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Mission archéologique en Hainaut occidental et en Moyenne Belgique

  • FRAEPMSHRG-MAHMB
  • Corporate body
  • 1977-2002

La mission archéologique en Hainaut occidental et en Moyenne Belgique a débuté en 1977 sous la direction de Claude Constantin.
En 1993, Laurence Burnez-Lanotte, professeur au Département d'archéologie des Facultés universitaires Notre-Dame-de-la-Paix à Namur (Belgique), devient co-directrice de la mission. Les objectifs de recherche portent, d'une part sur la néolithisation de la Belgique moyenne et, d'autre part sur le développement des sociétés hiérarchisées.
Elles s'inscrivent dans le cadre du vaste programme de recherche de l'Equipe protohistoire européenne (UMR 7041) sur les sociétés de l'Europe, depuis les premières communautés agricoles (VIIe millénaire) jusqu'à l'apparition des premières formations étatiques. C'est à la fin des années 1970, que l'équipe qui constitue le laboratoire URA 12, élargit son terrain d'étude limité à la vallée de l'Aisne, à d'autres régions du Bassin parisien et de l'Europe.
Les travaux en Belgique moyenne (fouilles, prospections et sondages) ont été conduits sur divers sites du Brabant, des provinces du Hainaut et de Liège jusqu'en 2002. Ils ont permis de révéler une nouvelle séquence culturelle néolithique et de développer les connaissances quant aux mécanismes et aux modalités d'implantation des premières sociétés agricoles en Moyenne Belgique. Cette mission a bénéficié, en particulier, du soutien du Ministère français des Affaires étrangères et de financements du gouvernement belge. Elle a été menée en étroite collaboration avec divers organismes belges, notamment les facultés universitaires Notre-Dame-de-la-Paix (Namur) et les membres de "L'ASBL. Recherches et prospections archéologiques en Wallonie". Au sein de l'équipe Protohistoire européenne, deux chercheurs ont été associés à ce programme : J.-P. Farrugia et P. Allard.

Mission archéologique de Tel Yarmouth (Israël)

  • FRAEPMSHRG-MATY
  • Corporate body
  • 1980-2015

Tel Yarmouth est situé à 25 kilomètres au sud-ouest de Jérusalem, au pied des monts de Judée. Le site, tell de 16 hectares composé d'une acropole et d'une ville basse, abritait l'une des plus anciennes et des plus importantes cités cananéenes. Fondée au début du Bronze ancien (seconde moitié du IVe millénaire), la cité atteint son apogée vers 2650-2300. Abandonné à la fin du Bronze ancien vers 2300, le site a été réoccupé un millénaire plus tard sur l'acropole seulement, jusqu'au début de l'époque byzantine.
Les premiers sondages ont été effectués en 1970 par Amnon Ben-Tor (université hébraïque de Jérusalem).
C'est ensuite la Mission archéologique de Tel Yarmouth créée en 1980 sous les auspices du CNRS, de la DGRST et de l'Institut d'archéologie de l'université hébraïque de Jérusalem, qui reprend les fouilles sous la direction de Pierre de Miroschedji.
Les fouilles s'effectuent dans le cadre d'un programme de recherches sur le processus d'urbanisation en Palestine aux IVème et IIIème millénaires. Le site de Tel Yarmouth offre la possibilité de comprendre la naissance, l'organisation et l'évolution d'une des plus anciennes et importantes cité-Etat du IIIème millénaire. Il comprend une ville basse très étendue (14,5 hectares) et une petite acropole (1,5 hectare). Les fouilles se répartissent en plusieurs chantiers (douze dans la ville basse et deux sur l'acropole), divisés en plusieurs secteurs. Elles ont révélé une architecture monumentale : des fortifications d'une ampleur exceptionnelle et dont l'épaisseur atteint près de 40 mètres ; une porte d'entrée monumentale ; un complexe palatial de plus de 6000 m2, un temple comprenant une salle à colonnes et une cour ouverte sur plusieurs pièces ; un quartier résidentiel ; un quartier d'artisans ; un système de terrasses ; une acropole entourée par la muraille du IIIè millénaire et occupé à la fin du IIè millénaire par un établissement philistin.

La thématique principale du site est l'urbanisation de la Palestine à l'Age du bronze ancien, 3500-2300 avant notre ère, étudiée dans la ville basse (étude des quartiers d'habitations, des zones spécialisées agricoles et artisanales, des bâtiments publics, des fortifications, des portes de la ville et du complexe palatial, notamment). Une seconde thématique apparaît lors des fouilles de niveaux d'occupation postérieurs au IIIème millénaire (en particulier des niveaux de la période de transition Age du bronze et Age du fer, entre les XIIIe et XIe siècles avant notre ère). Ces niveaux se trouvent uniquement dans la zone de l'acropole.
La grandeur et la complexité des fortifications, l'étendue des trois ensembles palatiaux successifs, l'existence de bâtiments publics et l'importance du matériel archéologique mis au jour, font de Tel Yarmouth un site majeur pour la connaissance du Bronze ancien de Palestine.

