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Chantier du campement préhistorique de Bordj Mellala (Algérie)

  • FRAEPMSHRG-BJM
  • Corporate body
  • 1965-1967

Le Campement préhistorique de Bordj Mellala près d'Ouargla (Algérie) a été découvert par Jacques Tixier et G. Trécolle en 1965 au cours d'une mission financée par la Compagnie française des pétroles (Algérie). Un ramassage de surface et des fouilles ont été menés jusqu'en 1967.

Mission archéologique franco-hellénique de Kitsos

  • FRAEPMSHRG-MAKI
  • Corporate body
  • 1968-1978

La grotte préhistorique de Kitsos est située à 5 km à l'ouest de Lavrion, près de la pointe sud de l'Attique.
Les fouilles ont été conduites entre 1968 et 1978 sous la direction de Nicole Lambert.
Catherine Perlès est membre de l'équipe entre 1970 et 1973 puis en 1978.

La présence humaine la plus ancienne sur le site remonte sans doute à l'époque moustérienne (phase Kitsos I) et se poursuit de la fin du néolithique moyen aux périodes hellénistique et romaine, puis après interruption, au XIXe siècle où la grotte devient le repaire du bandit Kitsos.

Les résultats des fouilles ont été publiés en 1981 :
Lambert (Nicole) ed. "La Grotte Préhistorique de Kitsos (Attique). Missions 1968-1978. L'occupation néolithique. Les vestiges des temps paléolithiques, de l'antiquité et de l'histoire récente", Paris, ADPF - Ecole française d'Athènes, 1981.

Mission de Suse. Délégation archéologique française en Iran

  • FRAEPMSHRG-MSUSE
  • Corporate body
  • 1968-1979

La Mission de Suse a été dirigée par Jean Perrot à partir de 1968. Elle reçoit ses crédits de recherche du ministère français des Affaires étrangères et bénéficie pour la préservation, la restauration et la mise en valeur des ruines et des objets, de fonds du gouvernement iranien (Office national de protection des monuments historiques d'Iran et de la Direction générale des antiquités et des musées de l'Iran) et occasionnellement de fondations privées. La Délégation archéologique française en Iran (DAFI) lui apporte un soutien sur le plan du personnel et de l'équipement.

Pour mener à bien les fouilles de Susiane et de Suse, Jean Perrot confie la responsabilité des différents chantiers à des chercheurs en majorité du CNRS (RCP 50 et RCP 362 sous la direction de J. Perrot, URA 19 Iran-Sud du Centre de recherches archéologiques/CRA, sous la direction de G. Dollfus, Unité d'archéologie islamique dirigée par J. Thomime-Sourdel) ainsi qu'à des universitaires américains (Ann Arbor Michigan, et UCLA). Chaque année des stagiaires-jeunes chercheurs iraniens sont envoyés à Suse par la Direction générale des antiquités et des musées de l'Iran pour participer aux fouilles et suivre chaque jour des cours théoriques. La formation de jeunes archéologues iraniens est pour J. Perrot et ses collègues une priorité.

Les chercheurs, stagiaires iraniens, français et étrangers, techniciens et personnel pendant les saisons de fouilles sont hébergés et ont leurs laboratoires dans le "château de Suse" construit sur le site par J. de Morgan. Grâce aux recommandations de l'ambassadeur de France, R. de Souza, des donations d'entreprises françaises travaillant en Iran permettent d'agrandir le secteur hôtelier : chambres pour les stagiaires et grande salle à manger.

