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23-30 juin 2010

Photographie n° RIMG0163. Au pied du Mringaringa, Poli, 23 juin 2010.
Photographies n° RIMG0164 à RIMG0166. Le secrétaire du Mringaringa enregistre la contribution des clans aux frais de la prochaine cérémonie d’inauguration du Grand Chef (Nshili nnini), Poli, 23 juin 2010.
Photographies n° RIMG0167 à RIMG0169. Un chef local de clan au bistrot du coin avec un ami, Poli, 23 juin 2010.
Photographie n° RIMG0170. Jeune homme tenant la longue gourde traditionnelle, Kimundo, 23 juin 2010.
Photographies n° RIMG0171 à RIMG0176. Chèvres en abri sur pilotis et préparation du pilau pour une réunion de famille, Akheri, 28 juin 2010..
Photographies n° RIMG0177 à RIMG0179. Chez l'évêque de l'église AMEC d'Akheri, veau mangeant des peaux de banane, Akheri, 29 juin 2010..
Photographies n° RIMG0180 à RIMG0181. Datura stramonium, kimang’wany, plante insecticide, dans le jardin de John Rasia, Patandi, 30 juin 2010.
Photographie n° RIMG0182. « Plante à serpents », ire la shoka, plante insecticide, dans le jardin de John Rasia, Patandi, 30 juin 2010.
Photographie n° RIMG0183. Torrent.

AMEC signifie African Methodist Epsicopal Church.

24-29 juillet 2010

Photographies n° RIMG0263 à RIMG0300. Réception chez le chef suprême des Rwa en remerciement de son inauguration, Kimundo, 24 juillet 2010.
Photographies n° RIMG0301 à RIMG0311. Meeting du CCM en vue des prochaines élections, Akheri, 26 juillet 2010.
Photographies n° RIMG0312 à RIMG0315. Entretien d’un canal d’irrigation, vers Seela, 27 juillet 2010.
Photographie n° RIMG0316. Colline cultivée, Seela, 27 juillet 2010.
Photographies n° RIMG0317 à RIMG0319. Enfants et cultures, Seela, 27 juillet 2010.
Photographies n° RIMG0320 à RIMG0325. Meeting du CCM, Seela, 27 juillet 2010.
Photographies n° RIMG0326. Jardin fleuri, Seela, 27 juillet 2010.
Photographies n° RIMG0327 à RIMG0335. Meeting du CCM pour l’élection des « members of parliament », Patandi, 29 juillet 2010.
Photographies n° RIMG0336 à RIMG0337. L'évêque de l'église AMEC d'Akheri et sa femme, les hôtes de C. Baroin, Patandi, 29 juillet 2010.

Le CCM (Chama Cha Mapinduzi) est le parti unique en Tanzanie.
AMEC signifie African Methodist Episcopal Church.

Recherches franco-bulgares sur le site néolithique de Kovacevo en Bulgarie. Les structures

À l'exception d'un cas, les maisons de Kovačevo n'ont pas été incendiées, ce qui rend leur fouille particulièrement complexe, d'autant que les vestiges ont été retravaillés par l'érosion. La variété des techniques de construction est frappante. Un bâtiment au plan légèrement trapézoïdal exceptionnellement grand avec une surface de 156 m2 date de la deuxième période (Ib) du Néolithique ancien. Les tranchées et trous de poteaux sont bien visibles sur la photographie aérienne générale. Si une partie des habitations est construite à même le sol, d'autres sont aménagées au-dessus d'une fosse faisant office de vide sanitaire, sans doute en raison des conditions humides et pluvieuses de la région, dues au régime climatique méditerranéen. Les sols des habitations sont traditionnellement enduits d'une terre blanche carbonatée, à l'instar du Proche-Orient. Ces enduits sont régulièrement refaits, comme le montre la stratigraphie lorsqu'ils se sont effondrés dans les fosses sous-jacentes. Des espaces étaient ménagés entre les habitations, toutes d'orientation identique. Des fours à voûte et des foyers étaient installés à l'intérieur des bâtiments, pour le chauffage et la cuisson des aliments. Divers autres fosses ont été creusées. Des systèmes de fossés assuraient un drainage. Un puits à eau provient des niveaux du Néolithique moyen et est sans doute l'un des plus anciens connus en Europe. Aucune tombe d'adulte n'a été retrouvée, mais plusieurs tombes d'enfants, dont deux fœtus ou morts nés au fond de poteries, se trouvaient sous ou à côté des maisons. Plusieurs dépôts organisés d'animaux (chien, bucrane de bovidé) paraissent avoir eu une fonction particulière.

