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Notice d'autorité

Mission archéologique française en Argentine

  • FRAEPMSHRG-MAFA
  • Collectivité
  • 1986-1990

La mission archéologique française en Argentine a été dirigée par Danièle Lavallée en 1986 et 1990.
L’objectif était de « rechercher l’origine de la domestication des camélidés et de l’économie pastorale, composantes majeures du développement andin, dans un milieu de haute altitude (entre 3500 et 4500 mètres). Les caractéristiques du haut-plateau de Jujuy, à l’extrême nord de la province (Quebrada de Humahuaca) en faisaient un champ d’investigation prometteur : les steppes de la puna, loin d’être hostiles et inhabitables, ont toujours constitué une zone de passage et un milieu relativement favorable à l’homme. » Archéologies. Vingt ans de recherches françaises dans le monde, Maisonneuve et Larose et ADPF.ERC, Paris, 2005, p. 679-680.
Après une campagne de prospection en 1986, les fouilles de l’abri sous roche de Tomayoc, situé dans la Sierra del Aguilar à 4170 mètres d’altitude, ont été conduites entre 1987 et 1990, à raison d’une campagne par an.
Huit niveaux d’occupation ont été identifiés depuis la période Précéramique (dès 2350 av. J.-C.) jusqu’aux phases Formative et Tardive (jusqu’en 1380 ap. J.-C.).
Le site de Tomayoc témoigne de la présence de l’alpaca (Lama pacos) vers 1500 av. J.-C., ce qui constitue l’une des plus anciennes traces de la domestication des camélidés en Argentine. L’étude archéologique a montré que le site constituait sans doute une étape sur une voie caravanière depuis le Quebrada de Humahuaca à l’oasis de San Pedro de Atamaca (Chili).

Revue "Tracés"

  • FRAEPMSHRG-TR
  • Collectivité
  • Depuis 2002

Revues "Gallia"

  • FRAEPMSHRG-GA
  • Collectivité
  • Depuis 1942

David Eva

  • FRAEPMSHRG-ED
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de 2003

Programme Asto-Chunku-Laraw (Pérou)

  • FRAEPMSHRG-ACL
  • Collectivité
  • 1970-1972

Dans les années 1960, Henri Favre a poursuivi des recherches ethnosociologiques sur les groupes Asto, Chunku et Laraw. Puis en 1970, une équipe pluridisciplinaire a entrepris une étude de ces trois groupes sous leurs divers aspects autour de trois thèmes : organisation et rapports des trois groupes à l'époque pré-hispaniques, survivance et évolutions de cette organisation et de ces rapports durant l'époque coloniale et républicaine, situation actuelle. Dans le cadre de ce programme de recherche sur les populations andines Asto-Chunku-Laraw, coordonné par Henri Favre, Danièle Lavallée est chargée d'étudier les survivances et l'évolution du groupe Asto depuis l'époque pré-hispanique dans les Andes centrales du Pérou. Le programme archéologique devait tenter de localiser les sites, étudier les types d'établissement ainsi que les formes de vie économique et établir un diagnostic culturel.

Les limites actuelles des départements péruviens de Huancavelica, Junin et Lima correspondent approximativement aux anciennes frontières des trois chefferies pré-incaïques : les Asto, les Chunku et les Laraw. Les sites Asto se situent le long de la vallée du rio Vilca. La vallée du rio Vilca est une gorge profonde. A partir de 4000 mètres commence la puna formée de hauts-plateaux steppiques étagés jusqu'à 4800 mètres et dominée par des massifs enneigés culminant jusqu'à 5000 mètres. Le groupe Asto était établi dans une ancienne chefferie pré-incaïque qui fut intégrée au XVe siècle à l'Empire Inca. Les Asto se constituèrent alors en ayllus. Lors de la conquête espagnole, ils furent regroupés en quatre communautés. Les archéologues veulent donc préciser et compléter les données historiques sur la vie et la culture des Asto avant l'arrivée des Espagnols.

