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Notice d'autorité

Gardin Jean-Claude

  • FRAEPMSHRG-JCG
  • Personne
  • 1925-2013

Jean-Claude Gardin, directeur de recherches au CNRS et directeur d'études à l'EHESS, est le fondateur de l'équipe "Archéologie de l'Asie centrale, peuplement, milieux et techniques" en 1974. Archéologue de terrain spécialisé dans l'aire géographique de l'Asie centrale, il était aussi théoricien de l'archéologie et en particulier des applications de l'informatique à la discipline.

Repères chronologiques :

  • 1952-1954. Membre de la Délégation archéologique française en Afghanistan (DAFA) et prospections en Bactriane.

    1. Étude des collections de céramiques et des monnaies de la DAFA à l’Institut français d’archéologie de Beyrouth sous la direction d’Henri Seyrig et projet de documentation mécanographique en archéologie.
  • 1957-1971. Direction du Centre d’analyse documentaire en archéologie (CADA, CNRS), initialement Centre mécanographique de documentation archéologique.

  • 1960-1965. Direction de la Section d’automatique documentaire (CNRS) dans le cadre de l’Institut Blaise Pascal.

  • 1962-. Directeur d’études à l’EHESS, direction "Sémiologie et informatique".

  • 1964-1978. Participation aux fouilles d'Ai Khanoum (DAFA) sous la direction de Paul Bernard et étude de la céramique.

  • 1971-1972. Mise en route du Centre de recherches archéologiques du CNRS.

  • 1974-1985. Directeur de l’URA 10 "Archéologie de l'Asie centrale, peuplement, milieux et techniques".

  • 1974-1978. Direction de prospections en Bactriane orientale dans le cadre de la Mission archéologique française de Bactriane.

  • 1980-1982. Direction de la Délégation archéologique française en Afghanistan.

  • 1983-1988. Direction de la Mission archéologique française en Asie centrale (MAFAC).

    1. Membre fondateur de l’Association Arkeotek (Association européenne d’archéologie des techniques).

Kahil Lilly

  • FRAEPMSHRG-LIK
  • Personne
  • 1926-2002

DIPLOMES

  • 1942-43 : Baccalauréat de l'enseignement secondaire (Le Caire).
  • 1947 : Licence ès-Lettres (Sorbonne).
  • 1948 : Diplôme d'études supérieures classiques.
  • 1954 : Doctorat ès-Lettres (Sorbonne), doctorat d'Etat, prix Salomon Reinach de l'Académie des Inscriptions et Belles- Lettres.

FONCTIONS

  • 1949-1954 : Membre étranger de l'Ecole Française d'Athènes.
  • 1954-1955 : Membre de l'Institute for Advanced Study, Princeton.
  • 1955-1957 : Attachée de recherches au CNRS, détachée à Athènes jusqu'en juin 1956.
  • 1957-1960 : Professeur extraordinaire à l'Université de Fribourg, Suisse.
  • Après 1960 : Professeur ordinaire à la même université (à partir de 1979 à temps partiel).
  • A partir de 1957 : Chargée de mission au Département des Antiquités grecques et romaines du Musée du Louvre, Paris.
  • A partir de 1963 : Professeur invité à l'Université Laval (Québec).
  • 1967 : Membre de l'Institute for Advanced Study, Princeton.
  • 1969 à 1979 : Professeur à l'Université de Paris X.
  • A partir de 1979 : assure libéralement un séminaire hebdomadaire de troisième cycle.
  • Eté 1969 : Entretiens sur l'Antiquité classique, Fondation Hardt, Genève.
  • A partir de 1973 :Secrétaire général du Lexicon Iconographicum Mythologiae Classicae. Secrétaire général de la Fondation pour le LIMC.
  • 1974, 1977, 1978 : Membre de l'Institute for Advanced Study, Princeton.
  • A partir de 1979 : Directeur de recherche titulaire au CNRS.

