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Inventaires
Jean Perrot. Du Village à l'Etat au Proche- et Moyen-Orient Sous-sous-sous-série organique
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Fouilles des Tepes Djaffarabad, Djowi et Bendebal

Le programme de recherche sur les débuts de l'urbanisation en Susiane a été lancé en 1969, sous la direction de Geneviève Dollfus, directeur de recherche au CNRS, responsable de l'URA 19 (Iran sud) du centre de recherches archéologiques (CNRS) .
Entre 1969 et 1974, six saisons successives de fouilles se sont déroulées sur le tepe Djaffarabad. Puis, deux opérations de contrôle stratigraphique ont été menées sur le Tepe Djowi en 1975-1976, puis sur le Tepe Bendebal en 1977-1978, en vue de combler certaines lacunes constatées dans la stratigraphie de Djaffarabad.
Ces recherches, menées dans le cadre d'une équipe pluridisciplinaire, ont permis à Geneviève Dollfus de reconstituer le mode de vie des habitants de la plaine de Suse et de retracer l'histoire de son peuplement, entre la fin du VIe millénaire et le début du IVe millénaire, époque de la fondation de Suse.

Fouilles de l'Acropole I de Suse

Le chantier appelé "Acropole I" de Suse a été ouvert en 1969, sous la direction d' Alain Le Brun (URA 19 "Iran sud" du centre de recherches archéologiques, CNRS) . Implanté dans la partie sud-est du tepe de l'Acropole, ce sondage avait pour but de fournir un cadre stratigraphique précis de l'occupation de Suse, des origines de l'agglomération (début du IVe millénaire) jusqu'au milieu du IIIe millénaire. Entre 1969 et 1972, quatre campagnes de fouilles ont été menées puis deux autres campagnes ont eu lieu en 1977 et en 1978-1979. Alain Le Brun a pu alors reconnaître trois phases essentielles de l'évolution culturelle de Suse et grâce au matériel épigraphique mis au jour, définir les étapes de l'invention d'un système comptable puis d'une écriture originale, dans le dernier tiers du IVe millénaire.

Fouilles de l'Acropole II de Suse

En 1971, Jean Perrot commence le nettoyage du socle de la terrasse artificielle située au centre du tepe de l'Acropole de Suse et qui remonte aux origines du site (Ve-IVe millénaires). L'année suivante, commence la fouille du socle, sous la direction de Jean Perrot assisté de Denis Canal, pensionnaire de l'IFAPO. Le chantier est alors baptisé "Acropole II, Haute terrasse" afin de le différencier de celui dirigé par Alain Le Brun dans la partie sud-est du tepe : "l'Acropole I". Entre 1975 et 1977, la fouille, dirigée par Denis Canal, permettra de retracer l'histoire de ce monument, dont est dégagée la paroi sud, ce qui permet de préciser sa relation avec la nécropole découverte lors des fouilles anciennes. En 1978-1979, Jean Perrot précise la relation entre le massif funéraire dont il dégage deux tombes et la haute terrasse.

Fouilles de l'Acropole III de Suse

En 1977-1978, Henry T. Wright, professeur à l'Université de Michigan (Ann Arbor) fait un sondage au nord de l'Acropole afin de préciser la séquence stratigraphique des couches du milieu du IVe millénaire. Ce sondage vise à compléter l'information obtenue sur le chantier "Acropole I".

Fouilles de la Ville royale I de Suse

Dans le courant du IIIe millénaire, Suse s'étend vers l'est. Les occupations successives forment peu à peu une colline que les archéologues nommeront "tepe de la Ville royale". En 1972, un sondage stratigraphique appelé "Ville royale I", est implanté sur le côté occidental du tepe et Jean Perrot en confie la direction à Elizabeth Carter, professeur à l'Université de Californie (Los Angeles, USA). Ce sondage, conduit jusqu'en 1975, a permis d'établir la continuité entre les couches du IVe millénaire à l'Acropole et celles du IIIe millénaire au tepe de la Ville royale, de fixer la séquence archéologique de Suse au IIIe millénaire, et de mettre en lumière les différentes phases de l'histoire politico-culturelle de Suse durant cette période.

Fouilles de la Ville royale II de Suse

Le chantier appelé "Ville royale II" est ouvert en 1975, sous la direction de Pierre de Miroschedji (URA 19 du centre de recherches archéologiques, CNRS). Situé au sud-ouest du tepe de la Ville royale, ce sondage avait pour but de fournir un cadre stratigraphique précis de l'occupation de Suse durant l'époque néo-élamite, de la fin du IIe millénaire au VIe siècle avant notre ère. Il s'inscrit ainsi dans la continuité du sondage de la "Ville royale I" qui couvrait le IIIe millénaire, alors que le IIe millénaire était connu par les fouilles extensives de Roman Ghirshman (Ville royale A) . A l'issue de trois campagnes de fouille menées entre 1975 et 1977, Pierre de Miroschedji a pu définir la séquence archéologique de Suse pour la fin de la période médio-élamite et la période néo-élamite, ainsi que les étapes de l'histoire de son peuplement à partir d'un cadre chrono-stratigraphique et typologique solide.

