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Notice d'autorité

Mission archéologique Caucase-Transcaucasie

  • FRAEPMSHRG-CAU
  • Collectivité
  • 2000-2003

Cette mission a été dirigée par Bertille Lyonnet et Catherine Marro (CNRS) en partenariat avec A. Rezepkin (Institut d'histoire de la culture matérielle de Saint-Pétersbourg, Russie) et A. Ozfirat (Université de Van, Turquie).

Burnouf Joëlle

  • FRAEPMSHRG-JB
  • Personne
  • Enseignant-chercheur à partir de 1982

Francfort Henri-Paul

  • FRAEPMSHRG-HPF
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de 1990

Kahil Lilly

  • FRAEPMSHRG-LIK
  • Personne
  • 1926-2002

DIPLOMES

  • 1942-43 : Baccalauréat de l'enseignement secondaire (Le Caire).
  • 1947 : Licence ès-Lettres (Sorbonne).
  • 1948 : Diplôme d'études supérieures classiques.
  • 1954 : Doctorat ès-Lettres (Sorbonne), doctorat d'Etat, prix Salomon Reinach de l'Académie des Inscriptions et Belles- Lettres.

FONCTIONS

  • 1949-1954 : Membre étranger de l'Ecole Française d'Athènes.
  • 1954-1955 : Membre de l'Institute for Advanced Study, Princeton.
  • 1955-1957 : Attachée de recherches au CNRS, détachée à Athènes jusqu'en juin 1956.
  • 1957-1960 : Professeur extraordinaire à l'Université de Fribourg, Suisse.
  • Après 1960 : Professeur ordinaire à la même université (à partir de 1979 à temps partiel).
  • A partir de 1957 : Chargée de mission au Département des Antiquités grecques et romaines du Musée du Louvre, Paris.
  • A partir de 1963 : Professeur invité à l'Université Laval (Québec).
  • 1967 : Membre de l'Institute for Advanced Study, Princeton.
  • 1969 à 1979 : Professeur à l'Université de Paris X.
  • A partir de 1979 : assure libéralement un séminaire hebdomadaire de troisième cycle.
  • Eté 1969 : Entretiens sur l'Antiquité classique, Fondation Hardt, Genève.
  • A partir de 1973 :Secrétaire général du Lexicon Iconographicum Mythologiae Classicae. Secrétaire général de la Fondation pour le LIMC.
  • 1974, 1977, 1978 : Membre de l'Institute for Advanced Study, Princeton.
  • A partir de 1979 : Directeur de recherche titulaire au CNRS.

DISTINCTIONS

  • A partir de 1965 : Membre correspondant de l'Institut Archéologique Allemand.
  • A partir de 1975 : Membre correspondant de l'Institut Archéologique Autrichien.
  • Janvier-mars 1985 : Norton Lecturer de l'Archeological Institute of America (conférences dans 20 universités américaines).
  • Mars-avril 1985 : Visiting Professor of the Australian Archaeological Institute at Athens (Universités de Sydney, Melbourne, Armidale, Canberra, Brisbane, Adelaide, Hobarth, Perth : conférences et séminaires).
  • Mai 1988 : Docteur honoris causa de l'Université d'Athènes (Ethnikon kai Kapodistriakon Panepistimion Athinôn).
  • Janvier 1989 : Foreign Honorary Member of the Archaeological Institute of America.
  • Avril 1989 : Membre d'honneur de la Société Archéologique d'Athènes.
  • Juin 1990 : Docteur honoris causa de l'Université Laval, Québec.
  • Octobre 1992 : Membre correspondant de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris.
  • Octobre 1992 : Membre correspondant de la Fondation pour la Culture hellénique, Athènes.

Gardin Jean-Claude

  • FRAEPMSHRG-JCG
  • Personne
  • 1925-2013

Jean-Claude Gardin, directeur de recherches au CNRS et directeur d'études à l'EHESS, est le fondateur de l'équipe "Archéologie de l'Asie centrale, peuplement, milieux et techniques" en 1974. Archéologue de terrain spécialisé dans l'aire géographique de l'Asie centrale, il était aussi théoricien de l'archéologie et en particulier des applications de l'informatique à la discipline.