DISTINCTIONS

  • A partir de 1965 : Membre correspondant de l'Institut Archéologique Allemand.
  • A partir de 1975 : Membre correspondant de l'Institut Archéologique Autrichien.
  • Janvier-mars 1985 : Norton Lecturer de l'Archeological Institute of America (conférences dans 20 universités américaines).
  • Mars-avril 1985 : Visiting Professor of the Australian Archaeological Institute at Athens (Universités de Sydney, Melbourne, Armidale, Canberra, Brisbane, Adelaide, Hobarth, Perth : conférences et séminaires).
  • Mai 1988 : Docteur honoris causa de l'Université d'Athènes (Ethnikon kai Kapodistriakon Panepistimion Athinôn).
  • Janvier 1989 : Foreign Honorary Member of the Archaeological Institute of America.
  • Avril 1989 : Membre d'honneur de la Société Archéologique d'Athènes.
  • Juin 1990 : Docteur honoris causa de l'Université Laval, Québec.
  • Octobre 1992 : Membre correspondant de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris.
  • Octobre 1992 : Membre correspondant de la Fondation pour la Culture hellénique, Athènes.

Francfort Henri-Paul

  • FRAEPMSHRG-HPF
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de 1990

Burnouf Joëlle

  • FRAEPMSHRG-JB
  • Personne
  • Enseignant-chercheur à partir de 1982

Mission archéologique Caucase-Transcaucasie

  • FRAEPMSHRG-CAU
  • Collectivité
  • 2000-2003

Cette mission a été dirigée par Bertille Lyonnet et Catherine Marro (CNRS) en partenariat avec A. Rezepkin (Institut d'histoire de la culture matérielle de Saint-Pétersbourg, Russie) et A. Ozfirat (Université de Van, Turquie).

Mission "Soyuq Bulaq" (Azerbaïdjan)

  • FRAEPMSHRG-SOY
  • Collectivité
  • 2006

Cette mission a été dirigée par Bertille Lyonnet et Farhad Guliyev (Institut d'archéologie et d'ethnologie, Bakou).

Leclerc Jean

  • FRAEPMSHRG-JL
  • Personne
  • 1931-2012

Lyonnet Bertille

  • FRAEPMSHRG-BEL
  • Personne
  • Chercheur au CNRS, dates inconnues

Mission de prospection archéologique du Haut-Khabur occidental

  • FRAEPMSHRG-HKH
  • Collectivité
  • 1989-1991

Sous la direction de Bertille Lyonnet, une équipe a prospecté environ 60 sites archéologiques dans la partie syrienne de la Mésopotamie septentrionale. La zone, de 5000 km2, s'étendait au nord, de Hasséké jusqu'à la frontière turque et des rives du Khabur, à l'ouest, jusqu'à l'ancienne route Qamishly-Kasséké, à l'est.
Entre 1991 et 1997, différents spécialistes et étudiants ont étudié le matériel conservé dans un dépôt à Qamishly. Les premiers résultats sont présentés dans l'ouvrage :
LYONNET Bertille, Prospection archéologique du Haut-Khabur occidental (Syrie du N.E.), Volume 1 Beyrouth, Institut français d'archéologie du Proche-Orient (Coll. Bibliothèque archéologique et historique t.155), 2000.

Mission archéologique franco-azerbaïdjanaise de Mentesh Tepe

  • FRAEPMSHRG-MET
  • Collectivité
  • Depuis 2008

La Mission archéologique franco-azerbaïdjanaise de Mentesh Tepe est dirigée par Bertille Lyonnet et Farhad Guliyev (Institut d'archéologie et d'ethnologie, Bakou).
Le site de Mentesh Tepe se trouve dans la moyenne vallée de la Kura, dans le district de Tovuz.
Les fouilles visent à comprendre l’évolution des cultures anciennes (du Néolithique à l’âge du bronze) de la moyenne vallée de la Kura (Azerbaïdjan occidental) et leurs rapports avec la Mésopotamie et les autres régions du Caucase.

Mission archéologique de Tel Yarmouth (Israël)

