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Person

Klaric Laurent

  • FRAEPMSHRG-LK
  • Person
  • Chercheur au CNRS à partir de 2005

Monthel Gérard

  • FRAEPMSHRG-GM
  • Person
  • Ingénieur au CNRS à partir de 1981

Gérard Monthel, dessinateur topographe, a été membre de l'UMR 7055 Préhistoire et Technologie jusqu'à sa retraite en 2013.

FONCTIONS AU CNRS ET HORS CNRS

  • 1971-1977. Vacataire au laboratoire d’archéologie de l’Ecole Normale Supérieure (Paris).
  • 1977-1981. Collaborateur (travailleur indépendant) au laboratoire d’archéologie de l’Ecole Normale Supérieure (Paris).
  • 1979-1981. Consultant UNESCO dans le cadre du programme d’étude des vallées d’oueds du nord de la Libye (sud de la Tripolitaine et désert de la Syrte).
  • 1981-1986. Membre du bureau d’architecture antique de Dijon, Institut de recherche en architecture antique du CNRS.
  • 1986-1996. Détaché du CNRS et mis à disposition de a ville de Chalon-sur-Saône.
  • 1986-1989. Conservateur au musée Denon à Chalon-sur-Saône.
  • 1989-1996. Responsable du service d’archéologie de la ville de Chalon-sur-Saône.
  • 1996-2013. Membre du laboratoire Préhistoire et Technologie (UMR 7055) de la Maison Archéologie et Ethnologie René-Ginouvès.

TRAVAUX DE TERRAIN
De 1967 à 1996, Gérard Monthel a été responsable scientifique et technique de nombreux chantiers de fouilles (en moyenne, 3 chaque année) regroupant un total d’environ 200 fouilleurs bénévoles et professionnels.

ENSEIGNEMENT ET FORMATION

  • 1980-1989. Responsable de stages de formation aux techniques de dessin archéologique auprès des universités de Fès et de Rabat, du Service marocain de l’archéologie et des étudiants de l’Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine (INSAP) au Maroc (missions de coopération du ministère des Affaires étrangères).
  • 1982-1992. Chargé de cours à l’université de Franche-Comté.
    1. Directeur du premier stage de formation des archéologues de l’Association française d’archéologie nationale (AFAN).
  • 1997-2002. Responsable du stage de formation « Dessins de céramique et petit mobilier archéologique » dans le cadre des programmes de CNRS Formation.

Leroi-Gourhan Arlette

  • FRAEPMSHRG-ARLG
  • Person
  • 1913-2005

Arlette Leroi-Gourhan), diplômée de l'Ecole du Louvre, suit en 1934 les cours de l'ethnologue Marcel Mauss. Elle y rencontre André Leroi-Gourhan qu'elle épouse en 1937. Dès le mois de février de cette même année, le couple part au Japon, André Leroi-Gourhan ayant obtenu une mission ethnographique de deux ans et une charge d'enseignement à Kyoto. Arlette Leroi-Gourhan s'associe au travail de son époux, réalisant à la fois des travaux photographiques et de secrétariat. Ils se consacrent ensemble à l'étude des derniers Aïnous de l'île d'Hokkaïdo.
Arlette Leroi-Gourhan publiera sous leurs deux noms l'intégralité des données collectées d'abord en France en 1989, puis au Japon en 1991. Leur mission est interrompue en 1939 alors que la situation internationale se dégrade. Arlette Leroi-Gourhan rentre prématurément en France avec des objets destinés au Musée de l'Homme et au Musée Guimet.