Recherches franco-bulgares sur le site néolithique de Kovacevo en Bulgarie. Le matériel archéologique

Environ quarante tonnes de matériel archéologique ont été enregistrées sur le site de Kovačevo. La céramique représente plus de 1,6 million de tessons (23 tonnes), lesquels ont été systématiquement enregistrés, sous la responsabilité de Laure Salanova. Une division préliminaire en quatre périodes a été proposée, les deux premières étant antérieures à la culture Karanovo I. Les traitements statistiques détaillés, et notamment la sériation, sont encore en cours. Les décors sont pour l'essentiel peints en blanc sur rouge, mais d'autres techniques minoritaires sont attestées. Une analyse technologique de la poterie a été réalisée par Louise Gomart, et une analyse fonctionnelle par Julien Vieugué, qui a montré en particulier la présence de résidus d'os pilés en bouillie. Outre le matériel de broyage (Hara Prokopiou, Caroline Hamon) et l'outillage poli (Pierre Allard), de provenance locale, le matériel lithique comprend l'abondant mais ingrat quartz local (Frédéric Abbès), et le silex provenant des Rhodopes, à environ 50 à 100 km de distance ; il est étudié à la fois du point de vue technologique et typologique (Pierre Allard, Raphaële Guilbert), et tracéologique (Maria Gurova). L'outillage osseux (Isabelle Sidéra) montre d'incontestables affinités avec l'Anatolie, tant dans les formes (cuillers, crochets) que dans les techniques. La parure utilise le marbre, le coquillage, l'os, les roches tenaces et l'argile et comprend surtout des bracelets, des perles et de pendentifs. Les figurines humaines, surtout féminines, sont en argile, rarement en marbre, et systématiquement brisées ; les figurines animales sont rares et plus sommaires. On note aussi des sceaux en argile (pintadéras, la plus importante collection des Balkans) et de petites tables en argile dites « autels ». Parmi la faune, étudiée par Norbert Benecke, les animaux domestiques dominent largement (95%), et comprennent à leur tour 80 % de moutons et chèvres, espèce non indigène en Europe. Les restes végétaux (Elena Marinova) indiquent la culture des céréales, mais aussi d'autres plantes, comme la gesse.

Recherches franco-bulgares sur le site néolithique de Kovacevo en Bulgarie. L'Equipe

Le choix a été dès le début de faire une mission « lourde », d'au minimum deux mois par ans, totalisant en 25 années près de 55 mois de présence sur place. Ce fut la première mission archéologique française en Bulgarie depuis le début du XXe siècle, et la plus importante en cours dans un pays de l'Europe centrale ou orientale. Le cadre institutionnel est franco-bulgare, associant le CNRS, l'Université de Paris I, le ministère français des Affaires étrangères (principal financeur), l'Institut archéologique de l'Académie bulgare des sciences et le Musée historique de Blagoevgrad. Les responsables de la mission sont Marion Lichardus et Jean-Paul Demoule du côté français, et actuellement Liliana Perničeva et Vasil Nikolov du côté bulgare, ainsi que Malgoržata Grębska-Kulova et Lilijana Kulov. Le site a été aussi pendant ces 25 ans une école de fouille aux activités très complètes et environ 200 étudiants de différents niveaux et de différentes universités, françaises et étrangères, s'y sont succédés. La main d'œuvre ouvrière, composée à l'origine de lycéens organisés en « brigades » a été remplacée à partir de 1990 par des ouvriers salariés. L'ensemble du personnel mobilisé pour chaque campagne de fouille comptait donc couramment un minimum d'une cinquantaine de personnes, étudiants et chercheurs étant logés dans une vaste base de fouille, un bâtiment scolaire réhabilité, dans le village de Katunci. Les changements politiques, dans une zone à l'origine très sensible, car frontalière et très contrôlée, ont sensiblement amélioré les conditions de vie sur place, et plus encore depuis que la Bulgarie a rejoint l'Union européenne. Des chercheurs de nombreuses institutions participent à l'étude du matériel recueilli, dont les UMR 7041 (Nanterre), 7055 (Nanterre), 7209 (Museum), 6130 (Nice), 5809 (Bordeaux), 5594 (Valence), 5133 (Lyon) du CNRS, le Deutsches Archäologisches Institut (Berlin), l'Université catholique de Louvain (Institut des sciences archéologiques), la Frei Universität de Berlin (Institut de chimie anorganique), l'Institut archéologique de l'académie slovaque des sciences, le Musée d'Histoire naturelle de Sofia, l'Institut de géophysique de l'Académie bulgare des sciences.

