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Recherches franco-bulgares sur le site néolithique de Kovacevo en Bulgarie

L'exposition a été réalisée au cours de l'hiver 2010-2011, sur proposition de Marion Lichardus, Jean-Paul Demoule (Equipe Protohistoire Européenne (UMR 7041 ArScAn) et Laure Salanova (UMR 7055)
Conception, tirages : Fanny Bastien, Martine Esline, (MAE, USR 3225).
Auteur des textes : Jean-Paul Demoule.

Texte d'introduction de Marion Lichardus et J.-P. Demoule
"La mission de Kovačevo (Bulgarie) a été entreprise en 1986 dans le cadre de l'enseignement et de l'équipe de Protohistoire européenne de l'Université de Paris I et du CNRS. Jusque-là, les fouilles de cette équipe s'étaient concentrées dans le Bassin parisien (vallée de l'Aisne, notamment) et en Belgique, à l'extrémité du courant de colonisation néolithique danubien. Ce courant provenait du Proche-Orient ; il avait pénétré en Europe et pris pied dans la péninsule balkanique au cours de la seconde moitié du VIIe millénaire. C'est pourquoi les responsables de la mission, Marion Lichardus-Itten et Jean-Paul Demoule, choisirent d'ouvrir une fouille sur un site du néolithique le plus ancien des Balkans. La vallée de la Struma (Strymon), fleuve du sud-ouest de la Bulgarie qui se jette dans la mer Égée, fut choisie parce qu'elle est l'un des axes de pénétration les plus commodes depuis la côte vers l'intérieur des Balkans, et parce qu'elle était alors fort peu connue. L'unique site de cette époque, Kovačevo, venait d'y être découvert et sondé dans le cadre d'une mission bulgaro-polonaise. Il fut donc retenu pour une fouille d'ampleur.

D'après les ramassages de surface et les prospections électriques, le site couvre environ 6 hectares, avec une stratification maximale de trois mètres, mais avec des parties plus érodées, car le site occupe une pente. Il se trouve sur la terrasse d'un affluent de la Struma, la Pirinska Bistrica, descendu des montagnes du Pirin qui culminent à près de 3.000 mètres ; il n'est qu'à quelques kilomètres de la frontière grecque. La stratégie choisie a été d'ouvrir une grande surface, de près de 1.700 m2, complétée par une série de 12 sondages qui précisent l'étendue et la stratigraphie du site. Tous les sédiments ont été tamisés et une attention particulière a été portée aux analyses géo-archéologiques, conduites par Jacques-Léopold Brochier et Jean-François Berger de façon expérimentale et pionnière afin de comprendre le processus de formation des couches. Les travaux de terrain se sont déroulés de 1986 à 2007 et la mission est actuellement dans la phase d'études et de publication.

L'occupation principale date donc du Néolithique ancien, entre 6200 et 5400 environ – ce que confirment les dates au radiocarbone et par archéomagnétisme. Elle est suivie par une occupation plus courte du néolithique moyen, après 5400, avec la céramique noire cannelée caractéristique de cette période. Après une interruption, le site est à nouveau densément occupé au Bronze ancien local (milieu du IVe millénaire), avec des éléments de fortification et une poterie qui évoque à la fois Ezero en Thrace bulgare, et les niveaux Dikili Tash III et Sitagroi IV-V, sites grecs peu éloignés. Enfin des traces sporadiques de l'âge du Fer, de l'Antiquité et même des guerres balkaniques sont présentes.

Ces niveaux du Néolithique ancien sont désormais les mieux étudiés pour le sud-ouest de la Bulgarie, le nord de la Grèce et la Macédoine yougoslave. Ils appartiennent à un faciès culturel qui s'étend sur la Macédoine occidentale grecque (Giannitsa), la Macédoise yougoslave (Anzabegovo) et toute la Bulgarie du sud-ouest. Ce faciès est antérieur à la culture de Karanovo I, avec laquelle commence, sur ce site de référence, le néolithique dans la grande plaine bulgare. Il se présente comme un village assez densément occupé, avec des maisons rectangulaires utilisant différentes techniques de construction et qui aura perduré pendant près d'un millénaire. L'occupation tend à se dilater au cours du temps, les phases les plus anciennes étant regroupées en bordure de terrasse."

Exposition et photographies de Marion Lichardus-Itten, Jean-Paul Demoule, Martine Esline.

Les auteurs de la photographie en ligne sont Marion Lichardus et Jean-Paul Demoule.