Pluridisciplinaire et internationale, la mission de Suse a pour "objectif à long terme une évaluation globale du développement de la région de Suse et du Sud-Ouest de l'Iran, depuis les origines en recourant à l'analyse des variations du milieu naturel, de la population et de la structure de ses centres, de la modification des stratégies de subsistance, de l'évolution des échanges inter-régionaux, des aspects successifs de l'intégration politique. La condition première de cette étude est l'établissement d'une séquence archéologique solide, liée à un cadre chronologique aussi précis que possible" (Dossiers Histoire et Archéologie, n° 138, 1989, p.14). Ainsi, afin de couvrir toute l'histoire de Suse et de la plaine où elle s'est installée (du VIe millénaire au XIIe siècle après J.-C.) un programme de recherches stratigraphiques est lancé par Jean Perrot dès 1968. Plusieurs chantiers sont alors successivement ouverts dans la région de Suse et dans différents secteurs de l'agglomération : tepes Djaffarabad, Djowi et Bendebal, tepe de l'Acropole de Suse, tepe de la Ville Royale, tepe de l'Apadana, secteur du Chaour, tepe des Artisans et ville moderne de Suse. Les recherches de la mission française sont menées de concert avec celles que conduisent activement dans la même région, les différentes missions américaines ainsi qu'en étroite collaboration avec les archéologues iraniens, et notamment le Centre iranien de recherches archéologiques.

A la fin de chaque campagne de fouilles, chaque chantier fait l'objet d'un rapport illustré graphiquement et photographiquement dont un exemplaire est adressé à Téhéran au Centre de recherches archéologiques iranien, un autre au ministère français des Affaires étrangères et au Centre de recherches archéologiques (CNRS). Un double des fiches, traduit en persan par le représentant du Département des antiquités et les stagiaires, est également remis au Centre de recherches archéologiques iranien de Téhéran.

Tout le matériel archéologique (poterie, objets en pierre, en métal, en os, tablettes, monnaies, figurines, restes animaux et humains, etc.) retrouvé au cours des fouilles, est classé et rangé dans les réserves aménagées pour ce faire dans le "château", ou déposé dans les nouvelles réserves du musée de Suse. Les objets les plus intéressants sont remis au musée de Suse pour présentation au public. Le musée, créé par R. Ghirshman, a été agrandi avec l'aide de la mission française par l'Office des musées d'Iran (province du Khuzistan). Au début de la mandature de J. Perrot, il a été mis fin au "partage entre l'Iran et la France" des objets retrouvés lors des fouilles. Tous doivent rester en Iran, à Suse.

En 1979 les travaux de terrain sont interrompus à Suse.

Les résultats des travaux conduits entre 1968 et 1979 font, chaque année, l'objet d'articles dans les actes des symposiums de la recherche archéologique tenus annuellement à Téhéran.

La quasi-totalité du matériel archéologique est publiée dans les quinze volumes des Cahiers de la Délégation archéologique française en Iran coordonnés par G. Dollfus et publiés par l’association Paléorient (distribution : éditions Faton). Par aillleurs, deux colloques internationaux ont eu lieu à Suse en 1977 et au centre culturel régional de Cirey-les-Bellevaux en 1985. Publiés dans la revue Paléorient, ils ont permis aux archéologues de proposer les premières synthèses. Un important ouvrage, coordonné par J. Perrot, concernant le Palais de Darius, a été publié en 2010 ( Perrot Jean dir., Le palais de Darius à Suse , Une résidence royale sur la route de Persépolis à Babylone, Paris : PUPS, 2010).