Dans un premier temps, d'août 1970 à février 1971, l'équipe, dirigée par Danièle Lavallée et financée par le CNRS, a exploré la partie ouest du territoire Asto, la vallée du rio Vilca et les hautes régions qui la bordent, depuis le confluent du rio Mantaro jusqu'à environ 30 kilomètres, puis, à partir de mai-juin 1971, la partie est du territoire Asto. L'équipe a entamé une prospection de la partie ouest qui a permis de localiser des sites Asto dans une région montagneuse située entre 3100 et 4500 mètres d'altitude dans la vallée du rio Vilca.

Lors de la première campagne, onze sites furent repérés dont neuf étudiés : Shanki, Llaqtaqolloy, Laive pour la région de Moya, Cuto-Cuto, Auquimarca, Chuntamarca pour celle de Vilca et Llaqtaqolloy (Ollute), Astomarca et Antas I pour la région de Manta. Les recherches ayant été interrompues au début de la saison des pluies, il restait à voir les sites d'Antas II et de Piana. Sur chaque site, l'équipe effectuait un examen général et une étude du ou des patrons d'établissement propre. L'équipe choisissait ensuite une unité de construction où étaient effectués des sondages et les fouilles.

Tous les ensembles repérés se situent à une très haute altitude, entre 3700 et 4500 mètres, en pleine zone de puna à la limite des terres cultivables. Ces cités forteresses sont presque inaccessibles. Ce sont des ensembles naturellement fortifiés, bâtis sur les sommets arrondis des "cerros" ou sur des éperons rocheux escarpés et composés de constructions circulaires de pierre groupées. Ces lieux ont dû être choisis pour des raisons défensives. Malgré le très mauvais état de conservation des sites, les fouilles ont permis de mettre en évidence trois patrons d'établissement : linéaire, alvéolaire accolé, alvéolaire en terrasse et le type d'habitat : maisons uniformes, circulaires, de 2,50 mètres à 6 mètres de diamètre, munie d'une porte unique trapézoïdale. Le site est constitué de structures à base ronde organisées autour d'une zone centrale.

Vingt-sept villages Asto (de la période Intermedio Tardio) furent localisés le long des vallées des fleuves Vilca et Mantaro. Les habitants étaient agriculteurs et éleveurs. Les vestiges archéologiques attestent de l'utilisation du maïs, du quinoa, de la présence de lamas et d'alpacas domestiques, de vigognes, de cervidés, d'oiseaux et de chiens. Des questions subsistent au sujet de l'approvisionnement en eau des sites et au sujet de la situation des terres cultivées très éloignées des établissements Asto. Il pourrait s'agir de villages-refuges. Pour certains villages, l'occupation commence dès le XIe siècle, selon les datations C14, et se poursuit sur cinq siècles, jusqu'au XVe siècle.

Mission archéologique franco-syrienne de Tell Shioukh Faouqâni (Syrie)

