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09. Itinéraires de Belleville à Djerba de femmes juives tunisiennes vivant en France. Photographie et anthropologie. Sefer Torah, fête Hanoukkah dite des lumières

Toucher des mains le Sefer Torah (objet cylindrique en bois contenant les textes sacrés), lui adresser des baisers représentent un rite qui tient une place centrale dans la plupart des cérémonies que j'observerai par la suite.
L'auteur de la photographie est S. Conord.

10. Itinéraires de Belleville à Djerba de femmes juives tunisiennes vivant en France. Photographie et anthropologie. Danse, Rebarbya

Une rebarbya selon leur interprétation est une après-midi dansante exclusivement féminine à l'exception des musiciens qui sont généralement des tunisiens. La rebarbya est organisée par une personne (souvent une femme juive tunisienne) qui fixera un tarif d'entrée. Elles ont lieu dans des salles louées à Belleville ou dans le 9ème arrondissement à Paris. Les rebaybia existaient déjà dans dans les milieux populaires de Tunis dans les années 1950.
L'auteur de la photographie est S. Conord.

11. Itinéraires de Belleville à Djerba de femmes juives tunisiennes vivant en France. Photographie et anthropologie. Entrée en transe, Rebarbya

On peut observer fréquemment lors de ces rencontres des manifestations d'états de transe. Au son de l'instrument à vent la ghaîta ou des kralet (crotales en fer), plusieurs participantes sont entraînées sur la piste de danse par des rythmes musicaux répétitifs dans une série de mouvements qui, peu à peu, s‘amplifient, s'accélèrent.
L'auteur de la photographie est S. Conord.

12. Itinéraires de Belleville à Djerba de femmes juives tunisiennes vivant en France. Photographie et anthropologie. Transe, Rebaybia

Cette série montre le lien très étroit existant entre danse, musique et transe. Selon les témoignages il s'agissait bien de transes de possession associées à une croyance religieuse populaire en les djnoun ou djinn, sortes de génies. Cette croyance est encore très répandue au Maghreb et ses origines, selon Gilbert Rouget, remonteraient à l'époque préislamique.
L'auteur de la photographie est S. Conord.

15. Itinéraires de Belleville à Djerba de femmes juives tunisiennes vivant en France. Photographie et anthropologie. Henna, Paris 19ème

Le henna précède la cérémonie du mariage. Il s'agit d'offrir des cadeaux aux fiancés (des bijoux en or pour la femme) et de placer une boule de henné dans la paume de leur main ainsi qu'un ruban rouge à leur poignet afin de leur porter chance et bonheur.
L'auteur de la photographie est S. Conord.

16. Itinéraires de Belleville à Djerba de femmes juives tunisiennes vivant en France. Photographie et anthropologie. La coupe du poisson par les jeunes mariés, Paris XIXe

Lors de ces invitations à participer à des événements familiaux, j'ai pu découvrir une coutume tunisienne d'origine rurale, plutôt rare de nos jours, m'a-t-on expliqué. Il s'agit de réunir toute la famille autour d'un grand repas, quelques jours après un mariage. Un poisson cru spécialement préparé pour l'occasion est alors apporté aux jeunes mariés. On leur donne deux couteaux. La femme arrive aisément à trancher l'animal, tandis que le mari peine : la coutume veut qu'il ne puisse pas y arriver. Un petit morceau de bois a été préalablement placé (par une sœur du mari) à l'endroit où l'homme doit couper la tête du poisson. Cette scène a pour fonction de marquer symboliquement la suprématie de la femme dans sa maison. La maison est ainsi, au Maghreb, un lieu essentiellement féminin.
L'auteur de la photographie est S. Conord.

17. Itinéraires de Belleville à Djerba de femmes juives tunisiennes vivant en France. Photographie et anthropologie. La coupe du poisson par les jeunes mariés, Paris XIXe

Pèlerinage : retour au pays d'origine
Le pèlerinage de Lag ba-Omer (en hébreu Lag signifie 33), correspond à la période appelée Omer , commençant le deuxième jour de la Pessah1 (jour de la première gerbe d'orge offerte à Dieu), et s'achevant le trente troisième jour de l'Omer selon les Juifs tunisiens (correspondant au 18 du mois de Iyyar du calendrier judaïque). Ce jour-là qui correspond à la fête célébrant la fin d'une épidémie au cours du soulèvement des Juifs contre Rome (132-135), a lieu une célébration très importante pour ces femmes, celle du rabbin saint Rabbi Shimon Bar Yochaï. Les cérémonies ont lieu pendant la Hilloulah (commémoration de la mort d'un rabbin saint, de la montée de son âme). La date précise du décès de la plupart de ces personnages appelés les saddiqim étant souvent inconnue on les célèbre lors de la Hilloulah de Lag ba-Omer ou pendant les mois d' Elul ou de Tishri du calendrier judaïque. Cette fête contribue chaque année à perpétuer les croyances populaires judéo-tunisiennes, véhiculées jusqu'à nos jours à travers diverses légendes de source orale qui motivent le déplacement de nombreux touristes vers la Tunisie et vers Israël. Rabbi Shimon Bar Yohaï est considéré comme le commentateur, l'inspirateur ou l'auteur du Sépher du Zohar, le "livre des splendeurs". C'est pour les kabbalistiques un ouvrage primordial de la mystique juive et particulièrement pour les Juifs du Maghreb.
Un grand nombre de Juives tunisiennes résidant en France s'organisent pour participer au pèlerinage dans le Sud tunisien en qualité de touristes découvrant parfois pour la première fois cette région de Tunisie éloignée de leur ville natale. C'est une manière de se relier à leur pays d'origine en prenant en compte la dimension religieuse de ce retour.

Lors de ces invitations à participer à des événements familiaux, j'ai pu découvrir une coutume tunisienne d'origine rurale, plutôt rare de nos jours, m'a-t-on expliqué. Il s'agit de réunir toute la famille autour d'un grand repas, quelques jours après un mariage. Un poisson cru spécialement préparé pour l'occasion est alors apporté aux jeunes mariés. On leur donne deux couteaux. La femme arrive aisément à trancher l'animal, tandis que le mari peine : la coutume veut qu'il ne puisse pas y arriver. Un petit morceau de bois a été préalablement placé (par une sœur du mari) à l'endroit où l'homme doit couper la tête du poisson. Cette scène a pour fonction de marquer symboliquement la suprématie de la femme dans sa maison. La maison est ainsi, au Maghreb, un lieu essentiellement féminin.
L'auteur de la photographie est S. Conord.

18. Itinéraires de Belleville à Djerba de femmes juives tunisiennes vivant en France. Photographie et anthropologie. Début du pèlerinage face à l'entrée de la synagogue, île de Djerba, Tunisie

Le pèlerinage prend aussi la forme d'un départ organisé pour personnes âgées. La motivation religieuse n'exclut pas des motifs plus profanes que l'observation du pèlerinage révélera. Le tourisme religieux par l'infrastructure commerciale qu'il suppose fait partie intégrante de l'industrie du tourisme.
L'auteur de la photographie est S. Conord.

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