  • FRAEPMSHRG-MATY
  • Collectivité
  • 1980-2015

Tel Yarmouth est situé à 25 kilomètres au sud-ouest de Jérusalem, au pied des monts de Judée. Le site, tell de 16 hectares composé d'une acropole et d'une ville basse, abritait l'une des plus anciennes et des plus importantes cités cananéenes. Fondée au début du Bronze ancien (seconde moitié du IVe millénaire), la cité atteint son apogée vers 2650-2300. Abandonné à la fin du Bronze ancien vers 2300, le site a été réoccupé un millénaire plus tard sur l'acropole seulement, jusqu'au début de l'époque byzantine.
Les premiers sondages ont été effectués en 1970 par Amnon Ben-Tor (université hébraïque de Jérusalem).
C'est ensuite la Mission archéologique de Tel Yarmouth créée en 1980 sous les auspices du CNRS, de la DGRST et de l'Institut d'archéologie de l'université hébraïque de Jérusalem, qui reprend les fouilles sous la direction de Pierre de Miroschedji.
Les fouilles s'effectuent dans le cadre d'un programme de recherches sur le processus d'urbanisation en Palestine aux IVème et IIIème millénaires. Le site de Tel Yarmouth offre la possibilité de comprendre la naissance, l'organisation et l'évolution d'une des plus anciennes et importantes cité-Etat du IIIème millénaire. Il comprend une ville basse très étendue (14,5 hectares) et une petite acropole (1,5 hectare). Les fouilles se répartissent en plusieurs chantiers (douze dans la ville basse et deux sur l'acropole), divisés en plusieurs secteurs. Elles ont révélé une architecture monumentale : des fortifications d'une ampleur exceptionnelle et dont l'épaisseur atteint près de 40 mètres ; une porte d'entrée monumentale ; un complexe palatial de plus de 6000 m2, un temple comprenant une salle à colonnes et une cour ouverte sur plusieurs pièces ; un quartier résidentiel ; un quartier d'artisans ; un système de terrasses ; une acropole entourée par la muraille du IIIè millénaire et occupé à la fin du IIè millénaire par un établissement philistin.

La thématique principale du site est l'urbanisation de la Palestine à l'Age du bronze ancien, 3500-2300 avant notre ère, étudiée dans la ville basse (étude des quartiers d'habitations, des zones spécialisées agricoles et artisanales, des bâtiments publics, des fortifications, des portes de la ville et du complexe palatial, notamment). Une seconde thématique apparaît lors des fouilles de niveaux d'occupation postérieurs au IIIème millénaire (en particulier des niveaux de la période de transition Age du bronze et Age du fer, entre les XIIIe et XIe siècles avant notre ère). Ces niveaux se trouvent uniquement dans la zone de l'acropole.
La grandeur et la complexité des fortifications, l'étendue des trois ensembles palatiaux successifs, l'existence de bâtiments publics et l'importance du matériel archéologique mis au jour, font de Tel Yarmouth un site majeur pour la connaissance du Bronze ancien de Palestine.

Les chantiers

  • Chantier A. Fortifications. Les chantiers A et D correspondent aux fouilles des fortifications. Les fouilles du chantier A ont débuté en 1980 avec le dégagement d'une partie du rempart extérieur et d'une porte. Les niveaux du chantier A couvrent les périodes du Bronze ancien II, III et le début de l'époque byzantine.
  • Chantier B. Habitations et complexe palatial. Les fouilles du chantier B ont débuté en 1980 avec l'objectif d'obtenir une séquence archéologique de la ville basse. Ont été découverts des habitations domestiques pré-palatiales, puis successivement trois complexes palatiaux, nommés palais B1, B2, B3. Les constructions palatiales s'étendent sur environ 6000 m2 et datent de la fin du Bronze ancien III (XXVe siècle avant notre ère environ). Les niveaux du chantier B couvrent les périodes du Bronze ancien I jusqu'à la fin du Bronze ancien III et le début de l'époque byzantine.
  • Chantier C. Habitations et édifices publics
  • Chantier D. Fortifications. Les chantiers A et D correspondent aux fouilles des fortifications. Les fouilles du chantier D ont débuté en 1981 avec l'objectif d'étudier les fortifications en comparaison avec le chantier A. Les niveaux du chantier D couvrent les périodes du Bronze ancien II, III et le début de l'époque byzantine.
  • Chantiers E et F. Porte ouest et ses alentours. Les fouilles des chantiers E et F débutent en 1984. Le chantier E correspond à la Porte ouest de la ville et à ses alentours. Le chantier F se situe dans la grande cour du Palais B, à proximité du chantier E. Les niveaux de ces chantiers couvrent les périodes du Bronze ancien II, III et le début de l'époque byzantine.
  • Chantier G. Quartier d'habitations. Les fouilles du chantier G ont débuté en 1984. Elles ont mis au jour un quartier d'habitations adjacent au complexe palatial et notamment un ensemble de maisons du Bronze ancien III.
  • Chantier H. Zone d'activités spécialisées. Le chantier H, situé au centre de la ville basse, a été fouillé à partir de 1984. Ont été découverts des terrasses du bronze ancien III, et en leur sein, des chambres (ateliers) et des courettes en enfilade, caractéristiques de zones d'activités spécialisées, agricoles ou artisanales.
  • Chantier de l'acropole. Les fouilles de la zone de l'acropole ont débuté en 1986. Deux sondages ont été effectués : le sondage 1 dans la zone inférieure de l'acropole et le sondage 2 dans sa zone supérieure. Les niveaux de cette zone de fouille couvrent les périodes du Bronze ancien jusqu'à l'époque byzantine. Le site de Tel Yarmouth a été abandonné à la fin du Bronze ancien III puis réoccupé à partir du Bronze récent mais dans les limites de l'acropole. Les fouilles témoignent de cette deuxième phase d'occupation et permettent l'étude de la transition Age du bronze/Age du fer. Par ailleurs, les ruines d'un village romano-byzantin ont notamment été mises au jour.
  • Chantiers J, K, M, N. Terrasses au sud-est du palais B. Les fouilles des chantiers J, K, L, M. ont permis la mise au jour de constructions monumentales, probablement un complexe de bâtiments publics ou de temples, édifiées sur des habitations volontairement rasées. Les chantiers K et M ont été ouverts en 1996. La deuxième terrasse (chantier K) portait un grand bâtiment du Bronze ancien III C. Les chantiers M et L correspondent à une troisième terrasse. En 1997 débutent les fouilles du chantier J, première terrasse, où ont été trouvés des maisons et des vestiges de construction, probablement un atelier de potiers. En 1999, à l'angle nord du palais, ont débuté les fouilles du chantier N.