Repères chronologiques :

  • 1952-1954. Membre de la Délégation archéologique française en Afghanistan (DAFA) et prospections en Bactriane.

    1. Étude des collections de céramiques et des monnaies de la DAFA à l’Institut français d’archéologie de Beyrouth sous la direction d’Henri Seyrig et projet de documentation mécanographique en archéologie.
  • 1957-1971. Direction du Centre d’analyse documentaire en archéologie (CADA, CNRS), initialement Centre mécanographique de documentation archéologique.

  • 1960-1965. Direction de la Section d’automatique documentaire (CNRS) dans le cadre de l’Institut Blaise Pascal.

  • 1962-. Directeur d’études à l’EHESS, direction "Sémiologie et informatique".

  • 1964-1978. Participation aux fouilles d'Ai Khanoum (DAFA) sous la direction de Paul Bernard et étude de la céramique.

  • 1971-1972. Mise en route du Centre de recherches archéologiques du CNRS.

  • 1974-1985. Directeur de l’URA 10 "Archéologie de l'Asie centrale, peuplement, milieux et techniques".

  • 1974-1978. Direction de prospections en Bactriane orientale dans le cadre de la Mission archéologique française de Bactriane.

  • 1980-1982. Direction de la Délégation archéologique française en Afghanistan.

  • 1983-1988. Direction de la Mission archéologique française en Asie centrale (MAFAC).

    1. Membre fondateur de l’Association Arkeotek (Association européenne d’archéologie des techniques).

Centre d'analyse documentaire pour l'archéologie

  • FRAEPMSHRG-CADA
  • Collectivité
  • 1957-1970

Le Centre d'analyse documentaire pour l'archéologie (CADA) a été créé par le CNRS le 20 décembre 1957 sous la direction de Jean-Claude Gardin. Sa création fait suite à une mission de documentation archéologique constituée en1955 dans le cadre de l'Institut français d'archéologie de Beyrouth dirigé par Henri Seyrig. L'objectif de cette mission était d'établir à titre expérimental des fichiers sur cartes perforées, relatifs à divers domaines de l'archéologie et de montrer comment ces fichiers pouvaient faciliter les recherches documentaires.
Les résultats aboutissent à l'établissement définitif de la mission à Paris sous le nom de Centre mécanographique de documentation archéologique puis de Centre d'analyse documentaire pour l'archéologie.
La vocation du CADA est de "promouvoir les méthodes d'analyse descriptive et de traitement automatique de la documentation archéologique" (Gardin J.-C., Le calcul et la raison. Essais sur la formalisation du discours savant, Paris, 1991, p. 46). Deux axes complémentaires que Jean-Claude Gardin qualifie de "sémiologique" et de "mathématique" (ouv. cité p.47) seront développés : le premier vise à élaborer des méthodes de représentation des données archéologiques et à créer des langages normalisés, le second consiste à mettre au point des méthodes d'exploitation de ces données sur ordinateur pour construire automatiquement des typologies ou des classifications.

Le CADA est d'abord domicilié 52 rue Cardinet puis rue du Maroc à Paris.
A partir de 1964, le CADA possède un bureau à Marseille.

Mission archéologique franco-indienne de Delhi

  • FRAEPMSHRG-MAFI
  • Collectivité
  • 1982-1988

La Mission archéologique franco-indienne de Delhi a été fondée en 1982 par Henri-Paul Francfort qui l'a dirigée jusqu'en 1988. Sa création est liée à la fermeture de la Délégation archéologique française en Afghanistan au moment de l'invasion soviétique en 1982. En 1990, la Mission devient le Centre de sciences humaines (CSH).

Centre de recherches archéologiques du CNRS

  • FRAEPMSHRG-CRA
  • Collectivité
  • 1972-2000

Le Centre de recherches archéologiques (CRA), créé en 1972 et installé à Valbonne Sophia Antipolis (06) en 1975, était une fédération d'équipes de recherche réparties sur l'ensemble du territoire français.

