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Inventaires
Jean-Paul Demoule. Trajectoires. De la sédentarisation à l'Etat Dossier
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Les revues en archéologie

En 1988, sur proposition du Conseil supérieur de la recherche archéologique, un "Groupe de réflexion sur les publications archéologiques" est mis en place par la Sous-direction de l'archéologie (Ministère de la Culture). L'objectif est de dresser le bilan de l'édition archéologique française afin de permettre aux différents acteurs institutionnels de définir ensemble une politique éditoriale. Cette politique permettrait de répondre aux besoins de l'archéologie française en matière de publication, et en particulier, d'assurer une meilleure diffusion des résultats et une meilleure gestion des financements publics. Jean-Paul Demoule participe à ce groupe de travail jusqu'en 1991. Auparavant, plusieurs bilans sur la situation des revues en archéologie sont réalisés. En 1983, Jean-Paul Demoule, chargé de mission pour l'archéologie auprès de la direction du Département des sciences de l'homme et de la société (SHS) du CNRS, est chargé de mener une "Enquête sur le contenu, la structure rédactionnelle et la politique d'édition de 17 revues européennes". Un rapport, rédigé par J. Dubouloz, est remis en octobre 1983 à la direction du Département SHS. La même année, la Sous-direction de l'archéologie et le CNRS mettent en place le projet de "couvrir" le territoire national par des revues régionales, ce qui entraîne la création de nouvelles revues. En mars 1987, la Sous-direction de l'archéologie présente un bilan de la situation de 9 revues financées par le CNRS et le Ministère de la Culture. Le rapport, établi par D. Jourdy sous la direction de Christine Richet, est complété par une seconde enquête réalisée en mars 1989. En juillet 1988, à la demande de la direction du Département SHS du CNRS, Michel Gras rédige un rapport intitulé "Le CNRS et les revues archéologiques dans les régions françaises". Ce rapport avait pour objectif d'analyser la situation de plusieurs revues "propres" du CNRS, subventionnées à la fois par le CNRS et par le Ministère de la Culture, suivant le dispositif mis en place en 1983.

Rapports d'enquête, lettres, comptes rendus de réunion, notes, documentation.

Besoins en locaux pour les archéologues parisiens

En 1983, le Département des sciences de l'homme et de la société (SHS) du CNRS mène une enquête sur les besoins des équipes d'archéologie de la région parisienne en matière de locaux de recherche. Il s'avère alors que les locaux sont très insuffisants, dispersés et que les archéologues ne disposent pas de moyens collectifs adaptés. Jean-Paul Demoule, chargé de mission pour l'archéologie auprès de la direction du Département SHS du CNRS, mène diverses études sur cette question jusqu'en 1986. Dans le cadre du Comité technique pour l'archéologie mis en place en 1984 par la direction du Département, un dossier complet est réalisé et plusieurs projets sont proposés. Il est envisagé de regrouper les équipes d'archéologues travaillant à l'Institut d'art et d'archéologie (rue Michelet à Paris) au sein d'un groupement d'intérêt scientifique (GIS) et, soit de réaménager les locaux de l'Institut, soit de créer de nouveaux locaux. Les options de localisation sont Paris intra muros, ou bien le campus de l'Université de Paris X-Nanterre, ou bien le site de Marne-la-Vallée. En 1985, le Ministère de la Culture a le projet de créer un Institut national d'histoire de l'art au sein des locaux occupés par l'Institut d'art et d'archéologie. Il propose alors de réaménager le site de la Manufacture des Gobelins afin de "reloger" les équipes du CNRS et de l'Université de Paris 1 hébergées rue Michelet. A l'issue de quatre années d'études et de projets, aucune solution n'est finalement retenue. Des documents postérieurs (probablement des années 1987-1990) témoignent du projet d'installation d'une Maison de l'archéologie sur le campus de l'Université de Paris X-Nanterre et du projet de création d'une bibliothèque spécialisée dans le domaine des antiquités nationales.

Documents d'enquête, rapports, notes de travail, textes de projet, comptes rendus de réunion, notes de réunion, lettres, notes de réflexion.

Présence de nombreux documents s.d.

Groupe de recherche "Informatique et archéologie"

L'association G.R.I.A. a été créée en décembre 1973. Sa mission est de développer les applications de l'informatique à l'archéologie et de diffuser auprès des chercheurs les différents travaux théoriques réalisés dans ce domaine. L'association regroupe différentes équipes de chercheurs qui développent des programmes d'informatisation de données archéologiques. Dès sa création, l'URA 12 développe des bases de données, en particulier sur la céramique et les structures d'habitat protohistoriques.
L'association semble avoir été dissoute après 1982.

Statuts, programme de cours, rapport d'activité, lettres, liste de membres.

Réseau d'information et de documentation archéologiques

Le Réseau d'information et de documentation archéologiques a été créé en 1974 dans le cadre du Centre de recherches archéologiques. Deux projets distincts sont lancés : le "R.I.D.A. I" qui consiste à réaliser un catalogue collectif d'ouvrages se trouvant en France et le "R.I.D.A. II" qui est un programme de recherche sur le contenu de la bibliographie courante. Les documents rassemblés par Jean-Paul Demoule témoignent de sa participation et de celle de l'URA 12 concernant le réseau bibliographique de pré- et protohistoire européenne.

Rapport, lettres, note.

Centre coopératif de recherche et de diffusion sur l'anthropologie

Le Centre coopératif de recherche et de diffusion sur l'anthropologie (C.C.R.D.A.) a été créé en 1983 à l'initiative de neuf chercheurs dont Anick Coudart et Jean-Paul Demoule. Sous l'égide de la Fondation de la Maison des sciences de l'homme, ce centre a pour objectif de développer la diffusion des connaissances en anthropologie, en particulier par la réalisation d'expositions, mais également de soutenir des projets de recherche et d'accueillir des chercheurs étrangers.

Textes de projet, notes de travail, brochure.

Groupe de recherche "Archéologues-dateurs"

En janvier 1992, est créé le GDR 1033 intitulé "Méthodes nucléaires en archéologie" sous la direction de Jean-Noël Barrandon. Regroupant différents laboratoires mettant en œuvre des méthodes de datation, ce GDR a un double objectif : améliorer les techniques de datation et résoudre certains problèmes archéologiques se rapportant à la néolithisation des sociétés humaines. Les documents, regroupés par Jean-Paul Demoule, concernent en particulier les datations d'échantillons de sites d'Europe balkanique.

Compte rendu de réunion, rapport d'activité, lettres, notes de travail, fiches d'analyse d'échantillons.