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Inventaires
Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie Français
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Du témoin mobilier à la définition d'ensemble culturel

C'est le besoin d'authentifier les traditions orales qui occasionna les travaux de José Garanger sur l'îlot de Retoka et d'autres sites du centre du Vanuatu. Les travaux engagés démontrèrent la valeur historique des documents oraux, auparavant mise en doute, et le caractère complémentaire des disciplines ethnologique et archéologique « pour éclairer le passé océanien le moins ancien » (Garanger 1972).

La tradition indique qu'« à sa mort, il [Roy Mata] fut inhumé à Retoka », un îlot situé au large de la côte ouest de l'île d'Efate, peu accessible et inhabité à l'arrivée des Européens. La tradition dit encore que « son corps fut exposé dans les différents clans qui lui devaient allégeance, avant d'être transporté à Retoka. Une grande foule accompagnait sa dépouille. Une grande cérémonie, accompagnée de sacrifices, fut accomplie; qui dura plusieurs jours. Une partie de la suite de Roy Mata et des représentants de chaque clan furent enterrés vivants, ils étaient volontaires pour le suivre au pays des morts. Les hommes étaient alors inconscients, drogués par d'absorption d'une très forte dose de kava (Piper methysticum) , mais non les femmes. D'autres individus avaient été sacrifiés pendant la cérémonie funèbre. On dansa et l'on chanta puis Retoka fut déclaré "terre interdite " : nul ne pourrait plus y séjourner sans danger d'y mourir ». Le panneau présente en images les principaux résultats de la fouille archéologique qui offrent un parallèle remarquable avec le récit.

Du sel et des hommes : approches ethnoarchéologiques

L'exposition a été réalisée par Olivier Weller (UMR 8215, Trajectoires) et Martine Esline (MAE, USR 3225) à l'automne 2012.
L'auteur des textes et des photographies est O. Weller.

Texte d'introduction d'O. Weller
"A mi-chemin entre archéologie et ethnologie, cette exposition photographique retrace le parcours d'un chercheur à la poursuite d'un objet de recherche éminemment soluble, le sel.
Si le sel représente aujourd'hui un bien courant, une substance quasi inépuisable, aussi bien alimentaire qu'industrielle, il n'en a pas été de même dans de nombreuses sociétés préindustrielles. C'est au moins dès le Néolithique que les sociétés d'agriculteurs éleveurs en Europe ont cherché à l'extraire de ses divers supports naturels, soit dès le VIe millénaire avant J.-C. Actuellement, on associe plus volontiers l'exploitation du sel aux marais salants littoraux. Pourtant une grande majorité de la production a été et est encore réalisée par la chauffe artificielle d'une saumure ou bien par l'extraction de sel gemme.
Face à la disparité des salinités et des supports salés naturels (solide : roches, efflorescences, terres, sables, plantes ; liquide : eaux de mer, sources minérales, liquides physiologiques), les populations ont eu recours à une large gamme de techniques d'extraction. Toutefois, hormis l'exploitation du sel gemme, l'extraction du sel revient le plus souvent, parfois après lixiviation d'un produit salé, à traiter un liquide en le soumettant à une évaporation naturelle (sel solaire) ou bien artificielle (sel ignigène) jusqu'à cristallisation. Le sel en grain obtenu peut alors être utilisé tel quel ou bien emballé sous forme de pains durs de forme et de poids standardisés. Sous cette forme, il pourra être conservé et facilement transporté puis échangé sur de longues distances. La diversité de méthodes observables à travers le monde paraît alors intimement liée à celle des contextes environnementaux et au type de ressource salifère exploitée; elle répond aussi à la qualité du produit recherché (type de sels, cendres salées, sel en grains ou blocs de sel) et aux spécificités de la demande et du contexte social.
En privilégiant une approche ethnoarchéologique autour d'un objet de recherche à jamais disparu, il a été possible à la fois de construire un référentiel général des techniques de fabrication du sel, mais également, directement sur le terrain ethnographique, de documenter des formes d'exploitation (et de déchets) insoupçonnées et ainsi rechercher, sur le terrain archéologique, de nouveaux témoins d'exploitation ou revenir sur la fonction de certains vestiges. Plus encore, cette approche nous a permis d'avancer de nouvelles hypothèses sur la place de cette substance irremplaçable aussi bien dans la sphère domestique, technique que socio-économique.