Les chantiers

  • Chantier A. Fortifications. Les chantiers A et D correspondent aux fouilles des fortifications. Les fouilles du chantier A ont débuté en 1980 avec le dégagement d'une partie du rempart extérieur et d'une porte. Les niveaux du chantier A couvrent les périodes du Bronze ancien II, III et le début de l'époque byzantine.
  • Chantier B. Habitations et complexe palatial. Les fouilles du chantier B ont débuté en 1980 avec l'objectif d'obtenir une séquence archéologique de la ville basse. Ont été découverts des habitations domestiques pré-palatiales, puis successivement trois complexes palatiaux, nommés palais B1, B2, B3. Les constructions palatiales s'étendent sur environ 6000 m2 et datent de la fin du Bronze ancien III (XXVe siècle avant notre ère environ). Les niveaux du chantier B couvrent les périodes du Bronze ancien I jusqu'à la fin du Bronze ancien III et le début de l'époque byzantine.
  • Chantier C. Habitations et édifices publics
  • Chantier D. Fortifications. Les chantiers A et D correspondent aux fouilles des fortifications. Les fouilles du chantier D ont débuté en 1981 avec l'objectif d'étudier les fortifications en comparaison avec le chantier A. Les niveaux du chantier D couvrent les périodes du Bronze ancien II, III et le début de l'époque byzantine.
  • Chantiers E et F. Porte ouest et ses alentours. Les fouilles des chantiers E et F débutent en 1984. Le chantier E correspond à la Porte ouest de la ville et à ses alentours. Le chantier F se situe dans la grande cour du Palais B, à proximité du chantier E. Les niveaux de ces chantiers couvrent les périodes du Bronze ancien II, III et le début de l'époque byzantine.
  • Chantier G. Quartier d'habitations. Les fouilles du chantier G ont débuté en 1984. Elles ont mis au jour un quartier d'habitations adjacent au complexe palatial et notamment un ensemble de maisons du Bronze ancien III.
  • Chantier H. Zone d'activités spécialisées. Le chantier H, situé au centre de la ville basse, a été fouillé à partir de 1984. Ont été découverts des terrasses du bronze ancien III, et en leur sein, des chambres (ateliers) et des courettes en enfilade, caractéristiques de zones d'activités spécialisées, agricoles ou artisanales.
  • Chantier de l'acropole. Les fouilles de la zone de l'acropole ont débuté en 1986. Deux sondages ont été effectués : le sondage 1 dans la zone inférieure de l'acropole et le sondage 2 dans sa zone supérieure. Les niveaux de cette zone de fouille couvrent les périodes du Bronze ancien jusqu'à l'époque byzantine. Le site de Tel Yarmouth a été abandonné à la fin du Bronze ancien III puis réoccupé à partir du Bronze récent mais dans les limites de l'acropole. Les fouilles témoignent de cette deuxième phase d'occupation et permettent l'étude de la transition Age du bronze/Age du fer. Par ailleurs, les ruines d'un village romano-byzantin ont notamment été mises au jour.
  • Chantiers J, K, M, N. Terrasses au sud-est du palais B. Les fouilles des chantiers J, K, L, M. ont permis la mise au jour de constructions monumentales, probablement un complexe de bâtiments publics ou de temples, édifiées sur des habitations volontairement rasées. Les chantiers K et M ont été ouverts en 1996. La deuxième terrasse (chantier K) portait un grand bâtiment du Bronze ancien III C. Les chantiers M et L correspondent à une troisième terrasse. En 1997 débutent les fouilles du chantier J, première terrasse, où ont été trouvés des maisons et des vestiges de construction, probablement un atelier de potiers. En 1999, à l'angle nord du palais, ont débuté les fouilles du chantier N.

Mission archéologique française de Larsa (Irak)

  • FRAEPMSHRG-MAFL
  • Corporate body
  • 1974-1990

En 1974, la commission des fouilles du Ministère des affaires étrangères demande à Jean-Louis Huot de reprendre le chantier de Larsa (Irak) qui avait été fouillé par André Parrot puis Jean-Claude Margueron. De 1974 à 1989, Jean-Louis Huot se consacre entièrement à ce site et y adjoint dès 1976 la fouille préhistorique de Oueili situé à 3,5 km de Larsa. La mission archéologique française de Larsa effectuera neuf missions de trois mois chacune, tous les deux ans, entre 1974 et 1989.
Ces fouilles ont été subventionnées par la commission des recherches archéologiques à l'étranger du Ministère des affaires étrangères. Les archéologues ont reçu le soutien du CNRS, de la délégation archéologique française en Irak, des représentants diplomatiques français à Bagdad, de l'Ambassadeur de France auprès de la république d'Irak, de la Direction des Antiquités d'Irak, des représentants de la Direction Générale et des autorités irakiennes de Nasriyeh et Shatra.

Fouilles de Tell el-Oueili (1976-1989)
Le site préhistorique de Tell el-Oueili a été découvert par André Parrot en 1967. Il est situé en basse Mésopotamie, entre Larsa et l'Euphrate, à 3,5 km de Larsa. Les fouilles entamées par Jean-Louis Huot en 1976 permettent d'établir la séquence des plus anciennes installations connues en basse Mésopotamie. Le site est occupé de la fin du 7e millénaire à la fin du 4e, soit, pour l'essentiel, de l'époque Obeid final à l'Uruk récent, époque où le site est déserté.
Tell el-Oueili est un site incontournable pour la préhistoire mésopotamienne, donnant son nom à une période de l'occupation humaine de cette région jusque-là ignorée.
Après quelques prospections de surface en 1974, l'équipe voit la possibilité de mener une fouille extensive et de mettre au jour quatre bâtiments. Le site présente alors en surface quelques tessons Obeid récent et quelques tessons Uruk. Les couches chalcolithiques affleurent.
Les fouilles débutent en 1976. A l'issue des premières campagnes, la mission propose une interprétation en cinq niveaux, tous datés de l'Obeid final.
En 1981, la mission lance le sondage des couches profondes Y27 mené par Yves Calvet où sont atteints les niveaux Obeid 1 (époque d'Eridu). Le site de Oueili met en exergue deux phases importantes de la préhistoire mésopotamienne : celle qui vit, au milieu du 6e millénaire av. J.-C., le début de l'agriculture dans les basses terres mésopotamiennes, et celle qui précéda immédiatement plus de deux millénaires plus tard, l'époque Uruk récent, époque des premières agglomérations urbaines et des premières sociétés hiérarchisées. Les couches récentes de Tell el-Oueili sont attribuées à un niveau Obeid 4, phase finale d'une longue évolution conduisant la basse Mésopotamie des premiers villages d'agriculteurs vers les grandes agglomérations de l'époque d'Uruk.
La campagne de 1983 permet d'atteindre une phase antérieure jamais atteinte en Mésopotamie, la phase de Oueili ou Obeid 0. Cette phase antérieure à l'Obeid 1 présente des liens de plus en plus évidents avec la culture Samarra.
En 1985, la mission poursuit, d'une part, les fouilles des phases anciennes Obeid 1 et Obeid 0 et, d'autre part, celles des phases plus récentes jusqu'à l'Uruk récent sur la butte orientale du tell. Ces niveaux présentent très peu d'architecture et surtout des fours de potier et des couches de défournement. L'étude des périodes les plus anciennes et la fouille extensive de l'architecture confortent l'hypothèse des relations entre cette architecture et celle dite de Samarra. L'habitat composite est constitué au moins de maisons d'habitation et d'installations à murets parallèles ou à casiers (probablement des greniers). Cela montrerait l'importance des céréales dans l'économie du village.
Les campagnes 1987 et 1989 ont surtout permis d'éclairer d'un jour nouveau la phase la plus récente de l'Obeid 0, la phase I et ainsi de mieux percevoir les parallélismes avec Sawwan I-II et les particularismes locaux.

Mission archéologique française de Cap Andreas-Kastros (Chypre)

  • FRAEPMSHRG-MACAK
  • Corporate body
  • 1970-1973

L’ouverture en 1970 du chantier de Cap Andreas–Kastros a marqué la reprise des travaux sur le Néolithique précéramique de Chypre qui, depuis la fouille du site de Khirokitia par P. Dikaios dont la publication datait de 1953, n’avait fait l’objet d’aucune recherche sur le terrain. L’existence d’un Néolithique précéramique à Chypre posait plusieurs questions parmi lesquelles :

  • comment rendre compte des aspects originaux de cette culture et de son décalage culturel par rapport au continent ?
  • d’où procédait ce Néolithique qui était alors la plus ancienne manifestation connue d’une présence humaine sur l’île ?

