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Dossier Français
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Séminaire d’Histoire et Archéologie des Mondes Orientaux (SHAMO) Nanterre, Maison de l'archéologie et ethnologie René‐Ginouvès, le 25 avril 2013

Intitulé de la communication de D. Agut : "La cabane et la villa : maisons d'époque pharaonique".

Support de présentation annoté (powerpoint imprimé), bibliographie, documentation, textes préparatoires de la publication.

Des peintures rupestres d'Afrique australe

L'exposition a été réalisée sur proposition de Manuel Gutierrez, (équipe Afrique, UMR 7041 ArScAn) durant l'hiver 2011-2012.
Conception, tirages : Martine Esline, (MAE, USR 3225).
Textes : Manuel Gutierrez.

Texte d'introduction de M. Gutierrez
"L'art rupestre, peintures, gravures et sculptures sur des parois rocheuses,est présent sur la presque totalité du continent africain. Nous avons choisi parmi cette grande diversité, quatre pays d'Afrique, au sud de l'équateur pour présenter ici quelques images. Ces pays sont : Afrique du Sud, Angola, Botswana et Namibie. Et pour une question d'espace, sur chaque pays nous avons sélectionné une infime quantité de sites et d'images.

La création artistique africaine est ancienne et pour certains auteurs, il faudrait voir dans les bifaces et la taille de la pierre les premiers vestiges des capacités artistiques des hommes. Pour d'autres, des traces d'ocre trouvées dans des niveaux pré-acheuléens seraient une indication du goût pour les couleurs, voire de l'utilisation des pigments picturaux à des fins artistiques. Toutefois, la chronologie de l'art rupestre d'Afrique n'est pas encore définitive bien que des tentatives variées aient été entreprises pour placer cette création artistique dans le temps.
Elles vont de la subjectivité, "très haute ancienneté", jusqu'à des mesures isotopiques des pigments picturaux en laboratoire.

En ce qui concerne les motivations des artistes, les avis sont aussi variés que les auteurs qui ont abordé le sujet et aussi divers que les époques qui ont vu appraître leurs publications. Il y a ainsi des auteurs qui cherchent à l'extérieur du continent les "influences", tandis que pour d'autres c'est du nord, de l'Egypte, voire de Crête que l'influence se serait diffusée vers le sud du continent. Aujourd'hui, la plupart des chercheurs est néanmoins d'accord pour considérer l'art rupestre du continent comme une production locale.

Par rapport aux interprétations, la diversité d'avis est aussi très grande, elle va de la magie de la chasse pour interpréter certaines scènes jusqu'à la pratique chamanique pour comprendre certains personnages hybrides. Pour cette dernière hypothèse les influences se sont fait sentir jusqu'en Europe!

Enfin la conservation et la mise en valeur des sites d'art rupestre est également très inégale sur l'ensemble du continent. Au nord par exemple, de vastes zones ont été classées Parc National et, dans certains cas, ils sont inscrits sur la liste du patrimoine de l'humanité de l'UNESCO. Dans d'autres cas, on constate un grand oubli des sites dont les dégradations sont importantes, voire irréversibles. L'étude et la protection de ce patrimoine unique sont dons des priorités."

Moyens humains et financiers

Budgets prévisionnels, demandes de moyens, notifications de crédits, fiches de synthèse des moyens arbitrés, lettres.

Présence de documents relatifs au budget du Centre de recherches archéologiques et à leur répartition au sein des URA de 1976 et 1985.
Présence de 2 organigrammes (1994 et post. 2005).

"Discontinuities and continuities : theories, methods and proxies for an historical and sociological approach to the evolution of past societies", workshop, V. Roux, G. M.-A. Courty, Guillomet-Malmassari org. (janvier 2011)

Supports de communication, textes préparatoires de la publication, documentation.
Intitulé de la communication de C. Perlès : "Approaching change : questions of scales and choice of markers"

"UNESCO World Heritage Sites in Cyprus. Choirokoitia Management Plan. Prehistory, Archaeology and the Environment"

Plan d'aménagement du site de Khirokitia décrivant l’organisation mise en place et les actions à mener pour conserver et protéger le site, pour partager le site et les connaissances avec le public et pour poursuivre les recherches pour les années 2012-2022. Ce document a été rédigé par le département des antiquités de Chypre, le Cyprus Institute et la mission archéologique française à Chypre.

Archéométrie

Listes (matériel, échantillons, prélèvements, locus), fiches matériel, lettres, notes de travail, rapport, demandes et résultats d’analyse.
Documents de 1995-1997, 2000, 2002-2003, 2011-2012 et s.d.
Présence de documents en arabe.

Du sel et des hommes : approches ethnoarchéologiques

L'exposition a été réalisée par Olivier Weller (UMR 8215, Trajectoires) et Martine Esline (MAE, USR 3225) à l'automne 2012.
L'auteur des textes et des photographies est O. Weller.