Relevés d'ensemble annotés

Relevé 1. Plan général des secteurs Nord et Sud, avec phasage, niveaux I, IIa, IIb, III, IV et V (non légendé et s. d.).
Relevé 2. Plan du secteur Sud avec annotations topographiques ou de carroyage (non légendé et s. d.).
Relevé 3. Plan des niveaux 1 à 5, secteur Sud (s. d.).
Relevé 4. Plan du secteur Sud avec localisation des figurines animales et humaines (non légendé et s. d.).
Relevé 5. Plan du secteur Nord avec localisation des figurines animales et humaines (non légendé et s. d.).
Relevé 6. Plan (réduction) d’une partie du secteur Nord avec annotations de phasage (non légendé et s. d.).
Relevé 7. Plan du secteur Sud avec architecture schématique (non légendé et s. d.).
Relevé 8. Plan de la structure en plâtre du locus 789 (s. d.).
Relevé 9. Plan du layer I, EB I, secteur Sud (s. d.).
Relevé 10. Plan des secteurs Nord et Sud, avec phasage PPNB, 2B SHGolan, 2A, EB (non légendé et s. d.).
Relevé 11. Plan du secteur Nord avec liste des structures identifiées (non légendé et s. d.).
Relevé 12. Plan du secteur Nord 1966.
Relevé 13. Plan du secteur Sud, avec phasage I, II, III, IV (non légendé et s. d.).

Ces relevés sont tous des tirages des originaux conservés à la cote JP957.

Relevés d'ensemble originaux

Relevé 1. Plan de situation de Munhata et de Neve Ur, n° I (s. d.).
Relevé 2. Plan des campagnes 1962-1963, n° II.
Relevé 3. Plan de la campagne de 1964, n° III.
Relevé 4. Plan du secteur Nord, niveau 2A, n° IV (s. d.).
Relevé 5. Plan du secteur Nord, niveau 2B, n° V (s. d.).
Relevé 6. Plan du secteur Nord, niveau 3, n° VI (1966)
Relevé 7. Plan du secteur Nord, n° VII (1965).
Relevé 8. Coupe A, A' – B, B', n° VIII. (1965)
Relevé 9. Plan du secteur Nord, niveau 2, n° IX (1966).
Relevé 10. Plan du secteur Nord, n° X (s. d.).
Relevé 11. Plan du secteur Nord, n° XI (s. d.).
Relevé 12. Coupe A-B, secteur Nord, n° XII (1966).
Relevé 13. Plan du secteur Sud, n° XIII (s. d.).
Relevé 14. Plan d'ensemble final 1962-1967, n° XIV (1967).
Relevé 15. Plan des campagnes 1962-1963.
Relevé 16. Plan incomplet et non légendé, représentant le secteur Nord (s. d.).
Relevés 17-18. Plan non légendé, représentant le secteur Sud (s. d.).
Relevé 19. Plan non légendé, représentant les secteurs Nord et Sud (s. d.).
Relevé 20. Plan du locus 851 (s. d.).
Relevé 21. Plan non légendé d’un chantier non identifié, carroyage C-D-E-3-4-5-6-7 (s. d.).
Relevé 22. Plan non légendé, représentant un détail du secteur Nord (s. d.).
Relevé 23. Plan de la structure niveau 5, secteur sud (s. d.).
Relevé 24. Plan du locus 514 (s. d.).
Relevé 25. Plan non légendé, représentant le secteur Nord et des contours d’architecture (s. d.).
Relevé 26. Plan de répartition topographique, secteur Nord (s. d.).
Relevé 27. Plan schématique (première partie), non légendé, représentant le schéma topographique du secteur Sud (s. d.).
Relevé 28. Plan schématique (deuxième partie), non légendé, représentant le schéma topographique du secteur Sud (s. d.).
Relevé 29. Plan schématique, non légendé, représentant le schéma topographique des secteurs nord et sud (s. d.).
Relevé 30. Plan schématique, non-légendé, représentant le carroyage des secteurs nord et sud (s. d.).
Relevé 31. Coupe de la campagne 1964, M18-M17.
Relevé 32. Coupe Est-Ouest de la tranchée Sud (s. d.).
Relevé 33. Coupe Nord-Sud en 15, coté ouest, n° A (s. d.).
Relevé 34. Coupe A.A'.B., secteur Nord. (s. d.).
Relevé 35. Coupe Q16-17, face Nord (s. d.).
Relevé 36. Coupe non légendée, représentant une variante non phasée de la coupe 35 (s. d.).
Relevé 37. Coupe non légendée, représentant les carrés L16-M16 (s. d.).
Relevé 38. Coupe non légendée, représentant les carrés M17-M16 (s. d.).
Relevé 39. Coupe schématique non légendée, représentant une coupe théorique avec niveaux et phasage (s. d.).
Relevé 40. Carte topographique (non légendée) du Levant Sud (s. d.).
Relevé 41. Carte (non légendée) de situation de Munhata et de Neve Ur (s. d.).
Relevé 42. Plan topographique non légendé (s. d.).