Délégation archéologique française en Iran

  • FRAEPMSHRG-DAFI
  • Corporate body
  • 1897-1983

Sous la direction de Marcel Dieulafoy, les fouilles françaises à Suse prennent naissance en 1884-1886 ; en 1895 Nasr-ed-Din Shah signe une convention avec la France qui assure à cette dernière le monopole des fouilles en Perse. En 1897, est créée la "Délégation scientifique française en Perse" que dirigera jusqu'à sa démission en 1912 Jacques de Morgan, ingénieur des mines, précédemment à la tête du Service des antiquités d'Egypte. Des crédits considérables sont alors alloués à la Délégation par les Chambres afin de développer le rayonnement culturel de la France et contrebalancer ainsi la présence britannique grandissante. En 1912, l'épigraphiste V. Scheil et l'archéologue R. de Mecquenem succèdent conjointement à J. de Morgan. Les travaux à Suse, interrompus par la première guerre mondiale, reprennent en 1920 ; ils resteront jusqu'en 1947 sous la direction de R. de Mecquenem. La mission reçoit alors ses crédits de l'Instruction publique En 1928, la Perse est l'objet de luttes d'influence des puissances occidentales ; le monopole de la France sur les fouilles lui est retiré (toutefois en l'absence d'archéologues iraniens André Godard, architecte, est nommé conseiller pour les Antiquités ; il procède à l'organisation du Service des antiquités et crée le musée de Téhéran) mais le site de Suse reste acquis à la France. En 1946, la mission française de Suse qui dépend désormais du ministère français des Affaires étrangères est placée sous la direction de R. Ghirshman, archéologue ayant déjà conduit des recherches, à la demande de G. Contenau, en Iran à Tepe Giyan et Tepe Sialk et en Afghanistan. R. Ghirshman parallèlement aux fouilles de Suse mènera de 1951 à 1962 des travaux à Tchoga Zanbil. En 1967, Jean Perrot succède à Roman Ghirshman à la tête de la Délégation archéologique française en Iran et à celle de la Mission de Suse.

En 1967, sur le plan administratif la DAFI dépend de la Direction générale des relations culturelles scientifiques et techniques (DGRCST, plus tard DGCID) du ministère français des Affaires étrangères. Son siège se situe à Téhéran. Dès son arrivée en 1967, Jean Perrot transforme l'ancienne résidence de Roman et Tania Ghirshman en l'infrastructure de la DAFI : bureaux , bibliothèque, chambres pour les chercheurs de passage : archéologues, ethnologues, botanistes, géologues…

En 1983, la Délégation archéologique française en Iran fusionne avec l'Institut français d'iranologie (fondé par Corbin en 1946) pour former l'Institut français de recherches en Iran (IFRI) du ministère français des Affaires étrangères.

Fouilles programmées de l'allée sépulcrale de Saint-Claude à Bury (Oise)

  • FRAEPMSHRG-BO
  • Corporate body
  • 2001-2007

Les fouilles de la sépulture collective néolithique de Bury ont été dirigées par Laure Salanova, directrice de recherche au CNRS (UMR 7055 Préhistoire et Technologie).
Un diagnostic a eu lieu en octobre 1999 sous la responsabilité de Laure Salanova et Jean Leclerc (UMR 7041 Archéologie et Sciences de l'Antiquité).
Entre 2001 et 2007, une équipe composée de 15 personnes, pour la plupart étudiants de l'université Paris 1, a mené des fouilles chaque année, pendant deux mois.
La sépulture se trouvait en partie sous un cours de tennis, ce qui explique que le terme "tennis" soit utilisé dans la légende de certains documents de terrain.

Unité de recherche associée n°19 Iran Sud

  • FRAEPMSHRG-URA19
  • Corporate body
  • 1973-1986

L'Unité de recherche associée, URA 19 du CNRS (Centre de recherches archéologiques) a été dirigée par D. Dollfus de 1975 à 1986.
"L'URA 19 rassemble à temps plein ou partiel des archéologues, des épigraphistes et des chercheurs de disciplines connexes à l'archéologie (numismate, paléoethnozoologue, paléoethnobotaniste, géologue de la surface, géophysicien). Le programme des recherches est centré sur Suse et sa région : 5000 ans d'occupation quasi ininterrompue.
La séquence archéologique et chronologique (absolue et relative) des sites de Susiane et de Suse constituent le pivot de l'histoire de l'Iran du Sud-Ouest et, à un moindre degré, de la Mésopotamie à l'Ouest, du Plateau iranien et des Pays du Golfe à l'Est.
Les recherche sur le terrain ont été conduites, selon les grandes périodes, par G. Dollfus, pour les 6e et 5e millénaires, A. Le Brun et H.T. Wright pour les 4e et début du 3e millénaires, E. Carter pour le 3e et début du 2e millénaires, P. de Miroschedji pour la fin du 2e millénaire et le 1er, R. Boucharlat pour les périodes achéménide, parthe, sassanide, M. Kervran pour la période islamique ainsi que par F. Vallat pour l'épigraphie et R. Gyselen pour les études de numismatique." (URA 19 - Iran Sud (Centre de recherches archéologiques du CNRS), rapport d'activité 1983, p. 1.).

