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Notice d'autorité

Roblin-Jouve Annie

  • FRAEPMSHRG-ARJ
  • Personne
  • 1943-2014

Annie Roblin-Jouve, professeur agrégée et docteur en géographie était rattachée à l'équipe Ethnologie préhistorique (UMR 7041 Archéologies et sciences de l'Antiquité).

Thèmes de recherche :

  • Géomorphologie du centre du Bassin parisien
  • Géomorphologie du site parisien
  • Paléomilieux quaternaires
  • Milieux fluviatiles du Bassin parisien
  • Paléogéographie des gisements préhistoriques et protohistoriques

Rattachements administratifs

  • Membre du laboratoire Ethnologie préhistorique puis de l'Equipe de l'UMR 7041, depuis 1974.
  • Membre associé de l'URA 25 Préhistoire de la région andine sous la direction de D. Lavallée, en 1975-1976.

Mission archéologique française Hayonim-Mallaha (Israël)

  • FRAEPMSHRG-MAFHM
  • Collectivité
  • 1980-2005

La mission archéologique a été dirigée par François Valla, directeur de recherche honoraire, rattaché à l'équipe Ethnologie préhistorique (UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité.
F. Valla a dirigé les fouilles de la terrasse d'Hayonim en 1980-1981 puis de 1985 à 1989 avec O.Bar-Yosef.

"Le site d’Hayonim (Haute Galilée, Israël) est un vaste gisement préhistorique qui comprend une grotte devant laquelle s’étagent plusieurs terrasses. Les recherches conduites entre 1980 et 1989 sous l’égide du ministère des Affaires Étrangères sur la Terrasse supérieure ont rencontré des vestiges datant du Néolithique (Phase du Ouadi Rabah) et de l’Épipaléolithique (Kébarien géométrique et Natoufien récent). Les dépôts ont permis d’observer les activités des Néolithiques hors des villages qui font habituellement l’objet de fouilles. Si le Kébarien géométrique est peu représenté dans la zone étudiée, le Natoufien a donné un ensemble de structures et de sépultures. La Terrasse est un des rares sites où il est possible d’observer les premières architectures au Levant. Une des sépultures contient les restes de trois individus et apparait comme un document exceptionnel à la fois par son organisation et par la présence de canidés qui illustre le développement des relations entre l’Homme et l’Animal avant la domestication des animaux de boucherie. Un mobilier abondant, qui n’est pas identique à celui livré par la Grotte pour la même période, pose la question des relations entre les deux parties du gisement. Plus de dix mille fragments osseux identifiés (surtout des gazelles) permettent une analyse détaillée des pratiques cynégétiques. Les matériaux rassemblés dans ce volume contribuent à alimenter la réflexion sur les premiers sédentaires au Proche-Orient et leur devenir." http://www.crfj.org/vient-de-paraitre-memoires-et-travaux-du-centre-de-recherche-francais-sous-la-direction-de-valla/ (consulté le 11/07/2018)

Entre 1996 et 2005, F. Valla a pris la direction des fouilles d'Ain Mallaha (Eynan) avec Hamoudi Khalaily.

Le site d'Ain Mallaha (Eynan en hébreu) est situé près du lac Houlèh, au pied de la Haute Galilée. Découvert par Jean Perrot en 1954, ce gisement de la période épipaléolithique (Natoufien) a été fouillé entre 1955 et 1961 sous la direction de Jean Perrot puis de 1971 à 1976 sous la direction de Jean Perrot, Monique Lechevallier et François Valla.
Les travaux ont mis en évidence l'existence d'un "village" qui a fourni la preuve que la vie sédentaire avait précédé la domestication des animaux et des plantes, vers 12500 avant notre ère. Les fouilles des années 1970 ont permis de définir une stratigraphie relative au Natoufien ancien, récent et final.
En 1996, François Valla reprend les recherches de terrain afin d'établir une stratigraphie détaillée et d'exposer des sols d'habitat.