Présence d'une liste de légendes correspondant aux 14 premiers relevés, classée en fin d'article.

Relevés d'ensemble, tirages

Relevé 1. Plan non légendé, représentant le secteur Sud (s. d.).
Relevés 2-3. Plan du secteur nord, niveau 2A avec phasage 2A1, 2A2, 2A3 (s. d.).
Relevé 4. Plan de situation de Munhata et de Neve Ur, n° I (s. d.).
Relevé 5. Plan des campagnes 1962-1963, n° II.
Relevé 6. Plan de la campagne de 1964. n° III.
Relevé 7. Plan de la campagne de 1964. n° III (réduction).
Relevés 8-10. Plans du secteur Nord, niveau 2A, n° IV (s. d.).
Relevé 11. Plan du secteur Nord, niveau 2B, n° V (s. d.).
Relevés 12-13. Plans du secteur Nord, niveau 3, n° VI (1966).
Relevé 14. Plan du secteur Nord, n° VII (1965).
Relevé 15. Coupe A, A' – B, B', n° VIII (1965).
Relevés 16-17. Plans du secteur Nord, niveau 2, n° IX (1966).
Relevés 18-19. Plans du secteur Nord, n° X (s. d.).
Relevé 20. Plan du secteur Nord, n° XI (s. d.).
Relevés 21-22. Coupes A-B, secteur Nord, n° XII (1966).
Relevés 23-24. Plans d'ensemble final 1962-1967, n° XIV (1967).
Relevé 25. Plan du locus 514 (s. d.).

Ces relevés sont des tirages des originaux conservés à la cote JP957 sauf les relevés 1 à 3 dont les originaux n’ont pas été conservés.
Seuls les relevés n°1 et n°2 ont été numérisés.

Restes humains

Les tirages et les planches ne sont pas légendés.
Présence de numéros de négatifs pour 2 planches.
Auteurs des photographies : A. Leroi-Gourhan, Musée de l’Homme (cliché Pasquino et sans auteur).
Les noms des auteurs ne sont pas indiqués pour certaines photographies.