Mission archéologique franco-indienne de Delhi

  • FRAEPMSHRG-MAFI
  • Corporate body
  • 1982-1988

La Mission archéologique franco-indienne de Delhi a été fondée en 1982 par Henri-Paul Francfort qui l'a dirigée jusqu'en 1988. Sa création est liée à la fermeture de la Délégation archéologique française en Afghanistan au moment de l'invasion soviétique en 1982. En 1990, la Mission devient le Centre de sciences humaines (CSH).

Mission archéologique franco-azerbaïdjanaise de Mentesh Tepe

  • FRAEPMSHRG-MET
  • Corporate body
  • Depuis 2008

La Mission archéologique franco-azerbaïdjanaise de Mentesh Tepe est dirigée par Bertille Lyonnet et Farhad Guliyev (Institut d'archéologie et d'ethnologie, Bakou).
Le site de Mentesh Tepe se trouve dans la moyenne vallée de la Kura, dans le district de Tovuz.
Les fouilles visent à comprendre l’évolution des cultures anciennes (du Néolithique à l’âge du bronze) de la moyenne vallée de la Kura (Azerbaïdjan occidental) et leurs rapports avec la Mésopotamie et les autres régions du Caucase.

Mission archéologique française en Israël

  • FRAEPMSHRG-MP3
  • Corporate body
  • 1955-1979

La « Mission archéologique française en Israël » nait de façon informelle à la fin des années cinquante. Elle est l’origine du plus ancien établissement du CNRS à l’étranger : le CRFJ (Centre de Recherche Français de Jérusalem). Son histoire commence au début des années cinquante, mais il faut remonter au milieu des années quarante pour en comprendre la genèse.