05-09 juin 2010

Photographies n° RIMG0050 à RIMG0057. Défilé, Arusha, samedi 5 juin 2010.
Photographies n° RIMG0058 à RIMG0068. En famille chez les Indiens, Arusha, 6 juin 2010.
Photographies n° RIMG0069 à RIMG0076. Chez l'évêque de l’église AMEC d’Akheri, Akheri, 7 et 8 juin 2010.
Photographies n° RIMG0077 à RIMG0083. L'évêque de l’église AMEC d’Akheri avec ses vaches et ses ruches dans les arbres, Kikwe, 9 juin 2010.

AMEC signifie African Methodist Episcopal Church.

Plans d’ensemble

Plan 1. Situation des différents foyers du niveau IV20 (sans auteur, s. d.).
Plans 2-5. Liaisons entre les différentes unités du IV20 (sans auteur, s. d.).
Plan 6. Limites des foyers de Pincevent 1986-1989 (auteur : Ramiro March, 1989).
Plan 7. Niveau IV20, sections 36, 45, 35, 44 (sans auteur, s. d.).
Plan 8. Section 17 nord, recherche des niveaux IV2 et IV213 (sans auteur, s. d.).
Plan 9. Section 37, atelier nord. 1995-1996 (sans auteur, [1996].
Plan 10. Section 17 A-E 62-74. 1995-1996 (sans auteur, [1996].
Plan 11. Section 27 N-Z 75-87. 1995-1996 (sans auteur, [1996].
Plan 12. Section 37, partie sud. 1995-1998 (sans auteur, [1998].
Plan 13. Sections 36 et 45, parties sud. 1995-1998 (sans auteur, [1998].
Plan 14. Niveau IV20, sections 37/46. 1995-1998 (sans auteur, [1998].
Plan 15. Section 27, partie est. 1995-1998 (sans auteur, [1998].
Plan 16. Section 27 H-R 82-96 (sans auteur, s. d.).
Plan 17. Section 46 partie sud. 1995-1998 (sans auteur, [1998].
Plan 18. Section 37, partie nord-est. 1995-1998 (sans auteur, [1998].
Plan 19. Section 37, partie nord-ouest. 1995-1998 (sans auteur, [1998].
Plan 20. Niveau IV20, sections 37-45. 1995-1998 (sans auteur, [1998].
Plan 21. Niveau IV20, plan général (auteur : G. Debout, 2009).
Plan 22. Niveau IV20, plan général avec liaisons des silex et des pierres et localisation des foyers et des vidanges (sans auteur, s. d.).
Le plan n° 8 est annoté.

Un journaliste et sa famille

Photographies n° DSCN3198 à DSCN3200. Un journaliste de Radio-Niger chez lui à Niamey avec ses enfants.
Photographies n° DSCN3201 à DSCN3202. L'épouse du journaliste avec sa fille cadette, Niamey.
Photographies n° DSCN3203 à DSCN3204. Les enfants du journaliste, Niamey.

Préparation d'un mariage

Photographies n° DSCN3190 à DSCN3197. Réunion de femmes toubou pour préparer un mariage, Niamey.
Photographies n° DSCN3205 à DSCN3209. Deuxième réunion de femmes toubou pour préparer un mariage, Niamey.

Les accumulations d'ossements de mammouths ("bone bed")

Des accumulations d’ossements ont été trouvées au fond des paléoravines qui bordent le promontoire, où l’habitat est installé. Il y a une connexion stratigraphique entre le niveau d’accumulation d’ossements et le niveau inférieur de l’habitat sur le promontoire. Il n’y a pas d’accumulation d’ossements de mammouth sur le niveau supérieur, qui s’est installé quand la ravine était déjà comblée. La paléoravine, qui était sèche, s’est remplie très vite par une sédimentation de pente à la fonte des neiges, quand le climat est devenu plus humide. L’accumulation d’ossements correspond à un évènement unique entre deux fontes de neige.
L’accumulation d’ossements révèle la présence de nombreux mammouths d’âges et de sexes variés, qui ne correspondent pas à l’effectif d’un cortège naturel. Les ossements sont anatomiquement groupés. Des traces de découpe ont été trouvés sur certains os (côtes). Les crânes de mammouth ont été systématiquement cassés. Les plus grands ossements ont été préférentiellement prélevés. Il y a eu un dépeçage local des mammouths. D’autres ossements animaux isolés y ont été également trouvés. L’anthropisation de l’accumulation est révélé par la présence d’outils en silex taillé, d’outils en os et en ivoire et de vestiges des foyers lessivés, dont l’un a été trouvé sous une grande défense.