Techniques de fouilles

Diapositive 1. Grotte de l’Hyène, technique de décapage, André Leroi-Gourhan et Isabelle Roux (cliché J. Vertut, 1954)
Diapositive 2. Pelle et brouette pour enlèvement des niveaux stériles (cliché A. Leroi-Gourhan, 1958).
Diapositive 3. Grotte du Renne, technique de décapage (cliché A. Leroi-Gourhan, 1963).
Diapositive 4. Grattoir de zingueur et tiroir (cliché A. Leroi-Gourhan, 1959).
Diapositive 5. Grattoir et pince (cliché A. Leroi-Gourhan, 1959).
Diapositive 6. Petite spatule (cliché A. Leroi-Gourhan, 1959).
Diapositive 7. Pinceau (cliché A. Leroi-Gourhan, 1959).
Diapositive 8. Perpendicule (cliché A. Leroi-Gourhan, 1959).
Diapositive 9. Cadre pour fouille en suspension (cliché A. Leroi-Gourhan, 1963).
Diapositive 10. Grotte du Renne ou du Bison, carroyage suspendu (cliché J. Vertut, s.d.).
Diapositive 11. Grotte du Renne, décapage pente de l’avant (cliché A. Leroi-Gourhan, 1960).
Diapositive 12. Grotte du Renne, décapage (cliché A. Leroi-Gourhan, 1959).
Diapositives 13-15. Evacuation des déblais de la R.G.S (clichés A. Leroi-Gourhan, 1958).
Diapositive 16. Moteur du petit train pour évacuation des déblais de la R.G.S. (cliché A. Leroi-Gourhan, 1958).
Diapositive 17. Evacuation des déblais « Edeinofoutographe » (cliché A. Leroi-Gourhan, 1958).
Diapositive 18. Envoi des déblais au bord de l’eau (cliché A. Leroi-Gourhan, 1956).
Diapositive 19. Grotte de l’Hyène, évacuation des déblais en train (cliché A. Leroi-Gourhan, 1956).
Diapositive 20. Moteur d’évacuation déblais de l’Hyène (cliché D. Dornier, 1956).
Diapositives 21-22. Grotte du Renne IX, consolidation d’un sol (clichés A. Leroi-Gourhan, 1959).
Diapositive 23. Consolidation d’un os avec plâtre (cliché J. Vertut ?, 1952).
Diapositive 24. Utilisation de la paraffine (cliché A. Leroi-Gourhan, s.d.).
Diapositive 25. Consolidation d’un os au polymul, Lamotte et Coiffard (cliché A. Leroi-Gourhan, 1959).
Diapositive 26. Plâtre d’un bassin de cheval (cliché A. Leroi-Gourhan, 1954).
Diapositive 27-28. Plâtre d’un os de mammouth (clichés J. Vertut ?, 1952).
Diapositive 29. Couverture de plastique (cliché A. Leroi-Gourhan, 1962).
Diapositive 30. Couverture de planches (cliché A. Leroi-Gourhan, 1963).
Diapositive 31. Couverture de terre (cliché A. Leroi-Gourhan, 1962).
Diapositive 32. Chantier après remblayage (cliché A. Leroi-Gourhan, 1958).
Diapositives 33-35. Topographie à la planchette (clichés A. Leroi-Gourhan, 1959-1960).
Diapositive 36. Installation du réseau, Roger Humbert (cliché A. Leroi-Gourhan, 1962).
Diapositive 37. Courbes de niveau de l’abri du Lagopède (cliché A. Leroi-Gourhan, 1962).
Diapositive 38. Courbes de niveau du Bison (cliché A. Leroi-Gourhan, 1961).
Diapositive 39. Cadres pour courbes (cliché A. Leroi-Gourhan, 1960).
Diapositive 40. Cadre pour fouille en suspension (cliché A. Leroi-Gourhan, 1961).
Diapositives 41-42. Cadre pour courbes et relevés (clichés A. Leroi-Gourhan, 1960-1961).
Diapositive 43. Réseau matérialisé (cliché A. Leroi-Gourhan, 1959).
Diapositive 44. Réseau suspendu (cliché A. Leroi-Gourhan, 1956).
Diapositives 45-46. Cadres pour relevés (clichés A. Leroi-Gourhan, 1956, 1958).
Diapositive 47. Relevé des pièces (cliché A. Leroi-Gourhan, 1958).
Diapositive 48. Plan de chantier (cliché A. Leroi-Gourhan, 1962).
Diapositive 49. Cahier de fouille (cliché A. Leroi-Gourhan, 1962).
Diapositive 50. Edeinographe (cliché A. Leroi-Gourhan, 1953).
Diapositive 51. Tamisage au bord de la Cure (cliché A. Leroi-Gourhan, 1958).
Diapositives 52-54. Marquage (clichés A. Leroi-Gourhan, 1959, 1962).
Diapositive 55. Tri d’esquilles (cliché A. Leroi-Gourhan, 1955).
Diapositive 56. Coupe témoin pour UV (cliché A. Leroi-Gourhan, 1953).
Diapositive 57. Lampe de Wood (cliché A. Leroi-Gourhan, 1959).
Diapositives 58-63. Grotte de l’Hyène, coupe aux UV (clichés A. Leroi-Gourhan, 1953).
Diapositives 64-67. Résistivité (cliché A. Leroi-Gourhan, 1962).
Diapositive 68. Boîte à pollens (sans auteur, 1958).

Tirages photographiques

Tirages 1-2. RHP, grotte du Bison (sans auteur, 1958).
Tirage 3. Non légendé (sans auteur, s.d.).
Tirage 4. c-d-e-f, vue d’ensemble (sans auteur, s.d.).
Tirage 5. Détail dans c-d-e-f (sans auteur, s.d.).
Tirages 6 à 15. Tirages non légendés, sans auteur, s.d.
Les tirages ne portent pas de numéros de négatifs.

