Présence d'une photographie d'une maquette du site, sans date.

En archéologie, l’étude de la culture matérielle a longtemps privilégié les artefacts à travers les questions relatives aux chaînes opératoires de fabrication, à la fonction et au mode de fonctionnement des outils. En revanche, sont moins bien connues les conditions de mise en œuvre, qui traduisent des choix de procédés.
En Sibérie, la majorité des activités restent domestiques, ce qui permet d’observer dans toutes ses composantes un système technique servant un mode de vie par certains points comparables à celui des nomades du Paléolithique final, comme, par exemple, la mise en œuvre d'outils en pierre.
Aujourd’hui, chasse du renne sauvage et élevage du renne domestique sont deux modes d’acquisition complémentaires. La chasse peut se pratiquer seul selon des techniques traditionnelles. En groupe, lors des migrations d’automne ou de printemps, elle est l’occasion de renforcer les liens sociaux. L’élevage est l'activité qui structure l'organisation des groupes, alors même que les attentions à porter au troupeau varient selon les saisons et la qualité des pâturages. Pour chaque utilisation de traction ou de monte, ou pour être abattus, les rennes domestiques sont capturés au lasso, moment essentiel dans la relation éleveur/renne, où s'expriment de multiples compétences. Lorsqu’il doit être consommé, le renne est abattu par les hommes. La découpe, quant à elle, peut, selon les régions et les circonstances, rester l'apanage des hommes ou être effectuée par tous. Tout dans le renne est utilisable, à fin alimentaire ou technique.
De même que l'élevage est l'activité valorisante des hommes, le travail des peaux, destinées à la fabrication des couvertures d’habitation ou des vêtements, est l'activité valorisante des femmes, depuis la fabrication des grattoirs en pierre utilisés en Tchoukotka et Kamtchatka jusqu’à la décoration des vêtements. Les hommes interviennent dans la sellerie ou le travail des peaux plus dures comme celles de l’élan ou de l’ours.
Si le temps est structuré par certaines activités prépondérantes qui donnent sa nature spécifique au système technique, les moments intermédiaires sont utilisés pour réaliser des tâches apparemment annexes mais tout aussi nécessaires à la vie du groupe, et tout aussi partie prenante du système technique. Il existe différents type d’utilisation des matériaux offrant des degrés d'investissement variables, adaptés aux objectifs. Ainsi, le bois peut-être complètement transformé (vaisselle rituelle en bois de bouleau), simplement préparé (perches constituant l’armature de l’habitation, et soigneusement transportées d’étape en étape), ou utilisé en l'état (bois de chauffe). Ces différentes utilisations sont des marqueurs environnementaux forts qui, tout autant que des artefacts, expriment des choix techniques.

À l'exception de ce qui peut transparaître dans l'art, le symbolisme est difficilement accessible à travers les données auxquelles nous avons directement accès en préhistoire.
Les sociétés pastorales d’Extrême-Orient sibérien dépendent de leurs rennes. Elles ont pour trait commun de construire le monde et la société sur une véritable symbiose entre l’homme et l’animal, lequel , par sa fourrure, sa chair, sa graisse, ses tendons, son sang circule dans toutes les sphères du social. Objet principal de la domestication, le renne apparaît ainsi comme un archétype de comportement pour les humains dans des domaines comme l’organisation sociale, la filiation, les rapports hommes femmes ou encore les pratiques ludiques.
Fondé sur l’observation minutieuse des différents types d’interactions apparaissant au sein des troupeaux, ainsi que sur l’imitation des conduites corporelles du renne, ce processus de modélisation s’inscrit dans une « logique d’élevage » sibérienne. Celle-ci place humains et animaux dans un rapport de réciprocité et d’interdépendance, où les pratiques des uns font écho à celles des autres, en même temps qu'ils sont à égalité dans le grand système où chaque espèce trouve sa place.
C’est en contexte rituel que s’exprime le mieux l’idée d’une prééminence du « modèle renne » dans les représentations religieuses des peuples d’élevage sibériens. En effet, le renne (et ses différentes figurations ou représentations) se retrouve non seulement dans les nombreuses séquences internes qui ordonnent les rites d’élevage, mais il en est aussi le moteur externe principal, puisque c’est le cycle naturel des troupeaux domestiques qui détermine pour une grande part le calendrier rituel.

Négatifs 1-37. Non légendés.

Négatifs 1-37. Non légendés.

Négatifs 1-32. Non légendés.

Négatifs 1-24. Non légendés.