Fouilles du secteur "Apadana Est" de Suse

En 1969, l'Office national pour la protection des monuments historiques de l'Iran accepte de financer un projet de conservation et de restauration du Palais de l'Apadana. Trois chantiers sont alors successivement ouverts avec comme objectif principal la compréhension des vestiges achéménides. Le premier chantier, situé sur le flanc est du tepe, est appelé "Apadana Est". La fouille, menée entre 1972 et 1978, est confiée à deux équipes : la première, dirigée par Monique Kervran (CNRS, URA 19 du centre de recherches archéologiques) assistée de Claire Hardy (CNRS) étudie les niveaux islamiques, tandis que la deuxième, dirigée par Daniel Ladiray (CNRS, CRFJ) , Rémy Boucharlat (CNRS, URA 19) et Audran Labrousse (architecte) étudie les niveaux plus anciens. Les découvertes furent remarquables : statue de Darius I et Porte du Palais.

Fouilles des secteurs "Apadana, ville royale" et "Ville royale, Apadana" de Suse

Les recherches entreprises dans le secteur appelé "Apadana. Ville royale" ont débuté en 1975, après la découverte de la Porte du Palais de Darius I en 1972. Il était alors nécessaire d'étendre le chantier "Apadana Est" au vallon situé entre le tepe de l'Apadana et celui de la Ville royale, afin de résoudre le problème posé par l'accès à cette Porte et au niveau de l'esplanade.
Les fouilles, menées entre 1976 et 1978, sont dirigées par Claire Hardy-Guilbert (CNRS) pour l'étude des niveaux islamiques et par Daniel Ladiray (CNRS, CRFJ) et Joël Mallet (CNRS) pour l'étude des niveaux plus anciens.
Parallèlement, un second chantier nommé "Ville royale. Apadana" et situé de l'autre côté du vallon sur le tepe de la Ville royale, est ouvert sous la direction de Jean Perrot et de M. Mir Abdin Kaboli (Centre de recherches archéologiques de Téhéran).
Entre 1976 et 1978, les vestiges d'une nouvelle porte monumentale sont mis au jour. Ce nouveau bâtiment que les inscriptions sur les bases de colonne attribuent à Darius, apparaît comme un propylée conduisant au palais du roi.

Les noms des chantiers peuvent figurer en abrégé sur les documents :

  • Apadana, ville royale : AVR.
  • Ville royale, Apadana : VRA.
    Sur certains documents, les désignations des chantiers peuvent être abrégées en "APAVIR" et "VILAPA".

Fouilles du Palais du Chaour

En 1968, à la suite de la découverte de fragments d'architecture achéménide sur la rive droite du Chaour, un chantier est ouvert dans ce secteur, face aux tepes de Suse. Entre 1969 et 1977, Rémy Boucharlat (URA 19 du centre de recherches archéologiques, CNRS) et Audran Labrousse (architecte) mettent au jour le Palais d'Artaxerxès II, témoin de l'oeuvre des Achéménides à Suse au début du IVe siècle avant notre ère. Sur les ruines achéménides, existent des vestiges d'architecture des époques parthe et sassanide eux-mêmes recouverts par des vestiges islamiques, et notamment une sucrerie découverte en 1973.

Fouilles de la Ville des artisans

Au VIIIe siècle, sur le tepe oriental de Suse connu sous le nom de "Ville des artisans", les musulmans édifient la première mosquée. Elle devient alors le centre de la cité médiévale de Suse. Entre 1976 et 1978, les fouilles conduites par Monique Kervran (URA 19, CNRS et Centre de recherche d'archéologie islamique de l'Université de Paris IV) mettent au jour la Grande Mosquée, un couvent voisin et des maisons d'habitation.

Fouilles dans le village moderne de Suse

En 1976, un escalier d'époque achéménide est fortuitement découvert dans un quartier situé au nord-est de la ville moderne. Le Centre iranien de recherche archéologique en confie l'exploration à la Mission de Suse qui dégage l'escalier sur toute sa hauteur en 1977, sous la direction de Hamid Shahidi assisté de Rémy Boucharlat (URA 19 du centre de recherches archéologiques, CNRS) . L'extension des recherches ayant nécessité des expropriations de terrain, il est alors décidé de lever les blocs de l'escalier et de les remonter dans le jardin du Musée de Suse.

Affaires financières

Demandes de crédits, lettres, rapports d'activité, rapports de fouilles, rapports financiers, cahiers de comptes, pièces justificatives, documents bancaires, tableaux récapitulatifs des dépenses, budgets prévisionnels, programmes des travaux.
JP501. Années 1968-1976.
JP991. Années 1977-1980.

"Maison de Suse"

Règlements de la "Maison de Suse" ou "château de Suse", carnet d'inventaire des biens, listes d'achats, états financiers, listes de participants à la mission, journal des tâches quotidiennes, documentation technique, listes des ouvrages de la bibliothèque, plans de la "Maison de Suse", coupures de presse, notes de service, lettres.

Diapositives

Les diapositives portent une identification alphanumérique hormis certaines conservées à la cote JP982.
Cette identification est constituée :

  • du numéro du site (06 pour Munhata)
  • d'une lettre désignant le contenu de la photographie : A pour les vues de terrain, B pour la céramique lors de la campagne de 1963 puis pour tout type d'objet à partir de 1964, C pour les relevés, plans et coupes, F pour le macro-outillage lithique, H pour le funéraire
  • d'un numéro d'ordre.
    Lorsque les diapositives portent le nom de leur auteur, celui-ci est mentionné dans les descriptions.