Elle se consacre les quinze années suivantes à l'éducation de ses enfants et à la carrière de son époux. Elle s'investit néanmoins dès le début des années 1950 dans sa propre recherche et devient l'initiatrice de la palynologie appliquée à l'archéologie.
Ayant acquis la certitude que l'approche environnementale est indispensable à la démarche archéologique, elle considère que "la reconstitution du paysage botanique rend directement perceptible l'existence matérielle de l'homme" (Emery-Barbier Aline, Leroyer Chantal, Soulier Philippe, "Arlette Leroi-Gourhan (1913-2005)", Bulletin de la Société préhistorique française, 103, n°4, p. 825). Avec les conseils de Madeleine Van Campo, Arlette Leroi-Gourhan analyse les dépôts préhistoriques et en tout premier lieu, ceux des grottes d'Arcy-sur-Cure, puis des sites de Saint-Marcel (Indre) et de la Cotte de Saint-Brelade (Jersey).
L'étude palynologique des dépôts préhistoriques en grotte constitue une démarche complètement novatrice à l'époque. La palynologie apporte des données essentielles à la reconstitution du paléoenvironnement des sites archéologiques, à la compréhension de l'évolution du climat et à l'évolution des chronologies préhistoriques.
A partir de 1955, elle installe un laboratoire d'analyse palynologique au Musée de l'Homme où se trouve le Centre de documentation et de recherches préhistoriques rattaché au laboratoire associé 275 et dirigé par André Leroi-Gourhan. Ce centre devient ensuite le laboratoire d'Ethnologie préhistorique rattaché au CNRS à partir de 1967. Le laboratoire de palynologie est depuis le début une composante du laboratoire d'Ethnologie préhistorique.
Les études palynologiques se développent et viennent compléter les données de la sédimentologie et de la paléontologie pour la reconstitution des paléoenvironnements de même que pour les attributions chrono-climatiques des niveaux stratigraphiques en relation avec les datations C14 : la palynologie devient une composante de la science préhistorique.
Arlette Leroi-Gourhan étend ensuite ses analyses à l'Afrique du Nord et au Moyen-Orient et commence l'étude de grottes françaises et espagnoles du Paléolithique supérieur comme la grotte de Lascaux ou de la Vache. L'ensemble de ses résultats l'amènent à établir un cadre chrono-climatique pour le Paléolithique supérieur. Au Moyen-Orient, ses travaux portent sur l'environnement durant le Paléolithique moyen et supérieur avec le projet "d'établir la trame d'un découpage climatique de cette partie du monde en liaison avec les géologues et les préhistoriens" (ibidem, p.825). Ils portent également sur la paléoclimatologie du Tardiglaciaire et du début de l'Holocène ainsi que sur les prémices de l'agriculture.
Durant ces 50 années de recherche, Arlette Leroi-Gourhan publie de nombreux articles et ouvrages (170 publications) et participent aux grands rassemblements de préhistoriens comme les congrès de l'Association Française pour l’Étude du Quaternaire (AFEQ) ou les congrès de l'International Union for Quaternary Research (INQUA). En témoignage de son implication au sein de la Société préhistorique française, elle en est élue présidente en 1971, puis présidente d'honneur en 1988.
Parallèlement à ses activités de recherche, elle enseigne l'analyse pollinique et forme des palynologues aujourd'hui reconnus comme Aline Emery-Barbier qui poursuit le travail d'analyse pollinique au sein de l'actuelle équipe "Ethnologie préhistorique".
Arlette Leroi-Gourhan ne s'installe pas à la Maison René-Ginouvès en 1997 et conserve jusqu'en 2001 un petit bureau au musée de l'Homme auquel elle était très attachée.
Bien qu'ayant mené ses recherches de façon bénévole, elle a produit une œuvre scientifique remarquable et internationalement reconnue, marquée par son entrée dans l'Ordre national du Mérite, la médaille de chevalier lui ayant été remise le 9 mars 1990 au Musée de l'Homme par le Professeur Yves Coppens.

Chauchat Claude

  • FRAEPMSHRG-CC
  • Person
  • Chercheur au CNRS à partir de 1972

Santoni Marielle

  • FRAEPMSHRG-MS
  • Person
  • Chercheur au CNRS à partir de 1979

Laming-Emperaire Annette

  • FRAEPMSHRG-ALE
  • Person
  • 1917-1977

Spécialiste de l'art pariétal, Annette Laming-Emperaire a participé à de nombreuses fouilles en Amérique du Sud, travaillant notamment avec son mari l'ethnologue José Emperaire (1912-1958). Particulièrement intéressée à la préhistoire du Brésil, elle a dirigé la Mission archéologique franco-brésilienne de Lagoa Santa jusqu'à son décès accidentel survenu en 1977 lors d'un voyage au Brésil.