En août 1946, Jean Perrot, boursier de la Direction générale des relations culturelles (DGRC) du Quai d'Orsay, désigné par l’Académie des inscriptions et belles lettres vient de passer une année en Israël en tant que pensionnaire à l’école biblique et archéologique française de Jerusalem. Après quelques semaines de fouilles organisée par l’école à Tell el Fara'h, première capitale d'Israël, Perrot souhaite rester en Israël. Il dépose un dossier auprès de la section « histoire » du Comité National de la Recherche Scientifique et le 1er octobre 1946, est recruté en tant que stagiaire par le CNRS. Le 1er octobre 1948, il obtient le statut d’ « attaché de recherches » du CNRS. C’est dans les années qui suivent que le jeune archéologue qui s’est rapproché de René Neuville décide de se consacrer à la période située entre le Paléolithique et le premier âge du bronze. Puis, à partir de 1950, il devient véritablement directeur des fouilles archéologiques françaises en Israël (Abou Gosh, puis Zoumeili).
Nommé « chargé de recherches » du CNRS à l’automne 1951, Jean Perrot s’installe à Jérusalem dans un immeuble de la rue Ha Palmach. Dans le sous-sol du bâtiment, il aménage son bureau et progressivement, les locaux attenants deviennent le point d’ancrage des premières missions ; Perrot y crée un laboratoire photo et un dépôt destiné à accueillir le matériel issu des premières fouilles. Ainsi nait la base Israélienne d’une structure dépourvue de statut officiel que les instances parisiennes appellent en ce début des années cinquante : la « mission Perrot ». Si la structure administrative existe, elle ne bénéficie d’aucun soutien financier. Le jeune Archéologue vit de sa seule allocation de chercheur versée par la CNRS et peine à obtenir des crédits de fouilles délivrés par la DGRC dépendante du Ministère des affaires étrangères. Pendant les premières années de vie de la mission (Zoumeili, août 1952), il est donc soutenu par le service des Antiquités d’Israël, les municipalités situées à proximité des gisements (en particulier à Beershéva), le Museum Haarets et le ministère du travail israélien qui lui fournit une main d’œuvre quasi-gratuite. Mais ces soutiens ne suffisent pas. Pour sa première campagne à Abou Matar il se trouve obligé d’emprunter pour boucler le budget de la fouille et en 1954, pour le chantier de Safadi il fait appel à un mécène Israélien, le docteur Walter Moses, fondateur du Musée archéologique de Tel Aviv. La même année, la petite structure de la rue Ha Palmach accueille des étudiants de l’université hébraïque et les collègues du CNRS venus fouiller à Safadi : Thérèse Josien (archéozoologue), Denise Ferembach (anthropologue) ou Henri de Contenson (archéologue). La « mission Perrot » se structure et grâce aux résultats de ses activités de terrain, d’Abou Matar à Mallaha, il gagne progressivement la confiance de la commission des fouilles qui, à partir de 1955, le soutient plus régulièrement. Désormais, Perrot s’abrite sous le titre de « Mission archéologique française en Israël » et à la fin des années cinquante le CNRS lui accorde de meilleures subventions dans le cadre de ses missions. Malgré cela, il est obligé de continuer à faire appel à des financements extérieurs (American Philosophical Society et Werner Gren Fondation). En 1957, sur les conseils d’Émile Roche, président du Conseil économique en visite à Safadi, il crée « l’Association des amis de la Mission archéologique française en Israël » afin de récolter plus facilement des fonds.
Lors d’un voyage aux États-Unis il apprend que la direction du CNRS envisage à l’automne 1963, de créer un nouveau type d’unités de recherches, les « recherches coopératives sur programme (RCP) » permettant le soutien financier de programmes interdisciplinaires. La formule ne s’applique pas encore à l’archéologie, mais en mai 1964, Jean Perrot dépose malgré tout un dossier pour créer la RCP « civilisations préhistoriques et protohistorique du Proche-Orient asiatique ». La RCP 50 nait quelques mois plus tard et modifie ainsi la « Mission archéologique française en Israël ». En 1967, Jean Perrot obtient enfin du CNRS que les locaux de Jérusalem, pont d’ancrage principal de la RCP soient financés par les crédits de mission de la RCP. À cette occasion, la structure de l’ancienne « mission Perrot » est rebaptisée CRPF (Centre de recherches préhistoriques français en Israël), mais le centre n’a toujours pas de véritable existence, le CNRS ne le soutenant que temporairement. Au début des années soixante-dix, Jean Perrot, nommé directeur de recherche (1971) propose de fonder enfin un centre permanent ; une structure stable avec un personnel fixe et un budget régulier en partenariat avec le CNRS et le ministère des affaires étrangères (MAE). Le projet n’aboutit pas, mais en 1973, il obtient enfin un statut pour sa formation, la RCP 50 déjà renouvelée deux fois devient « Mission permanente du CNRS en Israël » (MP3). Enfin, en 1979, quelques mois après l’installation de la mission dans un nouveau local (l’ancien monastère d’Emmaüs) le projet du début des années soixante-dix abouti et la MP3 devient « Centre de recherche français de Jérusalem » et obtient enfin de la DGRCST (Direction générale des relations culturelles, scientifiques et techniques) un soutien distinct des crédits de fouilles et une autonomie financière pour sa formation. Après le départ de Jean Perrot en 1989, le CRFJ devient une unité mixte de recherche.

Mission archéologique française de Hamrin. Délégation archéologique française en Irak