Texte d'introduction d'O. Weller
"A mi-chemin entre archéologie et ethnologie, cette exposition photographique retrace le parcours d'un chercheur à la poursuite d'un objet de recherche éminemment soluble, le sel.
Si le sel représente aujourd'hui un bien courant, une substance quasi inépuisable, aussi bien alimentaire qu'industrielle, il n'en a pas été de même dans de nombreuses sociétés préindustrielles. C'est au moins dès le Néolithique que les sociétés d'agriculteurs éleveurs en Europe ont cherché à l'extraire de ses divers supports naturels, soit dès le VIe millénaire avant J.-C. Actuellement, on associe plus volontiers l'exploitation du sel aux marais salants littoraux. Pourtant une grande majorité de la production a été et est encore réalisée par la chauffe artificielle d'une saumure ou bien par l'extraction de sel gemme.
Face à la disparité des salinités et des supports salés naturels (solide : roches, efflorescences, terres, sables, plantes ; liquide : eaux de mer, sources minérales, liquides physiologiques), les populations ont eu recours à une large gamme de techniques d'extraction. Toutefois, hormis l'exploitation du sel gemme, l'extraction du sel revient le plus souvent, parfois après lixiviation d'un produit salé, à traiter un liquide en le soumettant à une évaporation naturelle (sel solaire) ou bien artificielle (sel ignigène) jusqu'à cristallisation. Le sel en grain obtenu peut alors être utilisé tel quel ou bien emballé sous forme de pains durs de forme et de poids standardisés. Sous cette forme, il pourra être conservé et facilement transporté puis échangé sur de longues distances. La diversité de méthodes observables à travers le monde paraît alors intimement liée à celle des contextes environnementaux et au type de ressource salifère exploitée; elle répond aussi à la qualité du produit recherché (type de sels, cendres salées, sel en grains ou blocs de sel) et aux spécificités de la demande et du contexte social.
En privilégiant une approche ethnoarchéologique autour d'un objet de recherche à jamais disparu, il a été possible à la fois de construire un référentiel général des techniques de fabrication du sel, mais également, directement sur le terrain ethnographique, de documenter des formes d'exploitation (et de déchets) insoupçonnées et ainsi rechercher, sur le terrain archéologique, de nouveaux témoins d'exploitation ou revenir sur la fonction de certains vestiges. Plus encore, cette approche nous a permis d'avancer de nouvelles hypothèses sur la place de cette substance irremplaçable aussi bien dans la sphère domestique, technique que socio-économique.

A travers deux terrains ethnographiques, l'un en Nouvelle-Guinée (Indonésie et Papouasie Nouvelle-Guinée, Océanie) et l'autre en Moldavie (Roumanie, Europe), le sel produit, utilisé et manipulé revêt des fonctions bien diverses depuis le pain de sel standardisé utilisé dans les paiements, les échanges cérémoniels, voir comme monnaie primitive, et capable de circuler sur de longues distances à côté d'autres biens fortement valorisés, à un bien domestique et technique abondant sur place (sous forme de saumure) intensément exploité aussi bien pour la conservation alimentaire, l'alimentation animale, les usages thérapeutiques ou symboliques et, il y a encore peu de temps, pour la production de sel en bloc destiné à l'échange. Dans les deux cas, l'observation participante de l'archéologue, voire la fouille de structure ethnographique, a permis de préciser les réalités ethnographiques, mais surtout de construire plusieurs modèles prédictifs qui ont été testés sur le terrain archéologique. Ces derniers, même s'ils demeurent limités, ont permis de mettre à jour des situations passées inattendues pour le Néolithique et de mieux caractériser les fonctionnements sociaux des groupes qui l'ont manipulé et des processus historiques qu'il a accompagnés."

Remerciements
Ces recherches en Papouasie (Indonésie), Papouasie Nouvelle-Guinée et Roumanie ont été financées à travers plusieurs missions archéologiques du Ministère des Affaires Etrangères français (resp. P. Pétrequin, A. Coudart et O. Weller) ainsi qu'un projet CNRS-SHS (resp. OW) et un projet roumain ID-CNCS (resp. M. Alexianu).

La nécropole à incinération de l’Age du Fer de Tell Shiukh Fawqani (Syrie)

Sommaires préparatoires, liste de tombes, fiches préparatoires de tombes, liste d’échantillons, liste d’illustrations, illustrations, compte rendu de réunion, courriels, lettre, notes de travail
Présence d’un tirage de base de données de fiches « Poids global des amas osseux » données recueillies par I. Le Goff, campagne 2000 (s. d.) et d’un inventaire anthropologique des tombes fouillées et/ou étudiées en janvier-février 2006 par S. Lenorzer (s. d.).

IXe colloque de la Maison René‐Ginouvès, Archéologie et Ethnologie "Richesse et sociétés", 6‐8 juin 2012, Université de Paris‐Ouest Nanterre la Défense.