A travers deux terrains ethnographiques, l'un en Nouvelle-Guinée (Indonésie et Papouasie Nouvelle-Guinée, Océanie) et l'autre en Moldavie (Roumanie, Europe), le sel produit, utilisé et manipulé revêt des fonctions bien diverses depuis le pain de sel standardisé utilisé dans les paiements, les échanges cérémoniels, voir comme monnaie primitive, et capable de circuler sur de longues distances à côté d'autres biens fortement valorisés, à un bien domestique et technique abondant sur place (sous forme de saumure) intensément exploité aussi bien pour la conservation alimentaire, l'alimentation animale, les usages thérapeutiques ou symboliques et, il y a encore peu de temps, pour la production de sel en bloc destiné à l'échange. Dans les deux cas, l'observation participante de l'archéologue, voire la fouille de structure ethnographique, a permis de préciser les réalités ethnographiques, mais surtout de construire plusieurs modèles prédictifs qui ont été testés sur le terrain archéologique. Ces derniers, même s'ils demeurent limités, ont permis de mettre à jour des situations passées inattendues pour le Néolithique et de mieux caractériser les fonctionnements sociaux des groupes qui l'ont manipulé et des processus historiques qu'il a accompagnés."

Remerciements
Ces recherches en Papouasie (Indonésie), Papouasie Nouvelle-Guinée et Roumanie ont été financées à travers plusieurs missions archéologiques du Ministère des Affaires Etrangères français (resp. P. Pétrequin, A. Coudart et O. Weller) ainsi qu'un projet CNRS-SHS (resp. OW) et un projet roumain ID-CNCS (resp. M. Alexianu).

Du bétyle d’al-Uzza à la chapelle de la Theotokos

Le temple de Dharih (22 m de long, 17 m de large, 15 m de haut) faisait partie d’un grand complexe : voie sacrée bordée d’un bain et d’un caravansérail, salles de banquets, puis deux grands parvis en enfilade, et un petit autel sacrificiel à côté du temple. Le tout fut bâti du Ier siècle au début du IIIè et fonctionna jusqu’au milieu du IVè. Un séisme (363) et la christianisation eurent raison du lieu de culte. La découverte en 1998-99 du décor sculpté, en partie intact, du couronnement de façade, a attiré l’attention du public et des musées : une architrave à rinceaux peuplés d’animaux, une frise où alternent figures du Zodiaque et Victoires qui les couronnent, un fronton aux centaures marins affrontés, couronnés par des Victoires en vol. Tout ce décor un peu pataud devait mettre en valeur une (ou deux ? ) divinité(s), peut-être féminine, trônant dans le tympan entre les valeureux ichthyocentaures. Mais, de cette al-Uzza, la grande déesse nabatéenne — proche de la syrienne Atargatis, et maudite par le Coran — ne subsistent que des fragments. À l’intérieur du temple, la divinité et ses parèdres étaient adorés sous forme de bétyles (pierres sacrées sans images). Au VIè siècle et au-delà, l’inscription grecque de l’église laisse penser qu’elle était consacrée à la Vierge.

"Dharih" Une étape nabatéenne au nord de Pétra (Jordanie)

L'exposition a été conçue et réalisée par Martine Esline (MAE, UMS 844) au cours de l'hiver 2006. Les auteurs des photographies sont François Villeneuve, Martine Esline, H. Dibaji, Y. Zoubi, J.P. Braun, H. Fontaine, J. Taylor.
L'auteur des textes et des légendes est Fr. Villeneuve (UMR 7041, Equipe Archéologie du Proche-Orient hellénistique et romain).

Texte d'introduction de Fr. Villeneuve
Dharih, village nabatéen fouillé par les Jordaniens et les Français

Les Nabatéens, grands caravaniers et agriculteurs, sont encore mal connus en dehors de leurs grandes villes, Pétra, Hégra, Bosra. Depuis 1984, une équipe franco-jordanienne observe les traces de leur vie à la campagne : c’est à Dharih, déserté depuis des siècles, dans la belle vallée du Laaban, sur la fameuse “route des rois” que parcourent encore les visiteurs, à trois étapes caravanières au nord de Pétra.
Il y a là un vaste sanctuaire, les restes d’un village antique avec ses habitations et ses huileries, ceux de sa nécropole, et aussi peut-être une hôtellerie, un probable caravansérail et bien des traces de hameaux, d’adductions d’eau, de terrasses agricoles ou de carrières. Le sanctuaire (Ier – IVè siècles apr. J.-C.), autour d’un temple consacré au culte des bétyles, est le plus amplement fouillé du monde nabatéen. Il retient l’attention par la statuaire de sa façade, en particulier une frise qui représente les figures du zodiaque couronnées par des Victoires, et un fronton orné de centaures marins et d’aigles, et aussi par son décor intérieur stuqué. Ces sculptures sont les principales attractions de l’exposition « Pétra et les Nabatéens » qui circule en Amérique du Nord depuis 2003 (à Gâtineau en 2006) et arrivera à l’Institut du monde arabe en octobre 2008. Parmi les vestiges remarquables se trouve aussi un tombeau monumental à trente sépultures, daté vers 110 apr. J. – C., et une grande maison luxueuse, pourvue de thermes et d’installations de culte, qui domine le temple. À l’époque principale d’occupation de Dharih, du Ier au milieu du IVè siècle apr. J.-C., c’est–à–dire à la fin de l’indépendance nabatéenne et pendant la période nabatéo-romaine, Dharih était une halte caravanière, un lieu de pèlerinage traditionnel, et une petite localité de paysans oléiculteurs dominés par une grande famille locale qui contrôlait le sanctuaire.