  • FRAEPMSHRG-HAM
  • Corporate body
  • 1978-1980

La Mission archéologique de Hamrin a été dirigée par Jean-Daniel Forest entre 1978 et 1980 dans le cadre de la Délégation archéologique française en Irak. Elle a consisté en une opération de sauvetage liée à la construction d'un barrage sur la Diyala dans la région du Djebel Hamrin, à 150 kilomètres de Bagdad.
Après une courte campagne en décembre 1977, les travaux archéologiques se sont poursuivis en 1978, 1979 (2 campagnes) et 1980. L'équipe a dégagé trois sites voisins : Kheit Qasim I, un cimetière du début du 3e millénaire (Dynastique Archaïque I) ; Kheit Qasim II, un petit tertre de la même période et Kheit Qasim III, site du 5e millénaire où ont été fouillés une habitation à plan tripartite et un bâtiment communautaire.
Le cimetière de Kheit Qasim I occupe une surface grossièrement circulaire de 80 mètres de diamètre. Seule la moitié ouest a pu être dégagée durant les trois campagnes successives.
"Jean-Daniel Forest a pu mettre en évidence les règles de répartition des défunts. L’ampleur des édifices, la nature et l’abondance du matériel associé traduisaient une hiérarchie sociale développée, répartie en deux organisations sociales différentes inhérentes aux deux phases de construction du cimetière" (http://www.arscan.fr/vepmo/missions-de-terrain/kheit-qasim/ consulté le 15 juin 2018).
Les fouilles de Kheit Qasim III ont débuté en 1978 puis ont été interrompues en 1979 et reprises en 1980. L'étude du site a permis de renouveler la connaissance de l'Obeid de Nord.

Audouze Françoise

  • FRAEPMSHRG-FA
  • Person
  • Chercheur au CNRS à partir de 1968

Grenier Albert

  • FRAEPMSHRG-AG
  • Person
  • 1878-1961

Albert Grenier est né le 22 avril 1878 à Paris. Il fait ses études à Nancy et est reçu à l'agrégation de grammaire en 1902. Il obtient alors une bourse pour préparer une thèse intitulée "Habitations gauloises et villas latines de la cité des Médiomatrices" à l’École des hautes études.
En 1904, il est membre de l’École française de Rome et se consacre à l'étude des étrusques. Il fouille à Bologne et prépare sa thèse de doctorat intitulée "Bologne villanovienne et étrusque, VIIIe-IVe siècles avant notre ère" qu'il publiera en 1912.
A son retour de Rome en 1907, il obtient un poste de maître de conférences en Grammaire antique à la Faculté des Lettres de Nancy, qu'il occupe jusqu'à la déclaration de la guerre en 1914. Il est ensuite mobilisé.
En 1919, il est nommé professeur à l'Université de Strasbourg où il occupera pendant seize ans la chaire d'antiquités gallo-romaines et rhénanes créée pour lui. Il participe alors activement à la vie de l'Université et préside la Commission des publications. C'est aussi durant ces années à Strasbourg qu'Albert Grenier publie d'abord en 1931 puis en 1934, les trois premiers volumes de son œuvre majeure, le "Manuel d'archéologie gallo-romaine".
En 1935, il retourne à Paris où il occupe la chaire d'antiquités nationales au Collège de France et la direction de la section Antiquités de la Gaule celtique et romaine à l’École des hautes études. Il y enseignera durant 10 ans, jusqu'en 1945 lorsqu'il est nommé directeur de l’École française de Rome.
Entre-temps, Albert Grenier participe à l'élaboration de la loi du 27 septembre 1941 portant réglementation des fouilles archéologiques en France et dont l'auteur est Jérôme Carcopino. Le Centre national de la recherche scientifique lui confie la charge de publier les résultats des fouilles dans le cadre de la Revue Gallia en 1942. La même année, Albert Grenier entre à l'Académie des inscriptions et belles-lettres.
En 1952, à son retour de Rome, il prend sa retraite.
Jusqu'à sa mort, le 23 juin 1961, il se consacre à la Revue Gallia, à la poursuite du "Manuel d'archéologie gallo-romaine" et à la direction de la Carte archéologique de la Gaule romaine qui lui est confiée en 1955.
Albert Grenier laisse derrière lui une œuvre considérable qui concerne principalement l'archéologie de la Gaule mais aussi l'histoire et l'archéologie étrusques et romaines. Près de 500 articles et ouvrages ont été recensés durant 60 années de travail, entre 1901 et 1961.