Occupé au tournant des 7e-6e millénaires avant notre ère, le site du Cap Andreas est le seul site côtier fouillé de façon extensive. Ce petit village de pêcheurs néolithiques est logé dans un amphithéâtre naturel dominant la mer et offrant une superficie estimée à 1700 m2, dont seuls 250 m2 ont été explorés.
Doublement différent de Khirokitia par sa position géographique (à l’extrême pointe nord-est de l’île) et par son environnement (il est installé au bord de la mer), ce site, qui a livré l’image de la première exploitation marine côtière d’une zone vierge, a dévoilé un nouvel aspect du Néolithique précéramique : il est le seul site pour lequel toutes les ressources marines sont prioritaires et où les mammifères jouent un rôle secondaire.

Une brève campagne de reconnaissance en 1969, fut suivie de quatre campagnes (1970-1973) effectuées successivement dans le cadre des RCP 50 puis RCP 362 (Recherches Coopératives sur Programme : « Civilisations préhistoriques et protohistoriques du Proche-Orient asiatique »).
En 1974, l'invasion de Chypre par l'armée turque marque l'arrêt de l'exploration du site devenu inaccessible car situé dans la partie occupée par l'armée. Les recherches de la mission archéologique se portent alors sur le site de Khirokitia, gros village installé à plusieurs kilomètres du littoral au sud de l'île.

Le matériel issu des fouilles est déposé au Musée de Chypre à Nicosie. Deux campagnes d'étude du matériel ont été effectuées au Musée archéologique de Nicosie en 1975 et 1976.
Le site a été détruit par l’armée turque en 2005.

La publication des recherches à Cap Andreas Kastros a été assurée par la Direction Générale des Relations Culturelles du Ministère des affaires étrangères :
LE BRUN A, 1981. Un site néolithique précéramique en Chypre : Cap Andreas-Kastros. Paris : Editions ADPF (Recherche sur les grandes civilisations. Études néolithiques. Mémoire 5).

Les résultats des recherches à Cap Andreas Kastros ont également fait l'objet d'autres publications, notamment :
DAVIS S.J.M., 1989. Some more animal remains from the Aceramic Neolithic of Cyprus, in LE BRUN A. (éd.) Fouilles récentes à Khirokitia (Chypre), 1983-1986 : 189-221. Paris : Edition Recherche sur les Civilisations (Etudes néolithiques, Mémoire 81).
DESSE J. et DESSE-BERSET N. 1994. Stratégies de pêche au 8e millénaire : les poissons du Cap Andreas – Kastros, in LE BRUN A. (éd.) Fouilles récentes à Khirokitia (Chypre), 1988-1991 : 335-60. Paris : Edition Recherche sur les Civilisations (Etudes néolithiques).
CATALIOTTI J. 1994. La malacofaune marine du Cap Andreas – Kastros, in LE BRUN A. (éd.) Fouilles récentes à Khirokitia (Chypre), 1988-1991 : 361-92. Paris : Edition Recherche sur les Civilisations (Etudes néolithiques).

Mission archéologique de Franchthi (Grèce)

  • FRAEPMSHRG-MAFR
  • Corporate body
  • 1967-1976

Les fouilles de la grotte de Franchthi ont été conduites sous la direction du Professeur T.W. Jacobsen entre 1967 et 1976.
Jusqu'en 2001, Catherine Perlès a effectué plusieurs missions d'étude des industries lithiques.

Mission archéologique française de Mari (Syrie)

  • FRAEPMSHRG-MARI
  • Corporate body
  • Depuis 1933

Les recherches sur le site archéologique de Tell Hariri ont débuté en 1933, à la suite de la découverte fortuite d’une statuette du IIIe millénaire. Le site archéologique est situé dans la moyenne vallée de l’Euphrate en Syrie, à quinze kilomètres d’Abu Kémal, à la frontière syro-irakienne. Le musée du Louvre envoie alors sur place une équipe de scientifiques sous la direction d’André Parrot. Grâce aux inscriptions en cunéiforme d’une statue du temple d’Ishtar, il est possible d’identifier Tell Hariri comme étant l’ancienne cité de Mari (IIIe millénaire au début du IIe millénaire avant notre ère). André Parrot et son équipe mettent au jour le Grand palais royal de la ville ainsi que les édifices de son centre religieux. Les recherches sont interrompues en 1939 et reprennent en 1951. De nouvelles découvertes voient alors le jour, telles que le temple d’Inanna-Zaza ou le trésor d’Ur, issu des palais dits présargoniques.
En 1979, Jean-Claude Margueron prend la direction des recherches. En associant fouilles classiques et prospections géomagnétiques sur le site et sa région, il devient possible d’appréhender l’évolution de la cité et de ses alentours, de sa fondation en 2900 av. n. è. jusqu’à sa destruction en 1760 av. n. è.. Les fouilles de Jean-Claude Margueron mettent notamment au jour le Petit Palais oriental, les enceintes de la ville et des quartiers d’habitation.
En 2005, Pascal Butterlin succède à Jean-Claude Margueron à la direction de la mission. Sont explorés, à l'est de la ville, son centre monumental, dont le massif rouge, imposante terrasse au cœur d’un complexe religieux, et les alentours des palais. Les fouilles sont interrompues depuis 2011 au début du conflit syrien.

Mission archéologique française au Laos

  • FRAEPMSHRG-MAL
  • Corporate body
  • 1995-2008

Sous la direction de Marielle Santoni, la mission a réalisé des fouilles sur les sites de Vat Phou (début des périodes historiques) et des prospections dans la province de Champassak (préiodes préangkoriennes et angkoriennes), de Bolikhamsay et de Khammouane (préhistoire).