Le site de Gontsy dans son contexte géomorphologique et stratigraphique

Une grande coupe de plus de 20 mètres de puissance a été réalisée au sommet de la grande ravine et a fourni une séquence climatique de plus de 200 000 ans. La stratigraphie, au niveau du site, a révélé la présence de deux niveaux archéologiques, situés sous une épaisse couche de loess, à partir d'une profondeur de 3 mètres : le niveau inférieur, correspond à la construction de l’habitat sur le promontoire et à l’exploitation de l’accumulation d’ossements de la ravine. Le niveau supérieur, correspond à une réoccupation du site, quand les ravines étaient déjà comblées. Depuis 1999, les décapages sont effectués des hangars métalliques de dimensions 15 m x 12 m, Le hangar n°1 est localisé sur le promontoire où sont situés les structures d’habitats, les fosses et les zones d’activités. Le hangar n°2 est situé au dessus d’une paléoravine contenant des accumulations d’ossements de mammouths. Les niveaux archéologiques, décapés, sont laissés en place et protégés sous les hangars. En Octobre 2007, la construction d’un troisième hangar a été lancée, en extension du hangar n°1, pour permettre le décapage de deux nouvelles structures d’habitat découvertes en 2006.

Structures d’habitat et zones d’activités

L’habitat est organisé autour de plusieurs structures en os et en défenses de mammouths : de grandes cabanes ovalaires (comme la structure n°1, de 6 m de diamètre), de petites cabanes (comme la structure n°2 de 3m x 1,80 m). Des fosses ont été creusées profondément autour des cabanes (9 fosses autour de la structure n°1). Leur rôle est multiple : fournir du loess pour la construction des parois des cabanes, stocker les aliments dans le fond toujours gelé de la fosse, servir de réserve d’ossements, principalement de mammouth ou de dépotoir. De vastes zones d’activités autour de foyers s’étendent entre les structures d’habitat, où l’on retrouve des outils en silex (grattoirs, burins, pièces et pointes à dos), des outils en matière dure animale (sagaie en ivoire, pic sur extrémité de défense, hachereau sur omoplate de mammouth, marteau en bois de renne, alêne en os de lièvre et aiguille à chas en ivoire). Colorants (nappe, blocs, foyers) et coquillages sont très abondants. Les objets d'art et les parures sont également présents. La faune chassée inventoriée pour la première fois par I.G. Pidoplichko comprend le mammouth dominant, le renne, le bison, le cheval, le lièvre, la marmotte et les carnivores à fourrure : le renard bleu, le loup, le lynx, le glouton, l’ours brun. Les fouilles actuelles ont permis d’ajouter à cette liste, le bœuf musqué et le rhinocéros laineux.

Zones 2 à 6 et BT

Le dossier comporte 5 fichiers de matériel. Le dossier contient également des fiches de matériel de Sia, campagne 1996, Sia 353, "secteur" « cuve 7 » et « cuve 8 ».

Fichier 1. Zone 2, secteurs 2 et 3, fiches numéro 2300 à 2375 (2003).
Fichier 2. Zone 4, secteurs 2 et 3, fiches numéro 4077, 4088 et 4092 (2003).
Fichier ????? Zone 4, secteurs 4 et non-mentionnés, fiches numéro 4400 à 4476 (2003).
Fichier 3. Zone 5, secteurs non-mentionnés, fiches numéro 5237 à 5251 (2003).
Fichier 4. Zone 6, secteurs non-mentionnés, fiches numéro 6001 à 6095 (2003).
Fichier 5. Zone BT, secteur BTA, fiches numéro BTA01 et BTA03 (2007).
Zone BT, secteur BTA Sud, fiches numéro BTA Sud 01 à BTA Sud 05 (2007).
Zone BT, secteur BTA Nord, fiches numéro BTA Nord 02 à BTA Nord 05 (2007).
Zone BT, secteur BTB, fiches numéro BTB01 à BTB12 (2007).
Zone BT, secteur remblai dans M2, fiche numéro BT02 (2007).
Zone BT, secteur 1000 Sud, fiche numéro 1005 (2008).
Zone BT, secteur non-mentionnés, fiches numéro 1013 et 1017 (2008).
Zone BT, secteur « salle semi-circulaire », fosse, fiches numéro 1101 à 1104 (2008).
Zone BT, secteur citerne, canalisation, fiches numéro 1201 à 1206 (2008).
Zone BT, secteur non-mentionnés, fiches numéro 1303 (2008).
Zone BT, secteur 1300, fiches numéro 1312 et 1321 (2008).
Zone BT, secteur non-mentionnés, sol, porte de la salle semi-circulaire, placard, fiches numéro 1400 à 1403 (2008).
Zone BT, secteur 1500, fiche numéro 1500 (2008).
Zone BT, secteur 1600 remblais de surface, fiches numéro 1601 à 1602 (2008).
Zone BT, secteur 1700, fiches numéro 1700 (2008).
Zone BT, secteur 1800 canal-cour, fiches numéro 1801 à 1810 (2008).
Zone BT, secteur 1900, fiche numéro 1905 (2008).
Zone BAT, secteur non-mentionnés, fiches numéro 2108, 2116, 2131, 2132, 2135, 2140, 2142, 2207, 2212, 2231, 2240, 2251, 2260 à 2264 et 2282 (2008).