Listes de références bibliographiques, notes, copies d'articles.

Liste des réunions jointe au dossier.

EM04.S200.001 Vue générale du deuxième sol.
EM04.S200.002 Vue générale, fin de saison, le second sol en partie démonté.
EM04.S200.003 Structure 227 : négatif de la grosse dalle centrale.
EM04.S200.004 Structure 227 : petites pierres sous la grosse dalle centrale.
EM04.S200.005 Structure 227: petites pierres sous la grosse dalle centrale, détail.
EM04.S200.006 Structure 227: petites pierres sous la grosse dalle centrale, détail.
EM04.S200.007 Structure 227: démontage des petites pierres sous la dalle centrale.

EM04.L239.001 Locus 239 : H.174 adulte M., H.176 prématuré + H.177enfant, H.178.
EM04.L239.002 Locus 239 : H.174 après démontage partiel de H.176.
EM04.L239.003 H.174 : parures sous le coude G. et autour du bras D.
EM04.L239.004 H.174 : haut du corps après démontage de H.176.
EM04.L239.005 H.174 : dentales sous le coude gauche.
EM04.L239.006 H.174 : dentales sous le coude gauche.
EM04.L239.007 H.174 : dentales sous le coude gauche.
EM04.L239.008 H.174 : vue générale du haut du corps dans la fosse 239.
EM04.L239.009 H.174 : vue générale du haut du corps dans la fosse 239.
EM04.L239.010 H.174 : le bassin.
EM04.L239.011 H.174 : en cours de démontage.
EM04.L239.012 H.174 : en cours de démontage : la cage thoracique.
EM04.L239.013 H.174 : détail, dentales près des côtes gauches.
EM04.L239.014 H.174 : détail, parure autour du bras droit.
EM04.L239.015 H.174 : détail, parure autour du bras droit.
EM04.L239.016 H.174 : détail, parure autour du bras droit.
EM04.L239.017 H.174 : détail : le squelette (moitié gauche) dans la fosse 239.
EM04.L239.018 H.174 : détail : le squelette (moitié gauche) dans la fosse 239.
EM04.L239.019 H.174 : détail : après démontage de la moitié gauche du thorax.
EM04.L239.020 H.174 : détail : après démontage de la moitié gauche du thorax.
EM04.L239.021 H.174 : détail : après démontage de la moitié gauche du thorax.
EM04.L239.022 H.174 : remplissage de la fosse sous le squelette (moitié gauche).
EM04.L239.023 H.174 : remplissage de la fosse sous le squelette (moitié droite).
EM04.L239.024 La fosse 239 vidée.
EM04.L239.025 La fosse enduite 239 vidée, vue partielle (sous le thorax de H.174).
EM04.L239.026 La fosse enduite 239 vidée, vue partielle.
EM04.L239.027 La fosse enduite 239 vidée, vue partielle.
EM04.L239.028 La fosse enduite 239 vidée, vue partielle.
EM04.L239.029 Fosse 239 : détail de l'enduit.
EM04.L239.030 Fosse 239 : détail de l'enduit.
EM04.L239.031 Fosse 239 : H.176 sur H.174.
EM04.L239.032 Fosse 239 : H.176 sur H.174.
EM04.L239.033 Fosse 239 : H.176 sur H.174.
EM04.L239.034 Fosse 239 : H.176 sur H.174.
EM04.L239.035 Fosse 239 : H.176 sur H.174.
EM04.L239.036 Crâne H.176 sur une pierre. Parure et outils d'os associés.
EM04.L239.037 H.176 avec reste du crâne de H.174.
EM04.L239.038 Parure de H.176, vue rapprochée.
EM04.L239.039 Parure de H.176, vue rapprochée.
EM04.L239.040 Parure de H.176, détail.
EM04.L239.041 Relation H.174/H.176 dans la fosse 239.
EM04.L239.042 Relation H.174/H.176 dans la fosse 239.
EM04.L239.043 Crâne 176 et parure.
EM04.L239.044 La fosse 239 avec H.174 et H.176.
EM04.L239.045 H.176 avec outil d'os et parure.
EM04.L239.046 H.176 avec outil d'os et parure.
EM04.L239.047 H.176 avec reste du crâne de H.174.
EM04.L239.048 H.176 après démontage du crâne de H.174.
EM04.L239.049 H.176 après démontage du crâne de H.174.
EM04.L239.050 H.176 après démontage du crâne de H.174.
EM04.L239.051 Recherche des limites de la fosse 239 vers l'épaule gauche de H.174.
EM04.L239.052 "Pelle" en os sur H.176.
EM04.L239.053 "Pelle" en os sur H.176.
EM04.L239.054 Recherche des limites de la fosse 239 vers l'épaule gauche de H.174.
EM04.L239.055 Recherche des limites de la fosse 239 vers l'épaule gauche de H.174.
EM04.L239.056 H.176, avec parure et pelle en os.
EM04.L239.057 Parure et outils d'os sur H.176 : détail.
EM04.L239.058 Parure et outils d'os sur H.176 : détail.
EM04.L239.059 Parure et outils d'os sur H.176 : détail.
EM04.L239.060 Parure et outils d'os sur H.176 : vue rapprochée.
EM04.L239.061 Parure et outils d'os sur H.176 : détail.
EM04.L239.062 Parure et outils d'os sur H.176 : détail.
EM04.L239.063 L'outil d'os sur H.176.
EM04.L239.064 H.176 sur H.174 après démontage de la "pelle". Vue rapprochée.
EM04.L239.065 H.176 sur H.174 après démontage de la "pelle". Vue rapprochée.
EM04.L239.066 H.176 sur H.174 après démontage de la "pelle". Vue rapprochée.
EM04.L239.067 H.176 sur H.174 : démontage du crâne H.176. Vue d'ensemble.
EM04.L239.068 H.176 sur H.174 : démontage du crâne H.176. Vue d'ensemble.
EM04.L239.069 H.176 sur H.174 : démontage du crâne H.176. Vue d'ensemble.
EM04.L239.070 Parure de H.176 : démontage du crâne H.176. Vue rapprochée.
EM04.L239.071 Parure de H.176 après démontage du crâne H.176.
EM04.L239.072 Parure de H.176 après démontage du crâne H.176. Vue rapprochée.
EM04.L239.073 Démontage de la parure de H.176 : les côtes sous les dentales.
EM04.L239.074 Démontage de la parure de H.176 : les côtes sous les dentales.
EM04.L239.075 Démontage de la parure de H.176 : les côtes sous les dentales.
EM04.L239.076 Démontage de la parure de H.176 : vue oblique.
EM04.L239.077 Les côtes sous la parure de H.176.