Centre d'analyse documentaire pour l'archéologie

  • FRAEPMSHRG-CADA
  • Corporate body
  • 1957-1970

Le Centre d'analyse documentaire pour l'archéologie (CADA) a été créé par le CNRS le 20 décembre 1957 sous la direction de Jean-Claude Gardin. Sa création fait suite à une mission de documentation archéologique constituée en1955 dans le cadre de l'Institut français d'archéologie de Beyrouth dirigé par Henri Seyrig. L'objectif de cette mission était d'établir à titre expérimental des fichiers sur cartes perforées, relatifs à divers domaines de l'archéologie et de montrer comment ces fichiers pouvaient faciliter les recherches documentaires.
Les résultats aboutissent à l'établissement définitif de la mission à Paris sous le nom de Centre mécanographique de documentation archéologique puis de Centre d'analyse documentaire pour l'archéologie.
La vocation du CADA est de "promouvoir les méthodes d'analyse descriptive et de traitement automatique de la documentation archéologique" (Gardin J.-C., Le calcul et la raison. Essais sur la formalisation du discours savant, Paris, 1991, p. 46). Deux axes complémentaires que Jean-Claude Gardin qualifie de "sémiologique" et de "mathématique" (ouv. cité p.47) seront développés : le premier vise à élaborer des méthodes de représentation des données archéologiques et à créer des langages normalisés, le second consiste à mettre au point des méthodes d'exploitation de ces données sur ordinateur pour construire automatiquement des typologies ou des classifications.

Le CADA est d'abord domicilié 52 rue Cardinet puis rue du Maroc à Paris.
A partir de 1964, le CADA possède un bureau à Marseille.

Centre archéologique de Pincevent

  • FRAEPMSHRG-PI
  • Corporate body
  • Depuis 1964

En 1964, suite à la découverte du premier habitat paléolithique de plein air en Europe, l’État achète le terrain de Pincevent et confie la gestion du site et des fouilles au professeur André Leroi-Gourhan.
En 1983, le Centre archéologique de Pincevent est lauréat du concours départemental du patrimoine et reçoit la somme de 15 000 F. A partir de cet événement, est créée une association loi 1901 portant de nom de Centre archéologique de Pincevent. Cette association, dirigée par André Leroi-Gourhan jusqu'en 1985 puis par Gilles Gaucher, assure la gestion des fouilles. Jusqu'en 1979, le Centre archéologique de Pincevent ne gère que le site de Pincevent. A partir des années 1980, il gère aussi des programmes de recherche et d'autres opérations de terrain.
Les crédits proviennent principalement du Ministère de la Culture et le personnel dépend en grande majorité du CNRS. En 1994, l’État, la région Ile-de-France et le département prévoient plus de quatre millions de francs pour l'aménagement du site de Pincevent. Cet aménagement sera en partie réalisé en 2000.

Repères chronologiques concernant l'aménagement du site :
Année 1965. Édification sur le site de deux bâtiments préfabriqués et de huit hangars. Le terrain est enclos et doté d'un gardien. Deux salles d'exposition sont aménagées : l'une autour du premier grand moulage de sol préhistorique (80 m2) réalisé au monde, l'autre consacrée aux occupations du site depuis le paléolithique et aux activités des magdaléniens.
Années 1966-1967. Demande de moyens à la région pour l'hébergement des fouilleurs (aménagement d'une quarantaine de chambres, d'une salle à manger, de sanitaires et d'une cuisine) et pour l'aménagement d'une des deux salles d'exposition construites en 1965. Cette demande n'a pas abouti.
Année 1988. Le site est classé " monument historique ".
Année 1989. Un projet d'aménagement est inscrit au contrat plan État-région Ile-de-France. Il est prévu d'aménager un lieu de recherche sur la période magdalénienne digne de l'importance du site et de la qualité des chercheurs accueillis et la réalisation d'un lieu d'animation essentiellement tourné vers le milieu scolaire. 16 millions de francs de travaux sont prévus. Ce projet n'a pas abouti.
Année 1994. Le Directeur du patrimoine (Ministère de la Culture) décide que des bâtiments doivent être construits pour l'hébergement et le travail des archéologues.
Année 1995. Pincevent est déclaré " site archéologique d'intérêt national "
Année 2000. Les constructions prévues en 1994 sont en partie réalisées grâce aux participations de l'Etat (2 millions de francs), de la Région (2 millions de francs), et du Département (700 000 francs). Des bungalows de bois posés sur plots sont construits. Ils comprennent une cuisine/salle à manger, quatre unités de douches/sanitaires et trois unités de huit chambres et six dortoirs pour les chercheurs et les stagiaires.
Année 2000. Projet de construction d'un abri de fouilles pour la protection d'une nouvelle zone de fouilles sur le site.

Mission archéologique française de l’Haryana (Inde)

  • FRAEPMSHRG-MAFH
  • Corporate body
  • 1984-1988

La mission, dirigée par H.-P. Francfort, a fonctionné en collaboration avec l’Archaeological Survey of India (dir. J. P. Joshi, M. C. Joshi) de 1984 à 1988. Des campagnes de prospections de surface axées sur la civilisation de l’Indus, ont été menées dans la vallée de la Ghaggar en Haryana. Elles n’ont pas donné lieu à des fouilles, faute d’autorisation.

Equipe "Préhistoire en Méditerranée orientale : Chypre et Jordanie, 9000-5500 BP" (UMR 7041)

  • FRAEPMSHRG-PMO
  • Corporate body
  • 2000-2004

Les recherches de l'équipe Préhistoire en Méditerranée Orientale avaient pour cadre deux milieux géographiques différents :

  • une île, Chypre, où sont étudiés les développements d'une colonisation en milieu insulaire : le Néolithique précéramique de Chypre ou Culture de Khirokitia, une civilisation originale, aboutissement au 7e millénaire d'un long processus dont les débuts remontent au 9e millénaire et qui s'est déroulé dans le milieu clos que constitue une île.
  • les marges semi-arides, en Jordanie, où dans la vallée du Jourdain est étudié le développement de sociétés post néolithiques et en particulier les modifications d'ordre social et économique aussi bien que culturel qui conduisent à l'urbanisation.
    Les recherches s'organisent autour des thèmes suivants : environnement, architectures et organisation des espaces, mobilité : raisons et réseaux, évolution de l'économie, évolution des traits culturels dans un milieu insulaire.
    Les recherches de terrain s'appuient sur les fouilles de deux sites : le site de Khirokitia (Chypre) 7e-6e millénaires avant J.-C., réoccupé au 5e millénaire ; le site de Abu Hamid (Jordanie) fin du 6e-début du 4e millénaires.
    L'équipe étaient constituée de chercheurs permanents : Geneviève Dollfus, directrice de recherche CNRS, directrice de la mission archéologique de Abu Hamid, responsable de l'équipe PMO ; Alain Le Brun, directeur de recherche CNRS, directeur de la mission archéologique de Khirokitia ; Odile Daune-Le Brun, ingénieur de recherche CNRS.
    Elle comprenait des chercheurs et des enseignants chercheurs français et étrangers associés aux programmes de recherche (11 associés au programme "Chypre" et 12 associés au programme "Jordanie") ainsi que des doctorants et des post-doctorants.

