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Tirages photographiques

Tirages 1-3. Grande Grotte et Carrière des Sarcophages, photographies figurant dans l’album « Arcy gallo-romain et mérovingien » (négatifs 1157, 1044, 1309).
Tirages 4-5. "Figures 6 et 7 de la chronique Vaufrey", non légendés (sans numéro de négatif, sans auteur, s.d.).
Carte postale 1. « Les grottes d’Arcy-sur-Cure (Yonne). 1 - La salle de la boucherie ».
Carte postale 2. « Les grottes d’Arcy-sur-Cure (Yonne). 4 - Le calvaire vu par derrière » (auteur : A. Joublin).

Tirages photographiques

Tirages 1-2. RHP, grotte du Bison (sans auteur, 1958).
Tirage 3. Non légendé (sans auteur, s.d.).
Tirage 4. c-d-e-f, vue d’ensemble (sans auteur, s.d.).
Tirage 5. Détail dans c-d-e-f (sans auteur, s.d.).
Tirages 6 à 15. Tirages non légendés, sans auteur, s.d.
Les tirages ne portent pas de numéros de négatifs.

Tirages photographiques

Tirages 1-5. Sondage 1 (clichés P. Poulain et sans auteur, 1951 ? et s.d.).
Tirages 6-7. Sondage 1, détails de la coupe Sud avec emplacement du fragment de maxillaire inférieur humain (clichés Pierre Poulain, s.d.).
Les tirages ne portent pas de numéro de négatif.

Tirages photographiques des gravures pariétales

Tirages 1-2. Le cheval (clichés J. Emperaire, 1952).
Tirage 3. Le mammouth à la trompe levée (cliché J. Emperaire, 1952).
Tirage 4. Le mammouth frisé (cliché J. Vertut, s.d.).
Tirages 5-6. Non légendés (sans auteur, s.d.).
Tirage 7. Tirage non légendé (cliché G. Tendron, s.d.).
Tirages 8-9. Tirages non légendés (cliché J. Emperaire, s.d.).
Tirages 10-17. Tirages non légendés (sans auteur, s.d.).
Tirage 18. Le mammouth frisé (sans auteur, s.d.).
Les tirages ne portent pas de numéro de négatif.

Tirages photographiques isolés

Tirages 7 à 38. 32 tirages photographiques non légendés (sans numéro de négatif, sans auteur, s.d.).
Tirages 39-40. Bolas du IV b1 (cliché Musée de l’Homme, 1950 ?).
Tirage 41-43. Incisives de cheval (cliché Musée de l’Homme, s.d.).
Tirage 44. Tirage non légendé (cliché Musée de l’Homme, s.d.).
Tirages 45-46. Fossile IV b1, B10 (cliché A. Leroi-Gourhan, sans numéro de négatif, s.d.).
Tirages 47-48. H A 10, IV 61 (cliché A. Leroi-Gourhan, sans numéro de négatif, 1975).
Tirage 49. Vue des objets représentés sur les tirages 45 à 48 (sans auteur, s.d.).
Tirages 50-51. Négatifs 5408-1 et 5408-2 (clichés Yonne Républicaine ? 1955).
Tirages 52-53. Vestiges osseux sur le sol d’un habitat moustérien (clichés A. Leroi-Gourhan, sans numéro de négatif, s.d.) .
Tirage 54. IV b6 (sans auteur, sans numéro de négatif, 1949).
Tirage 55. Porte d'entrée de la Grotte de l'Hyène [1946-1958].
Tirages 56-64. Coupes stratigraphiques (sans numéro de négatif et sans auteur, [1946-1958]).
Tirages 65-86. Tirages non légendés correspondant aux négatifs n° 975, 982, 1056, 1115, 1208, 1212, 1214, 1215, 1216, 1217, 1218, 1260, 1262, 1263, 1313, 1371, 1663 (sans auteur, s.d.).
Tirages 87-95. Tirages non légendés, sans numéro de négatifs (sans auteur, s.d.).

Il s'agit en majorité de tirages grand format.

