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Centre de recherches archéologiques du CNRS

  • FRAEPMSHRG-CRA
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  • 1972-2000

Le Centre de recherches archéologiques (CRA), créé en 1972 et installé à Valbonne Sophia Antipolis (06) en 1975, était une fédération d'équipes de recherche réparties sur l'ensemble du territoire français.

Mission archéologique française à La Tolita (Equateur)

  • FRAEPMSHRG-MALTO
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  • 1982-1987

Le projet "La Tolita" fait suite aux recherche effectuées entre 1976 et 1981 dans la région de Tumaco.
La mission dirigée par Jean-François Bouchard, directeur de recherche au CNRS, a été conduite dans le cadre de l'URA 25 du Centre de recherches archéologiques (CNRS) en collaboration avec Francisco Vadez, archéologue et Juan Garcia, anthropologue (Musée archéologique de la Banque centrale de l'Equateur). Elle a bénéficié du soutien du ministère des Affaires étrangères.

Mission archéologique française en Thaïlande

  • FRAEPMSHRG-MAT
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  • 1984-1990

Sous la direction de Marielle Santoni, la mission a réalisé des prospections de sites préhistoriques dans le nord de la Thaïlande (provinces de Nan, Chiang Mai, Uttaradit).
La mission a également fouillé à Obluang (fin du paléolithique, néolithique, âge du bronze).

Mission archéologique française de Bactriane (Afghanistan)

  • FRAEPMSHRG-MABA
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  • 1974-1982

La Mission archéologique française de Bactriane a été créée par Jean-Claude Gardin en 1974. Elle a été financée par la DGRCST du ministère des Affaires étrangères dans le cadre de l'URA 10 du Centre de recherches archéologiques du CNRS avec le concours de la Délégation archéologique française en Afghanistan et le musée Guimet. En 1983, Jean-Claude Gardin fonde la Mission archéologique française en Asie centrale (MAFAC) qui succède à la Mission de Bactriane.

Entre 1974 et 1978, des prospections ont été menées en Bactriane orientale, région qui s'étend de la rive gauche de l'Amu Darya entre les premiers contreforts de l'Hindukush à l'est et le désert de Kunduz Tashqurgan à l'ouest. L'équipe était constituée de 8 membres : Jean-Claude Gardin, directeur ; Henri-Paul Francfort, archéologue alors directeur adjoint de la Délégation archéologique française en Afghanistan ; Pierre Gentelle, géographe et Bertille Lyonnet, céramologue ; un représentant de l’Institut afghan d’archéologie et deux de ses collaborateurs. Cinq campagnes ont été menées. Elles ont abouti à l’ouverture du chantier de fouilles de Shortughaï, établissement de l’Age du Bronze, fondé par des colons venus de la vallée de l’Indus vers 2200 av. J.-C. et abandonné vers le milieu du IIe millénaire.
Shortughaï est situé à 21 km du confluent de la Kokcha et de l’Amu Darya dans la province du Takhar. En 1976, deux sondages sont réalisés, l’un sur la butte A, l’autre sur la butte B du site principal. Devant l’intérêt des trouvailles, les autorités afghanes (Institut Afghan d’Archéologie) et les institutions françaises (DGRC du MAE, DAFA, URA 10) décident de poursuivre les recherches.
Le programme comprend 3 campagnes de terrain aux printemps 1977, 1978, 1979 et une saison d’étude du matériel à Kaboul au printemps 1980.
L'établissement de Sbortugaï est composé de 6 buttes disposées au bord d'une terrasse alluviale laissée par un ancien méandre de l'Amu Darya, et qui domine la partie basse de la plaine de plus de 2 mètres. Les buttes sont hautes de 4,50 m pour la plus haute et 2,50 m au maximum pour les autres :
1) le « tépé » 209, butte A, le plus haut, est de forme elliptique, de 150 mx75 m environ
2) au N., la butte B mesure 200 mx50 m environ
3) au N.E. une petite butte, C, de forme circulaire, mesure 10 m environ de diamètre
4) à l'E. une butte allongée (D) mesure 100 m x l5 m environ
5 et 6) au S.E. et au S., deux buttes assez plates, E et F
L'établissement de Shortughaï est la première manifestation connue d'une colonisation par la civilisation de l'Indus des régions situées au nord de la chaîne de l'Hindou-Kouch.