Mission archéologique des Indes

  • FRAEPMSHRG-MAI
  • Corporate body
  • 1947-1958

La Mission archéologique des Indes a été dirigée par Jean-Marie Casal entre 1947 et 1958.
Les premières fouilles ont eu lieu sur le territoire de Pondichéry : en 1947-1948, Jean-Marie Casal reprend les fouilles de Virapatnam-Arikamedu, ville portuaire qui remonte au IIème siècle av. J.-C. puis en 1950, il explore deux sites funéraires, Mouttrapaléon et Souttoukeny. Il y applique les méthodes stratigraphiques strictes mises au point par Sir Robert Eric Mortimer Wheeler, directeur de l'Archaeological Survey of India (ASI) depuis 1944. « Grâce à la publication rapide des rapports de fouilles de ces sites, Jean-Marie et Geneviève Casal apportent de nouveaux éléments sur les rapports de l’empire romain et de l’Inde du sud et sur toute la question des mégalithes et des champs d’urnes du 2ème et 1er siècle avant J.C.»*

Entre 1951 et 1958, les recherches se poursuivent sur le site de Mundigak (Afghanistan). « Ces fouilles, parallèlement aux recherches soviétiques au Turkestan, ont permis pour la première fois de saisir l’importance de l’Asie centrale sur le plan de l’histoire culturelle des 4 ème et 3 ème millénaires. Là, J.-M. Casal a su mettre en évidence la mise en place de structures sociales hiérarchisées qui aboutissent, à la période IV du site, à la construction d’un « palais » à colonnade et d’importants remparts. Les fouilles de Mundigak continuent de servir de référence pour tous les travaux sur l’âge du bronze de ces régions.»*

En 1958, la Mission archéologique française de l’Indus succède à la Mission archéologique des Indes. Elle sera dirigée par Jean-Marie Casal jusqu’en 1974 puis entre 1975 et 2012 par Jean-François Jarrige.

*Jarrige Jean-François, "Jean-Marie Casal (1905-1977)" dans J. E. Van Lohuizen-De Leeuw, South Asian Archaeology 1975, Leiden, 1979, p. 1-2.

Revue "Tracés"

  • FRAEPMSHRG-TR
  • Corporate body
  • Depuis 2002

Mission archéologique française en Argentine

  • FRAEPMSHRG-MAFA
  • Corporate body
  • 1986-1990

La mission archéologique française en Argentine a été dirigée par Danièle Lavallée en 1986 et 1990.
L’objectif était de « rechercher l’origine de la domestication des camélidés et de l’économie pastorale, composantes majeures du développement andin, dans un milieu de haute altitude (entre 3500 et 4500 mètres). Les caractéristiques du haut-plateau de Jujuy, à l’extrême nord de la province (Quebrada de Humahuaca) en faisaient un champ d’investigation prometteur : les steppes de la puna, loin d’être hostiles et inhabitables, ont toujours constitué une zone de passage et un milieu relativement favorable à l’homme. » Archéologies. Vingt ans de recherches françaises dans le monde, Maisonneuve et Larose et ADPF.ERC, Paris, 2005, p. 679-680.
Après une campagne de prospection en 1986, les fouilles de l’abri sous roche de Tomayoc, situé dans la Sierra del Aguilar à 4170 mètres d’altitude, ont été conduites entre 1987 et 1990, à raison d’une campagne par an.
Huit niveaux d’occupation ont été identifiés depuis la période Précéramique (dès 2350 av. J.-C.) jusqu’aux phases Formative et Tardive (jusqu’en 1380 ap. J.-C.).
Le site de Tomayoc témoigne de la présence de l’alpaca (Lama pacos) vers 1500 av. J.-C., ce qui constitue l’une des plus anciennes traces de la domestication des camélidés en Argentine. L’étude archéologique a montré que le site constituait sans doute une étape sur une voie caravanière depuis le Quebrada de Humahuaca à l’oasis de San Pedro de Atamaca (Chili).

Mission de Munhata (Mission archéologique française en Israël)

  • FRAEPMSHRG-MNH
  • Corporate body
  • 1962-1967

Le site archéologique de Munhata (Minha Horvat) est situé à 12 km au sud du lac de Tibériade dans la vallée du Jourdain. Il se trouve sur le rebord d'une haute terrasse entaillée vers l'ouest par la vallée du Wadi El-Bireh. Le site a tout d'abord fait l'objet d'un sondage entrepris en 1954 par l'archéologue israélien Nehemya Tsory, puis il est ensuite fouillé de 1962 à 1967 sous la direction de Jean Perrot, grâce à un financement de la Commission des fouilles du Ministère des Affaires Étrangères et du C.N.R.S. et à l'aide du Service des Antiquités d'Israël. Le chantier est séparé en deux secteurs : le chantier Nord et le chantier Sud qui sont séparés par une piste menant au Jourdain. Au terme des six campagnes, la superficie fouillée dépasse les 2050 m2.
1ère campagne : du 25 novembre 1962 au 6 janvier 1963 (chantier Sud)
2ème campagne : du 7 juillet au 21 août 1963 (chantier Sud)
3ème campagne : du 28 septembre au 6 novembre 1964 (chantier Sud)
4ème campagne : du 16 mai au 4 juillet 1965 (chantiers Nord et Sud)
5ème campagne : du 29 mai au 30 juillet 1966 (chantiers Nord et Sud)
6ème campagne : du 2 au 31 mai 1967 (chantiers Nord et Sud)

La stratigraphie atteint par endroits près de 3 m d'épaisseur et plusieurs niveaux allant du Pre-Potery Neolithic B (8ème millénaire av. n. è.) à la culture de Wadi Rabah (5ème millénaire av. n. è.) ont été distingués par les fouilleurs. Par ailleurs, une sépulture collective (Locus 641) datée de l'âge du Bronze moyen a également été mise au jour en 1964 et 1965.

Le site de Munhata a également fait l'objet de deux campagnes de fouilles en 1993 et en 1995 menées par Catherine Commenge, alors rattachée au C.F.R.J.

Les travaux menés par J. Perrot ont fait l'objet de plusieurs rapports préliminaires publiés dans les revues Syria, Revue Biblique et Israël Exploration Journal.