Tirages photographiques isolés

Tirages 7 à 38. 32 tirages photographiques non légendés (sans numéro de négatif, sans auteur, s.d.).
Tirages 39-40. Bolas du IV b1 (cliché Musée de l’Homme, 1950 ?).
Tirage 41-43. Incisives de cheval (cliché Musée de l’Homme, s.d.).
Tirage 44. Tirage non légendé (cliché Musée de l’Homme, s.d.).
Tirages 45-46. Fossile IV b1, B10 (cliché A. Leroi-Gourhan, sans numéro de négatif, s.d.).
Tirages 47-48. H A 10, IV 61 (cliché A. Leroi-Gourhan, sans numéro de négatif, 1975).
Tirage 49. Vue des objets représentés sur les tirages 45 à 48 (sans auteur, s.d.).
Tirages 50-51. Négatifs 5408-1 et 5408-2 (clichés Yonne Républicaine ? 1955).
Tirages 52-53. Vestiges osseux sur le sol d’un habitat moustérien (clichés A. Leroi-Gourhan, sans numéro de négatif, s.d.) .
Tirage 54. IV b6 (sans auteur, sans numéro de négatif, 1949).
Tirage 55. Porte d'entrée de la Grotte de l'Hyène [1946-1958].
Tirages 56-64. Coupes stratigraphiques (sans numéro de négatif et sans auteur, [1946-1958]).
Tirages 65-86. Tirages non légendés correspondant aux négatifs n° 975, 982, 1056, 1115, 1208, 1212, 1214, 1215, 1216, 1217, 1218, 1260, 1262, 1263, 1313, 1371, 1663 (sans auteur, s.d.).
Tirages 87-95. Tirages non légendés, sans numéro de négatifs (sans auteur, s.d.).

Il s'agit en majorité de tirages grand format.

Tombe 641

Relevé 1. Plan annoté des restes humains, n° 1 (non légendé, s. d.).
Relevé 2. Plan annoté des restes humains de la tombe 641, n° 2 (auteur : Anita Furshpan, s. d.)
Relevé 3. Plan des restes humains, mobiliers et architecture, n° 3 (non légendé, s. d.).
Relevés 4-6. Plan annoté des restes humains (non légendé, s. d.).
Relevé 7. Plan de la tombe 641, n° JP20 (1965).
Relevé 8. Dessin de matériel céramique (non légendé, s. d.).

Trois millénaires de civilisation entre Colombie et Equateur. La région de la Tumaco La Tolita

L'exposition a été réalisée par J.-F Bouchard (UMR 8096 Archéologie des Amériques, Nanterre) et P. Usselman (UMR 6012, Maison de la Géographie, Montpellier) au printemps 2003.
Numérisation et tirages numériques : Martine Esline (MAE, UMS 844).

Texte d'introduction de J.-F Bouchard et P. Usselman
"La région Tumaco La Tolita comprend environ 400 kilomètres sur la côte nord équatorial du Pacifique, de part et d'autre de la frontière entre la Colombie et l'Equateur. Ces basses terres, situées entre l'Océan et la Cordillère occidentale, ont été occupées, il y a près de trois milliers d'années par des groupes amérindiens. En marge des grandes aires culturelles préhispaniques du Pérou et de la Méso-amérique, cette région a vu se développer des civilisations d'une grande originalité, au milieu d'un environnement souvent déconcertant aux yeux de ceux qui la découvrent.
Le brillant passé de ces populations est illustré en particulier par la principale phase culturelle, appelée Tumaco La Tolita qui s'épanouit dans ces milieux tropicaux humides entre environ 300 avant J.C. et 300 après J.C.
Après cette période exceptionnelle, les populations amérindiennes connurent des difficultés à trouver un équilibre stable et semblent avoir connu une récession drastique socioculturelle. Au XVIe siècle, les conquistadors menés par Pizarro, partis de Panama à la recherche des richesses des Andes préhispaniques, atteignirent d'abord ces rivages, mais sans vraiment les chercher à les occuper. Néanmoins, dans les siècles qui suivirent, ce furent colons occidentaux et des afro-américains qui prirent
le contrôle de ces basses terres du Pacifique. Ces nouveaux occupants, aux origines si différentes, y ont introduit leurs propres modèles socio culturels et économiques dont les impacts ont souvent été plus destructeurs que positifs. L'entrée récente de technologies modernes n'est pas toujours synonyme d'amélioration car le milieu naturel et les groupes humains traditionnels sont très menacés par cette modernisation.
Les recherches menées par JF Bouchard (UMR 8096, MAE Nanterre) et P. Usselmann (UMR 6012, Maison de la Géographie, Montpellier) croisent les visions de l'archéologie et la géographie, Elles montrent l'histoire de cette région depuis son peuplement indigène jusqu'à nos jours et suggèrent que l'avenir raisonné de ces basses terres ne devrait pas se construire sans la connaissance de son passé indigène."

