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Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
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Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie

  • PM1/1-PM1/33, PM2/1-PM2/33, PM3/1-PM3/28, PM4/1-PM4/44, PM5-PM6, PM7/1-PM7/39, PM8/1-PM8/40, PM9/1-PM9/51, PM10/1-PM10/42, PM11, PM12/1-PM12/32, PM13/1-PM13/34, PM14/1-PM14/27, PM15/1-PM15/34, PM16/1-PM16/35, PM17/1-PM17/30, PM18, PM19/1-PM19/43, PM20/1-PM20/44, PM21/1-PM21/43, PM22/1-PM22/31, PM40/1-PM40/16, PM41/1-PM41/13, PM42/1-PM42/13, PM43/1-PM43/26, PM44/1-PM44/13, PM45
  • Collection
  • 2000-2012

Cette collection a été constituée par le service Arts graphiques et multimédia de la Maison Archéologie & Ethnologie, René-Ginouvès entre 2000 et 2012.
Afin de valoriser les travaux des archéologues et des ethnologues auprès d’un public large, des expositions étaient réalisées à la MAE et sur des sites extérieurs. Un site Web leur était dédié http://www.mae.u-paris10.fr/site-expo/index1.htm (consulté le 5/11/2021).
En moyenne, quatre expositions annuelles de photographies et de panneaux/posters étaient présentées : expositions d’archéologie et d’ethnologie, mais aussi expositions de photographies, prises lors de missions de terrain, consacrées à des sujets plus « libres » : témoignage de l'ambiance d'un pays, découverte de ses habitants, ses traditions, son architecture, etc. Les expositions de posters scientifiques rassemblaient archéologues et ethnologues autour d'une thématique commune.
L'impact de ces expositions a largement dépassé le cadre de la MAE en prenant une dimension nationale et internationale. C'est le cas par exemple de :

  • « Vivre avec les rennes » (2004) : exposition qui a été présentée au musée ethnologique de Saint-Pétersbourg qui l'a enrichie de photographies d’archives tout à fait exceptionnelles. Dans le cadre de l’année polaire internationale, l’exposition a circulé en France (2006-2008) et a donné lieu à un affichage géant de 5 photographies dans le métro et les aéroports de Paris.
  • « Reconstitution de l’habitat néolithique à Khirokitia » (2004) : exposition qui a eu lieu au Musée de Nicosie avant de devenir une exposition permanente à Khirokitia, valorisant ainsi le travail d’une équipe française sur un site classé au patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO.
  • « Les écritures cunéiformes et leur déchiffrement » (2007) : exposition qui a fait l'objet d'une publication traduite en 11 langues.

Après 2012, les expositions photographiques et de panneaux/posters annuelles ont été interrompues.

Maison Archéologie & Ethnologie René-Ginouvès (MAE)

La tombe d'un prince scythe (Kazakhstan)

L'exposition a été conçue et réalisée par André Pelle à l'automne 2000. L'auteur des textes et des légendes est Henri-Paul Francfort.
Les tirages photographiques ont été réalisés par Martine Esline (MAE, UMS 844).