EM04.H177.001 Les genoux de H.174 superposés à H.177 (déposé avant la fosse 239).
EM04.H177.002 H.174, H.177 et le crâne d'enfant H.178 (à côté du locus 239).
EM04.H177.003 Les genoux de H.174 superposés à H.177 (déposé avant la fosse 239).
EM04.H177.004 Les genoux de H.174 superposés à H.177 (déposé avant la fosse 239).
EM04.H177.005 Fouille de H.177 après démontage des genoux de H.174.
EM04.H177.006 H.177, optimum de décapage.
EM04.H177.007 H.177, optimum de décapage.
EM04.H177.008 H.177 après démontage du crâne : parure sous le crâne.
EM04.H177.009 H.177 après démontage du crâne : parure sous le crâne.
EM04.H177.010 La fosse 239 recoupe H.177.
EM04.H177.011 H.177 : détail de la parure.
EM04.H177.012 Relation de la fosse 239 et de H.177.
EM04.H177.013 Relation de la fosse 239 et de H.177.

EM04.Dive.001 Vue d'ensemble des secteurs 203 et 202.
EM04.Dive.002 Vue d'ensemble des secteurs 203 et 202.
EM04.Dive.003 Vue d'ensemble des secteurs 203 et 202.
EM04.Dive.004 Vue d'ensemble du secteur 215 avant démontage de 228.
EM04.Dive.005 Vue générale du chantier (en 2003 !).
EM04.Dive.006 La fouille du locus 240 : Teresa, Aline, Fanny.
EM04.Dive.007 Photos : Fanny et Benoît.
EM04.Dive.008 Nicolas Samuelian.
EM04.Dive.009 Le Bassin du Houleh, vu de l'est (Mallaha serait au fond, au centre).
EM04.Dive.010 Le Bassin du Houleh, vu de l'est (Mallaha serait au fond, au centre).
EM04.Dive.011 Le Bassin du Houleh, vu de l'est (Mallaha serait au fond, au centre).
EM04.Dive.012 Le lac Houleh, vu de l'ouest : au fond le Golan.
EM04.Dive.013 Dans le bassin du Houleh, au fond la montagne de Nephtali.
EM04.Dive.014 Dans le bassin du Houleh, au fond la montagne de Nephtali.
EM04.Dive.015 Dans le bassin du Houleh, au fond la montagne de Nephtali.