Chantier du site préhistorique d'El Hamel, Ouled-Djellal (Algérie)

  • FRAEPMSHRG-ELH
  • Corporate body
  • 1951-1953

En 1951, Jacques Tixier est instituteur dans le village d’El Hamel situé à environ 10 kilomètres au sud-ouest de Bou Saâda (Wilaya de M’Sila, Algérie). « C’est à proximité de son école qu’il va découvrir un site préhistorique (qu’il dénommera tout simplement « El Hamel ») qui comporte plusieurs niveaux épipaléolithiques et néolithiques, et de nombreux microlithes. Collectes de surface, fouille, tamisage, marquage et étude du matériel lithique deviennent son quotidien, après l’école et, dans cet environnement solitaire, il taille pour comprendre les ensembles qu’il a sous les yeux. Il est alors introduit au Musée du Bardo, dirigé par le professeur Lionel Balout, doyen de la faculté des lettres d’Alger » (INIZAN M.-L., ROCHE H., Jacques Tixier (1925-2018), Bulletin de la Société préhistorique française, Tome 116, numéro 1, janvier-mars 2019, p. 163.). Jacques Tixier conduit trois campagnes de terrain, de 1951 à 1953 et publie les résultats de ses recherches en 1954.

Chantier du gisement moustérien de Djebel Irhoud (Maroc)

  • FRAEPMSHRG-DJI
  • Corporate body
  • 1967-1969

Le gisement moustérien de Djebel Irhoud (Maroc) est situé dans la région de Safi, à 400 km au sud de Rabat et à 100 km à l’ouest de Marrakech. Il a été découvert fortuitement en 1960 lors d’un forage de la société marocaine des mines et produits chimiques. Après la découverte d’un premier crâne humain (Irhoud 1), Emile Ennouchi, paléoanthropologue à l’Université de Rabat, intervient sur le site et met au jour un deuxième crâne en 1961 (Irhoud 2). Il entreprend alors des fouilles importantes.
En 1968, son équipe découvre une mandibule fragmentaire d’enfant (Irhoud 3). Dans le cadre des fouilles organisées par le laboratoire de géologie de la Faculté des sciences de Rabat, Jacques Tixier effectue une première campagne, du 7 au 25 avril 1967, puis une deuxième, du 20 janvier au 7 février 1969, avec la participation de R. de Bayle des Hermens.
La découverte est publiée en 1987 : « L'humerus d'enfant « Homo 4 » découvert au Jebel Irhoud (Maroc) est la première pièce livrée par ce site dans un contexte stratigraphique et archéologique précis. L'industrie qui accompagne ce fossile est un moustérien qui, malgré un « indice de racloirs » et un « indice Levallois » élevés, ne se distingue guère des industries moustériennes européennes. Les données paléontologiques indiquent un âge un peu antérieur au remaniement faunique qui affecte le Soltanien en Afrique du Nord, sans qu'il soit néanmoins possible, en l'absence de datations absolues précises, de déterminer plus exactement l'ancienneté des hommes du Jebel Irhoud. L'étude comparative de Homo 4 fait apparaître qu'un certain nombre de caractères de l'humérus considérés comme des caractères néandertaliens sont probablement des caractères plésiomorphes partagés par les Homo sapiens primitifs » (HUBLIN J.-J., TILLIER A.-M., TIXIER J., L’humérus d’enfant moustérien (homo 4) du Jebel Irhoud (Maroc) dans son contexte archéologique. Bulletin et Mémoire de la Société d’Anthropologie de Paris, t. 4, série XIV, n° 2, 1987, p. 115).
En 2004, Jean-Jacques Hublin, directeur du département Évolution de l'homme de l'Institut Max-Planck d'anthropologie évolutionniste (Leipzig, Allemagne) reprend les fouilles du gisement de Djebel Irhoud. Les recherches conduites jusqu’en 2016, permettront la mise au jour de fossiles supplémentaires attribués à Homo sapiens avec une datation d’environ 300 000 ans, bouleversant les théories sur l’apparition de notre espèce.

Mission archéologique française en Arabie Saoudite

  • FRAEPMSHRG-MASA
  • Corporate body
  • 1982-[1983]

La Mission archéologique française en Arabie Saoudite a été créée en 1982 par la Direction Générale des Relations Scientifiques et Techniques (DGRSCT) du ministère des Affaires étrangères. Cette mission est dirigée par Jacques Tixier avec la participation de l’URA 28 du Centre de recherches archéologiques du CNRS, de la RCP (Recherche coopérative sur programme) 476 et l’aide financière des autorités d’Arabie Saoudite.
En 1981, le Dr A. H. Masry propose à M.-L. Inizan et Jacques Tixier une coopération dans le cadre de son plan de prospections et d’exploitation de certains sites saoudiens. La mission de 1982 a consisté en une campagne de prospections de la région située au Nord de Hafr Al Batin.
L’objectif était triple : achever la prospection du pays, réalisée par le département des Antiquités ; améliorer les connaissance géologiques et archéologiques de ce couloir naturel ; identifier des sites préhistoriques à fouiller. A l’issue d’une première campagne conduite entre le 14 et le 24 janvier 1982, un projet d’exploitation de l’aire de Bir Hima (région de Abha) devait porter sur au moins deux gisements paléolithiques. Ce projet dont la durée prévue était de 4 à 6 ans, n’a peut-être pas été poursuivi après 1984.

Chantier de La Faurélie II (Dordogne, France)

  • FRAEPMSHRG-LFII
  • Corporate body
  • 1964-1972

Ce chantier est situé sur la commune de Mauzens-et-Miremont en Dordogne. En 1964, Jacques Tixier débute les fouilles d'un abri Magdalénien et Azilien. Les recherches seront poursuivies jusqu'en 1972.

Chantier de Corbiac, Vignoble 2, commune de Bergerac (Dordogne)

  • FRAEPMSHRG-CV2
  • Corporate body
  • 1987-1989

A la suite d’une demande de coopération de la DRAP Aquitaine à l’ERA 28 du Centre de Recherches Archéologiques, J. Tixier dirige la fouille de sauvetage d’une des concentrations de silex découverte en 1985 par la DRAP. Le gisement paléolithique est appelé CV2 (Corbiac, Vignoble 2). Trois campagnes d’un mois chacune ont eu lieu en été 1987, 1988 et 1989.