  • FRAEPMSHRG-MATSF
  • Collectivité
  • 1994-1998

Au début des années 1990, les autorités syriennes lancent un programme international de sauvetage des sites archéologiques menacés par la construction d'un barrage sur l'Euphrate en Syrie du nord.
La mission de Tell Shioukh Faouqâni est créée en 1994 dans le cadre du Groupe international de recherches archéologiques (GIRA) coordonné par Luc Bachelot (CNRS) et par F. Mario Fales (Université de Udine - Italie). Elle comprend des archéologues, des historiens, des anthropologues et des spécialistes de l'environnement ancien. La première campagne franco-italo-syrienne a lieu en 1994 et sera suivie de quatre autres campagnes. En 1998, la composante italienne ayant obtenu la concession d'un autre site en Syrie, seule l'équipe franco-syrienne poursuit les fouilles. La mission française mène ensuite cinq autres campagnes, le programme étant actuellement en cours.
Tell Shioukh Faouqâni est l'un des sites de la région qui a connu la plus longue occupation : de la période des colonies urukéennes (Ve millénaire) jusqu'à l'époque abbasside (VIIIe siècle après J.-C.). Cinq secteurs ont été explorés simultanément (chantiers D, E, F, G, H). Ils correspondent aux principales périodes d'occupation du site.
Chantier D
Les vestiges dégagés dans ce secteur sont les plus anciens du site (fin du IVe millénaire). Il s'agit de bâtiments d'habitation particulièrement bien conservés, des soubassements à la couverture, qui fournissent un témoignage exceptionnel sur le début de l'urbanisation en Syrie du nord.
Chantier E :
Les fouilles conduites sur le chantier E (XVe-XIIe siècles av. J.-C.) ont permis la mise au jour d'un quartier d'habitations de l'âge du bronze récent (XIVe siècle av. J.-C.). Un matériel céramique considérable constitué de tous les types de poteries a été dégagé. Ce matériel constitue une collection de référence pour l'étude de l'occupation du site à cette période. Dans ce secteur, a été dégagé un habitat qui témoigne d'une occupation médio-assyrienne (XIe siècle av. J.-C.).
Chantier F :
Les fouilles conduites sur le chantier E (XVe-XIIe siècles av. J.-C.) ont permis la mise au jour d'un quartier d'habitations de l'âge du bronze récent (XIVe siècle av. J.-C.). Un matériel céramique considérable constitué de tous les types de poteries a été dégagé. Ce matériel constitue une collection de référence pour l'étude de l'occupation du site à cette période. Dans ce secteur, a été dégagé un habitat qui témoigne d'une occupation médio-assyrienne (XIe siècle av. J.-C.).
Chantier G :
Dans ce secteur ont été mises au jour des tablettes d'argile assyro-araméennes (VIIe siècle av. J.-C.) écrites en caractères cunéiformes assyriens et en caractères alphabétiques araméens. Ces archives sont celles d'un homme d'affaire araméen qui traite avec des officiels du palais assyrien de Til Barsip situé à environ 20 kilomètres de Tell Shiukh Fawqani. Cette découverte est particulièrement intéressante compte tenu de la rareté de ce type de document.
Chantier H :
Dans ce secteur a été découverte une vaste nécropole à incinération (XIIe-VIIe siècles av. J.-C.) témoignant d'une pratique funéraire inhabituelle dans un contexte mésopotamien, la crémation plutôt que l'inhumation. Ainsi, cette pratique révèle l'existence d'une double culture, mésopotamienne et anatolienne. Le bon état de conservation des sépultures (amas osseux et matériel d'accompagnement) a permis une étude anthropologique poussée. La publication de cette nécropole, sous la forme d'une monographie, est actuellement en cours.

Les archives de fouilles versées en 2005-2006 sont issues des cinq premières campagnes conduites entre 1994 et 1998 et dont les résultats ont été publiés en 2005.

Mission archéologique française de l’Haryana (Inde)

  • FRAEPMSHRG-MAFH
  • Collectivité
  • 1984-1988

La mission, dirigée par H.-P. Francfort, a fonctionné en collaboration avec l’Archaeological Survey of India (dir. J. P. Joshi, M. C. Joshi) de 1984 à 1988. Des campagnes de prospections de surface axées sur la civilisation de l’Indus, ont été menées dans la vallée de la Ghaggar en Haryana. Elles n’ont pas donné lieu à des fouilles, faute d’autorisation.

Laming-Emperaire Annette

  • FRAEPMSHRG-ALE
  • Personne
  • 1917-1977

Spécialiste de l'art pariétal, Annette Laming-Emperaire a participé à de nombreuses fouilles en Amérique du Sud, travaillant notamment avec son mari l'ethnologue José Emperaire (1912-1958). Particulièrement intéressée à la préhistoire du Brésil, elle a dirigé la Mission archéologique franco-brésilienne de Lagoa Santa jusqu'à son décès accidentel survenu en 1977 lors d'un voyage au Brésil.