PARCOURS ET ACTIVITES

    1. Entrée au CNRS.
  • A partir de 1951. Prospections et fouilles au Brésil et en Patagonie dans le cadre des Missions archéologiques françaises au Chili austral et au Brésil méridional.

    1. Thèse de Doctorat d’Etat : "La Signification de l’art rupestre paléolithique" sous la direction de André Leroi-Gourhan.
    1. Fondation d'une école de fouille au Brésil.
  • 1960-1966. Enseignement de l’archéologie préhistorique en tant que Maître assistant à la Sorbonne.

  • 1965-1968. Fouilles du gisement de Marazzi (Terre du Feu).

    1. Election en tant que directeur d’études à la 6e section de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes (EPHE), animation d'un séminaire sur l’anthropologie préhistorique américaine et la question du peuplement ancien du continent.
  • 1971-1977. Direction de la Mission archéologique franco-brésilienne de Lagoa Santa (Brésil).

  • Vers 1970-1977. Direction de l’Unité de Recherche Archéologique N° 5 "préhistoire brésilienne" (URA 5) et de la Recherche Coopérative sur Programme n° 394 "Analyse des peintures rupestres au Brésil" (RCP 394).

    1. Chargée par l’UNESCO et le gouvernement uruguayen d’un programme de sauvetage archéologique dans la région de Salto Grande.

Michel Cécile

  • FRAEPMSHRG-CM
  • Person
  • Chercheur au CNRS à partir de 1990

Lion Brigitte

  • FRAEPMSHRG-BLI
  • Person
  • Enseignant-chercheur à partir de 1995

Jarrige Jean-François

  • FRAEPMSHRG-JFJ
  • Person
  • 1940-2014

Jean-François Jarrige était orientaliste et protohistorien, directeur de recherche au CNRS, directeur de l’Unité Mixte de Recherche 9993 « Centre de recherche Indus-Balochistan, Asie centrale et orientale » (CNRS/Ministère de la Culture). Élu, le 7 février 1997, membre de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, au fauteuil de Jacques Heurgon. Président pour 2008.

DOMAINES DE RECHERCHE
Domaines géographiques : mission Archéologique de l’Indus ; Pakistan, Inde, les régions frontières indo-iraniennes.
Domaines thématiques : émergence des premières communautés néolithiques au Balochistan pakistanais ; les antécédents de la civilisation de l’Indus ; la civilisation de l’Indus et les périodes post-Indus jusque vers 500 av. J.-C.

FORMATION ET CARRIÈRE
Licence ès-lettres à la Sorbonne (1965) et diplôme de sanskrit (1966).
Diplôme de l’École du Louvre (1967).
Attaché de recherche au CNRS (1967).
Doctorat en archéologie orientale, université de Paris I (1971).
Chargé de recherche au CNRS (1972).
Maître de recherche au CNRS (1983).
Directeur de recherche au CNRS (1985).
Directeur de recherche émérite au CNRS (2008).

RESPONSABILITÉS SCIENTIFIQUES ET ADMINISTRATIVES
Coopérant enseignant à l’Université de Lucknow, Inde (1966-1968).

Directeur de l’unité de recherche associée (URA) 16 du CNRS « Mission archéologique de l’Indus » (unité rattachée au Centre de recherches archéologiques - ERA 16 - en 1977), devenue Unité propre de recherche (UPR) 316 en 1986, puis en 1994, Unité Mixte de Recherche (UMR) 9993 (CNRS/Ministère de la Culture) « Centre de recherche archéologique Indus-Balochistan, Asie centrale et orientale » (1975-2008).

Directeur des fouilles de Pirak, 1800-600 av. J.-C. (1973-1975).

