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Inventaires
Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie Français
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La Nouvelle-Guinée

Dans le Jura français, des regroupements de villages fortifiés préhistoriques ont été observés autour de sources salées, suggérant un intérêt particulier pour le sel dès le Néolithique. Mais, en toute rigueur, il n'était pas possible de démontrer une véritable production de sel, en l'absence totale de structures ou de déchets d'évaporation en terre cuite. Avec Pierre et Anne-Marie Pétrequin (UMR 6249), nous nous sommes alors tournés vers les populations des Hautes Terres de Nouvelle-Guinée (Papua, Indonésie), cultivateurs de tubercules et éleveurs de porc, pour construire un modèle ethnoarchéologique (missions du MAEE 1994-1996). Il a été enrichi par une mission chez les Baruya, producteurs de grandes barres de sel très réputées chez les Anga (Papouasie Nouvelle-Guinée, 1995, resp. A. Coudart, UMR 8215).
Chez les Dani de l'Ouest (Papua), l'exploitation collective des sources salées, loin de leur territoire, est assurée par des expéditions de jeunes guerriers qui vont récolter des plantes sauvages spongieuses, les tremper dans l'eau de la source salée aménagée en bassin, puis les brûler et enfin conditionner le sel cendreux obtenu en pains agglomérés.
Chez les Baruya (PNG), l'exploitation se fait sur place à partir des cendres d'une plante à croissance rapide repiquée dans des zones irriguées par des ruisseaux bordés de sources fortement minéralisées. C'est le travail d'un spécialiste qui, par ses pouvoirs magiques et son savoir-faire technique pour les opérations de lixiviation, d'évaporation et de cristallisation, est reconnu comme tel. Il est le seul capable de fabriquer, dans un long fourneau à tunnel, de longues barres de sel blanc.
Dans les deux cas, l'exploitation du sel se fait sans utilisation de récipient, ni de terre cuite, et produit d'importantes accumulations cendro-charbonneuses qui ont été recherchées ailleurs, en Europe, aux abords de sources salées et identifiées au moyen de sondages profonds comme dans le Jura dès le Néolithique.

Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie

  • PM1/1-PM1/33, PM2/1-PM2/33, PM3/1-PM3/28, PM4/1-PM4/44, PM5-PM6, PM7/1-PM7/39, PM8/1-PM8/40, PM9/1-PM9/51, PM10/1-PM10/42, PM11, PM12/1-PM12/32, PM13/1-PM13/34, PM14/1-PM14/27, PM15/1-PM15/34, PM16/1-PM16/35, PM17/1-PM17/30, PM18, PM19/1-PM19/43, PM20/1-PM20/44, PM21/1-PM21/43, PM22/1-PM22/31, PM40/1-PM40/16, PM41/1-PM41/13, PM42/1-PM42/13, PM43/1-PM43/26, PM44/1-PM44/13, PM45
  • Collection
  • 2000-2012

Cette collection a été constituée par le service Arts graphiques et multimédia de la Maison Archéologie & Ethnologie, René-Ginouvès entre 2000 et 2012.
Afin de valoriser les travaux des archéologues et des ethnologues auprès d’un public large, des expositions étaient réalisées à la MAE et sur des sites extérieurs. Un site Web leur était dédié http://www.mae.u-paris10.fr/site-expo/index1.htm (consulté le 5/11/2021).
En moyenne, quatre expositions annuelles de photographies et de panneaux/posters étaient présentées : expositions d’archéologie et d’ethnologie, mais aussi expositions de photographies, prises lors de missions de terrain, consacrées à des sujets plus « libres » : témoignage de l'ambiance d'un pays, découverte de ses habitants, ses traditions, son architecture, etc. Les expositions de posters scientifiques rassemblaient archéologues et ethnologues autour d'une thématique commune.
L'impact de ces expositions a largement dépassé le cadre de la MAE en prenant une dimension nationale et internationale. C'est le cas par exemple de :

  • « Vivre avec les rennes » (2004) : exposition qui a été présentée au musée ethnologique de Saint-Pétersbourg qui l'a enrichie de photographies d’archives tout à fait exceptionnelles. Dans le cadre de l’année polaire internationale, l’exposition a circulé en France (2006-2008) et a donné lieu à un affichage géant de 5 photographies dans le métro et les aéroports de Paris.
  • « Reconstitution de l’habitat néolithique à Khirokitia » (2004) : exposition qui a eu lieu au Musée de Nicosie avant de devenir une exposition permanente à Khirokitia, valorisant ainsi le travail d’une équipe française sur un site classé au patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO.
  • « Les écritures cunéiformes et leur déchiffrement » (2007) : exposition qui a fait l'objet d'une publication traduite en 11 langues.

Après 2012, les expositions photographiques et de panneaux/posters annuelles ont été interrompues.

Maison Archéologie & Ethnologie René-Ginouvès (MAE)

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