Lechevallier Monique

  • FRAEPMSHRG-MLE
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de 1968

Mission archéologique franco-jordanienne à Iraq al-Amir

  • FRAEPMSHRG-MAFJI
  • Collectivité
  • 1976-1987

En mai 1976, Ernest Will, directeur de l'Institut français d'archéologie de Beyrouth, entreprend la fouille de l'édifice dit Qasr el'Abd à Iraq al-Amir, avec l'appui du service archéologique jordanien et, plus particulièrement, du Dr Fawsi Zayadine. Cet édifice est un palais d'époque hellénistique (IIe siècle av. J.-C.) unique en son genre.
Les fouilles du palais sont menées jusqu'en avril 1980. E. Will confie à François Larché, l'étude architecturale, la restitution et la restauration du monument. Les travaux conduits jusqu'en juin 1987, aboutiront à la reconstruction matérielle du bâtiment (rez-de-chaussée et une partie de l'étage).
Parallèlement, François Villeneuve, en poste à l'Institut Français d'Archéologie du Proche-Orient, est responsable de deux opérations conduites aux alentours du Palais, entre 1980 et 1987 : inventaire et fouilles du village d'Iraq al-Amir et des grottes hellénistiques ; prospections de 10 kilomètres autour du site.

Mission archéologique française de Mari (Syrie)

  • FRAEPMSHRG-MARI
  • Collectivité
  • Depuis 1933

Les recherches sur le site archéologique de Tell Hariri ont débuté en 1933, à la suite de la découverte fortuite d’une statuette du IIIe millénaire. Le site archéologique est situé dans la moyenne vallée de l’Euphrate en Syrie, à quinze kilomètres d’Abu Kémal, à la frontière syro-irakienne. Le musée du Louvre envoie alors sur place une équipe de scientifiques sous la direction d’André Parrot. Grâce aux inscriptions en cunéiforme d’une statue du temple d’Ishtar, il est possible d’identifier Tell Hariri comme étant l’ancienne cité de Mari (IIIe millénaire au début du IIe millénaire avant notre ère). André Parrot et son équipe mettent au jour le Grand palais royal de la ville ainsi que les édifices de son centre religieux. Les recherches sont interrompues en 1939 et reprennent en 1951. De nouvelles découvertes voient alors le jour, telles que le temple d’Inanna-Zaza ou le trésor d’Ur, issu des palais dits présargoniques.
En 1979, Jean-Claude Margueron prend la direction des recherches. En associant fouilles classiques et prospections géomagnétiques sur le site et sa région, il devient possible d’appréhender l’évolution de la cité et de ses alentours, de sa fondation en 2900 av. n. è. jusqu’à sa destruction en 1760 av. n. è.. Les fouilles de Jean-Claude Margueron mettent notamment au jour le Petit Palais oriental, les enceintes de la ville et des quartiers d’habitation.
En 2005, Pascal Butterlin succède à Jean-Claude Margueron à la direction de la mission. Sont explorés, à l'est de la ville, son centre monumental, dont le massif rouge, imposante terrasse au cœur d’un complexe religieux, et les alentours des palais. Les fouilles sont interrompues depuis 2011 au début du conflit syrien.