Le site de Mallaha est caractéristique de la période natoufienne (c. 12000-10000 av. J.-C.), qui voit la transition entre la fin du paléolithique et le début du néolithique et en particulier le début de la sédentarisation. En effet, des constructions circulaires et semi-circulaires semi-enterrées ont été dégagées ainsi que de nombreuses sépultures.
Les habitants de Mallaha vivaient de la chasse, de la pêche et de la cueillette. Le matériel mis au jour sont des objets en silex débité formant des lamelles ainsi que des objets servant au broyage (meules, pilons, mortiers).

Mission archéologique française de Hamrin. Délégation archéologique française en Irak

  • FRAEPMSHRG-HAM
  • Collectivité
  • 1978-1980

La Mission archéologique de Hamrin a été dirigée par Jean-Daniel Forest entre 1978 et 1980 dans le cadre de la Délégation archéologique française en Irak. Elle a consisté en une opération de sauvetage liée à la construction d'un barrage sur la Diyala dans la région du Djebel Hamrin, à 150 kilomètres de Bagdad.
Après une courte campagne en décembre 1977, les travaux archéologiques se sont poursuivis en 1978, 1979 (2 campagnes) et 1980. L'équipe a dégagé trois sites voisins : Kheit Qasim I, un cimetière du début du 3e millénaire (Dynastique Archaïque I) ; Kheit Qasim II, un petit tertre de la même période et Kheit Qasim III, site du 5e millénaire où ont été fouillés une habitation à plan tripartite et un bâtiment communautaire.
Le cimetière de Kheit Qasim I occupe une surface grossièrement circulaire de 80 mètres de diamètre. Seule la moitié ouest a pu être dégagée durant les trois campagnes successives.
"Jean-Daniel Forest a pu mettre en évidence les règles de répartition des défunts. L’ampleur des édifices, la nature et l’abondance du matériel associé traduisaient une hiérarchie sociale développée, répartie en deux organisations sociales différentes inhérentes aux deux phases de construction du cimetière" (http://www.arscan.fr/vepmo/missions-de-terrain/kheit-qasim/ consulté le 15 juin 2018).
Les fouilles de Kheit Qasim III ont débuté en 1978 puis ont été interrompues en 1979 et reprises en 1980. L'étude du site a permis de renouveler la connaissance de l'Obeid de Nord.

Equipe "Préhistoire en Méditerranée orientale : Chypre et Jordanie, 9000-5500 BP" (UMR 7041)

  • FRAEPMSHRG-PMO
  • Collectivité
  • 2000-2004

Les recherches de l'équipe Préhistoire en Méditerranée Orientale avaient pour cadre deux milieux géographiques différents :

  • une île, Chypre, où sont étudiés les développements d'une colonisation en milieu insulaire : le Néolithique précéramique de Chypre ou Culture de Khirokitia, une civilisation originale, aboutissement au 7e millénaire d'un long processus dont les débuts remontent au 9e millénaire et qui s'est déroulé dans le milieu clos que constitue une île.
  • les marges semi-arides, en Jordanie, où dans la vallée du Jourdain est étudié le développement de sociétés post néolithiques et en particulier les modifications d'ordre social et économique aussi bien que culturel qui conduisent à l'urbanisation.
    Les recherches s'organisent autour des thèmes suivants : environnement, architectures et organisation des espaces, mobilité : raisons et réseaux, évolution de l'économie, évolution des traits culturels dans un milieu insulaire.
    Les recherches de terrain s'appuient sur les fouilles de deux sites : le site de Khirokitia (Chypre) 7e-6e millénaires avant J.-C., réoccupé au 5e millénaire ; le site de Abu Hamid (Jordanie) fin du 6e-début du 4e millénaires.
    L'équipe étaient constituée de chercheurs permanents : Geneviève Dollfus, directrice de recherche CNRS, directrice de la mission archéologique de Abu Hamid, responsable de l'équipe PMO ; Alain Le Brun, directeur de recherche CNRS, directeur de la mission archéologique de Khirokitia ; Odile Daune-Le Brun, ingénieur de recherche CNRS.
    Elle comprenait des chercheurs et des enseignants chercheurs français et étrangers associés aux programmes de recherche (11 associés au programme "Chypre" et 12 associés au programme "Jordanie") ainsi que des doctorants et des post-doctorants.