Directeur de la Mission archéologique de l’Indus (1975-2021).
Fouilles de Mehrgarh (7000-2500 av. J.-C.) entre 1975 et 1985 puis de 1996 à 2000.
Fouilles de Nausharo (3000-2000 av. J.-C.) entre 1986 et 1996.

Directeur du musée Guimet, musée national des arts asiatiques (1986 et 2008).

Secrétaire général de la Commission consultative des recherches archéologiques à l’étranger du ministère des Affaires étrangères (1994 et 2014).

Membre de la Société asiatique (Paris).
Membre du Comité national de la recherche scientifique du CNRS, section n° 44 (Langues et civilisations orientales) puis de la section n° 31.
Membre du Comité culture de la Commission nationale de l’UNESCO (vice-président) et du Bureau de l’Association internationale des Archéologues de l’Asie du Sud (président), de la Commission d’admission à l’Institut français d’Archéologie orientale (IFAO).
Membre étranger de l’Académie des Sciences de la Nature et de la Société (branche d’Arménie).

DISTINCTIONS
Commandeur de l’ordre national de la Légion d’honneur (2008).
Commandeur de l’Ordre national du Mérite.
Commandeur des Palmes académiques (2013)
Commandeur de l’Ordre des Arts et Lettres (2003).
Médaille de bronze du C.N.R.S.
Décoré de l’Étoile du Pakistan (1987) et de l’ordre du Soleil levant du Japon (2005).

Girard-Farizy Catherine

  • FRAEPMSHRG-CD
  • Person
  • 1947-1997

Formation universitaire
Certificats d'Ethnologie et d'Ethnologie Préhistorique, Sorbonne (1967).
Certificats de Géomorphologie (Institut de Géographie) et de Méthodologie Esthétique, Institut d'Art (1968).
Maîtrise spécialisée de Préhistoire (Panthéon-Sorbonne) et Licence es Lettres (1969).
Certificat d'Anthropologie, Université de Paris IV (1970).
Doctorat de Troisième cycle en archéologie sur le moustérien de la grotte du Renne à Arcy-sur-Cure (1971).

Carrière
Entrée au CNRS (1976).
Membre du laboratoire d'ethnologie préhistorique de l'Université de Paris I en tant qu'Attachée puis Chargée de Recherche (1976-1991).
Membre du laboratoire de préhistoire de l'Université des Sciences et Technologies de Lille en tant que Directrice de Recherche (1991-1997).

Activités de terrain
Fouilles à la grotte du Bison d'Arcy-sur-Cure sous la direction d'A. Leroi-Gourhan (1963).
Fouilles à la Quina sous la direction de G. Henri-Martin (1964-1965).
Fouilles à Escolives-Ste-Camille sous la direction de R. Kapps (1964).
Fouilles à Auvernier sous la direction d'A. Gallay 1965).
Fouilles à Pincevent sous la direction d'A. Leroi-Gourhan (1966-1976).
Fouille de sauvetage à Terra Amata sous la direction de H. de Lumley (1966).
Direction scientifique d'une fouille de sauvetage liée à des travaux autoroutiers (1967).
Participation aux fouilles de sépultures de la Direction des Antiquités Préhistoriques d'Ile-de-France (1974-1978).
Direction du chantier de fouilles de Mauran (Haute-Garonne), chantier école du Ministère de la Culture (1974-1981).
Direction du chantier de fouilles de Champlost, Yonne (1982-1983).

Kahil Lilly

  • FRAEPMSHRG-LIK
  • Person
  • 1926-2002

DIPLOMES

  • 1942-43 : Baccalauréat de l'enseignement secondaire (Le Caire).
  • 1947 : Licence ès-Lettres (Sorbonne).
  • 1948 : Diplôme d'études supérieures classiques.
  • 1954 : Doctorat ès-Lettres (Sorbonne), doctorat d'Etat, prix Salomon Reinach de l'Académie des Inscriptions et Belles- Lettres.