Vivre avec les rennes. Adaptations biologiques et culturelles : le système renne

L’exposition a été réalisée par la Maison René-Ginouvès (UMS 844) à l’initiative de Claudine Karlin Archéologue (Equipe Ethnologie préhistorique, UMR 7041) durant le printemps 2004.
Conception, numérisation, tirages : Martine Esline (MAE, UMS 844).
Textes : ACI (UMR 6130).
Présence d'une convention de prêt de l'exposition et d'une lettre (2008).

Texte d'introduction
"L’âge du Renne
En contexte préhistorique, le degré de mobilité des groupes humains témoigne directement des modes d’exploitation des territoires. La définition du degré de mobilité permet donc, selon toute vraisemblance, d’appréhender l’extraordinaire adaptation des hommes aux évolutions climatiques majeures qu’a connu la Terre au cours du Quaternaire. La reconstitution des formes de la mobilité est fondée sur la caractérisation fonctionnelle des sites, sur la possibilité de différencier leurs statuts respectifs et leur place dans les stratégies de subsistance, de les lier ainsi les uns aux autres pour reconstituer un modèle d’organisation économique et sociale.

A la fin du Paléolithique, pendant plusieurs millénaires, alors que des conditions climatiques assez drastiques règnent en Europe occidentale, la chasse du Renne semble souvent au cœur de l'économie de subsistance. De ce fait, la traque de cet animal a été systématiquement posée comme le fondement de l’organisation logistique des chasseurs, les autres activités de collecte des denrées végétales et carnées étant considérées comme complémentaires et éventuellement saisonnières. Le degré de mobilité des groupes serait alors liée aux comportements et notamment aux migrations des rennes eux-mêmes.

Les systèmes techniques relevant de ce mode économique, en apparence standardisé, présentent une palette de modalités que l’on peut mettre en relation, entre autres, avec le contexte environnemental, en même temps qu'elle traduit une diversité des organisations sociales. Compte tenu des imprécisions chronologiques propres à ces périodes, il est souvent difficile de distinguer ce qui procède des stratégies d’adaptation à des conditions écologiques particulières (changements climatiques ou particularités géographiques) de ce qui procède de choix culturels.
Les économies du renne, aujourd’hui

Les économies du renne, aujourd’hui
L’immense territoire de la Sibérie permet encore d'observer les comportements d’Hommes et d’animaux évoluant dans des biotopes comparables à ceux des périodes préhistoriques considérées ci-dessus. Par ailleurs, qu'il s'agisse des domaines techniques, sociaux ou symboliques, l’ensemble des traditions des communautés indigènes (Tchouktches, Koriaks, Evenks, Dolganes,…) est fondé sur l’omniprésence du renne.

Pourtant, des différences majeures de logistique et d’organisation peuvent être perçues : elles sont liées pour partie aux spécificités culturelles affichées par les différents groupes mais aussi aux importantes variations des conditions écologiques rencontrées dans cette zone. En effet, entre 63° et 70° de latitude nord, les variations climatiques sont considérables, reproduisant peu ou prou la diversité des biotopes fréquentés par les paléolithiques lors des épisodes froids du Quaternaire. Chacune des biozones présente sa propre spécificité, avec ses contrastes saisonniers et ses ressources potentielles, spécificité primordiale en terme de stratégie de subsistances, puisqu’elle se décline différemment dans le temps et dans l’espace selon que l’on se trouve dans un écosystème ou dans un autre. Il en va de même pour les systèmes techniques et symboliques.

Le monde sibérien permet de faire varier, selon le lieu d'enquête, différents paramètres qui influent sur les systèmes fondés sur l’exploitation du renne. L’objectif du projet est d’élaborer des modèles actualistes interdisciplinaires susceptibles d’être utilisés pour la compréhension des systèmes préhistoriques présentant le même tropisme vers cet animal. Une analyse ethno-archéologique systémique cherche à identifier des faits et des catégories perceptibles à travers les données fournies par l’archéologie (diètes, structures évidentes et latentes, cultures matérielles, représentations symboliques) en observant les réseaux de liens qu'ils entretiennent avec l'ensemble du système vivant.

Les missions au cours desquelles ont été prises ces photographies ont été largement soutenues par l'Institut Français pour la Recherche et la Technologie Polaire (IFRTP), aujourd'hui Institut Paul Emile Victor (IPEV), et aidée, pour Ethno-Renne, par le Ministère des Affaires Étrangères. C'est sur l'ensemble des résultats obtenus qu'a été construit l'ACI TTT Adaptations biologiques et culturelles, le système renne, à laquelle participent des archéologues, des anthropologues, des ethnologues."

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