Texte d'introduction d'Henri-Paul Francfort
"La Maison René Ginouvès, propose une sélection de photographies qui rendent compte de manière succincte et imagée de l'opération de fouille de Berel' dans l'Altaï au Kazakhstan oriental. Cette opération a occupé la MAFAC (Mission Archéologique Française en Asie Centrale : CNRS, UMR 7041 et Ministère des Affaires Etrangères) entre 1997 et 2000, en partenariat avec l'institut d'Archéologie Margulan du Ministère de la Recherche de la République du Kazakhstan et le Centro Studi Ricerche Ligabue de Venise (Italie). La MAFAC a travaillé en Asie centrale de longues années en s'attachant d'abord à l'étude des populations anciennes sédentaires des oasis agricoles irriguées de l'âge du bronze et du fer en Afghanistan, au Tadjikistan et au Xinjiang (Chine). Ensuite est venu le monde de la steppe, et son immense richesse en art rupestre, les pétroglyphes, qui, comme les tombeaux, parsèment les territoires qui furent habités et parcourus dans le passé par des populations qui furent, du chalcolithique à l'âge du fer, d'abord agro-pastorales et peu mobiles, puis pastorales et nomades. C'est à la lecture des comptes-rendus des découvertes russes dans l'Altaï, et au cours des recherches de terrain effectuées dans le Taklamakan depuis le début des années 1990 que s'est formées l'idée de chercher des vestiges organiques, biologiques mais pas seulement. Pourquoi ? Parce que l'étude des artefacts et ecofacts sous leur unique aspect minéral (imputrescible) introduit des biais importants dans nos interprétations des sociétés anciennes. Toutes choses étant égales par ailleurs, il est aussi faux de se contenter des restes minéralisés, pour comprendre, que de limiter comme on le faisait jadis, l'archéologie à l'étude des beaux objets. On a beau gloser sur les « exportations invisibles » (comprendre organiques : laine, cuir, aliments etc.), de la Mésopotamie vers le plateau iranien en échange des minéraux, rien ne remplace les véritables données. Et de même pour ce qui concerne les analyses torturées de nécropoles effectuées pour tenter de démêler les parentés entre les morts et les hiérarchies sociales : l'imputrescible distord les données. Cette opération visait donc à être un test sur des terrains favorables accessibles en Asie centrale, ceux qui fournissent les matériaux desséchés (Taklamakan) et ceux qui les livrent congelés (Altaï). C'est donc d'une archéologie de l'organique et du biologique, bref d'une archéologie du périssable dont il est question. En arrière-plan s »élabore une évaluation des distorsions interprétatives introduites par leur défaut de prise en compte (les tombes du Taklamakan seraient, avec peu de poterie et moins de métal, considérées comme fort pauvres sans les tissus, les vêtements, les fourrures, les aliments, les objets en bois, etc.), ainsi qu'une amélioration des techniques de collecte de ces données. Archéologie également de la couleur et des arts du bois, du cuir, du textile, mais aussi des corps ornés, peints ou tatoués, aux coiffures tressées, nattées, etc. on comprend ainsi que la paléo-génétique humaine, qui exerce parfois de grands prestiges au service d'hypothèses ethno-linguistiques controuvées, mérite que l'on s'y intéresse, mais en même temps qu'à la parasitologie, la bactériologie, la virologie, et aussi à la génétique de ces micro-organismes eux-mêmes, qui ont vécu, se sont reproduits et ont aussi muté, comme l'o fait les gènes des animaux domestiques et sauvages, et ceux des plantes de ces sociétés. Le programme est vaste et ne concerne pas qu'une discipline. Pourtant, la richesse d'informations contenue dans les transits alimentaires et des déjections ne doit pas nous faire négliger les productions symboliques et artistiques les plus élaborées en matériaux périssables, si importantes pour ces sociétés. Les photographies d'André Pelle montrent bien que le bois sculpté peut être plus important à regarder que la feuille d'or qui le rehausse mais l'oblitère parfois."

Présence d'affiches pour une autre exposition réalisée à partir des photographies de M. Pelle. Cette exposition intitulée "Fouille d'un kourgane au Kazakhstan" a été présentée à l'université de Paris X Nanterre entre le 22 janvier et le 2 février 2001.

Vallée de la Bukhtarma

Cette vallée est connue de longue date. Elle offre le seul débouché de l'Altaï sur la steppe Kazakh. En outre, par un col, sa haute vallée permet de communiquer avec le plateau d'Ukok (2 500 m d'altitude).