FONCTIONS

  • 1949-1954 : Membre étranger de l'Ecole Française d'Athènes.
  • 1954-1955 : Membre de l'Institute for Advanced Study, Princeton.
  • 1955-1957 : Attachée de recherches au CNRS, détachée à Athènes jusqu'en juin 1956.
  • 1957-1960 : Professeur extraordinaire à l'Université de Fribourg, Suisse.
  • Après 1960 : Professeur ordinaire à la même université (à partir de 1979 à temps partiel).
  • A partir de 1957 : Chargée de mission au Département des Antiquités grecques et romaines du Musée du Louvre, Paris.
  • A partir de 1963 : Professeur invité à l'Université Laval (Québec).
  • 1967 : Membre de l'Institute for Advanced Study, Princeton.
  • 1969 à 1979 : Professeur à l'Université de Paris X.
  • A partir de 1979 : assure libéralement un séminaire hebdomadaire de troisième cycle.
  • Eté 1969 : Entretiens sur l'Antiquité classique, Fondation Hardt, Genève.
  • A partir de 1973 :Secrétaire général du Lexicon Iconographicum Mythologiae Classicae. Secrétaire général de la Fondation pour le LIMC.
  • 1974, 1977, 1978 : Membre de l'Institute for Advanced Study, Princeton.
  • A partir de 1979 : Directeur de recherche titulaire au CNRS.

DISTINCTIONS

  • A partir de 1965 : Membre correspondant de l'Institut Archéologique Allemand.
  • A partir de 1975 : Membre correspondant de l'Institut Archéologique Autrichien.
  • Janvier-mars 1985 : Norton Lecturer de l'Archeological Institute of America (conférences dans 20 universités américaines).
  • Mars-avril 1985 : Visiting Professor of the Australian Archaeological Institute at Athens (Universités de Sydney, Melbourne, Armidale, Canberra, Brisbane, Adelaide, Hobarth, Perth : conférences et séminaires).
  • Mai 1988 : Docteur honoris causa de l'Université d'Athènes (Ethnikon kai Kapodistriakon Panepistimion Athinôn).
  • Janvier 1989 : Foreign Honorary Member of the Archaeological Institute of America.
  • Avril 1989 : Membre d'honneur de la Société Archéologique d'Athènes.
  • Juin 1990 : Docteur honoris causa de l'Université Laval, Québec.
  • Octobre 1992 : Membre correspondant de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris.
  • Octobre 1992 : Membre correspondant de la Fondation pour la Culture hellénique, Athènes.

Leclerc Jean

  • FRAEPMSHRG-JL
  • Person
  • 1931-2012

Lepelley Claude

  • FRAEPMSHRG-CL
  • Person
  • 1934-2015

Claude Lepelley était spécialiste de l'Antiquité tardive et de l'Afrique romaine. Professeur à l'université Parix X Nanterre, il a dirigé le Centre de recherche sur l'Antiquité tardive et le Haut Moyen Age, devenu en 1998 une équipe de l'UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité de la MAE.

Etudes

    1. Agrégation d'histoire.
  • 1957-1959. Nomination à l'université de Tunis.
  • 1959-1962. Service militaire en Algérie.
    1. Thèse de doctorat d'Etat ès Lettres "Les cités de l'Afrique romaine au Bas-Empire, étude d'histoire municipale, université Paris-Sorbonne, sous la direction de William Seston.

Carrière

  • 1962-1967. Assistant à la Sorbonne.
  • 1967-1970. Maître de conférences à l'universités d'Amiens.
  • 1970-1984. Maître de conférences à l'université Lille 3 puis professeur en 1977.
  • 1984-2001. Professeur à l'université de Paris X-Nanterre.
  • 1992-2001. Direction de séminaires à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes.

Autres responsabilités

  • 1982-?. Membre du Comité des travaux historiques et scientifiques puis secrétaire à partir de 1992.

  • 1987-2000. Président de l'Institut des études augustiniennes.

  • 1992-? Membre de l'Association pour l’encouragement des études sur l’Afrique du Nord préhistorique, antique et médiévale (anpam) devenue en 2000 la Société d’étude du Maghreb préhistorique, antique et médiéval (Sempam). Claude Lepelley était membre du bureau de l'Anpam.