Duval Paul-Marie

  • FRAEPMSHRG-PMD
  • Person
  • 1912-1997

Paul-Marie Duval est né à Paris le 6 août 1912.
Après des études au Lycée Louis-le-Grand, il entre à l’École normale supérieure en 1934 puis passe l'agrégation d'histoire et de géographie en 1939. Il enseigne alors au Lycée Claude-Bernard à Paris puis est nommé pour ordre membre de l’École française de Rome (alors fermée) entre 1942 et 1944.
Dans ce cadre, il dirige plusieurs missions archéologiques en Afrique du Nord. A son retour à Paris, il est assistant d'histoire ancienne à la Sorbonne.
L'année 1946 marque un tournant important dans la vie de Paul-Marie Duval. En effet, il prend la succession d'Albert Grenier à la direction d'études de la IVe section de l’École pratique des hautes études (Antiquités de la Gaule celtique et romaine) où il enseignera durant 10 ans. En 1946, il est aussi nommé directeur des fouilles des thermes du Musée de Cluny, fonction qu'il occupera jusqu'en 1957. Enfin, il devient secrétaire de la revue "Gallia" et secondera Albert Grenier durant 15 ans.
En 1961, il est docteur ès-lettres et prend la direction de "Gallia". Trois années plus tard et jusqu'en 1982, il est titulaire de la chaire d'archéologie et d'histoire de la Gaule au Collège de France. En 1971, il entre à l'Institut, comme membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres puis en devient le président en 1983.
Paul-Marie Duval, tout comme Albert Grenier auparavant, a participé activement à l'organisation de l'archéologie nationale. Ainsi, il convainc André Malraux, ministre de la Culture, de créer le Conseil supérieur de la recherche archéologique dont il assure la présidence entre 1971 et 1978.
Considérant la publication comme une activité capitale, il développe et enrichit la revue "Gallia" durant 25 ans.
Son œuvre dans les domaines de l'histoire et de l'archéologie de la Gaule et du monde celtique est considérable. Sa bibliographie compte, en effet, plus de 250 références d'ouvrages et d'articles.
Après sa mort, le 14 janvier 1997, la famille de Paul-Marie Duval décide de faire don de sa bibliothèque et de ses archives à la Bibliothèque d'Art et d'Archéologie Jacques Doucet (Institut national d'histoire de l'art) . Les documents conservés au service des archives de la Maison René-Ginouvès complètent ce fonds et plus précisément, les dossiers relatifs à la documentation archéologique et à la préparation d'ouvrages et articles.

Braemer Frank

  • FRAEPMSHRG-FB
  • Person
  • Chercheur au CNRS à partir de 1989

Daune-Le Brun Odile

  • FRAEPMSHRG-ODL
  • Person
  • Ingénieur au CNRS à partir de 1982

Odile Daune-Le Brun est archéologue, ingénieur de recherche hors classe à la retraite, membre associé de l’UMR7041 ArScAn « Archéologies et Sciences de l’Antiquité » (équipe « Du village à l’état au Proche et Moyen-Orient ») depuis 2013. Elle a été recrutée au CNRS en 1982. Son activité s’est principalement développée dans trois domaines : 1- la recherche archéologique, principalement sur un site majeur du Néolithique de Chypre : Khirokitia, 7e-5 e mil. av.n.e. (fouille, analyse et publication des données stratigraphiques et spatiales, développement de méthodes d’acquisition, d’enregistrement et d’exploitation des données de terrain, techniques et pratiques architecturales, ethnoarchéologie et expérimentation) ; 2- la diffusion et valorisation de la recherche ; 3- l’administration de la recherche et l’expertise des métiers ITA (ingénieurs, techniciens, administratifs) du CNRS.

TITRES OBTENUS :

  • Maîtrise d’histoire médiévale (Faculté des Lettres et Sciences Humaines, Université de Grenoble), 1969.
  • Diplôme supérieur de langue et littérature arabes (Institut National des Langues et Civilisations Orientales, Paris), 1975.

PARCOURS PROFESSIONNEL AU CNRS :

  • Ingénieur d’études (IE2, IE1), 1982-1995.
  • Ingénieur de recherche (IR2, IR1), 1996-2007.
  • Ingénieur de recherche hors classe (IRHC), 2008-2012.
  • Distinction honorifique : médaille de cristal du CNRS, 2007.