La vallée est parsemée de nécropoles à kourganes de différentes époques. A Berel' même, le cimetière Scythe (Saka), a fait l'objet de quelques recherches avant notre travail. En 1865,le turcologue russe Radloff a ouvert le plus grand kourgane, y a découvert de maigres restes laissés par les pillards mais aussi 16 chevaux gelés, qui n'ont pas été étudiés et dont rien ne subsiste de nos jours, comme c'est le cas de tous les chevaux trouvés dans les kourganes de l'Altaï russe, sauf deux de Pazyryk qui sont conservés à l'Ermitage, imprégnés de produits de restauration et des morceaux de ceux d'Ukok à Novosibirsk. En 1958, Sorokin de l'Ermitage a repris la fouille du même kourgane et obtenu des informations architecturales sur la fosse et la chambre funéraire. A Ukok, en Russie, au début des années 1990, les archéologues de Novosibirsk ont fouillé des kourganes dont certains ont livré d'intéressants vestiges organiques gelés. La vallée de la Bukhtarma était donc potentiellement intéressante par la possibilité d'y trouver des tombes gardant des restes organiques gelés et des marques de ces grands échanges est-ouest qui ont parcouru les steppes avant l'arrivée des Grecs et des Han.

Fouilles d'un kourgane gelé sur le site de Berel'

Cette fouille s'est déroulée sur le terrain en trois étapes : une reconnaissance et prise de températures pour sélectionner le Kourgane à fouiller ; une première campagne pour en sonder le potentiel, en particulier pour ce qui concerne la lentille de glace et les matières organiques qu'il pouvait recéler ; une troisième et dernière campagne au cours de laquelle il était indispensable de tout vider, sans la moindre possibilité de s'arrêter en cours d'opération. Pour maintenir la chaîne du froid, il a fallu parfois renoncer à la fouille classique et programmer une fouille en différé en découpant des blocs gelés à conserver au froid. Sur place il était nécessaire tantôt de garder le froid ou au contraire tantôt de dégeler pour ramollir, mais aussi d'humidifier le bois qui séchait vite, de prélever et nettoyer puis mettre au froid certains objets et fragments corporels, d'échantillonner et de tout relever aussi précisément que possible.

Fouilles des blocs gelés à Almaty

Cette préparation, en janvier-février 2000, avait pour but de fouiller les blocs afin de séparer les artefacts et les matériaux organiques et de préparer la suite des opérations :

  • Nettoyage et restauration des objets de bois, cuir, métal, textile, corne etc.
  • Analyses biologiques de toutes sortes sur les corps humains et équins convenablement étudiés et échantillonnés.
  • Reconstitution, encore en cours à l'aide des relevés précis, de chaque cheval avec l'ensemble de son harnachement, tel qu'il a été retrouvé, tel qu'il avait été déposé, tel, enfin, qu'il avait pu se présenter vivant.
  • Mêmes opérations pour les corps humains et leurs vêtements, parures etc : on a pu apprendre qu'ils avaient été victimes de parasitoses et d'autres maladies, que l'homme était mort d'un coup de pic d'arme porté sur le crâne, qu'il avait été partiellement trépané, puis émusclé, éviscéré, embaumé puis recousu avant d'être inhumé.

Les objets d'art scythe

Ce sont pour la plupart les éléments des harnachements des chevaux sacrifiés : guirlandes de pendeloques de cou ou de poitrail, ailes de mors, frontaux. Souvent ces guirlandes convergent de façon symétrique vers un élément central qui peut répéter le motif en détachant une partie en relief dans la troisième dimension. Ces ornements sont dorés à la feuille et étamés, mais l'étain a souvent disparu. Cependant, ce n'est qu'après les avoir dépouillés de l'or qui empâte la finesse du relief que l'on peut apprécier véritablement le travail des artistes.

Le Japon de 1937 à 1939 vu par André Leroi-Gourhan

L’exposition a été conçue et réalisée par André Pelle (MAE, UMS 844) durant l'hiver 2000-2001.
Les textes et légendes sont d’Arlette Leroi-Gourhan et d’Ichiro Yamanaka.
Les auteurs des tirages photographiques sont Martine Esline et Serge Oboukhoff (MAE, UMS 844).