  • 1992-2008. Directeur de la collection "Nouvelle Clio".

  • 1995-1996. Premier Président de la Société française d’études épigraphiques sur Rome et le monde romain (SFER).

  • Membre de la Société nationale des antiquaires de France et président en 2003.

Audouze Françoise

  • FRAEPMSHRG-FA
  • Person
  • Chercheur au CNRS à partir de 1968

Grenier Albert

  • FRAEPMSHRG-AG
  • Person
  • 1878-1961

Albert Grenier est né le 22 avril 1878 à Paris. Il fait ses études à Nancy et est reçu à l'agrégation de grammaire en 1902. Il obtient alors une bourse pour préparer une thèse intitulée "Habitations gauloises et villas latines de la cité des Médiomatrices" à l’École des hautes études.
En 1904, il est membre de l’École française de Rome et se consacre à l'étude des étrusques. Il fouille à Bologne et prépare sa thèse de doctorat intitulée "Bologne villanovienne et étrusque, VIIIe-IVe siècles avant notre ère" qu'il publiera en 1912.
A son retour de Rome en 1907, il obtient un poste de maître de conférences en Grammaire antique à la Faculté des Lettres de Nancy, qu'il occupe jusqu'à la déclaration de la guerre en 1914. Il est ensuite mobilisé.
En 1919, il est nommé professeur à l'Université de Strasbourg où il occupera pendant seize ans la chaire d'antiquités gallo-romaines et rhénanes créée pour lui. Il participe alors activement à la vie de l'Université et préside la Commission des publications. C'est aussi durant ces années à Strasbourg qu'Albert Grenier publie d'abord en 1931 puis en 1934, les trois premiers volumes de son œuvre majeure, le "Manuel d'archéologie gallo-romaine".
En 1935, il retourne à Paris où il occupe la chaire d'antiquités nationales au Collège de France et la direction de la section Antiquités de la Gaule celtique et romaine à l’École des hautes études. Il y enseignera durant 10 ans, jusqu'en 1945 lorsqu'il est nommé directeur de l’École française de Rome.
Entre-temps, Albert Grenier participe à l'élaboration de la loi du 27 septembre 1941 portant réglementation des fouilles archéologiques en France et dont l'auteur est Jérôme Carcopino. Le Centre national de la recherche scientifique lui confie la charge de publier les résultats des fouilles dans le cadre de la Revue Gallia en 1942. La même année, Albert Grenier entre à l'Académie des inscriptions et belles-lettres.
En 1952, à son retour de Rome, il prend sa retraite.
Jusqu'à sa mort, le 23 juin 1961, il se consacre à la Revue Gallia, à la poursuite du "Manuel d'archéologie gallo-romaine" et à la direction de la Carte archéologique de la Gaule romaine qui lui est confiée en 1955.
Albert Grenier laisse derrière lui une œuvre considérable qui concerne principalement l'archéologie de la Gaule mais aussi l'histoire et l'archéologie étrusques et romaines. Près de 500 articles et ouvrages ont été recensés durant 60 années de travail, entre 1901 et 1961.

