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Inventaires
Jean Perrot. Du Village à l'Etat au Proche- et Moyen-Orient Sous-sous-sous-série organique
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Fouilles de la Ville des artisans

Au VIIIe siècle, sur le tepe oriental de Suse connu sous le nom de "Ville des artisans", les musulmans édifient la première mosquée. Elle devient alors le centre de la cité médiévale de Suse. Entre 1976 et 1978, les fouilles conduites par Monique Kervran (URA 19, CNRS et Centre de recherche d'archéologie islamique de l'Université de Paris IV) mettent au jour la Grande Mosquée, un couvent voisin et des maisons d'habitation.

Fouilles de la Ville royale II de Suse

Le chantier appelé "Ville royale II" est ouvert en 1975, sous la direction de Pierre de Miroschedji (URA 19 du centre de recherches archéologiques, CNRS). Situé au sud-ouest du tepe de la Ville royale, ce sondage avait pour but de fournir un cadre stratigraphique précis de l'occupation de Suse durant l'époque néo-élamite, de la fin du IIe millénaire au VIe siècle avant notre ère. Il s'inscrit ainsi dans la continuité du sondage de la "Ville royale I" qui couvrait le IIIe millénaire, alors que le IIe millénaire était connu par les fouilles extensives de Roman Ghirshman (Ville royale A) . A l'issue de trois campagnes de fouille menées entre 1975 et 1977, Pierre de Miroschedji a pu définir la séquence archéologique de Suse pour la fin de la période médio-élamite et la période néo-élamite, ainsi que les étapes de l'histoire de son peuplement à partir d'un cadre chrono-stratigraphique et typologique solide.

Fouilles des secteurs "Apadana, ville royale" et "Ville royale, Apadana" de Suse

Les recherches entreprises dans le secteur appelé "Apadana. Ville royale" ont débuté en 1975, après la découverte de la Porte du Palais de Darius I en 1972. Il était alors nécessaire d'étendre le chantier "Apadana Est" au vallon situé entre le tepe de l'Apadana et celui de la Ville royale, afin de résoudre le problème posé par l'accès à cette Porte et au niveau de l'esplanade.
Les fouilles, menées entre 1976 et 1978, sont dirigées par Claire Hardy-Guilbert (CNRS) pour l'étude des niveaux islamiques et par Daniel Ladiray (CNRS, CRFJ) et Joël Mallet (CNRS) pour l'étude des niveaux plus anciens.
Parallèlement, un second chantier nommé "Ville royale. Apadana" et situé de l'autre côté du vallon sur le tepe de la Ville royale, est ouvert sous la direction de Jean Perrot et de M. Mir Abdin Kaboli (Centre de recherches archéologiques de Téhéran).
Entre 1976 et 1978, les vestiges d'une nouvelle porte monumentale sont mis au jour. Ce nouveau bâtiment que les inscriptions sur les bases de colonne attribuent à Darius, apparaît comme un propylée conduisant au palais du roi.

Les noms des chantiers peuvent figurer en abrégé sur les documents :

  • Apadana, ville royale : AVR.
  • Ville royale, Apadana : VRA.
    Sur certains documents, les désignations des chantiers peuvent être abrégées en "APAVIR" et "VILAPA".

Fouilles dans le village moderne de Suse

En 1976, un escalier d'époque achéménide est fortuitement découvert dans un quartier situé au nord-est de la ville moderne. Le Centre iranien de recherche archéologique en confie l'exploration à la Mission de Suse qui dégage l'escalier sur toute sa hauteur en 1977, sous la direction de Hamid Shahidi assisté de Rémy Boucharlat (URA 19 du centre de recherches archéologiques, CNRS) . L'extension des recherches ayant nécessité des expropriations de terrain, il est alors décidé de lever les blocs de l'escalier et de les remonter dans le jardin du Musée de Suse.

Fouilles de l'Acropole III de Suse

En 1977-1978, Henry T. Wright, professeur à l'Université de Michigan (Ann Arbor) fait un sondage au nord de l'Acropole afin de préciser la séquence stratigraphique des couches du milieu du IVe millénaire. Ce sondage vise à compléter l'information obtenue sur le chantier "Acropole I".

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