Texte d'introduction d'Arlette Leroi Gourhan et d’Ichiro Yamanaka
" C’est en mars 1937, après un mois de navigation, qu’André et Arlette Leroi-Gourhan arrivent à Kobé avec, en poche, une bourse d’étudiant obtenue du Japon. Ils vont parcourir toutes les îles, des grandes forêts du Hokkaïdo aux volcans du Kiou Siou. Les japonais voyageaient alors beaucoup, grâce à des petites lignes de chemins de fer complétées par un vaste réseau d’autobus ; les auberges étaient nombreuses. André Leroi-Gourhan qui lisait le chinois, devait maintenant apprendre à lire les mêmes signes en japonais et, surtout le parler. Sur une colline de Kyoto, notre maison dominait les grands toits des temples shintoïstes ou bouddhistes et les ruelles de la vieille ville. A cette époque, les fouilles préhistoriques étaient peu développées et c’est surtout en tant qu’ethnologue qu’André Leroi-Gourhan, particulièrement attiré par les techniques, prendra des certaines de photos. Les maisons dont les toits changent d’une région à l’autre, les détails concernant les pilotis, comme sous notre maison de Nojiri, les installations intérieures avec les différents murs à glissières, la richesse architecturale des temples, qu’ils soient parmi les plus importants ou perdus dans la forêt, les constructions de minuscules ponts de bois dans les rizières. Chaque détail était objet de réflexion. Le harnachement des chevaux l’a, par exemple, beaucoup étonné par sa diversité : très différent sur l’animal de prestige, celui qui court pour un temple, le cheval déifié en bronze grandeur nature ou celui qui travaille dans les rizières. Si, en 1937, Tokyo était déjà influencé par l’Occident, il n’était pas pensable à Kyoto de rencontrer une femme ne portant pas le kimono et, dans la plus grande partie du pays, les traditions restaient très vivaces. Sur le bateau du retour, André Leroi-Gourhan s’était fixé un nombre d’heures de travail journalier pour rédiger, à chaud, l’apport de ces deux années d’exploration du mode de vie japonais et les questions qu’il soulevait. Nous étions en mai 1939, après 1945, tout écrit sur le Japon fut interdit et le manuscrit inachevé se retrouva au fond d’un tiroir. C’est en partie celui qui, 62 ans après, accompagnera les photos prises à l’époque.