Tombe 641

Relevé 1. Plan annoté des restes humains, n° 1 (non légendé, s. d.).
Relevé 2. Plan annoté des restes humains de la tombe 641, n° 2 (auteur : Anita Furshpan, s. d.)
Relevé 3. Plan des restes humains, mobiliers et architecture, n° 3 (non légendé, s. d.).
Relevés 4-6. Plan annoté des restes humains (non légendé, s. d.).
Relevé 7. Plan de la tombe 641, n° JP20 (1965).
Relevé 8. Dessin de matériel céramique (non légendé, s. d.).

Trois millénaires de civilisation entre Colombie et Equateur. La région de la Tumaco La Tolita

L'exposition a été réalisée par J.-F Bouchard (UMR 8096 Archéologie des Amériques, Nanterre) et P. Usselman (UMR 6012, Maison de la Géographie, Montpellier) au printemps 2003.
Numérisation et tirages numériques : Martine Esline (MAE, UMS 844).

Texte d'introduction de J.-F Bouchard et P. Usselman
"La région Tumaco La Tolita comprend environ 400 kilomètres sur la côte nord équatorial du Pacifique, de part et d'autre de la frontière entre la Colombie et l'Equateur. Ces basses terres, situées entre l'Océan et la Cordillère occidentale, ont été occupées, il y a près de trois milliers d'années par des groupes amérindiens. En marge des grandes aires culturelles préhispaniques du Pérou et de la Méso-amérique, cette région a vu se développer des civilisations d'une grande originalité, au milieu d'un environnement souvent déconcertant aux yeux de ceux qui la découvrent.
Le brillant passé de ces populations est illustré en particulier par la principale phase culturelle, appelée Tumaco La Tolita qui s'épanouit dans ces milieux tropicaux humides entre environ 300 avant J.C. et 300 après J.C.
Après cette période exceptionnelle, les populations amérindiennes connurent des difficultés à trouver un équilibre stable et semblent avoir connu une récession drastique socioculturelle. Au XVIe siècle, les conquistadors menés par Pizarro, partis de Panama à la recherche des richesses des Andes préhispaniques, atteignirent d'abord ces rivages, mais sans vraiment les chercher à les occuper. Néanmoins, dans les siècles qui suivirent, ce furent colons occidentaux et des afro-américains qui prirent
le contrôle de ces basses terres du Pacifique. Ces nouveaux occupants, aux origines si différentes, y ont introduit leurs propres modèles socio culturels et économiques dont les impacts ont souvent été plus destructeurs que positifs. L'entrée récente de technologies modernes n'est pas toujours synonyme d'amélioration car le milieu naturel et les groupes humains traditionnels sont très menacés par cette modernisation.
Les recherches menées par JF Bouchard (UMR 8096, MAE Nanterre) et P. Usselmann (UMR 6012, Maison de la Géographie, Montpellier) croisent les visions de l'archéologie et la géographie, Elles montrent l'histoire de cette région depuis son peuplement indigène jusqu'à nos jours et suggèrent que l'avenir raisonné de ces basses terres ne devrait pas se construire sans la connaissance de son passé indigène."

"UNESCO World Heritage Sites in Cyprus. Choirokoitia Management Plan. Prehistory, Archaeology and the Environment"

Plan d'aménagement du site de Khirokitia décrivant l’organisation mise en place et les actions à mener pour conserver et protéger le site, pour partager le site et les connaissances avec le public et pour poursuivre les recherches pour les années 2012-2022. Ce document a été rédigé par le département des antiquités de Chypre, le Cyprus Institute et la mission archéologique française à Chypre.

Vivre avec les rennes. Adaptations biologiques et culturelles : le système renne

L’exposition a été réalisée par la Maison René-Ginouvès (UMS 844) à l’initiative de Claudine Karlin Archéologue (Equipe Ethnologie préhistorique, UMR 7041) durant le printemps 2004.
Conception, numérisation, tirages : Martine Esline (MAE, UMS 844).
Textes : ACI (UMR 6130).
Présence d'une convention de prêt de l'exposition et d'une lettre (2008).