Mission archéologique d'Itanos (Crète, Grèce)

  • FRAEPMSHRG-MIT
  • Collectivité
  • 1990-2006

Mission archéologique dirigée par Alain Schnapp, elle est nommée Mission archéologique d'Eleftherna et Itanos jusqu'en 1994 puis, à partir de cette date, seulement Mission archéologique d'Itanos.

Mission archéologique française à Alicante (Espagne)

  • FRAEPMSHRG-MAFA
  • Collectivité
  • 1980-2017

La mission archéologique française à Alicante est dirigée depuis 1980 par Pierre Rouillard, directeur de recherche émérite au CNRS. Entre 1980 et 2000, quatre opérations ont eu lieu :

  • Fouilles d’une nécropole ibérique (Ve-IVe siècles av. J.-C.) à Cabezzo Lucero (Guardamar, Alicante) entre 1980 et 1985
  • Prospections dans la basse vallée du Segura en 1989 et 1990.
  • Fouilles d’un habitat ibérique (Ve-IVe siècles av. J.-C.) du site portuaire de La Picola (Santa Pola, Alicante) entre 1991 et 1995.
  • Fouilles d’un habitat phénicien (VIIIe-VIe siècles av. J.-C.) du site portuaire de La Fonteta-Rabita à Guardamar del Segura (Alicante) entre 1996 et 2000.

La mission française financée par la commission des fouilles du ministère des Affaires étrangères a été conduite en collaboration avec l’Université de Valence, le Musée archéologique et l’Université d’Alicante, le musée et la commune de Santa Pola, la Comunidad Valenciana, la Casa de Velasquez, l’Institut géologique Albert de Lapparent et la Maison Archéologie & Ethnologie René-Ginouvès.
Les archives des fouilles ont été remises au Musée archéologique provincial d’Alicante MARQ sauf celles du site portuaire de La Picola conservées au Musée de la Mer de Santa Pola.

Margueron Jean-Claude

  • FRAEPMSHRG-JCM
  • Personne
  • Enseignant-chercheur à partir de 1979

Parrot André

  • FRAEPMSHRG-AP
  • Personne
  • 1901-1980

Fils d’un pasteur de l’église luthérienne du Pays de Montbéliard, André Parrot débute des études de théologie à la Faculté de théologie protestante de Paris en 1921 et se destine à devenir pasteur luthérien. Il étudie en parallèle l’Histoire de l’art à l’Ecole du Louvre à partir de 1924 où il suit les cours de René Dussaud. Archéologue spécialiste du Proche-Orient ancien, André Parrot obtient en 1926 une bourse à l’Ecole biblique et archéologique de Jérusalem et participe aux fouilles de Neirab, en Syrie actuelle. L’année suivante, il dirige les fouilles de Baalbek (Liban) et participe à celles de Byblos, sous la direction de Maurice Dunand.
En 1929, il décide de s’orienter vers l’archéologie mésopotamienne. Il prend alors part aux fouilles de Tello-Lagash (Irak), sous la direction de l’abbé Genouillac, auquel il succède en 1930-1931, puis de Larsa en 1933.
La même année, à la demande de Henri Seyrig, il se rend sur le site de Tell Hariri, dans la vallée de l’Euphrate, près de la frontière syro-irakienne. On y a découvert des inscriptions cunéiformes qui permettent à André Parrot de reconnaître la cité ancienne de Mari, disparue au milieu du IIe millénaire avant notre ère. De 1933 à 1974, il y mène vingt-et-une campagnes lors desquelles il met au jour le Grand Palais de la cité, quelques édifices de son centre religieux ainsi qu’une multitude de tablettes cunéiformes.
A partir de 1937, André Parrot est chargé de cours à la Faculté de théologie protestante de Paris (1937-1955) ainsi que professeur d’archéologie orientale et d’Histoire générale de l’art à l’Ecole du Louvre et conservateur-adjoint des Musées nationaux. Il dirige la revue Syria et la Revue d’assyriologie et d’archéologie orientale aux côtés de René Dussaud, Henri Seyrig, Edouard Dhorme et Georges Contenau.
En 1946, il occupe le poste de conservateur en chef du Musée du Louvre (Antiquités orientales et Arts musulmans) et devient secrétaire général de la Commission des fouilles et missions archéologiques en 1958. De 1968 à 1972, il est le premier directeur du Musée du Louvre.
Fait Commandeur de la Légion d’Honneur en 1961, André Parrot est également élu membre de l’Académie britannique en 1962 et de l’Académie des inscriptions et belles-lettres en 1963, dont il assure la présidence à partir de 1970. Il est l’auteur de trente-cinq publications et de plus d’une centaine d’articles et études au sein de revues spécialisées.

