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Inventaires
Jean Perrot. Du Village à l'Etat au Proche- et Moyen-Orient Sous-sous-sous-série organique
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Fouilles de l'Acropole III de Suse

En 1977-1978, Henry T. Wright, professeur à l'Université de Michigan (Ann Arbor) fait un sondage au nord de l'Acropole afin de préciser la séquence stratigraphique des couches du milieu du IVe millénaire. Ce sondage vise à compléter l'information obtenue sur le chantier "Acropole I".

Fouilles de l'Acropole II de Suse

En 1971, Jean Perrot commence le nettoyage du socle de la terrasse artificielle située au centre du tepe de l'Acropole de Suse et qui remonte aux origines du site (Ve-IVe millénaires). L'année suivante, commence la fouille du socle, sous la direction de Jean Perrot assisté de Denis Canal, pensionnaire de l'IFAPO. Le chantier est alors baptisé "Acropole II, Haute terrasse" afin de le différencier de celui dirigé par Alain Le Brun dans la partie sud-est du tepe : "l'Acropole I". Entre 1975 et 1977, la fouille, dirigée par Denis Canal, permettra de retracer l'histoire de ce monument, dont est dégagée la paroi sud, ce qui permet de préciser sa relation avec la nécropole découverte lors des fouilles anciennes. En 1978-1979, Jean Perrot précise la relation entre le massif funéraire dont il dégage deux tombes et la haute terrasse.

Fouilles de l'Acropole I de Suse

Le chantier appelé "Acropole I" de Suse a été ouvert en 1969, sous la direction d' Alain Le Brun (URA 19 "Iran sud" du centre de recherches archéologiques, CNRS) . Implanté dans la partie sud-est du tepe de l'Acropole, ce sondage avait pour but de fournir un cadre stratigraphique précis de l'occupation de Suse, des origines de l'agglomération (début du IVe millénaire) jusqu'au milieu du IIIe millénaire. Entre 1969 et 1972, quatre campagnes de fouilles ont été menées puis deux autres campagnes ont eu lieu en 1977 et en 1978-1979. Alain Le Brun a pu alors reconnaître trois phases essentielles de l'évolution culturelle de Suse et grâce au matériel épigraphique mis au jour, définir les étapes de l'invention d'un système comptable puis d'une écriture originale, dans le dernier tiers du IVe millénaire.

Fouilles de la Ville royale II de Suse

Le chantier appelé "Ville royale II" est ouvert en 1975, sous la direction de Pierre de Miroschedji (URA 19 du centre de recherches archéologiques, CNRS). Situé au sud-ouest du tepe de la Ville royale, ce sondage avait pour but de fournir un cadre stratigraphique précis de l'occupation de Suse durant l'époque néo-élamite, de la fin du IIe millénaire au VIe siècle avant notre ère. Il s'inscrit ainsi dans la continuité du sondage de la "Ville royale I" qui couvrait le IIIe millénaire, alors que le IIe millénaire était connu par les fouilles extensives de Roman Ghirshman (Ville royale A) . A l'issue de trois campagnes de fouille menées entre 1975 et 1977, Pierre de Miroschedji a pu définir la séquence archéologique de Suse pour la fin de la période médio-élamite et la période néo-élamite, ainsi que les étapes de l'histoire de son peuplement à partir d'un cadre chrono-stratigraphique et typologique solide.

Fouilles de la Ville royale I de Suse

Dans le courant du IIIe millénaire, Suse s'étend vers l'est. Les occupations successives forment peu à peu une colline que les archéologues nommeront "tepe de la Ville royale". En 1972, un sondage stratigraphique appelé "Ville royale I", est implanté sur le côté occidental du tepe et Jean Perrot en confie la direction à Elizabeth Carter, professeur à l'Université de Californie (Los Angeles, USA). Ce sondage, conduit jusqu'en 1975, a permis d'établir la continuité entre les couches du IVe millénaire à l'Acropole et celles du IIIe millénaire au tepe de la Ville royale, de fixer la séquence archéologique de Suse au IIIe millénaire, et de mettre en lumière les différentes phases de l'histoire politico-culturelle de Suse durant cette période.

Fouilles de la Ville des artisans

Au VIIIe siècle, sur le tepe oriental de Suse connu sous le nom de "Ville des artisans", les musulmans édifient la première mosquée. Elle devient alors le centre de la cité médiévale de Suse. Entre 1976 et 1978, les fouilles conduites par Monique Kervran (URA 19, CNRS et Centre de recherche d'archéologie islamique de l'Université de Paris IV) mettent au jour la Grande Mosquée, un couvent voisin et des maisons d'habitation.

Fouilles dans le village moderne de Suse

En 1976, un escalier d'époque achéménide est fortuitement découvert dans un quartier situé au nord-est de la ville moderne. Le Centre iranien de recherche archéologique en confie l'exploration à la Mission de Suse qui dégage l'escalier sur toute sa hauteur en 1977, sous la direction de Hamid Shahidi assisté de Rémy Boucharlat (URA 19 du centre de recherches archéologiques, CNRS) . L'extension des recherches ayant nécessité des expropriations de terrain, il est alors décidé de lever les blocs de l'escalier et de les remonter dans le jardin du Musée de Suse.

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