Du témoin mobilier à la définition d'ensemble culturel

C'est le besoin d'authentifier les traditions orales qui occasionna les travaux de José Garanger sur l'îlot de Retoka et d'autres sites du centre du Vanuatu. Les travaux engagés démontrèrent la valeur historique des documents oraux, auparavant mise en doute, et le caractère complémentaire des disciplines ethnologique et archéologique « pour éclairer le passé océanien le moins ancien » (Garanger 1972).

La tradition indique qu'« à sa mort, il [Roy Mata] fut inhumé à Retoka », un îlot situé au large de la côte ouest de l'île d'Efate, peu accessible et inhabité à l'arrivée des Européens. La tradition dit encore que « son corps fut exposé dans les différents clans qui lui devaient allégeance, avant d'être transporté à Retoka. Une grande foule accompagnait sa dépouille. Une grande cérémonie, accompagnée de sacrifices, fut accomplie; qui dura plusieurs jours. Une partie de la suite de Roy Mata et des représentants de chaque clan furent enterrés vivants, ils étaient volontaires pour le suivre au pays des morts. Les hommes étaient alors inconscients, drogués par d'absorption d'une très forte dose de kava (Piper methysticum) , mais non les femmes. D'autres individus avaient été sacrifiés pendant la cérémonie funèbre. On dansa et l'on chanta puis Retoka fut déclaré "terre interdite " : nul ne pourrait plus y séjourner sans danger d'y mourir ». Le panneau présente en images les principaux résultats de la fouille archéologique qui offrent un parallèle remarquable avec le récit.

Les premiers travaux de José Garanger en Polynésie française (1963-1965)

José Garanger débuta ses travaux d'archéologie océanienne à Tahiti (Iles de la Société ) dans les vallées de la Vaitepiha et de la Vaiote où de nombreux pétroglyphes furent découverts. Il participa à des missions sur l'atoll de Rangiroa aux Tuamotu où trois marae furent restaurés. Ces travaux sont encore remarquables aujourd'hui par la méthode mise en œuvre : une fouille extensive de l'intégralité de la zone incluant les structures, et une prospection détaillée des secteurs adjacents. Grâce à cette méthode le chercheur obtint, dès les années 1960, des résultats marquants sur l'organisation spatiale, et au-delà sociale, des anciens Polynésiens.

Les travaux de José Garanger au Vanuatu (1964, 1966-67)
Les travaux réalisés au Vanuatu dans l'île d'Efate et dans le groupe des Shepherd apparaissent comme un exemple, toujours cité, de l'usage de l'ethno-histoire et de l'archéologie préhistorique. Selon les termes d'A. Leroi-Gourhan, J. Garanger a su conjuguer « l'ethnologie du présent et du passé » grâce à son approche spécifique du terrain archéologique. Là, il a démontré avec éclat que le décapage de grandes surfaces, dans des sites sépulcraux ou sacrés, était la meilleure méthode pour restituer la vision globale donnée par les récits de traditions orales et mettre en évidence les infimes détails oubliés ou volontairement occultés par les communautés.

Retoka (Efate, Vanuatu), fouille (1967) de l'ensemble sépulcral de Roy Mata

C'est le besoin d'authentifier les traditions orales qui occasionna les travaux de José Garanger sur l'îlot de Retoka et d'autres sites du centre du Vanuatu. Les travaux engagés démontrèrent la valeur historique des documents oraux, auparavant mise en doute, et le caractère complémentaire des disciplines ethnologique et archéologique « pour éclairer le passé océanien le moins ancien » (Garanger 1972).