Mission archéologique française de Mari (Syrie)

  • FRAEPMSHRG-MARI
  • Collectivité
  • Depuis 1933

Les recherches sur le site archéologique de Tell Hariri ont débuté en 1933, à la suite de la découverte fortuite d’une statuette du IIIe millénaire. Le site archéologique est situé dans la moyenne vallée de l’Euphrate en Syrie, à quinze kilomètres d’Abu Kémal, à la frontière syro-irakienne. Le musée du Louvre envoie alors sur place une équipe de scientifiques sous la direction d’André Parrot. Grâce aux inscriptions en cunéiforme d’une statue du temple d’Ishtar, il est possible d’identifier Tell Hariri comme étant l’ancienne cité de Mari (IIIe millénaire au début du IIe millénaire avant notre ère). André Parrot et son équipe mettent au jour le Grand palais royal de la ville ainsi que les édifices de son centre religieux. Les recherches sont interrompues en 1939 et reprennent en 1951. De nouvelles découvertes voient alors le jour, telles que le temple d’Inanna-Zaza ou le trésor d’Ur, issu des palais dits présargoniques.
En 1979, Jean-Claude Margueron prend la direction des recherches. En associant fouilles classiques et prospections géomagnétiques sur le site et sa région, il devient possible d’appréhender l’évolution de la cité et de ses alentours, de sa fondation en 2900 av. n. è. jusqu’à sa destruction en 1760 av. n. è.. Les fouilles de Jean-Claude Margueron mettent notamment au jour le Petit Palais oriental, les enceintes de la ville et des quartiers d’habitation.
En 2005, Pascal Butterlin succède à Jean-Claude Margueron à la direction de la mission. Sont explorés, à l'est de la ville, son centre monumental, dont le massif rouge, imposante terrasse au cœur d’un complexe religieux, et les alentours des palais. Les fouilles sont interrompues depuis 2011 au début du conflit syrien.

Mission archéologique franco-jordanienne à Iraq al-Amir

  • FRAEPMSHRG-MAFJI
  • Collectivité
  • 1976-1987

En mai 1976, Ernest Will, directeur de l'Institut français d'archéologie de Beyrouth, entreprend la fouille de l'édifice dit Qasr el'Abd à Iraq al-Amir, avec l'appui du service archéologique jordanien et, plus particulièrement, du Dr Fawsi Zayadine. Cet édifice est un palais d'époque hellénistique (IIe siècle av. J.-C.) unique en son genre.
Les fouilles du palais sont menées jusqu'en avril 1980. E. Will confie à François Larché, l'étude architecturale, la restitution et la restauration du monument. Les travaux conduits jusqu'en juin 1987, aboutiront à la reconstruction matérielle du bâtiment (rez-de-chaussée et une partie de l'étage).
Parallèlement, François Villeneuve, en poste à l'Institut Français d'Archéologie du Proche-Orient, est responsable de deux opérations conduites aux alentours du Palais, entre 1980 et 1987 : inventaire et fouilles du village d'Iraq al-Amir et des grottes hellénistiques ; prospections de 10 kilomètres autour du site.

Lechevallier Monique

  • FRAEPMSHRG-MLE
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de 1968

Mission archéologique de Tel Yarmouth (Israël)