PARCOURS ET ACTIVITES

    1. Entrée au CNRS.
  • A partir de 1951. Prospections et fouilles au Brésil et en Patagonie dans le cadre des Missions archéologiques françaises au Chili austral et au Brésil méridional.

    1. Thèse de Doctorat d’Etat : "La Signification de l’art rupestre paléolithique" sous la direction de André Leroi-Gourhan.
    1. Fondation d'une école de fouille au Brésil.
  • 1960-1966. Enseignement de l’archéologie préhistorique en tant que Maître assistant à la Sorbonne.

  • 1965-1968. Fouilles du gisement de Marazzi (Terre du Feu).

    1. Election en tant que directeur d’études à la 6e section de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes (EPHE), animation d'un séminaire sur l’anthropologie préhistorique américaine et la question du peuplement ancien du continent.
  • 1971-1977. Direction de la Mission archéologique franco-brésilienne de Lagoa Santa (Brésil).

  • Vers 1970-1977. Direction de l’Unité de Recherche Archéologique N° 5 "préhistoire brésilienne" (URA 5) et de la Recherche Coopérative sur Programme n° 394 "Analyse des peintures rupestres au Brésil" (RCP 394).

    1. Chargée par l’UNESCO et le gouvernement uruguayen d’un programme de sauvetage archéologique dans la région de Salto Grande.

Lepelley Claude

  • FRAEPMSHRG-CL
  • Personne
  • 1934-2015

Claude Lepelley était spécialiste de l'Antiquité tardive et de l'Afrique romaine. Professeur à l'université Parix X Nanterre, il a dirigé le Centre de recherche sur l'Antiquité tardive et le Haut Moyen Age, devenu en 1998 une équipe de l'UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité de la MAE.

Etudes

    1. Agrégation d'histoire.
  • 1957-1959. Nomination à l'université de Tunis.
  • 1959-1962. Service militaire en Algérie.
    1. Thèse de doctorat d'Etat ès Lettres "Les cités de l'Afrique romaine au Bas-Empire, étude d'histoire municipale, université Paris-Sorbonne, sous la direction de William Seston.

Carrière

  • 1962-1967. Assistant à la Sorbonne.
  • 1967-1970. Maître de conférences à l'universités d'Amiens.
  • 1970-1984. Maître de conférences à l'université Lille 3 puis professeur en 1977.
  • 1984-2001. Professeur à l'université de Paris X-Nanterre.
  • 1992-2001. Direction de séminaires à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes.

Autres responsabilités

  • 1982-?. Membre du Comité des travaux historiques et scientifiques puis secrétaire à partir de 1992.

  • 1987-2000. Président de l'Institut des études augustiniennes.

  • 1992-? Membre de l'Association pour l’encouragement des études sur l’Afrique du Nord préhistorique, antique et médiévale (anpam) devenue en 2000 la Société d’étude du Maghreb préhistorique, antique et médiéval (Sempam). Claude Lepelley était membre du bureau de l'Anpam.

  • 1992-2008. Directeur de la collection "Nouvelle Clio".

  • 1995-1996. Premier Président de la Société française d’études épigraphiques sur Rome et le monde romain (SFER).

  • Membre de la Société nationale des antiquaires de France et président en 2003.

Baudez Claude-François

  • FRAEPMSHRG-CFB
  • Personne
  • 1932-2013

Claude-François Baudez, archéologue mésoaméricaniste, était directeur de recherche honoraire au CNRS, membre du Laboratoire Archéologie des Amériques (UMR 8096).

1957-1960. Recherches sur le site de Papagayo et dans la vallée du Tempisque (Costa Rica)
1964-1965. Recherches dans la région du golfe de Fonseca et dans la vallée de Comayagua (Honduras)
1967-1969. Fouilles du site de Los Naranjos (Honduras) en collaboration avec Pierre Becquelin)
1971-1973. Fouilles du site de Tonina (Mexique) en collaboration avec Pierre Becquelin
1977-1980. Direction du Projet Archéologique Copan (Honduras)

  1. Fouilles du delta du Diquis (Costa Rica)
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