La tradition indique qu'« à sa mort, il [Roy Mata] fut inhumé à Retoka », un îlot situé au large de la côte ouest de l'île d'Efate, peu accessible et inhabité à l'arrivée des Européens. La tradition dit encore que « son corps fut exposé dans les différents clans qui lui devaient allégeance, avant d'être transporté à Retoka. Une grande foule accompagnait sa dépouille. Une grande cérémonie, accompagnée de sacrifices, fut accomplie; qui dura plusieurs jours. Une partie de la suite de Roy Mata et des représentants de chaque clan furent enterrés vivants, ils étaient volontaires pour le suivre au pays des morts. Les hommes étaient alors inconscients, drogués par d'absorption d'une très forte dose de kava (Piper methysticum) , mais non les femmes. D'autres individus avaient été sacrifiés pendant la cérémonie funèbre. On dansa et l'on chanta puis Retoka fut déclaré "terre interdite " : nul ne pourrait plus y séjourner sans danger d'y mourir ». Le panneau présente en images les principaux résultats de la fouille archéologique qui offrent un parallèle remarquable avec le récit.

Légende du plan : Retoka (Vanuatu), plan montrant la répartition spatiale des défunts, auteur du plan inconnu.

Conférences sur le site de Oueili

Diapositives 1-19. Vues générales, reproduction de cartes et dessins (1977-1997).
Diapositives 20-38. Obeid 0 - I, vues de chantier (1990).
Diapositives 39-72. Obeid 0 - I, reproduction de plans et coupes (1988-2004).
Diapositives 73-98. Obeid 0, vues de chantier (1985-1990 et s.d.).
Diapositives 99-119. Céramique Obeid 0 - I (1987-1997).
Diapositives 120-145. Petits objets Obeid 0 - I (1987).
Diapositives 146-172. Petits objets Obeid III - IV (1985-2007).
Diapositives 173-188. Obeid IV, vues de chantier (1977-1987).
Diapositives 189-210. Obeid IV, reproduction de plans (s. d.).

Campagne 2007, secteur nord du temple, annexe

01 : S9a, le cryptoportique nord, photographie annotée de fin de fouille de la campagne 2004 (A. Chambon).
02-10 : S9a, le cryptoportique nord, croquis de situation commentés du déroulement de la fouille (A. Chambon).
11-12 : S9a, le cryptoportique nord, photographies annotées prises de la grue avec cotation du dallage (F. Villeneuve).
13 : S9a, le cryptoportique nord, photographies annotées de la partie est du cryptoportique (D. Seigneur).
14 : S9a, le cryptoportique nord, en élévation du mur est S10Ea26 (A. Chambon).
15 : S9a, le cryptoportique nord, en plan et en élévation des cuves S9a34 et S9a38 (A. Chambon).
16 : S10Ea, angle du corridor nord S9 de l'esplanade est S10, état après dégagement de la ruine du temple, chambre tardive mamelouk (A. Chambon).
17 : S10Ea, angle du corridor nord S9 de l'esplanade est S10, état fin de campagne de fouille 2004 (A. Chambon).
18 : S10Ea29, grande chambre byzantine-omeyyade ? (A. Chambon).
19 : Dallage S10Ea27 de la chambre S10Ea29 vu vers le nord (D. Seigneur et L. Bacqué)
20 : Chambre S10Ea29, partie est.
21-23 : S10Ea, angle du corridor nord S9 de l'esplanade est S10, plan de chute vu vers l'est.
24 : S10Ea, angle du corridor nord S9 de l'esplanade est S10, état omeyyade, vue vers le nord.
25-26 : S10Ea, angle du corridor nord S9 de l'esplanade est S10, croquis de situation : démontage d'une partie du dallage S10Ea27.
27-28 : S10Ea, angle du corridor nord S9 de l'esplanade est S10, calques originaux des dessins d'objets (jarre S9a33-1, coupe nabatéenne S10Ea25-1 et anse en verre S9a35-V2 (A. Chambon).
29-34 : Inventaire des blocs d'architecture.
35 : Le cryptoportique nord S9A, légendes des fiches d'objets.
36-38 : Le cryptoportique nord S9A, fiches d'objet, jarre.
39 : Le cryptoportique nord S9A, fiche d'objet, fragments d'un vase globulaire en verre.
40 : Le cryptoportique nord S9A, fiche d'objet, anse de lampe (byzantine?) en verre.
41 : Le cryptoportique nord S9A, fiche d'objet, anse de lampe (byzantine?) en verre.
42 : Le cryptoportique nord S9A, fiche d'objet, monnaie en bronze.
43 : Le cryptoportique nord S9A, fiche d'objet, monnaie en bronze.
44 : Le cryptoportique nord S9A, fiche d'objet, perle en coquillage.
45 : Le cryptoportique nord S9A, fiche d'objet, os de petits rongeurs.
46 : Le cryptoportique nord S9A, fiche d'objet, percuteur en silex.
47 : Le cryptoportique nord S9A, fiche d'objet, percuteur en silex.
48 : Le cryptoportique nord S9A, fiche d'objet, pilon en basalte.
49 : Le cryptoportique nord S9A, fiche d'objet, pilon en basalte.
50 : Le cryptoportique nord S9A, fiche d'objet, meule en basalte.
51 : Le cryptoportique nord S9A, fiche d'objet, enduite bitumeux.
52 : Angle du corridor nord et de l'esplanade est S10Ea, légendes des fiches d'objets.
53 : Angle du corridor nord et de l'esplanade est S10Ea, fiche d'objet, fragment de lampe.
54-55 : Angle du corridor nord et de l'esplanade est S10Ea, fiche d'objet, coupe nabatéenne à pied et à anse torsadée. Recto et Verso de la fiche.
56 : Angle du corridor nord et de l'esplanade est S10Ea, fiche d'objet, fragments de verre.
57 : Angle du corridor nord et de l'esplanade est S10Ea, fiche d'objet, fragments de verre.
58 : Angle du corridor nord et de l'esplanade est S10Ea, fiche d'objet, monnaie en bronze.
59 : Angle du corridor nord et de l'esplanade est S10Ea, fiche d'objet, monnaie en bronze
60-61 : Angle du corridor nord et de l'esplanade est S10Ea, fiche d'objet, piton en fer. Recto et verso de la fiche.