Duval Paul-Marie

  • FRAEPMSHRG-PMD
  • Person
  • 1912-1997

Paul-Marie Duval est né à Paris le 6 août 1912.
Après des études au Lycée Louis-le-Grand, il entre à l’École normale supérieure en 1934 puis passe l'agrégation d'histoire et de géographie en 1939. Il enseigne alors au Lycée Claude-Bernard à Paris puis est nommé pour ordre membre de l’École française de Rome (alors fermée) entre 1942 et 1944.
Dans ce cadre, il dirige plusieurs missions archéologiques en Afrique du Nord. A son retour à Paris, il est assistant d'histoire ancienne à la Sorbonne.
L'année 1946 marque un tournant important dans la vie de Paul-Marie Duval. En effet, il prend la succession d'Albert Grenier à la direction d'études de la IVe section de l’École pratique des hautes études (Antiquités de la Gaule celtique et romaine) où il enseignera durant 10 ans. En 1946, il est aussi nommé directeur des fouilles des thermes du Musée de Cluny, fonction qu'il occupera jusqu'en 1957. Enfin, il devient secrétaire de la revue "Gallia" et secondera Albert Grenier durant 15 ans.
En 1961, il est docteur ès-lettres et prend la direction de "Gallia". Trois années plus tard et jusqu'en 1982, il est titulaire de la chaire d'archéologie et d'histoire de la Gaule au Collège de France. En 1971, il entre à l'Institut, comme membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres puis en devient le président en 1983.
Paul-Marie Duval, tout comme Albert Grenier auparavant, a participé activement à l'organisation de l'archéologie nationale. Ainsi, il convainc André Malraux, ministre de la Culture, de créer le Conseil supérieur de la recherche archéologique dont il assure la présidence entre 1971 et 1978.
Considérant la publication comme une activité capitale, il développe et enrichit la revue "Gallia" durant 25 ans.
Son œuvre dans les domaines de l'histoire et de l'archéologie de la Gaule et du monde celtique est considérable. Sa bibliographie compte, en effet, plus de 250 références d'ouvrages et d'articles.
Après sa mort, le 14 janvier 1997, la famille de Paul-Marie Duval décide de faire don de sa bibliothèque et de ses archives à la Bibliothèque d'Art et d'Archéologie Jacques Doucet (Institut national d'histoire de l'art) . Les documents conservés au service des archives de la Maison René-Ginouvès complètent ce fonds et plus précisément, les dossiers relatifs à la documentation archéologique et à la préparation d'ouvrages et articles.

Braemer Frank

  • FRAEPMSHRG-FB
  • Person
  • Chercheur au CNRS à partir de 1989

Daune-Le Brun Odile

  • FRAEPMSHRG-ODL
  • Person
  • Ingénieur au CNRS à partir de 1982

Odile Daune-Le Brun est archéologue, ingénieur de recherche hors classe à la retraite, membre associé de l’UMR7041 ArScAn « Archéologies et Sciences de l’Antiquité » (équipe « Du village à l’état au Proche et Moyen-Orient ») depuis 2013. Elle a été recrutée au CNRS en 1982. Son activité s’est principalement développée dans trois domaines : 1- la recherche archéologique, principalement sur un site majeur du Néolithique de Chypre : Khirokitia, 7e-5 e mil. av.n.e. (fouille, analyse et publication des données stratigraphiques et spatiales, développement de méthodes d’acquisition, d’enregistrement et d’exploitation des données de terrain, techniques et pratiques architecturales, ethnoarchéologie et expérimentation) ; 2- la diffusion et valorisation de la recherche ; 3- l’administration de la recherche et l’expertise des métiers ITA (ingénieurs, techniciens, administratifs) du CNRS.

TITRES OBTENUS :

  • Maîtrise d’histoire médiévale (Faculté des Lettres et Sciences Humaines, Université de Grenoble), 1969.
  • Diplôme supérieur de langue et littérature arabes (Institut National des Langues et Civilisations Orientales, Paris), 1975.

PARCOURS PROFESSIONNEL AU CNRS :

  • Ingénieur d’études (IE2, IE1), 1982-1995.
  • Ingénieur de recherche (IR2, IR1), 1996-2007.
  • Ingénieur de recherche hors classe (IRHC), 2008-2012.
  • Distinction honorifique : médaille de cristal du CNRS, 2007.

RATTACHEMENTS SCIENTIFIQUES :

  • RCP476 « Recherches anthropologiques au Proche-Orient », Meudon, 1982-1983.
  • URA17 puis UPR 7537 « Origines et développements de la sédentarisation au Proche-Orient », Maison de l’Orient et de la Méditerranée, Lyon, 1984-1999.
  • UMR7041 ArScAn « Archéologies et Sciences de l’Antiquité » (équipe « Préhistoire en Méditerranée Orientale » puis « Du village à l’état au Proche et Moyen-Orient ») Maison Archéologie & Ethnologie, René-Ginouvès, Nanterre, 2000-2012.