  • FRAEPMSHRG-MATY
  • Collectivité
  • 1980-2015

Tel Yarmouth est situé à 25 kilomètres au sud-ouest de Jérusalem, au pied des monts de Judée. Le site, tell de 16 hectares composé d'une acropole et d'une ville basse, abritait l'une des plus anciennes et des plus importantes cités cananéenes. Fondée au début du Bronze ancien (seconde moitié du IVe millénaire), la cité atteint son apogée vers 2650-2300. Abandonné à la fin du Bronze ancien vers 2300, le site a été réoccupé un millénaire plus tard sur l'acropole seulement, jusqu'au début de l'époque byzantine.
Les premiers sondages ont été effectués en 1970 par Amnon Ben-Tor (université hébraïque de Jérusalem).
C'est ensuite la Mission archéologique de Tel Yarmouth créée en 1980 sous les auspices du CNRS, de la DGRST et de l'Institut d'archéologie de l'université hébraïque de Jérusalem, qui reprend les fouilles sous la direction de Pierre de Miroschedji.
Les fouilles s'effectuent dans le cadre d'un programme de recherches sur le processus d'urbanisation en Palestine aux IVème et IIIème millénaires. Le site de Tel Yarmouth offre la possibilité de comprendre la naissance, l'organisation et l'évolution d'une des plus anciennes et importantes cité-Etat du IIIème millénaire. Il comprend une ville basse très étendue (14,5 hectares) et une petite acropole (1,5 hectare). Les fouilles se répartissent en plusieurs chantiers (douze dans la ville basse et deux sur l'acropole), divisés en plusieurs secteurs. Elles ont révélé une architecture monumentale : des fortifications d'une ampleur exceptionnelle et dont l'épaisseur atteint près de 40 mètres ; une porte d'entrée monumentale ; un complexe palatial de plus de 6000 m2, un temple comprenant une salle à colonnes et une cour ouverte sur plusieurs pièces ; un quartier résidentiel ; un quartier d'artisans ; un système de terrasses ; une acropole entourée par la muraille du IIIè millénaire et occupé à la fin du IIè millénaire par un établissement philistin.

La thématique principale du site est l'urbanisation de la Palestine à l'Age du bronze ancien, 3500-2300 avant notre ère, étudiée dans la ville basse (étude des quartiers d'habitations, des zones spécialisées agricoles et artisanales, des bâtiments publics, des fortifications, des portes de la ville et du complexe palatial, notamment). Une seconde thématique apparaît lors des fouilles de niveaux d'occupation postérieurs au IIIème millénaire (en particulier des niveaux de la période de transition Age du bronze et Age du fer, entre les XIIIe et XIe siècles avant notre ère). Ces niveaux se trouvent uniquement dans la zone de l'acropole.
La grandeur et la complexité des fortifications, l'étendue des trois ensembles palatiaux successifs, l'existence de bâtiments publics et l'importance du matériel archéologique mis au jour, font de Tel Yarmouth un site majeur pour la connaissance du Bronze ancien de Palestine.