Mission archéologique française de Bactriane (Afghanistan)

  • FRAEPMSHRG-MABA
  • Collectivité
  • 1974-1982

La Mission archéologique française de Bactriane a été créée par Jean-Claude Gardin en 1974. Elle a été financée par la DGRCST du ministère des Affaires étrangères dans le cadre de l'URA 10 du Centre de recherches archéologiques du CNRS avec le concours de la Délégation archéologique française en Afghanistan et le musée Guimet. En 1983, Jean-Claude Gardin fonde la Mission archéologique française en Asie centrale (MAFAC) qui succède à la Mission de Bactriane.

Entre 1974 et 1978, des prospections ont été menées en Bactriane orientale, région qui s'étend de la rive gauche de l'Amu Darya entre les premiers contreforts de l'Hindukush à l'est et le désert de Kunduz Tashqurgan à l'ouest. L'équipe était constituée de 8 membres : Jean-Claude Gardin, directeur ; Henri-Paul Francfort, archéologue alors directeur adjoint de la Délégation archéologique française en Afghanistan ; Pierre Gentelle, géographe et Bertille Lyonnet, céramologue ; un représentant de l’Institut afghan d’archéologie et deux de ses collaborateurs. Cinq campagnes ont été menées. Elles ont abouti à l’ouverture du chantier de fouilles de Shortughaï, établissement de l’Age du Bronze, fondé par des colons venus de la vallée de l’Indus vers 2200 av. J.-C. et abandonné vers le milieu du IIe millénaire.
Shortughaï est situé à 21 km du confluent de la Kokcha et de l’Amu Darya dans la province du Takhar. En 1976, deux sondages sont réalisés, l’un sur la butte A, l’autre sur la butte B du site principal. Devant l’intérêt des trouvailles, les autorités afghanes (Institut Afghan d’Archéologie) et les institutions françaises (DGRC du MAE, DAFA, URA 10) décident de poursuivre les recherches.
Le programme comprend 3 campagnes de terrain aux printemps 1977, 1978, 1979 et une saison d’étude du matériel à Kaboul au printemps 1980.
L'établissement de Sbortugaï est composé de 6 buttes disposées au bord d'une terrasse alluviale laissée par un ancien méandre de l'Amu Darya, et qui domine la partie basse de la plaine de plus de 2 mètres. Les buttes sont hautes de 4,50 m pour la plus haute et 2,50 m au maximum pour les autres :
1) le « tépé » 209, butte A, le plus haut, est de forme elliptique, de 150 mx75 m environ
2) au N., la butte B mesure 200 mx50 m environ
3) au N.E. une petite butte, C, de forme circulaire, mesure 10 m environ de diamètre
4) à l'E. une butte allongée (D) mesure 100 m x l5 m environ
5 et 6) au S.E. et au S., deux buttes assez plates, E et F
L'établissement de Shortughaï est la première manifestation connue d'une colonisation par la civilisation de l'Indus des régions situées au nord de la chaîne de l'Hindou-Kouch.

Kepinski Christine

  • FRAEPMSHRG-CKL
  • Personne
  • Chercheur au CNRS depuis 1984

Christine Kepinski-Lecomte est directeur de recherche émérite à l'UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité, ArScAn, équipe Histoire et archéologie de l'Orient cunéiforme (HAROC). Ses recherches portent sur l'archéologie du Moyen-Orient du Chalcolithique à l’Âge du Fer, notamment sur les villes et territoires de haute Mésopotamie (Ve-Ie mill. av. J.-C.) en Irak, Syrie et Turquie.

TITRES OBTENUS :

  1. Doctorat de 3e cycle en Archéologie Orientale, Université de Paris I.
  2. HDR, Université de Paris I.

DISTINCTION HONORIFIQUE :

  1. Prix Clio pour la recherche archéologique, prix spécial du jury.

ACTIVITES PROFESSIONNELLES :
1979-1984. Pensionnaire-déléguée de la DAFIq (Délégation Archéologique Française en Iraq).
1984-1988. CNRS, chargée de recherche à l'URA 8.

  1. CNRS, chargée de recherche à l'UPR 9032 puis à l'UMR 7041.
  2. CNRS, directeur de recherche à l'UMR 7041.
    Depuis 2015. Docteur de recherche émérite à l'UMR 7041.

