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Inventaires
Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
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Fouilles des blocs gelés à Almaty

Cette préparation, en janvier-février 2000, avait pour but de fouiller les blocs afin de séparer les artefacts et les matériaux organiques et de préparer la suite des opérations :

  • Nettoyage et restauration des objets de bois, cuir, métal, textile, corne etc.
  • Analyses biologiques de toutes sortes sur les corps humains et équins convenablement étudiés et échantillonnés.
  • Reconstitution, encore en cours à l'aide des relevés précis, de chaque cheval avec l'ensemble de son harnachement, tel qu'il a été retrouvé, tel qu'il avait été déposé, tel, enfin, qu'il avait pu se présenter vivant.
  • Mêmes opérations pour les corps humains et leurs vêtements, parures etc : on a pu apprendre qu'ils avaient été victimes de parasitoses et d'autres maladies, que l'homme était mort d'un coup de pic d'arme porté sur le crâne, qu'il avait été partiellement trépané, puis émusclé, éviscéré, embaumé puis recousu avant d'être inhumé.

L'architecture rurale

Villages de paysans et de pêcheurs de l’île de Sado, Niïgata et champs autour du lac de Norjiri ( nord du département de Nagano ).

Lors du séjour d’André Leroi-Gourhan, le Japon est encore un pays en voie de développement : la base de son économie repose sur l’agriculture alors, qu’au bord de la mer, la pêche constitue une partie importante de la vie des villageois. En dehors des vues générales des hameaux ruraux, les photos de détails sont très caractéristiques de la vision d’André Leroi-Gourhan, indispensable à la technologie comparée.

Dans un village agricole, les toits sont faits de chaume. Autrefois en paille du riz, ils sont plus souvent, vers 1937 en paille de blé. Le chaume a, de nos jours, presque complètement disparu, avec le changement des façons à récolter et le remplacement des faucilles par des machines. Dans les villages de pêcheurs où l’on récolte pas de chaume, les toits sont constitués, par exemple, de planches de bois assujettis par des pierres.

Les costumes

Vers 1937, les Japonais s’habillent usuellement à la façon traditionnelle, avec un kimono. Ce costume caractérise remarquablement le peuple japonais. La différence entre les habits officiels et de travail est importante. Les quelques exemples de vêtements présentés ici appartiennent aux femmes, qui ont en conservé la tradition plus longtemps que les hommes, même après la guerre deuxième mondiale.
En grande tenue, leur kimono ainsi que leur ceinture, généralement en soie, sont plus décoratifs, plus brillants, multicolores. Les vêtements pour les travaux des champs, faits en coton, permettent mieux les mouvements. Les paysannes portent une sorte de pantalon: le mompé. Les chapeaux de paille, en cône évasé, protègent leur tête des coups de soleil et des serviettes toutes blanches cachent presque complètement leur visage, remplaçant parfois leurs chapeaux. Leurs pieds nus sont chaussés d’une paire de sandales, faites en paille du riz.

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