Les chantiers

  • Chantier A. Fortifications. Les chantiers A et D correspondent aux fouilles des fortifications. Les fouilles du chantier A ont débuté en 1980 avec le dégagement d'une partie du rempart extérieur et d'une porte. Les niveaux du chantier A couvrent les périodes du Bronze ancien II, III et le début de l'époque byzantine.
  • Chantier B. Habitations et complexe palatial. Les fouilles du chantier B ont débuté en 1980 avec l'objectif d'obtenir une séquence archéologique de la ville basse. Ont été découverts des habitations domestiques pré-palatiales, puis successivement trois complexes palatiaux, nommés palais B1, B2, B3. Les constructions palatiales s'étendent sur environ 6000 m2 et datent de la fin du Bronze ancien III (XXVe siècle avant notre ère environ). Les niveaux du chantier B couvrent les périodes du Bronze ancien I jusqu'à la fin du Bronze ancien III et le début de l'époque byzantine.
  • Chantier C. Habitations et édifices publics
  • Chantier D. Fortifications. Les chantiers A et D correspondent aux fouilles des fortifications. Les fouilles du chantier D ont débuté en 1981 avec l'objectif d'étudier les fortifications en comparaison avec le chantier A. Les niveaux du chantier D couvrent les périodes du Bronze ancien II, III et le début de l'époque byzantine.
  • Chantiers E et F. Porte ouest et ses alentours. Les fouilles des chantiers E et F débutent en 1984. Le chantier E correspond à la Porte ouest de la ville et à ses alentours. Le chantier F se situe dans la grande cour du Palais B, à proximité du chantier E. Les niveaux de ces chantiers couvrent les périodes du Bronze ancien II, III et le début de l'époque byzantine.
  • Chantier G. Quartier d'habitations. Les fouilles du chantier G ont débuté en 1984. Elles ont mis au jour un quartier d'habitations adjacent au complexe palatial et notamment un ensemble de maisons du Bronze ancien III.
  • Chantier H. Zone d'activités spécialisées. Le chantier H, situé au centre de la ville basse, a été fouillé à partir de 1984. Ont été découverts des terrasses du bronze ancien III, et en leur sein, des chambres (ateliers) et des courettes en enfilade, caractéristiques de zones d'activités spécialisées, agricoles ou artisanales.
  • Chantier de l'acropole. Les fouilles de la zone de l'acropole ont débuté en 1986. Deux sondages ont été effectués : le sondage 1 dans la zone inférieure de l'acropole et le sondage 2 dans sa zone supérieure. Les niveaux de cette zone de fouille couvrent les périodes du Bronze ancien jusqu'à l'époque byzantine. Le site de Tel Yarmouth a été abandonné à la fin du Bronze ancien III puis réoccupé à partir du Bronze récent mais dans les limites de l'acropole. Les fouilles témoignent de cette deuxième phase d'occupation et permettent l'étude de la transition Age du bronze/Age du fer. Par ailleurs, les ruines d'un village romano-byzantin ont notamment été mises au jour.
  • Chantiers J, K, M, N. Terrasses au sud-est du palais B. Les fouilles des chantiers J, K, L, M. ont permis la mise au jour de constructions monumentales, probablement un complexe de bâtiments publics ou de temples, édifiées sur des habitations volontairement rasées. Les chantiers K et M ont été ouverts en 1996. La deuxième terrasse (chantier K) portait un grand bâtiment du Bronze ancien III C. Les chantiers M et L correspondent à une troisième terrasse. En 1997 débutent les fouilles du chantier J, première terrasse, où ont été trouvés des maisons et des vestiges de construction, probablement un atelier de potiers. En 1999, à l'angle nord du palais, ont débuté les fouilles du chantier N.

Mission archéologique franco-azerbaïdjanaise de Mentesh Tepe

  • FRAEPMSHRG-MET
  • Collectivité
  • Depuis 2008

La Mission archéologique franco-azerbaïdjanaise de Mentesh Tepe est dirigée par Bertille Lyonnet et Farhad Guliyev (Institut d'archéologie et d'ethnologie, Bakou).
Le site de Mentesh Tepe se trouve dans la moyenne vallée de la Kura, dans le district de Tovuz.
Les fouilles visent à comprendre l’évolution des cultures anciennes (du Néolithique à l’âge du bronze) de la moyenne vallée de la Kura (Azerbaïdjan occidental) et leurs rapports avec la Mésopotamie et les autres régions du Caucase.

Mission de prospection archéologique du Haut-Khabur occidental

  • FRAEPMSHRG-HKH
  • Collectivité
  • 1989-1991

Sous la direction de Bertille Lyonnet, une équipe a prospecté environ 60 sites archéologiques dans la partie syrienne de la Mésopotamie septentrionale. La zone, de 5000 km2, s'étendait au nord, de Hasséké jusqu'à la frontière turque et des rives du Khabur, à l'ouest, jusqu'à l'ancienne route Qamishly-Kasséké, à l'est.
Entre 1991 et 1997, différents spécialistes et étudiants ont étudié le matériel conservé dans un dépôt à Qamishly. Les premiers résultats sont présentés dans l'ouvrage :
LYONNET Bertille, Prospection archéologique du Haut-Khabur occidental (Syrie du N.E.), Volume 1 Beyrouth, Institut français d'archéologie du Proche-Orient (Coll. Bibliothèque archéologique et historique t.155), 2000.

Lyonnet Bertille

  • FRAEPMSHRG-BEL
  • Personne
  • Chercheur au CNRS, dates inconnues

Leclerc Jean

  • FRAEPMSHRG-JL
  • Personne
  • 1931-2012

Mission "Soyuq Bulaq" (Azerbaïdjan)

  • FRAEPMSHRG-SOY
  • Collectivité
  • 2006

Cette mission a été dirigée par Bertille Lyonnet et Farhad Guliyev (Institut d'archéologie et d'ethnologie, Bakou).

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