Parrot André

  • FRAEPMSHRG-AP
  • Personne
  • 1901-1980

Fils d’un pasteur de l’église luthérienne du Pays de Montbéliard, André Parrot débute des études de théologie à la Faculté de théologie protestante de Paris en 1921 et se destine à devenir pasteur luthérien. Il étudie en parallèle l’Histoire de l’art à l’Ecole du Louvre à partir de 1924 où il suit les cours de René Dussaud. Archéologue spécialiste du Proche-Orient ancien, André Parrot obtient en 1926 une bourse à l’Ecole biblique et archéologique de Jérusalem et participe aux fouilles de Neirab, en Syrie actuelle. L’année suivante, il dirige les fouilles de Baalbek (Liban) et participe à celles de Byblos, sous la direction de Maurice Dunand.
En 1929, il décide de s’orienter vers l’archéologie mésopotamienne. Il prend alors part aux fouilles de Tello-Lagash (Irak), sous la direction de l’abbé Genouillac, auquel il succède en 1930-1931, puis de Larsa en 1933.
La même année, à la demande de Henri Seyrig, il se rend sur le site de Tell Hariri, dans la vallée de l’Euphrate, près de la frontière syro-irakienne. On y a découvert des inscriptions cunéiformes qui permettent à André Parrot de reconnaître la cité ancienne de Mari, disparue au milieu du IIe millénaire avant notre ère. De 1933 à 1974, il y mène vingt-et-une campagnes lors desquelles il met au jour le Grand Palais de la cité, quelques édifices de son centre religieux ainsi qu’une multitude de tablettes cunéiformes.
A partir de 1937, André Parrot est chargé de cours à la Faculté de théologie protestante de Paris (1937-1955) ainsi que professeur d’archéologie orientale et d’Histoire générale de l’art à l’Ecole du Louvre et conservateur-adjoint des Musées nationaux. Il dirige la revue Syria et la Revue d’assyriologie et d’archéologie orientale aux côtés de René Dussaud, Henri Seyrig, Edouard Dhorme et Georges Contenau.
En 1946, il occupe le poste de conservateur en chef du Musée du Louvre (Antiquités orientales et Arts musulmans) et devient secrétaire général de la Commission des fouilles et missions archéologiques en 1958. De 1968 à 1972, il est le premier directeur du Musée du Louvre.
Fait Commandeur de la Légion d’Honneur en 1961, André Parrot est également élu membre de l’Académie britannique en 1962 et de l’Académie des inscriptions et belles-lettres en 1963, dont il assure la présidence à partir de 1970. Il est l’auteur de trente-cinq publications et de plus d’une centaine d’articles et études au sein de revues spécialisées.

Margueron Jean-Claude

  • FRAEPMSHRG-JCM
  • Personne
  • Enseignant-chercheur à partir de 1979

Mission archéologique française à Alicante (Espagne)

  • FRAEPMSHRG-MAFA
  • Collectivité
  • 1980-2017

La mission archéologique française à Alicante est dirigée depuis 1980 par Pierre Rouillard, directeur de recherche émérite au CNRS. Entre 1980 et 2000, quatre opérations ont eu lieu :

  • Fouilles d’une nécropole ibérique (Ve-IVe siècles av. J.-C.) à Cabezzo Lucero (Guardamar, Alicante) entre 1980 et 1985
  • Prospections dans la basse vallée du Segura en 1989 et 1990.
  • Fouilles d’un habitat ibérique (Ve-IVe siècles av. J.-C.) du site portuaire de La Picola (Santa Pola, Alicante) entre 1991 et 1995.
  • Fouilles d’un habitat phénicien (VIIIe-VIe siècles av. J.-C.) du site portuaire de La Fonteta-Rabita à Guardamar del Segura (Alicante) entre 1996 et 2000.

La mission française financée par la commission des fouilles du ministère des Affaires étrangères a été conduite en collaboration avec l’Université de Valence, le Musée archéologique et l’Université d’Alicante, le musée et la commune de Santa Pola, la Comunidad Valenciana, la Casa de Velasquez, l’Institut géologique Albert de Lapparent et la Maison Archéologie & Ethnologie René-Ginouvès.
Les archives des fouilles ont été remises au Musée archéologique provincial d’Alicante MARQ sauf celles du site portuaire de La Picola conservées au Musée de la Mer de Santa Pola.

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