RATTACHEMENTS SCIENTIFIQUES :

  • RCP476 « Recherches anthropologiques au Proche-Orient », Meudon, 1982-1983.
  • URA17 puis UPR 7537 « Origines et développements de la sédentarisation au Proche-Orient », Maison de l’Orient et de la Méditerranée, Lyon, 1984-1999.
  • UMR7041 ArScAn « Archéologies et Sciences de l’Antiquité » (équipe « Préhistoire en Méditerranée Orientale » puis « Du village à l’état au Proche et Moyen-Orient ») Maison Archéologie & Ethnologie, René-Ginouvès, Nanterre, 2000-2012.

RESPONSABILITES ET ACTIVITES SCIENTIFIQUES :
« Les développements du Néolithique pré-céramique dans l'île de Chypre - Khirokitia » :

  • Directrice-adjointe de la Mission Archéologique Française de Khirokitia (CNRS-MAEE), 1979-2009.
  • Responsable du thème « La terre à bâtir, archéologie expérimentale et caractérisation des matériaux » (en collaboration avec F. Hourani, géomorphologue). UMR7041 ArScAn, équipe « Du village à l’état au Proche et Moyen-Orient », 2000-2012.

Mission archéologique des fouilles de Dja’de el Mughara, Syrie :

  • Etude de la toiture de la « maison brûlée Dja'de el Mughara (Syrie) 9è mil. av. n. e., 2007, 2009.

Développement de méthodes d’acquisition et d’enregistrement des données de terrain :

  • Akrotiri (Santorin, Grèce), programme sur convention internationale ERA17 du CNRS-Université d'Athènes, 1991-1992.
  • Mission archéologique de Tell Feres, Syrie (CNRS-MAEE), 2006.
  • Mission archéologique du Qara Dagh occidental, Kurdistan d’Irak (CNRS-IFPO), 2015.
  • “Agios Sozomenos Project-Chypre” (Department of Antiquities-Cyprus), 2014-2015.

INFORMATION SCIENTIFIQUE ET VALORISATION :

  • Membre du comité de rédaction de Paléorient (Maison Archéologie & Ethnologie, René-Ginouvès, Nanterre), 1999-2012.
  • Co-responsable du thème transversal 8 « Bâti et Habitat » (UMR7041 Archéologies et Sciences de l’Antiquité), 2003-2006.
  • Inscription du site de Khirokitia au patrimoine mondial de l’UNESCO, 1998.
  • Responsable scientifique du programme de reconstitution de maisons néolithiques à Khirokitia (Programme du Département des Antiquités de la République de Chypre), 1994-1996.
  • Responsable scientifique du programme de valorisation du site de Khirokitia (Programme du Département des Antiquités de la République de Chypre), depuis 2011.

ADMINISTRATION DE LA RECHERCHE ET EXPERTISE DES METIERS ITA DU CNRS :

Administration de la recherche :

  • Membre du Comité National du CNRS (Section. 31), 1991-1999.
  • Membre du Comité des Orientalismes du CNRS, 1991-1995.

Expertise des métiers ITA du CNRS :

  • Membre/présidente de jurys concours ITA, 1991-2012.
  • Responsable du groupe d’experts pour la révision des fiches d’emploi-type (archéologie), 1998-1999.
  • Membre élu de la commission administrative paritaire (CAP) pour les ingénieurs de recherche, 1999-2001.
  • Expert national nommé BAP D (IR), 2007-2008.
  • Membre de deux Comités de visite AERES, 2008.
  • Membre du Comité d’Orientation et de Suivi de l’Observatoire des Métiers du CNRS (COS de l’OMES), 2009-2011.
  • Co-auteur de l’étude « Entre savoirs et savoir-faire, compétences disciplinaires et compétences techniques, les métiers des ingénieurs et techniciens en sciences humaines et sociales », 2011-2012.
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