Mission archéologique française en Thaïlande et au Laos

  • FRAEPMSHRG-MATL
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  • 1990-1994

Sous la direction de Marielle Santoni, la mission a réalisé des prospections dans le nord de la Thaïlande, ainsi que des fouilles et prospections au Laos dans le site et la région de Vat Phou - Champassak (périodes préangkoriennes et angkoriennes).

Mission préhistorique au Viêt Nam

  • FRAEPMSHRG-MPV
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  • 1996-1998

Sous la direction de Marielle Santoni et en collaboration avec l'Institut d'archéologie d'Hà Nôi, la mission a réalisé des prospections et des sondages de sites préhistoriques dans le nord du Viêt Nam.

GDR 1040 "Les amphores gauloises dans le monde romain"

  • FRAEPMSHRG-GDR1040
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  • 1992-1999

Ce GDR a été dirigé par Fanette Laubenheimer en 1992 et 1999. Son objectif était de créer une large base de données sur les centres de production gaulois et d'étudier leurs exportations sur les grands marchés de l'Empire.

Mission archéologique d'Itanos (Crète, Grèce)

  • FRAEPMSHRG-MIT
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  • 1990-2006

Mission archéologique dirigée par Alain Schnapp, elle est nommée Mission archéologique d'Eleftherna et Itanos jusqu'en 1994 puis, à partir de cette date, seulement Mission archéologique d'Itanos.

Mission d'Aïn Mallaha (Eynan) puis de Beisamoun-Mallaha (Mission archéologique française en Israël)

  • FRAEPMSHRG-ENM
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  • 1955-1979

À la fin des années 40, l’état d’Israël se lance dans un important projet d’assèchement du marais du Houleh, traversé par le Jourdain, à une vingtaine de kilomètres au nord d’Hatsor. En 1954, lors de travaux de construction de réservoirs destinés à capter la source d’Aïn Mallaha, située sur la rive occidentale du lac, les engins mécaniques détruisent une partie d’un important établissement de plein air préhistorique installé sur un talus abrité, au pied des monts de Galilée. Jean Perrot qui travaille alors sur le site d’Hatsor, intéressé par la découverte, obtient du Service des Antiquités d’Israël l’autorisation de rectifier la coupe réalisée par les ouvriers dans une partie du talus. À la fin d’une première campagne qui dure près d’un mois (novembre 1955), la fouille d’une centaine de mètres carrés sur deux secteurs reliés par une tranchée, lui permet d’identifier un exceptionnel site de plein air « Natoufien » qui s’étend sur plus de 1000 m2.

En effet, le matériel lithique en particulier, rappelle celui découvert dans les niveaux des grottes de Judée (Shukbah) et du Carmel (Mugharet el-Wad) par l’archéologue Dorothy Garrod à la fin des années vingt et baptisé « natoufien » (du nom du cours d'eau palestinien « Wadi El-Natouf ») par cette dernière. Le gisement de la source d’Aïn Mallaha présente donc un intérêt majeur car il s’agit du premier site de plein air Natoufien découvert en Israël. En accord avec le Service des Antiquités d’Israël, la « mission Perrot » décide d’entreprendre des fouilles sur le long terme, dès l’année suivante sur le site d’Eynan (Aïn Mallaha) baptisé finalement Mallaha à partir du rapport de fouille de la campagne de 1961.

La fouilles du site de Mallaha marque une étapes essentielle dans la démarche archéologique de Jean Perrot. De 1955 à 1961, il dirige la fouille seul, puis à partir de 1971 et jusqu’en 1976, il partage la direction avec Monique Lechevallier, puis François Valla. Enfin, conception nouvelle en Israël, il décide dès 1954 (Safadi) de s’entourer d’une équipe de chercheurs (anthropologues, zoologues, géologues, etc…) qu’il fait venir sur le terrain. La première équipe de Mallaha, est constituée de Denise Ferembach (anthropologue), Henri de Contenson (archéologue), Thérèse Josien (zoologue) et de quelques jeunes chercheurs israëliens.

