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Du bétyle d’al-Uzza à la chapelle de la Theotokos

Le temple de Dharih (22 m de long, 17 m de large, 15 m de haut) faisait partie d’un grand complexe : voie sacrée bordée d’un bain et d’un caravansérail, salles de banquets, puis deux grands parvis en enfilade, et un petit autel sacrificiel à côté du temple. Le tout fut bâti du Ier siècle au début du IIIè et fonctionna jusqu’au milieu du IVè. Un séisme (363) et la christianisation eurent raison du lieu de culte. La découverte en 1998-99 du décor sculpté, en partie intact, du couronnement de façade, a attiré l’attention du public et des musées : une architrave à rinceaux peuplés d’animaux, une frise où alternent figures du Zodiaque et Victoires qui les couronnent, un fronton aux centaures marins affrontés, couronnés par des Victoires en vol. Tout ce décor un peu pataud devait mettre en valeur une (ou deux ? ) divinité(s), peut-être féminine, trônant dans le tympan entre les valeureux ichthyocentaures. Mais, de cette al-Uzza, la grande déesse nabatéenne — proche de la syrienne Atargatis, et maudite par le Coran — ne subsistent que des fragments. À l’intérieur du temple, la divinité et ses parèdres étaient adorés sous forme de bétyles (pierres sacrées sans images). Au VIè siècle et au-delà, l’inscription grecque de l’église laisse penser qu’elle était consacrée à la Vierge.

Fouilles, études et restaurations de marae et ahu à Tahiti (1963-1995)

Jusqu'en 1995, José Garanger travailla régulièrement dans les îles de la Société. Ainsi , il étudia et restaura plusieurs structures lithiques pré-européennes : marae et ahu, tel le Marae Ta'ata à Tahiti qu'illustrent ces quelques photos. Couvrant près de 3500 m 2 , le Marae Ta'ata, restauré en 1972, comprend, trois enceintes principales (A, B, C), une petite enceinte (D) et une plate-forme (E) que l'on peut voir sur le plan.

Restauration de monuments à wallis (Uvea, Polynésie occidentale)

Les travaux du Professeur José Garanger dans la presqu'île de Tautira, à Tahiti ainsi que la fouille et la restauration du marae Ta'ata ont fortement inspiré mes travaux à Wallis (1993-1998). Avec Daniel Frimigacci, nous avons restauré plusieurs monuments tongiens dans la partie sud de l'île, là où des groupes venus de Tonga s'installèrent vers le 11ème siècle. Dès cette époque ils construisirent d'imposants bâtiments qu'ils modifièrent et remanièrent jusqu'à très récemment. Si nos travaux d'archéologie permirent de comprendre l'architecture de ces structures et les phases successives de construction, nos restaurations, quant à elles, permirent de concrètement restituer aux Wallisiens une partie des informations collectées sur le patrimoine culturel de l'île.
Maurice Hardy, équipe ArScAn-Ethnologie préhistorique.

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