Après la parution de son premier ouvrage, la civilisation du renne ( 1936), une bourse de deux ans au Japon est proposée à André Leroi-Gourhan. C’est ainsi qu’il quitte avec sa jeune femme Marseille le 12 mars 1937. Leur bateau fait escale à Naples (Pompeï), Port-Saïd, Ceylan, Singapour, et Hong-Kong, puis à Shanghai. Ils arrivent finalement au Japon, le 19 avril. Ils choisissent de séjourner à Kyoto et s’installent sur la colline de Kujosan ; dans une maison dont les fenêtres dominent la ville, ancienne capitale du pays du Soleil Levant. C’est l’époque où une nouvelle discipline naît : l’ethnologie. Leroi-Gourhan essayera de saisir les apports offerts par les nouvelles façons de voir de cette science au Japon. Ils passent leur premier été, en juillet- août 1937, au bord du lac de Nojiri, juste au nord de la ville de Nagano, dans un coin montagnard du Japon central. C’est autour de leur maison estivale qu’il récoltera des documents sur la vie agricole. Puis, en septembre 1937, le couple partira sur l’île de Sado où André Leroi-Gourhan observera des hameaux de pêcheurs. Kyoto et Nara sont deux anciennes villes qui gardent, encore en ce temps-là, la belle tradition japonaise. C’est principalement dans cette région que Leroi-Gourhan prends de nombreuses photos des fêtes, des actes religieux, de la vie cérémonielle ainsi que quotidienne, et les techniques. Ils célèbrent le Nouvel An de 1938 dans le village montagnard de Daïsenji, tottori, dans le Honshu de l’ouest. A.Leroi-Gourhan va ensuite à Matsuë dans le département voisin de Tottori, et dans l’île de Kyushu : Fukuoka, Dazaifu, Kumamoto, où il gravit le célèbre volcan en activité d’Aso, en mars 1938. Au cours de l’été 1938, le couple part à Gifu et à Nagoya, dans le Honshu du centre, puis, au mois d’août et septembre, voyage au Hokkaïdo, le pays des Aïnous. Pour le Nouvel An de 1939, ils reviennent dans le village enneigé de Daïsenji. En dehors de ces voyages, A.Leroi-Gourhan doit aller plusieurs fois à Tokyo. Il y étudie, en juillet 1937, les collections archéologiques à l’Institut d’Anthropologie de l’Université Impériale de Tokyo, participe, en janvier 1938, aux fouilles à l’amas de coquille de Kami, attribué à l’époque Jomon, et négocie enfin avec l’Association pour l’Avancement de la Culture Internationale qui lui demande d’organiser l’exposition sur « L’ethnologie du Japon » au Musée de Trocadéro à Paris. Il s’agit d’une manifestation de propagande du pays à l’occasion des Jeux Olympiques de 1940 qui devaient avoir lieu à Tokyo. C’est ainsi qu’il parcouru le Japon, notant la variété de la richesse des formes dans les différentes provinces. Pour les détails techniques, les nombreuses photos – plus de 1600 en fait- , plus explicites qu’un texte, ont précédé l’observation et l’analyse. L’étude des objets, jointe à la possibilité de noter les gestes qui accompagnaient leur fabrication et leurs usages, a élargi cette voie nouvelle qui permettait de lier l’ethnologie à la préhistoire. Dans un milieu naturel inchangé depuis 2000ans, le Japon avait conservé ses techniques ancestrales. Cela permit à A. Leroi-Gourhan de rassembler une importante documentation sur les éléments marquant des méthodes traditionnelles. Les ouvrages de L’homme et la matière, puis, Milieu et techniques qu’il publiera en 1943 et en 1945 doivent beaucoup aux documents enregistrés au Japon. Les événements de l’année 1939 le forcent à un inévitable retour en France, bouleversant des mois de travail. Mais il subsiste malgré tout cette importante documentation photographique encore utilisable de nos jours."

La vie agricole

Ces photos ont été prises, pour la plupart, dans des hameaux situés autour du lac de Nojiri, au nord de Nagano.

Les chevaux servent au transport ainsi qu’à la culture (cheval de charrue). Ils sont remplacés par des bœufs dans certaines zones plus humides. Le chargement se fait, soit directement sur le dos des animaux, soit sur le chariot ou la charrette. Les chevaux sont donc extrêmement utiles et leur écurie est installée dans la maison même du maître. Aux environs des grandes villes, surtout sur de courtes distances, ce sont les hommes ou les femmes qui tirent les charrettes. Dans le département de Nagano, surtout dans des villages montagnards, l’élevage du ver à soie, qui apporte des fonds non négligeables, s’effectue dans la ferme, en complément de la culture du riz. Après la deuxième guerre mondiale, la vie agricole se transforme au Japon. Dans les années 70, l’introduction du gaz de propane comme combustible fait disparaître progressivement l’usage des bûches à la campagne, changement qui bouleverse les tâches quotidiennes de la cuisine et du chauffage.

L'architecture rurale

Villages de paysans et de pêcheurs de l’île de Sado, Niïgata et champs autour du lac de Norjiri ( nord du département de Nagano ).

Lors du séjour d’André Leroi-Gourhan, le Japon est encore un pays en voie de développement : la base de son économie repose sur l’agriculture alors, qu’au bord de la mer, la pêche constitue une partie importante de la vie des villageois. En dehors des vues générales des hameaux ruraux, les photos de détails sont très caractéristiques de la vision d’André Leroi-Gourhan, indispensable à la technologie comparée.

Dans un village agricole, les toits sont faits de chaume. Autrefois en paille du riz, ils sont plus souvent, vers 1937 en paille de blé. Le chaume a, de nos jours, presque complètement disparu, avec le changement des façons à récolter et le remplacement des faucilles par des machines. Dans les villages de pêcheurs où l’on récolte pas de chaume, les toits sont constitués, par exemple, de planches de bois assujettis par des pierres.

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