En 1958, Jean Perrot effectue un voyage aux États-Unis, invité par l’anthropologue R. J. Braidwood. Il y participe à un séminaire sur la préhistoire au Proche Orient. C’est, influencé par ce voyage et par les idées de Braidwood sur la « révolution néolithique » qu’il entame en 1959, une nouvelle campagne de fouille à Mallaha.

Les premiers résultats des campagnes de 1955, 1956 et 1959 sont d’une importance majeure. Mallaha est un immense habitat de plein air sur trois niveaux constitué de maisons rondes accompagnées d’une industrie lithique, de grands mortiers, pilons, faucilles, d’outils en os et de parures. Enfin les morts sont enterrés dans les sols des habitations. Pour Jean Perrot, en 1962, l’économie d’Eynan est caractérisée par « une intensification des diverses formes de cueillettes et par une exploitation optimum des ressources naturelles de la région ». À Mallaha, tout semble indiquer que la sédentarisation a précédé la domestication des animaux et la culture des plantes. Ainsi, au début des années soixante, la fouille de ce gisement bouleverse profondément la vision traditionnelle du processus de néolithisation.

Chronologie des fouilles :

Fouilles Jean Perrot : 1955-1956 et 1959-1961
Fouilles Jean Perrot et Monique Lechevallier : 1971 à 1975
Fouilles Jean Perrot et François Valla : 1976

Fouilles d’Eynan (Aïn Mallaha) (direction Jean Perrot) :
Première campagne : du 2 au 25 novembre 1955
Deuxième campagne : du 03 au 11 mai 1956
Troisième campagne : du 16 octobre au 2 novembre 1956
Quatrième campagne : du 02 juin au 18 juillet et du 10 août au 04 septembre 1959
Cinquième campagne : du 01 au 09 novembre 1960
Sixième campagne : du 15 octobre au 27 novembre 1961

Fouilles de Beisamoun-Mallaha (direction Jean Perrot et Monique Lechevallier) :
Campagne de 1971 : du 18 août au 29 septembre
Campagne de 1972 : du 23 août au 14 septembre
Campagne de 1973 : du 26 août au 23 septembre
Campagne de 1974 : du 28 août au 6 octobre
Campagne de 1975 : du 1er juillet au 22 août et du 16 septembre au 17 octobre (les fouilles sont conduites par Monique Lechevallier. François R. Valla est associé à la direction des travaux)
Campagne de 1976 : du 5 juillet au 5 septembre et du 19 septembre au 2 octobre (François R. Valla est associé à la direction des travaux)
Campagne de vérification de 1979 : du 4 au 14 juin, dirigée par François R. Valla.

Mission archéologique française de Cap Andreas-Kastros et de Khirokitia (Chypre)

  • FRAEPMSHRG-MACAKKH
  • Corporate body
  • 1970-2009

Connue depuis les fouilles de P. Dikaios à Khirokitia et leur publication en 1953, l’existence d’un Néolithique précéramique à Chypre posait plusieurs questions parmi lesquelles :

  • comment rendre compte des aspects originaux de cette culture et de son décalage culturel par rapport au continent ?
  • d’où procédait ce Néolithique qui était alors la plus ancienne manifestation connue d’une présence humaine sur l’île ?

C’est pour tenter d’y répondre que la Mission archéologique française dirigée par Alain Le Brun entreprit en 1970, la fouille de Cap Andreas-Kastros, petit site installé sur la côte nord-est de l’île et daté du néolithique précéramique.
L’invasion de Chypre par l'armée turque en 1974 entraina une réorientation des recherches archéologiques dans l’île. Les recherches de la mission archéologique se portèrent alors sur le site de Khirokitia, gros village néolithique installé à quelques kilomètres du littoral au sud de l'île.
Les objectifs restaient identiques, mais dans un autre cadre, les deux établissements différant l’un de l’autre par leur position géographique, par leur environnement, par leur taille, par leur économie et par leur développement. A ces objectifs s’en ajoutaient également d’autres suscités par l’ampleur du site et concernant en premier lieu son inscription dans l’espace et l’organisation de l’établissement. Les fouilles entreprises en 1977, sous la direction d’Alain Le Brun et d’Odile Daune-Le Brun, furent achevées en 2009.