Orliac Catherine

  • FRAEPMSHRG-CO
  • Person
  • Chercheur au CNRS à partir de 1985

Soudsky Bohumil

  • FRAEPMSHRG-BS
  • Person
  • 1922-1976

Bohumil Soudsky est né le 19 janvier 1922 à Pilsen (Tchécoslovaquie). Il suit des études secondaires classiques et étudie ensuite, dans l'Ordre de Prémontré, la théologie, l'hébreu, l'acadien et l'archéologie biblique à l'Institut théologique de Prague.
Après la guerre, il part étudier à Paris, à la Sorbonne, à l’École du Louvre et à l’École pratique des hautes études. Il obtient alors le diplôme d'études sémitiques.
En 1948, il est nommé assistant à l'Université de Préhistoire et Protohistoire de Prague. En 1950, il obtient son doctorat en philosophie sur " Les premières civilisations agricoles de l'Asie Antérieure ".
En 1953, il devient directeur de la Section préhistorique du Musée de la Ville de Prague. Quatre années plus tard, il entre à l'Institut archéologique de l'Académie des Sciences avec le grade de chargé de recherche.
En 1971, il est nommé directeur de recherche puis obtient le doctorat d’État français à l'Université de Paris 1. Au cours des années passées à l'Institut archéologique de l'Académie des Sciences de Prague, Bohumil Soudsky fouille le site de Bylany, le plus vaste site néolithique jamais fouillé en Europe. Un nouveau modèle économique et social est alors découvert. En 1971, il est nommé professeur associé à l'UER d'Art et d'Archéologie de l'Université de Paris 1 et deux années plus tard, il fonde l'URA 12 " Le premier peuplement sédentaire de l'Europe ".
Bohumil Soudsky décède soudainement le 15 janvier 1976, au seuil de sa 54ème année. Il laisse alors une œuvre inachevée et une toute jeune équipe qui ne cessera de se développer sur les bases qu'il avait posées, des bases novatrices tant par la méthodologie de recherche que la méthodologie de fouilles, et par cette brillante idée de combiner enseignement universitaire, recherche, archéologie sur le terrain et pédagogie.

Perrot Jean

  • FRAEPMSHRG-JP
  • Person
  • 1920-2012

Boursier de l'École biblique et archéologique de Jérusalem en 1945-1946, Jean Perrot entre au CNRS en tant que stagiaire le 1er octobre 1946. Il y fera toute sa carrière. Il développe d'abord ses recherches en Israël sur les sociétés pastorales du IVe millénaire, puis sur la néolithisation. En 1958, sous l'influence de R.J. Braidwood, il développe des recherches plurisciplinaires qui le conduisent en 1964 à créer au CNRS une RCP (recherche coopérative sur programme, RCP50 puis RCP 362) : "Civilisations préhistoriques et protohistoriques du Proche-Orient asiatique" réunissant géologues, anthropologues, paléozoologues, paléobotanistes de plusieurs nationalités travaillant sur plusieurs pays du Proche-Orient et en Ethiopie. Plus tard il fera évoluer la mission française en Israël, d'un cadre au départ informel à une Mission permanente du CNRS (MP3) qui deviendra le Centre de recherche français du CNRS en Israël ; il le dirigera jusqu'à sa retraite.
En 1967, il est nommé par le ministère des Affaires étrangères directeur de la Délégation archéologique française en Iran (DAFI) et devient directeur de la Mission archéologique de Suse .
Il était rattaché en tant que directeur de recherche honoraire du CNRS à l'équipe "Du village à l’État au Proche et Moyen-Orient" (UMR 7041 Archéologies et sciences de l'Antiquité).

Burnouf Joëlle

  • FRAEPMSHRG-JB
  • Person
  • Enseignant-chercheur à partir de 1982

Maillard Monique

  • FRAEPMSHRG-MOM
  • Person
  • 1939-2010

Monique Maillard était spécialiste de l'art bouddhique en Chine et en Asie centrale.
Entrée au CNRS en 1966, elle a été rattachée à l'équipe "Archéologie de l'Asie centrale " entre 1995 et 2005.

Jullian Camille

  • FRAEPMSHRG-CJ
  • Person
  • 1859-1933

Camille Jullian, historien, philologue et archéologue, a été professeur au Collège et France puis membre de l'académie des inscriptions et belles-lettres et de l'Académie française.
Ses principales recherches ont porté sur l'"histoire de la Gaule" dont les huit volumes ont paru entre 1908 et 1921.

  1. Camille Jullian entre à l’École normale supérieure.
  2. Agrégation d'histoire.
    1880-1882. Étude de l'épigraphie antique en Allemagne après du professeur Mommsen (université frédéric-Guillaume de Berlin) puis à l’École française d Rome.
  3. Doctorat sur les transformations politiques dans l’Italie impériale romaine.
  4. Professeur à l'université de Bordeaux.
  5. Professeur au Collège de France, titulaire de la chaire des Antiquités nationales.
  6. Membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres.
  7. Membre de l'Académie française.

Daumas Michèle

  • FRAEPMSHRG-MD
  • Person
  • 1936-2013

Michèle Daumas, agrégée de Lettres classiques et titulaire d'une Thèse de troisième cycle sur le Cycle thébain, était spécialiste de l'iconographie grecque antique. Maître de conférences en Histoire de l'Art et Archéologie à l'Université de Paris X Nanterre, Michèle Daumas était rattachée à l'équipe Espace, pratiques sociales et images dans les mondes grec et romain (ESPRI) de l'UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité de la Maison Archéologie et Ethnologie René-Ginouvès.

Titres obtenus
Année 1953. Baccalauréat, section philosophie, Grenoble.
Année 1958. Licence, Lettres classiques, Grenoble.
Année 1959. Diplôme d’Etudes Supérieures (DES), Lettres classiques, Grenoble.
Années 1960-1961. Certificat d'Aptitude au Professorat de l'Enseignement du Second degré (CAPES), Lettres classiques.
Année 1972. Certificat de grec moderne, Athènes.
Année 1975. Doctorat de Troisième cycle, études grecques, Grenoble.
Année 1976. Agrégation, Lettres classiques.
Année 1976. Inscription sur la Liste d’Aptitude aux Fonctions de Maître Assistant (LAFMA).
Année 1989. Nomination dans le corps des Maîtres de conférences
Année 1995. Habilitation à Diriger des Recherches (HDR).

Enseignement
Années 1961-1963. Lycée de Saint-Mihiel (Meuse).
Années 1964-1966. Lycée de la Mure (Isère).
Années 1966-1967, 1969-1970. Lycée Edouard Herriot de Voiron (Isère).
Années 1972-1983. Lycée Jean-Jacques Rousseau de Sarcelles (Val-d’Oise).
Années 1978-1979. Collaboration à l’enseignement du grec moderne à l’Université de Paris X – Nanterre.
Années 1979-1987. Enseignement en histoire grecque à l’Institut Catholique de Paris.
Années 1983-1989. Assistante d’Histoire de l’Art et Archéologie à l’Université de Paris X – Nanterre.
Années 1986-1989. Enseignement en histoire grecque à l’Université Inter-Âges de Versailles (Yvelines).
Après 1989. Maître de conférences d’Histoire de l’Art et Archéologie à l’Université de Paris X – Nanterre.

Soulier Philippe

  • FRAEPMSHRG-PS
  • Person
  • Ingénieur au CNRS à partir de 1999

Baudez Claude-François

  • FRAEPMSHRG-CFB
  • Person
  • 1932-2013

Claude-François Baudez, archéologue mésoaméricaniste, était directeur de recherche honoraire au CNRS, membre du Laboratoire Archéologie des Amériques (UMR 8096).