RESPONSABILITES ET ACTIVITES SCIENTIFIQUES :
« Les développements du Néolithique pré-céramique dans l'île de Chypre - Khirokitia » :

  • Directrice-adjointe de la Mission Archéologique Française de Khirokitia (CNRS-MAEE), 1979-2009.
  • Responsable du thème « La terre à bâtir, archéologie expérimentale et caractérisation des matériaux » (en collaboration avec F. Hourani, géomorphologue). UMR7041 ArScAn, équipe « Du village à l’état au Proche et Moyen-Orient », 2000-2012.

Mission archéologique des fouilles de Dja’de el Mughara, Syrie :

  • Etude de la toiture de la « maison brûlée Dja'de el Mughara (Syrie) 9è mil. av. n. e., 2007, 2009.

Développement de méthodes d’acquisition et d’enregistrement des données de terrain :

  • Akrotiri (Santorin, Grèce), programme sur convention internationale ERA17 du CNRS-Université d'Athènes, 1991-1992.
  • Mission archéologique de Tell Feres, Syrie (CNRS-MAEE), 2006.
  • Mission archéologique du Qara Dagh occidental, Kurdistan d’Irak (CNRS-IFPO), 2015.
  • “Agios Sozomenos Project-Chypre” (Department of Antiquities-Cyprus), 2014-2015.

INFORMATION SCIENTIFIQUE ET VALORISATION :

  • Membre du comité de rédaction de Paléorient (Maison Archéologie & Ethnologie, René-Ginouvès, Nanterre), 1999-2012.
  • Co-responsable du thème transversal 8 « Bâti et Habitat » (UMR7041 Archéologies et Sciences de l’Antiquité), 2003-2006.
  • Inscription du site de Khirokitia au patrimoine mondial de l’UNESCO, 1998.
  • Responsable scientifique du programme de reconstitution de maisons néolithiques à Khirokitia (Programme du Département des Antiquités de la République de Chypre), 1994-1996.
  • Responsable scientifique du programme de valorisation du site de Khirokitia (Programme du Département des Antiquités de la République de Chypre), depuis 2011.

ADMINISTRATION DE LA RECHERCHE ET EXPERTISE DES METIERS ITA DU CNRS :

Administration de la recherche :

  • Membre du Comité National du CNRS (Section. 31), 1991-1999.
  • Membre du Comité des Orientalismes du CNRS, 1991-1995.

Expertise des métiers ITA du CNRS :

  • Membre/présidente de jurys concours ITA, 1991-2012.
  • Responsable du groupe d’experts pour la révision des fiches d’emploi-type (archéologie), 1998-1999.
  • Membre élu de la commission administrative paritaire (CAP) pour les ingénieurs de recherche, 1999-2001.
  • Expert national nommé BAP D (IR), 2007-2008.
  • Membre de deux Comités de visite AERES, 2008.
  • Membre du Comité d’Orientation et de Suivi de l’Observatoire des Métiers du CNRS (COS de l’OMES), 2009-2011.
  • Co-auteur de l’étude « Entre savoirs et savoir-faire, compétences disciplinaires et compétences techniques, les métiers des ingénieurs et techniciens en sciences humaines et sociales », 2011-2012.

Bailloud, Gérard

  • FRAEPMSHRG-GB
  • Person
  • 1919-2010

Gérard Bailloud était archéologue et spécialiste mondialement connu du Néolithique. Ses recherches scientifiques concernent aussi bien le Néolithique européen que la Préhistoire récente de l’Afrique.

Carrière :
1942-1956 : Employé à la photothèque du Musée de l’Homme (Musée National d’Histoire Naturelle)
1956-1958 : Stagiaire au CNRS
1958-1984 : Attaché puis chargé de recherches au CNRS
1972-1983 : Direction de l’URA 12, équipe mixte CNRS-Université Paris I et chargé de cours à l'université Paris 1

Responsabilités :
1964 - 1983 : Secrétaire général de la SPF
1965 - 1968 : Directeur des Antiquités préhistoriques d’Île de France
1970 : Président de la SPF
1976 : Vice-président de la SPF

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