La culture illustrée par ces deux sites datés des 7e-6e millénaires avant notre ère, appelée « Culture de Khirokitia » ou Néolithique précéramique récent de Chypre, apparaît aujourd’hui comme l’aboutissement d’une évolution culturelle qui a débuté avec l’installation sur l’île, dès le 9e millénaire avant notre ère, de communautés d’agro-pasteurs montrant de nettes affinités avec celles du continent voisin. A la fin du 8e millénaire les contacts qu’entretenait Chypre avec le continent semblent peu à peu se relâcher, l'île paraît alors suivre une trajectoire particulière, à l’écart des influences continentales. La « culture de Khirokitia » disparaît au cours du 6e millénaire, l’île semble alors désertée. Après une période d’abandon de plusieurs siècles, le site de Khirokitia est réoccupé au cours du 5e millénaire, au cours du Néolithique céramique ou « culture de Sotira », avant d’être définitivement abandonné.

La richesse et la variété de la documentation recueillie, qui s’appuie sur un cadre stratigraphique précis, permettent une multiplicité d’approches et son intérêt est d’autant plus vif qu’elle illustre l’aboutissement d’un processus de colonisation dont on connaît maintenant sinon les tout premiers débuts, du moins une phase très ancienne. Pouvant ainsi être mise en perspective, elle constitue un point de référence à partir duquel il est possible de suivre l’élaboration du Néolithique précéramique chypriote avec ses spécificités propres, la mise en place des espèces cultivées, l’évolution de la faune, les transformations de l’environnement sous l’effet des impacts anthropiques et climatiques.

Les derniers travaux de terrain à Khirokitia ont apporté de nouveaux indices d’une continuité entre les deux épisodes de la préhistoire chypriote, le Néolithique précéramique et le Néolithique céramique, qui suggèrent que loin d’avoir été complètement désertée, l’île semble être restée occupée, mais par une population qui apparemment a changé de style de vie, préférant de petites communautés plus mobiles et, par conséquent, archéologiquement moins facilement détectables.

Les recherches sur ces deux sites ont pu être conduites grâce à la bienveillance du Département des Antiquités de la République de Chypre et au soutien du CNRS et de la Direction générale des relations culturelles, scientifiques et techniques (Commission consultative des recherches à l’étranger, sous-direction des Sciences sociales et Humaines) auprès du Ministère des affaires étrangères.

Chantier du gisement préhistorique des Allobroges à Alger (Algérie)

  • FRAEPMSHRG-GAA
  • Corporate body
  • 1961-

Ce gisement a été découvert en 1961 lors de travaux de construction d’immeubles dans le quartier d’Hydra sur les hauteurs d’Alger. Les fouilles ont été dirigées par L. Balout. Elles ont permis de recueillir une faune abondante dont les restes d’un phacochère et une industrie lithique qui se classe dans l’Atérien typique.

Mission archéologique française au Khuzistan

  • FRAEPMSHRG-MAFK
  • Corporate body
  • 1977

Cette mission de prospections archéologiques au Khuzistan et dans les régions voisines a été conduite par Pierre de Miroschedji en 1977. Elle a été organisée en complément des fouilles stratigraphiques menées par la Mission de Suse (Délégation archéologique française en Iran sous la direction de Jean Perrot) depuis 1975 dans les niveaux du 1er millénaire avant l'ère chrétienne.
L'objectif des prospections était de réaliser une carte archéologique du sud-ouest de l'Iran entre 1300 et 300 et d'identifier des sites mentionnés dans les textes historiques.
La campagne de 1977 avait un double but : réexamen des sites archéologiques de la fin du IIe et du Ier millénaires découverts au nord-ouest de la plaine du Khuzistan ; reconnaissance archéologique à l'ouest de la province du Khuzistan, le long de la rive gauche de la rivière Duwaïrij. Cette mission devait se poursuivre par des recherches plus étendues et par la réalisation de sondages. Cependant le programme a été interrompu et la campagne de 1978 n'a pas eu lieu.
Les travaux de 1977 ont été subventionnés par la commission consultative pour les recherches archéologiques à l'étranger (DGRCST, ministère des Affaires étrangères) avec le soutien du Centre iranien de recherches archéologiques.

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