Rapport, itinéraires de vols, lettres, contrats relatifs aux vols, photographies (tirages photographiques et planches-contacts de photographies numérisées.

Photographies aériennes, documents relatif à la préparation des vols, liste des points relevés au GPS, carte.

Relevés de terrain.

Fichier 1. Zone 2, fiches US n° BB2000 à BB2444 (1985-2003).
Fichier 2. Zone 3, fiches US n° BB3000 à BB3620 (1986-2004).
Fichier 3. Zone 4, secteurs 1, 2, 3 et 5, fiches US n° BB4000 à BB4932 (1986-2004).
Fichier 4. Zone 5, fiches US n° BB5000 à BB5252 (1990-2003).
Fichier 5. Zone 6, fiches US n° BB6001 à BB6027 (2003).

Notes, textes de projet, planning, rapports, listes de membres, statuts, recommandations, programmes, circulaires, notes de travail, comptes rendus de réunion, plannings d'organisation, listes de participants et de membre du comité de l'EAA, listes d'adresse, convention d'organisation, budgets, factures, devis, notifications de crédits, attestations des membres, plaquettes, dossier de presse.

EM04.S202.001 Vue générale de la structure 202, prise de l'ouest.
EM04.S202.002 Débris autour du foyer 235 : denses à l'est, dispersés à l'ouest.
EM04.S202.003 Débris autour du foyer 235 : denses à l'est, dispersés à l'ouest.
EM04.S202.004 Débris autour du foyer 235 : denses à l'est, dispersés à l'ouest.
EM04.S202.005 Autour du foyer 235, limite des zones denses et dispersées.
EM04.S202.006 Autour du foyer 235 : zone dispersée au sud.
EM04.S202.007 Autour du foyer 235 : zone dense à l'est.
EM04.S202.008 Lentille d'argile en F/99.

EM04.S215.001 Structures 215 et 228 après démontage de la couronne 228.
EM04.S215.002 Structures 215 et 228 après démontage de la couronne 228.
EM04.S215.003 Structure 228 après démontage de la couronne.
EM04.S215.004 Structure 228 après démontage de la couronne.
EM04.S215.005 Taches cendreuses en Q/96 et Q/97.
EM04.S215.006 Cendres en Q/96 sous une couche de terre non brulée.
EM04.S215.007 Structures 242 (S/97‐98) : petites pierres sous les plus grosses.
EM04.S215.008 Structures 242 et 229.
EM04.S215.009 Secteur 215 : vue générale en fin de saison.
EM04.S215.010 Structures 215 et 228 après démontage de la couronne 228.

En préhistoire, la reconstitution des formes de la mobilité est fondée sur la caractérisation fonctionnelle des sites, sur la possibilité de différencier leurs statuts respectifs et leur place dans les stratégies de subsistance exploitant un environnement partiellement identifié. Dans les limites du cercle polaire, la toundra correspond aux grandes plaines septentrionales semées de marécages et de lacs. Un fragile lichen est la seule végétation qu'autorise un permafrost profond et durable. Dans les vallées fluviales pousse un couloir forestier de bouleaux nains et de cèdres rampants. Au sud, la toundra arborée présente de claires forêts de mélèzes et de bouleaux. Lui succède progressivement la taïga couverte de forêts de conifères et de feuillus. Partout, des hivers très longs et rigoureux sont suivis d’une belle saison courte.
Le renne est l’animal du grand nord car ses propriétés biologiques lui permettent de supporter les basses températures, et il sait, en s'aidant d'un sabot, chercher les lichens sous l'épais manteau de neige. Par ailleurs, une grande variété de poisson peuple les lacs et les rivières.
Face à des environnements hostiles, le renne et l’homme ont lié leurs existences, pratiquant ensemble le seul mode de vie possible, migration/nomadisation. Le rythme et la nature de ce mouvement varient en fonction de la latitude et des saisons. Partout, en dépit de la motoneige, les rennes restent le principal moyen de locomotion. Certains groupes montent régulièrement ou occasionnellement leurs rennes. Tous circulent en traîneau. Lors de la nomadisation, attelés en nombre variable selon le type de chargement, mais aussi la saison, les rennes transportent hommes et biens.
Dans toute la Sibérie, la peau de renne reste la matière première essentielle des couvertures d’habitation, dont les techniques de fabrication varient : peaux d’hiver ou d’été, telles que, tondues ou tannées, etc. La forme de l’habitation varie elle aussi : conique pour le tchoum, ou rectangulaire, cylindrique à voûte hémisphérique pour la yaranga tchouktche ; caravane montée sur patin pour le balok dolgane.
Le nomadisme se fait en groupe plus ou moins important selon les saisons, fonction à la fois des capacités de l’environnement à subvenir aux besoins des hommes, mais aussi de l’intensité des soins à porter au troupeau domestique dont le comportement change tout au long de l’année. Lorsqu’il y a plusieurs cellules familiales, leur positionnement les unes par rapport aux autres varie en fonction de la saison ou de la région, mais reste toujours significatif de la structuration sociale du groupe. De grands rassemblements marquent l'arrivée du printemps et celle de l'hiver.
Dans la mesure où il est possible d’identifier différentes variables environnementales, l’étude cherche à cerner la manière dont les groupes répondent à chacune de ces contraintes, et à identifier les corrélations existantes entre le degré de contrainte de l’environnement (même saisonnier), la taille du groupe, et le degré de mobilité.