Fouilles, études et restaurations de marae et ahu à Tahiti (1963-1995)

Jusqu'en 1995, José Garanger travailla régulièrement dans les îles de la Société. Ainsi , il étudia et restaura plusieurs structures lithiques pré-européennes : marae et ahu, tel le Marae Ta'ata à Tahiti qu'illustrent ces quelques photos. Couvrant près de 3500 m 2 , le Marae Ta'ata, restauré en 1972, comprend, trois enceintes principales (A, B, C), une petite enceinte (D) et une plate-forme (E) que l'on peut voir sur le plan.

Restauration de monuments à wallis (Uvea, Polynésie occidentale)

Les travaux du Professeur José Garanger dans la presqu'île de Tautira, à Tahiti ainsi que la fouille et la restauration du marae Ta'ata ont fortement inspiré mes travaux à Wallis (1993-1998). Avec Daniel Frimigacci, nous avons restauré plusieurs monuments tongiens dans la partie sud de l'île, là où des groupes venus de Tonga s'installèrent vers le 11ème siècle. Dès cette époque ils construisirent d'imposants bâtiments qu'ils modifièrent et remanièrent jusqu'à très récemment. Si nos travaux d'archéologie permirent de comprendre l'architecture de ces structures et les phases successives de construction, nos restaurations, quant à elles, permirent de concrètement restituer aux Wallisiens une partie des informations collectées sur le patrimoine culturel de l'île.
Maurice Hardy, équipe ArScAn-Ethnologie préhistorique.

Pirogues et conceptions polynésiennes de l'environnement

La mise en perspective des sources ethnologiques et archéologiques dans la démarche du Pr. J. Garanger inspira ma recherche ethnoarchéologique sur la place des pirogues dans les sociétés océaniennes d'hier et d'aujourd'hui, et sur le système de représentations de l'environnement insulaire récurrent dans toute la Polynésie et centré sur le renouvellement de la fertilité. A cette notion vitale s'associent un espace arboré (vao) souvent tabou, l'eau douce, et des structures cultuelles. Les populations qui s'installèrent sur les îles du Pacifique véhiculèrent leurs conceptions du paysage : un espace culturellement construit autour d'éléments naturels et anthropiques.
Hélène Guiot, équipe ArScAn-Ethnologie préhistorique.

Complémentarité archéologie, tradition orale et fouilles de sites funéraires

Faisant suite aux démonstrations du Professeur José Garanger, des recherches ethno-archéologiques basées sur l'emploi conjoint de ces deux sources documentaires ont été menées dans différentes îles du Pacifique. Ces travaux soulignent la complémentarité des deux disciplines offrant ainsi une meilleure reconstruction palethnologique. Ils sont illustrés ici par des études de sépultures dont les restes ont été étudiés in situ et ré-inhumés.