Intitulé de la communication de D. Agut : "L'argent est un piège : penser la richesse en Egypte à la fin du premier millénaire av. J.‐C.".

Programme, résumés des interventions, support annoté de la présentation (powerpoint imprimé), texte préparatoire des actes.

Colloque international "Mobilités grecques : migrations, réseaux, contacts en Méditerranée, VIIIe‐IIIe siècle av. J.‐C.", Nanterre, Maison de l'archéologie et ethnologie René‐Ginouvès, 1er et 2 juin 2012

Intitulé de la communication de D. Agut : "Cartographie des relations des cités [avec] les Saïtes et les indépendants".

Textes préparatoires de la communication et de la publication, documentation.

Activités au CNRS

Comptes rendus d’activités annuels, programmes et rapports d’activités sur 3 ans (1994-1996), sur 5 ans (1984-1988, 1990-1994) et sur 8 ans (1984-1991).
Présence des documents (photocopies d’articles, rapports de fouilles, 1975-1983) concernant la candidature de Luc Bachelot au poste de chargé de recherche au CNRS en 1983-1984.
Présence de quelques lettres (1978-1992) classées en fin de dossier.

Table ronde "Les Sanctuaires autochtones et le roi dans le Proche‐ Orient héllenistique. Entre autonomie et soumission", Nanterre, Maison René‐Ginouvès, 02/12/2011, dans le cadre d'un colloque "Economie et politique dans le Proche‐Orient au Ier millénaire", organisé par ArScan, les 02 et 03 décembre 2011

Intitulé de la communication de D. Agut (en coll. avec Gille Gorre) : "De l'autonomie à l'intégration : les temples d'Egypte face à la couronne, des Saïtes aux Ptolémées (VIe‐IIIe s. av. J.‐C.)".

Versions préparatoires de communications ou publication de différents auteurs dont G. Tolini, texte préparatoire des actes, programme.

Les carrières de El Ferriol et l'atelier de sculpture d'Elche (Alicante)

L’exposition a été réalisée par Fanny Bastien et Martine Esline (MAE, USR 3225) au cours du printemps 2011, sur proposition de Pierre Rouillard , directeur de la Maison René-Ginouvès. Les auteurs des textes et des légendes sont Pierre Rouillard et Gérard Monthel.

Texte d'introduction de Pierre Rouillard, Jésus Moratalla, Laurent Costa, Christian Montenat, Gérard Monthel
"Les techniques d'extraction évoluent peu dans le temps, au moins, bien sûr, jusqu'à la période de la mécanisation violent par l'utilisationdes explosifs au début du XXème siècle. les enlévements sont essentiellement réalisés avec une sorte de pioche ou pic dont le fer possédait un tranchant large d'environ 3 cm, en moyenne, et perpendiculaire à l'emmanchement. On y maniait aussi le taillant ou la polka pour régullariser ou aménager les fronts. quelques levages ont été terminés avec des coins.

Un des intérêts du site de El Ferriol est qu'il réunissait dans des "loges" contiguës, carriers et tailleurs de pierre. Lorsqu'il extrayait un bloc, le carrier était avant tout guidé par la qualité de la roche. Le tailleur orientait ensuite ses choix en fonction de ses besoins, bloc d'architecture, de sculpture de taureau ou de buste. Il choisissait sa pierre dans un "calepin" où les cailloux bruts d'arrachement pouvaient avoir une longueur de 0,80 m, de 1m, de 1,30 m... La découverte d'une ébauche de sculpture d'époque ibérique prouve que ces savoir-faire étaient attenants. La présence d'une vasque abandonnée, car brisée lors de son épannelage, le dit aussi. les éclats de taille de petit calibre, amoncelés en "tas", amas coniques sur lesquels travaillaient les tailleurs, voire les sculpteurs, l'explicitent tout autant. ( De là vient l'expression "travailler sur le tas").

Trois qualités de pierre sont attestées dans cette région. le type présent à El Ferriol est un calcaire bioclastique fin, beige jaunâtre du Miocène inférieur-moyen, celui utilisé pour la Dame d'Elche. Aussi conduisons nous une une autre enquête qui vise à retrouver les usages du calcaire de El ferriol dans les sculptures et les édifices proches. Monforte del Cid et Elche, l'un au nord, l'autre au sud de El Ferriol, à une dizaine de km dans chaque cas, l'ont mis en oeuvre à des époques variées. Nous le savions pour la sculpture ibérique de La Alcudia et d'Elche et les fouilles récentes conduites à Monforte del Cid nous ont confirmé son usage dans la sculpture animale d'époque ibérique.A Elche même, pour la construction de l'Ayuntamieto ( un édifice datant en partie du XVIème siècle) du calcaire de El Ferriol a été utilisé. Mais la principale consommatrice de ce calcaire est l'église Santa Maria, construite au XVIIIème siècle : une partie des mus et les sculptures du somptueux portail sud sont en calcaire de El Ferriol."

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