ADMINISTRATION, ANIMATION ET GESTION DE LA RECHERCHE :
1981-1988. Direction de la mission archéologique de Haditha à Khirbet ed-Diniyeh (Irak).
1989-1990 puis 2000-2002. Direction mission archéologique du Sinjar à Tell Khoshi et Grai Resh (Irak).
1994-2007. Direction mission archéologique de Tilbeshar (Turquie).
2011- 2015. Direction mission archéologique du Peramagron (Iraq).
2005- 2009. Membre élu du Conseil de Laboratoire de l’UMR 7041.
2006- 2010. Responsable-adjointe élue, équipe 05 « Du Village à l’Etat au Proche et Moyen-Orient » de l’UMR 7041.
2006-2012. Membre du bureau, cycle de conférences, Les Amis de Larsa, en collaboration avec l’association Orient-Express des étudiants de l’Université de Paris I.
2006-2012. Membre du conseil scientifique de l’IFPO (Institut Français du Proche-Orient).
2006 (en cours). Expert auprès de l’UNESCO/INTERPOL ; Comité International pour la sauvegarde du patrimoine culturel irakien.
2012 (en cours). Membre du comité de lecture de la revue Anatolia Antiqua, IFEA (Institut Français d’Etudes Anatoliennes), Istanbul.
2012 (en cours). Expert MIUR (Italian Ministry of Education, University and Research).
2014 (en cours). Membre du bureau APMAP (Association Pour la Mission Archéologique du Peramagron).
2014 (en cours). Membre Conseil scientifique EMMS (Etudes Mésopotamiennes/Mesopotamian Studies).
2016 (en cours). Membre conseil scientifique revue Mesopotamia, Université de Turin.
Expertises occasionnelles, instances françaises : ERC (Editions Recherche pour les Civilisations), Editions MOM (Maison de l’Orient Méditerranéen), revue SYRIA, revue Anthropobotanica, CNIL (Comité national de l’informatique et des libertés), dossier BQR de l’ EPHE (Ecole Pratique des Hautes Etudes), Office central de lutte contre le trafic des biens culturels du Ministère de l’intérieur de l’outre-mer et des collectivités territoriales.
Expertises occasionnelles, instances étrangères : HCECR (High Commission for Erbil Citadel Revitalization) Iraq, DAAD (Deutscher Akademischer Austausch Dienst), Allemagne, ANVUR (Agenzia Nazionale di Valutazione del sistema Universitario e della Ricerca), Italie.

Gilles Gaucher

  • FRAEPMSHRG-GG
  • Personne
  • 1930-2012

FORMATION :

  • 1954 : diplôme d'études supérieures en histoire et géographie.
  • 1956-1957 : CAPES section histoire-géographie.
  • 1963 : certificat d'ethnologie préhistorique.
  • 1977 : thèse d'Etat sur "L'Âge de Bronze dans la région parisienne".

PARCOURS :

  • 1970 : entrée au CNRS.
  • 1971 : attaché de recherche.
  • 1977 : chargé de recherche.
  • 1980 : obtention de l'agrément pour diriger des thèses (Université de Paris I).
  • 1983-1985 : président de la Société Préhistorique Française.
  • 1986 : directeur de recherche.
  • 1986 : président de l'association Centre archéologique de Pincevent.

Centre de formation aux recherches ethnologiques

  • FRAEPMSHRG-CFRE
  • Collectivité
  • 1946-1973

André Leroi-Gourhan crée le Centre de formation aux recherches ethnologiques (CFRE) en 1946. Il est reconnu institutionnellement en 1948.
En 1965, le centre est rattaché à l'Institut d'ethnologie qui est dissout en 1973. Ses activités sont alors prises en charge par le Muséum national d'histoire naturelle.

Fouilles programmées de l'allée sépulcrale de Saint-Claude à Bury (Oise)

  • FRAEPMSHRG-BO
  • Collectivité
  • 2001-2007

Les fouilles de la sépulture collective néolithique de Bury ont été dirigées par Laure Salanova, directrice de recherche au CNRS (UMR 7055 Préhistoire et Technologie).
Un diagnostic a eu lieu en octobre 1999 sous la responsabilité de Laure Salanova et Jean Leclerc (UMR 7041 Archéologie et Sciences de l'Antiquité).
Entre 2001 et 2007, une équipe composée de 15 personnes, pour la plupart étudiants de l'université Paris 1, a mené des fouilles chaque année, pendant deux mois.
La sépulture se trouvait en partie sous un cours de tennis, ce qui explique que le terme "tennis" soit utilisé dans la légende de certains documents de terrain.