Les sépultures du marae Te Tahata à Tepoto (Tuamotu, Polynésie française)
Sur le marae Te Tahata du petit atoll de Tepoto dans l'archipel des Tuamotu, 32 sépultures humaines ont été découvertes par Eric Conte en 1984 et 1985. Durant la fouille, les habitants de l'île et ceux de l'atoll voisin de Napuka ont participé aux fouilles ou sont venus visiter le chantier comme ici en 1985. De précieuses informations ont ainsi été recueillies sur l'histoire du monument et sa fonction à la période pré-européenne auprès des descendants de ceux qui l'édifièrent et y furent inhumés. La fouille du marae Te Tahata illustre les enseignements de José Garanger : confrontation des données archéologiques aux traditions orales encore vivaces et implication des populations dans la découverte de leur passé.
Eric Conte, Professeur à l'Université de Polynésie française et membre de l'équipe ArScAn-Ethnologie préhistorique .

Le tertre funéraire à caveau de Petania à Wallis (Uvea, Polynésie occidentale)
L'étude archéologique du tertre funéraire de Petania a mis en évidence, dans sa partie profonde, un caveau en position centrale et de nombreuses inhumations primaires adultes. Certaines se chevauchaient formant des cercles concentriques autour du caveau, indices de dépôts simultanés réalisés à la suite d'un unique événement. La tradition orale liée au site, enregistrée en parallèle à la fouille, explique de façon claire la découverte : une guerre entre Tongiens occupant le sud de l'île et groupes autochtones repoussés dans le nord, et permet de comprendre la présence, au 18ème siècle, d'une sépulture à caveau de tradition tongienne dans le nord d'Uvea.
Christophe Sand, Département Archéologie du Service des Affaires culturelles et Coutumières de Nouvelle-Calédonie et membre de l'équipe ArScAn-Ethnologie préhistorique.

Le tertre funéraire de Korotuku à Cikobia-i-Ra (Fidji)
Les sources ethnohistoriques présentent l'accompagnement du défunt comme une composante importante des funérailles fidjiennes du 19 ème siècle, évoquant des inhumations doubles ou multiples dans un unique espace sépulcral. L'étude anthropo-archéologique du tertre funéraire de Korotuku à Cikobia-i-Ra (Fidji) a permis de découvrir dix inhumations primaires individuelles. Chaque défunt adulte, associé à des perles de verroterie, reposait dans un enclos. Le tertre résulte de plusieurs phases de construction, suggérant au moins deux séries d'enterrements. Ainsi, si la tradition de l'accompagnement du défunt avait existé à Cikobia-i-Ra, elle aurait pris une forme très particulière, sans correspondance réelle avec les descriptions ethnohistoriques.
Frédérique Valentin, CNRS, membre de l'équipe ArScAn-Ethnologie préhistorique.

Documents graphiques

Certaines diapositives portent une légende. Elles ne sont pas numérotées.
Diapositives 1-4 . Plans généraux des fouilles du site (s.d.).
Diapositives 5-21. Plans de maison obéidienne (1982-2007).
Diapositives 22-23. Plans schématiques de la maison obéidienne et d'un bâtiment de réunion (2004, 2007).
Diapositive 24. Plan du bâtiment de réunion (1982).
Diapositive 25. Plan schématique du secteur sud-est de la maison obéidienne (s.d.).
Diapositives 26-28. Restitution de la maison obéidienne (2004, 2007).

Sites d'Irak et bâtiments

Les reproductions sont issues pour la plupart de publications.
Diapositives 1-6. Ahmed el Hattu (1995).
Diapositive 7. Choga Mami (1999).
Diapositives 8-19. Mésopotamie du sud, DA (1995-2004).
Diapositives 20-26. Samarra, Tell es Sawwan (1999-2007).
Diapositives 27-43. Tell Abada (1988-2002).
Diapositives 44-47. Tell al Nammal (1999).
Diapositives 48-56. Tell el Obeid (1995-2004).
Diapositives 57-58. Tell Gubbah (1998).
Diapositives 59-99. Tepe Gawra (1988-2007).
Diapositives 100-101. Tepe Madhloum (1998, 2002).
Diapositives102-119. Tello (1988-2004).
Diapositives 120-122. Umm Dabagiyeh (1999-2002).
Diapositives 123-130. Ur (1995-2004).
Diapositives 131-143. Eridu (1998-2007).
Diapositives 144-173. Uruk (1999-2004).
Diapositives 174-222. Sites non identifiés (1995-2007).

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