1957-1960. Recherches sur le site de Papagayo et dans la vallée du Tempisque (Costa Rica)
1964-1965. Recherches dans la région du golfe de Fonseca et dans la vallée de Comayagua (Honduras)
1967-1969. Fouilles du site de Los Naranjos (Honduras) en collaboration avec Pierre Becquelin)
1971-1973. Fouilles du site de Tonina (Mexique) en collaboration avec Pierre Becquelin
1977-1980. Direction du Projet Archéologique Copan (Honduras)

  1. Fouilles du delta du Diquis (Costa Rica)

Becquelin Pierre

  • FRAEPMSHRG-PB
  • Person
  • Chercheur au CNRS à partir de ?

Agut Damien

  • FRAEPMSHRG-DA
  • Person
  • Chercheur au CNRS à partir de 2012

Lyonnet Bertille

  • FRAEPMSHRG-BEL
  • Person
  • Chercheur au CNRS, dates inconnues

Roblin-Jouve Annie

  • FRAEPMSHRG-ARJ
  • Person
  • 1943-2014

Annie Roblin-Jouve, professeur agrégée et docteur en géographie était rattachée à l'équipe Ethnologie préhistorique (UMR 7041 Archéologies et sciences de l'Antiquité).

Thèmes de recherche :

  • Géomorphologie du centre du Bassin parisien
  • Géomorphologie du site parisien
  • Paléomilieux quaternaires
  • Milieux fluviatiles du Bassin parisien
  • Paléogéographie des gisements préhistoriques et protohistoriques

Rattachements administratifs

  • Membre du laboratoire Ethnologie préhistorique puis de l'Equipe de l'UMR 7041, depuis 1974.
  • Membre associé de l'URA 25 Préhistoire de la région andine sous la direction de D. Lavallée, en 1975-1976.

Bocquentin Fanny

  • FRAEPMSHRG-FBO
  • Person
  • Chercheur au CNRS depuis 2005

Seyrig Henri Arnold

  • FRAEPMSHRG-HAS
  • Person
  • 1895-1973

Henri Arnold Seyrig est né le 10 novembre 1895 à Héricourt (Haute-Saône) et décédé le 21 janvier 1973 à Neuchâtel (Suisse).

  • Agrégé de grammaire (1922).
  • Membre de l'Ecole française d'Athènes (1922-1927).
  • Secrétaire général de l'Ecole française d'Athènes (1928-1929).
  • Directeur général des Antiquités de Syrie et du Liban sous le mandat français (1929-1941). Il organise les fouilles archéologiques du temple de Bêl à Palmyre, du Krak des Chevaliers et du sanctuaire d'Héliopolis à Baalbek.
  • Fondateur de l'Institut français d'archéologie du Proche-Orient (IFAPO) en 1946 et directeur jusqu'en 1967.
  • Membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (1952-1973).
  • Directeur des Musées de France (1960-1962).

"Cette carrière grecque et syrienne a fait de lui l’un des pères de l’archéologie du Proche-Orient. Il s’est particulièrement intéressé à la numismatique et a contribué à l’enrichissement des collections du cabinet des Médailles." http://www.institut-de-france.fr/fr/article/2055-colloque-henri-seyrig-1895-1973 (consulté le 27 mai 2020).

Le Dû Raymond

  • FRAEPMSHRG-RLD
  • Person
  • Dates inconnues

Raymond Le Dû était ingénieur en chef du Génie rural des Eaux et forêts. Il a effectué la plus grande partie de sa carrière en Algérie (1929-1958). En 1935, il a fondé la Société de Préhistoire et d'Archéologie de Tébessa et à partir de 1952, il a dirigé la 17e circonscription archéologique. R. Le Dû a découvert et publié notamment l'Atérien de l'Oued-Djouf-el-Djemel, région de Tébessa-Chéria, en 1933. Il fut l'un des premiers à s'intéresser à l'analyse des charbons préhistoriques pour l'étude de la paléoflore.

Gutierrez Manuel

  • FRAEPMSHRG-MAG
  • Person
  • Enseignant chercheur à l'université Paris I

Roche Hélène

  • FRAEPMSHRG-HR
  • Person
  • Chercheur au CNRS à partir de 1980

Huot Jean-Louis

  • FRAEPMSHRG-JLH
  • Person
  • Enseignant-chercheur à partir de 1969

Demoule Jean-Paul

  • FRAEPMSHRG-JPD
  • Person
  • Enseignant-chercheur à partir de 1969

Inizan Marie-Louise

  • FRAEPMSHRG-MLI
  • Person
  • Chercheur au CNRS à partir de 1978

Gardin Jean-Claude

  • FRAEPMSHRG-JCG
  • Person
  • 1925-2013

Jean-Claude Gardin, directeur de recherches au CNRS et directeur d'études à l'EHESS, est le fondateur de l'équipe "Archéologie de l'Asie centrale, peuplement, milieux et techniques" en 1974. Archéologue de terrain spécialisé dans l'aire géographique de l'Asie centrale, il était aussi théoricien de l'archéologie et en particulier des applications de l'informatique à la discipline.

Repères chronologiques :

  • 1952-1954. Membre de la Délégation archéologique française en Afghanistan (DAFA) et prospections en Bactriane.

    1. Étude des collections de céramiques et des monnaies de la DAFA à l’Institut français d’archéologie de Beyrouth sous la direction d’Henri Seyrig et projet de documentation mécanographique en archéologie.
  • 1957-1971. Direction du Centre d’analyse documentaire en archéologie (CADA, CNRS), initialement Centre mécanographique de documentation archéologique.

  • 1960-1965. Direction de la Section d’automatique documentaire (CNRS) dans le cadre de l’Institut Blaise Pascal.

  • 1962-. Directeur d’études à l’EHESS, direction "Sémiologie et informatique".

  • 1964-1978. Participation aux fouilles d'Ai Khanoum (DAFA) sous la direction de Paul Bernard et étude de la céramique.

  • 1971-1972. Mise en route du Centre de recherches archéologiques du CNRS.

  • 1974-1985. Directeur de l’URA 10 "Archéologie de l'Asie centrale, peuplement, milieux et techniques".

  • 1974-1978. Direction de prospections en Bactriane orientale dans le cadre de la Mission archéologique française de Bactriane.

  • 1980-1982. Direction de la Délégation archéologique française en Afghanistan.

  • 1983-1988. Direction de la Mission archéologique française en Asie centrale (MAFAC).

    1. Membre fondateur de l’Association Arkeotek (Association européenne d’archéologie des techniques).
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