GDR 2138 "Les denrées en Gaule romaine. Production, consommation, échanges. Le témoignage des emballages"

  • FRAEPMSHRG-GDR2138
  • Collectivité
  • 2000-2007

Ce groupement de recherche succède au GDR 1040. Sa finalité est définie par Fanette Laubenheimer dans le projet scientifique déposé en 1999 :
"Les denrées en Gaule romaine sont diverses, abondantes et essentielles à la vie. Locales ou importées, elles sont les témoins de productions agricoles, de savoirs faire, d'habitudes alimentaires, d'acculturation, d'échanges, d'activités économiques. Le projet ne vise nullement à les étudier toutes, mais à suivre le fil conducteur que constituent les emballages qui ont été conservés. Déjà des avancées importantes ont été réalisées lors de programmes antérieurs dans le domaine des amphores, il faut maintenant ouvrir le champ. A partir des divers emballages dont nous avons la trace, il s'agit d'étudier les denrées qui leur sont associées. les questions de production, de consommation, d'échanges et de circulation sont au centre de la recherche. Au-delà des amphores pour lesquelles nous sommes à même maintenant de fournir des synthèses, d'autres secteurs nouveaux et complémentaires seront explorés comme les tonneaux (quels tonneaux, pour quel usage ?) et divers autres emballages, notamment en céramique, qui ont gardé la trace de contenus alimentaires. La diversité des contenants constitue un vecteur d'analyse qui ouvre sur une vision élargie des denrées de la Gaule romaine".

GDR 1040 "Les amphores gauloises dans le monde romain"

  • FRAEPMSHRG-GDR1040
  • Collectivité
  • 1992-1999

Ce GDR a été dirigé par Fanette Laubenheimer en 1992 et 1999. Son objectif était de créer une large base de données sur les centres de production gaulois et d'étudier leurs exportations sur les grands marchés de l'Empire.

Mission de Suse. Délégation archéologique française en Iran

  • FRAEPMSHRG-MSUSE
  • Collectivité
  • 1968-1979

La Mission de Suse a été dirigée par Jean Perrot à partir de 1968. Elle reçoit ses crédits de recherche du ministère français des Affaires étrangères et bénéficie pour la préservation, la restauration et la mise en valeur des ruines et des objets, de fonds du gouvernement iranien (Office national de protection des monuments historiques d'Iran et de la Direction générale des antiquités et des musées de l'Iran) et occasionnellement de fondations privées. La Délégation archéologique française en Iran (DAFI) lui apporte un soutien sur le plan du personnel et de l'équipement.

Pour mener à bien les fouilles de Susiane et de Suse, Jean Perrot confie la responsabilité des différents chantiers à des chercheurs en majorité du CNRS (RCP 50 et RCP 362 sous la direction de J. Perrot, URA 19 Iran-Sud du Centre de recherches archéologiques/CRA, sous la direction de G. Dollfus, Unité d'archéologie islamique dirigée par J. Thomime-Sourdel) ainsi qu'à des universitaires américains (Ann Arbor Michigan, et UCLA). Chaque année des stagiaires-jeunes chercheurs iraniens sont envoyés à Suse par la Direction générale des antiquités et des musées de l'Iran pour participer aux fouilles et suivre chaque jour des cours théoriques. La formation de jeunes archéologues iraniens est pour J. Perrot et ses collègues une priorité.

Les chercheurs, stagiaires iraniens, français et étrangers, techniciens et personnel pendant les saisons de fouilles sont hébergés et ont leurs laboratoires dans le "château de Suse" construit sur le site par J. de Morgan. Grâce aux recommandations de l'ambassadeur de France, R. de Souza, des donations d'entreprises françaises travaillant en Iran permettent d'agrandir le secteur hôtelier : chambres pour les stagiaires et grande salle à manger.