Dans le nord de la Sibérie, une grande part de l'alimentation provient de l'exploitation du renne, qui apparaît aussi prépondérante dans l'alimentation paléolithique. Cette consommation renforce les liens entre l'homme et l'animal, selon le principe que "nous sommes ce que nous mangeons". Tout dans le renne se mange, depuis les œstres qui se développent sous la peau jusqu'aux sabots, en passant par le velours qui couvre ses bois. En fonction des morceaux, la consommation peut se faire crue, séchée, fermentée ou bouillie, en même temps que sont attribuées des valeurs ajoutées ou des interdits selon la partie concernée.
Quoique moins valorisée, la part du poisson dans l'alimentation est essentielle et toujours présente. Mais plus le nomadisme familial fait place à une transhumance qui accompagne une certaine sédentarisation, et donc un accès plus occasionnel au troupeau, plus cette part est importante. Le poisson se mange cru, gelé, séché, fumé ou bouilli.
La part de nourriture liée au végétal, varie considérablement selon les écosystèmes végétaux. Mais dans l'ensemble, la végétation naturelle est aujourd'hui peu exploitée, hormis les baies à l'automne et certaines plantes utilisées dans la cuisine rituelle.
La très faible diversité d'aliments offerte aux populations ne va pas a priori sans soulever des questions relatives aux diètes et à leurs implications sur l'état sanitaire des populations. L’analyse des comportements alimentaires offre l’avantage de relier l’homme à son écosystème, d'aider à percevoir les modalités de son adaptation et saisir les transformations induites par les mutations socio-économiques.
La capacité du renne à s'adapter aux conditions arctiques et péri-arctiques mérite une étude approfondie. La composition en isotopes stables du carbone et de l’azote des tissus d'un mammifère herbivore rend compte de son alimentation et de l’habitat dans lequel il évolue. Or, la Sibérie est une région de forts contrastes aussi bien pour le paysage végétal que pour l’ambiance climatique. L’adaptation du renne à ces différents contextes environnementaux peut être estimée par des analyses isotopiques réalisées sur son poil, travail qui permettra de préciser les interprétations élaborées à partir de l'analyse des matières animales préhistoriques.

Les diapositives sont en majorité non légendées.
Diapositives de 1992-1993, 1997, 1999, 2002, 2004 et s.d.

Les diapositives sont partiellement légendées. Les sites et musées mentionnés sont : Ur, Suse, Dur-Kurigalzu, Ninive, Khorsabad, Persépolis, Ougarit, Mari, Babylone ; musée du Louvre, British Museum, collection privée.
Diapositives de 1994, 1992, 1999-2004, s.d.

Les fiches sont classées comme suit :
Vues de terrain 6x6, fiches numérotées de 1 à 206
Vues de terrain 24x36, films A à Y
Vues de terrain 24x36, films numérotés de 1 à 31
Objets par chantier.

Les carnets comportent des listes de photographies et des légendes. Leurs intitulés mentionnent souvent la marque de l'appareil photographique, l'année de fouille et parfois le format des photographies et le chantier de fouille.
Pour la campagne 1990, présence de 24 fiches de locus et de 74 fiches d’enregistrement des objets.
Absence de carnets pour les campagnes 1979 à 1989 et 1995 à 1998.

Négatifs 1-37. Non légendés.

Négatifs 1-37. Non légendés.

Négatifs 2-14. Non légendés.

Négatifs 2-37. Non légendés.