Texte d'introduction
"L’âge du Renne
En contexte préhistorique, le degré de mobilité des groupes humains témoigne directement des modes d’exploitation des territoires. La définition du degré de mobilité permet donc, selon toute vraisemblance, d’appréhender l’extraordinaire adaptation des hommes aux évolutions climatiques majeures qu’a connu la Terre au cours du Quaternaire. La reconstitution des formes de la mobilité est fondée sur la caractérisation fonctionnelle des sites, sur la possibilité de différencier leurs statuts respectifs et leur place dans les stratégies de subsistance, de les lier ainsi les uns aux autres pour reconstituer un modèle d’organisation économique et sociale.

A la fin du Paléolithique, pendant plusieurs millénaires, alors que des conditions climatiques assez drastiques règnent en Europe occidentale, la chasse du Renne semble souvent au cœur de l'économie de subsistance. De ce fait, la traque de cet animal a été systématiquement posée comme le fondement de l’organisation logistique des chasseurs, les autres activités de collecte des denrées végétales et carnées étant considérées comme complémentaires et éventuellement saisonnières. Le degré de mobilité des groupes serait alors liée aux comportements et notamment aux migrations des rennes eux-mêmes.

Les systèmes techniques relevant de ce mode économique, en apparence standardisé, présentent une palette de modalités que l’on peut mettre en relation, entre autres, avec le contexte environnemental, en même temps qu'elle traduit une diversité des organisations sociales. Compte tenu des imprécisions chronologiques propres à ces périodes, il est souvent difficile de distinguer ce qui procède des stratégies d’adaptation à des conditions écologiques particulières (changements climatiques ou particularités géographiques) de ce qui procède de choix culturels.
Les économies du renne, aujourd’hui

Les économies du renne, aujourd’hui
L’immense territoire de la Sibérie permet encore d'observer les comportements d’Hommes et d’animaux évoluant dans des biotopes comparables à ceux des périodes préhistoriques considérées ci-dessus. Par ailleurs, qu'il s'agisse des domaines techniques, sociaux ou symboliques, l’ensemble des traditions des communautés indigènes (Tchouktches, Koriaks, Evenks, Dolganes,…) est fondé sur l’omniprésence du renne.

Pourtant, des différences majeures de logistique et d’organisation peuvent être perçues : elles sont liées pour partie aux spécificités culturelles affichées par les différents groupes mais aussi aux importantes variations des conditions écologiques rencontrées dans cette zone. En effet, entre 63° et 70° de latitude nord, les variations climatiques sont considérables, reproduisant peu ou prou la diversité des biotopes fréquentés par les paléolithiques lors des épisodes froids du Quaternaire. Chacune des biozones présente sa propre spécificité, avec ses contrastes saisonniers et ses ressources potentielles, spécificité primordiale en terme de stratégie de subsistances, puisqu’elle se décline différemment dans le temps et dans l’espace selon que l’on se trouve dans un écosystème ou dans un autre. Il en va de même pour les systèmes techniques et symboliques.

Le monde sibérien permet de faire varier, selon le lieu d'enquête, différents paramètres qui influent sur les systèmes fondés sur l’exploitation du renne. L’objectif du projet est d’élaborer des modèles actualistes interdisciplinaires susceptibles d’être utilisés pour la compréhension des systèmes préhistoriques présentant le même tropisme vers cet animal. Une analyse ethno-archéologique systémique cherche à identifier des faits et des catégories perceptibles à travers les données fournies par l’archéologie (diètes, structures évidentes et latentes, cultures matérielles, représentations symboliques) en observant les réseaux de liens qu'ils entretiennent avec l'ensemble du système vivant.

Les missions au cours desquelles ont été prises ces photographies ont été largement soutenues par l'Institut Français pour la Recherche et la Technologie Polaire (IFRTP), aujourd'hui Institut Paul Emile Victor (IPEV), et aidée, pour Ethno-Renne, par le Ministère des Affaires Étrangères. C'est sur l'ensemble des résultats obtenus qu'a été construit l'ACI TTT Adaptations biologiques et culturelles, le système renne, à laquelle participent des archéologues, des anthropologues, des ethnologues."

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