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Inventaires
Service des archives de la Maison des Sciences de l'Homme Mondes Sous-dossier
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La Moldavie

Dans le Nord-Est de la Roumanie, au pied des Carpates orientales, on dénombre plus de 200 sources salées qui sont encore entretenues et utilisées de façon régulière principalement sous forme liquide. Plusieurs d'entre elles présentent des vestiges archéologiques d'exploitation remontant au Chalcolithique (Ve et VIe millénaires av. J.-C.), mais également dès le tout premier Néolithique (milieu VIe millénaire). L'exploitation actuelle de ces sources salées, en dehors de toute mécanisation, organisation économique et réglementation juridique, offre l'occasion rare, sinon unique en Europe, de mener des recherches ethnoarchéologiques dans des conditions proches, pour certains aspects, des sociétés préindustrielles.
Depuis 2003, nous menons (mission du MAEE et projet ID-CNCS) une prospection systématique de ces ressources et une série d'enquêtes aussi bien sur les sources salées, dans les villages que dans les bergeries. Ces informations ethnographiques de première main permettent aujourd'hui d'enrichir les hypothèses archéologiques autour des relations évidentes entretenues entre les émergences d'eau salée et les communautés sur divers aspects : chasse du gibier sauvage, modes d'approvisionnement, modes d'utilisation (alimentation humaine et animale, conservation des aliments et des fourrages, halothérapie, symbolique), organisation sociale des exploitations et des pratiques d'échange et de troc…

Afrique du Sud

Les sites d'art rupestre d'Afrique du Sud sont très nombreux, ils se comptent par milliers.L'extension du territoire, 1 222 000 km2, et la longue durée des occupations humaines font que la création artistique sur parois rocheuses est très diversifiée et doit correspondre à des auteurs et à des époques différentes. Il est aussi très probable que les finalités et significations des figures en présence soient également variées. Il serait donc illusoire de proposer une seule interprétation pour l'ensemble de cette partie du continent.
Les informations sur l'art rupestre d'Afrique du Sud sont anciennes puisque dès 1873, J. Orpen signale l'existence de peintures rupestres dans le Drakensberg mais aussi la familiarité des San de la région avec les figures peintes. Cette connaissance des auteurs de certaines peintures et de leur signification, permet de proposer des interprétations sur des bases solides.

Angola

Les recherches actuelles en Angola montrent l'existence d'une cinquantaine de sites d'art rupestre sur l'ensemble du territoire. La diversité de peuples qui habitent le pays et l’extension de territoire, 1248000 km2, sont sans doute à l'origine de la diversité de l'art rupestre du pays. De la même manière que dans d'autres régions du continent, il est très probable que les motivations des artistes et donc les significations des figures soient très variées. Il faut donc tenir compte de ces données pour aborder l'interprétation de l'art de cette partie de l'Afrique.
Les publications sur l'art rupestre d'Angola sont relativement anciennes et c'est en 1818 que J. Tuckey signale l'existence d'un site d'art rupestre sur la rive gauche du fleuve Zaïre/Congo. Depuis cette date d'autres sites ont été découverts, en particulier au sud du pays. Il est fort probable que des campagnes de prospection sur des zones peu connues du point de vue artistique rendraient l'actuelle carte des sites beaucoup plus fournie.

Namibie

Bien que la Namibie soit un pays semi-désertique, il compte des massifs rocheux riches en sites d'art rupestre. Ils se trouvent aussi bien au nord qu'au sud de son vaste territoire, 825000 km2. Au nord c'est notamment dans le massif du Drakensberg que l'on trouve de très nombreux sites de peintures rupestres. Les gravures rupestres sont également très nombreuses et l'on trouve une forte concentration dans l'ensemble de Twyfelfontein, au nord du pays.

A l'autre extrémité du pays, le site d'Apollo 11, dans les montagnes Huns, a livré des plaques en pierre couvertes de peintures représentant des animaux et qu'à l'époque de leur découverte, au milieu des années 1970, étaient considérées comme le plus ancien témoignage de la création artistique africaine (26 000 BP).

L'interprétation de la l'art rupestre de la Namibie a fait l'objet de nombreuses approches et l'un des sites emblématiques des difficultés qui entourent cette partie de l'étude de l'art rupestre est sans doute la grotte Maack devenue, par un concours de circonstances, la "grotte de la dame blanche".

Botswana

Pays enclavé du centre de l'Afrique Australe, le Botswana est surtout connu par l'existence des populations Khoi-San et par l'existence d'une île végétale au milieu du désert de Kalahari, le delta de l'Okavango.

Bien que d'une superficie relativement réduite par rapport à ses voisins, 582000 km2, le pays compte de nombreux sites d'art rupestre dont certains ont été signalés dès le milieu des années 1800. Toutefois, il faut attendre les années 1980 pour voir apparaître des publications scientifiques concernant cet aspect de l'archéologie du pays.

Parmi les ensembles les plus remarquables, il faut signaler Tsodilo Hills au nord du pays. Quatre collines qui comptent de très nombreuses figures peintes, souvent exposées aux intempéries. Parmi les animaux peints, il est important de signaler la présence d'au moins deux cétacés et d'un palmipède marin. La distance qui sépare Tsolido Hills de l'océan Indien et de l'océan Atlantique implique que ces mammifères n'ont jamais fréquenté la région. L'art rupestre n'est donc pas une illustration de la faune régionale, mais une activité créatrice humaine avant tout.

10-11 juin 2010

Photographies n° RIMG0084 à RIMG0086. La femme de l'évêque de l’église AMEC d’Akheri coupe les feuilles de bananiers pour nourrir ses vaches, Akheri, 10 juin 2010.
Photographies n° RIMG0087 à RIMG0088. Menuisiers, Akheri, 10 juin 2010.
Photographies n° RIMG0089 à RIMG0091. Enseigne pour salon de coiffure, portrait de Barack Obama, Kimundo, 10 juin 2010.
Photographie n° RIMG0092. Bananiers et Mont Meru, Kimundo, 10 juin 2010.
Photographie n° RIMG0093. Chez une veuve, Kimundo, 10 juin 2010.
Photographies n° RIMG0094 à RIMG0095. Femmes coupant la viande, restaurant sur la route d’Akheri, 11 juin 2010.

AMEC signifie African Methodist Episcopal Church.

13-18 juin 2010

Photographies n° RIMG0120 à RIMG0126. Service religieux à l’église AMEC d’Akheri, 13 juin 2010.
Photographie n° RIMG0127. Arrêts de bus sur la route goudronnée, Patandi, 15 juin 2010.
Photographie n° RIMG0128. Le Mringaringa, arbre sous lequel ont lieu toutes les grandes réunions, Poli, 16 juin 2010.
Photographies n° RIMG0129 à RIMG0130. Réunion du Comité Central, dit Mringaringa, Poli, 16 juin 2010.
Photographies n° RIMG0131 à RIMG0132. Femmes se rendant au marché pour vendre leurs denrées (dont bananes), Poli, 16 juin 2010.
Photographie n° RIMG0133. Bananeraie et pancarte d’église pentecôtiste, Kimundo, 16 juin 2010.
Photographies n° RIMG0134 à RIMG0136. Chef avec ses bâtons, devant sa maison, Akheri, 17 juin 2010.
Photographies n° RIMG0137 à RIMG0138. Cahier de comptes du secrétaire du Mringaringa, Kimundo, 17 juin 2010.
Photographies n° RIMG0139 à RIMG0142. Plantes à usage symbolique (de gauche à droite : miinsi, makyengere , et isali) , Kimundo, 18 juin 2010.

AMEC signifie African Methodist Episcopal Church.

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