Pluridisciplinaire et internationale, la mission de Suse a pour "objectif à long terme une évaluation globale du développement de la région de Suse et du Sud-Ouest de l'Iran, depuis les origines en recourant à l'analyse des variations du milieu naturel, de la population et de la structure de ses centres, de la modification des stratégies de subsistance, de l'évolution des échanges inter-régionaux, des aspects successifs de l'intégration politique. La condition première de cette étude est l'établissement d'une séquence archéologique solide, liée à un cadre chronologique aussi précis que possible" (Dossiers Histoire et Archéologie, n° 138, 1989, p.14). Ainsi, afin de couvrir toute l'histoire de Suse et de la plaine où elle s'est installée (du VIe millénaire au XIIe siècle après J.-C.) un programme de recherches stratigraphiques est lancé par Jean Perrot dès 1968. Plusieurs chantiers sont alors successivement ouverts dans la région de Suse et dans différents secteurs de l'agglomération : tepes Djaffarabad, Djowi et Bendebal, tepe de l'Acropole de Suse, tepe de la Ville Royale, tepe de l'Apadana, secteur du Chaour, tepe des Artisans et ville moderne de Suse. Les recherches de la mission française sont menées de concert avec celles que conduisent activement dans la même région, les différentes missions américaines ainsi qu'en étroite collaboration avec les archéologues iraniens, et notamment le Centre iranien de recherches archéologiques.

A la fin de chaque campagne de fouilles, chaque chantier fait l'objet d'un rapport illustré graphiquement et photographiquement dont un exemplaire est adressé à Téhéran au Centre de recherches archéologiques iranien, un autre au ministère français des Affaires étrangères et au Centre de recherches archéologiques (CNRS). Un double des fiches, traduit en persan par le représentant du Département des antiquités et les stagiaires, est également remis au Centre de recherches archéologiques iranien de Téhéran.

Tout le matériel archéologique (poterie, objets en pierre, en métal, en os, tablettes, monnaies, figurines, restes animaux et humains, etc.) retrouvé au cours des fouilles, est classé et rangé dans les réserves aménagées pour ce faire dans le "château", ou déposé dans les nouvelles réserves du musée de Suse. Les objets les plus intéressants sont remis au musée de Suse pour présentation au public. Le musée, créé par R. Ghirshman, a été agrandi avec l'aide de la mission française par l'Office des musées d'Iran (province du Khuzistan). Au début de la mandature de J. Perrot, il a été mis fin au "partage entre l'Iran et la France" des objets retrouvés lors des fouilles. Tous doivent rester en Iran, à Suse.

En 1979 les travaux de terrain sont interrompus à Suse.

Les résultats des travaux conduits entre 1968 et 1979 font, chaque année, l'objet d'articles dans les actes des symposiums de la recherche archéologique tenus annuellement à Téhéran.

La quasi-totalité du matériel archéologique est publiée dans les quinze volumes des Cahiers de la Délégation archéologique française en Iran coordonnés par G. Dollfus et publiés par l’association Paléorient (distribution : éditions Faton). Par aillleurs, deux colloques internationaux ont eu lieu à Suse en 1977 et au centre culturel régional de Cirey-les-Bellevaux en 1985. Publiés dans la revue Paléorient, ils ont permis aux archéologues de proposer les premières synthèses. Un important ouvrage, coordonné par J. Perrot, concernant le Palais de Darius, a été publié en 2010 ( Perrot Jean dir., Le palais de Darius à Suse , Une résidence royale sur la route de Persépolis à Babylone, Paris : PUPS, 2010).

Equipe "Afrique, sociétés et environnement" (UMR 7041)

  • FRAEPMSHRG-ASE
  • Collectivité
  • 1986-2014

L'équipe "Afrique, sociétés et environnement" est l'héritière d'un laboratoire Intitulé UPR 311 créé en 1986.
En 1998, l'unité est intégrée à l'EP 1730 puis en 2000, elle devient une équipe de l'UMR 7041 " Archéologies et Sciences de l'Antiquité ".
En 2014, l'équipe a fusionné avec l'équipe Ethnologie préhistorique (UMR 7041).

Directeurs successifs :

  • Jean Chavaillon jusqu'en 1991.
  • Ginette Aumassip entre 1992 et 1998.
  • A partir de 1998, Jean Polet a été responsable de l'équipe.
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