Chose peu surprenante dans un environnement très favorable (pour la région), on trouve à Dharih bien d’autres phases aussi, richement documentées : un petit établissement du Néolithique à céramique A (PNA), des occupations de l’âge du Bronze Ancien et de l’époque édomite (vers le VIè siècle av. J.-C), et une remarquable réoccupation antique tardive, villageoise : successivement chrétienne puis, très tôt, islamique — celle-ci illustrée par plusieurs inscriptions arabes de très haute époque.

MERCI aux principaux partenaires : Ministère des affaires étrangères (DGCID) / Université du Yarmouk (Irbid) / Institut français du Proche-Orient / UMR ArScAn ( notamment équipes apohr et limc ) / Département des Antiquités de Jordanie.
IN MEMORIAM JOHANNIS STARCKY & ERNESTI WILL & ALI JABRI.

Des peintures rupestres d'Afrique australe

L'exposition a été réalisée sur proposition de Manuel Gutierrez, (équipe Afrique, UMR 7041 ArScAn) durant l'hiver 2011-2012.
Conception, tirages : Martine Esline, (MAE, USR 3225).
Textes : Manuel Gutierrez.

Texte d'introduction de M. Gutierrez
"L'art rupestre, peintures, gravures et sculptures sur des parois rocheuses,est présent sur la presque totalité du continent africain. Nous avons choisi parmi cette grande diversité, quatre pays d'Afrique, au sud de l'équateur pour présenter ici quelques images. Ces pays sont : Afrique du Sud, Angola, Botswana et Namibie. Et pour une question d'espace, sur chaque pays nous avons sélectionné une infime quantité de sites et d'images.

La création artistique africaine est ancienne et pour certains auteurs, il faudrait voir dans les bifaces et la taille de la pierre les premiers vestiges des capacités artistiques des hommes. Pour d'autres, des traces d'ocre trouvées dans des niveaux pré-acheuléens seraient une indication du goût pour les couleurs, voire de l'utilisation des pigments picturaux à des fins artistiques. Toutefois, la chronologie de l'art rupestre d'Afrique n'est pas encore définitive bien que des tentatives variées aient été entreprises pour placer cette création artistique dans le temps.
Elles vont de la subjectivité, "très haute ancienneté", jusqu'à des mesures isotopiques des pigments picturaux en laboratoire.

En ce qui concerne les motivations des artistes, les avis sont aussi variés que les auteurs qui ont abordé le sujet et aussi divers que les époques qui ont vu appraître leurs publications. Il y a ainsi des auteurs qui cherchent à l'extérieur du continent les "influences", tandis que pour d'autres c'est du nord, de l'Egypte, voire de Crête que l'influence se serait diffusée vers le sud du continent. Aujourd'hui, la plupart des chercheurs est néanmoins d'accord pour considérer l'art rupestre du continent comme une production locale.

Par rapport aux interprétations, la diversité d'avis est aussi très grande, elle va de la magie de la chasse pour interpréter certaines scènes jusqu'à la pratique chamanique pour comprendre certains personnages hybrides. Pour cette dernière hypothèse les influences se sont fait sentir jusqu'en Europe!

Enfin la conservation et la mise en valeur des sites d'art rupestre est également très inégale sur l'ensemble du continent. Au nord par exemple, de vastes zones ont été classées Parc National et, dans certains cas, ils sont inscrits sur la liste du patrimoine de l'humanité de l'UNESCO. Dans d'autres cas, on constate un grand oubli des sites dont les dégradations sont importantes, voire irréversibles. L'étude et la protection de ce patrimoine unique sont dons des priorités."

Dans un intérieur domestique, un système traditionnel de chauffage

Auberge Furoën, dans le village de Daïsenji, Tottori.

A. Leroi-Gourhan visite le village de Daïsenji, Tottori, dans un coin d’une région montagnarde de l’ouest du Honshu. Il y tombe souvent de la neige et le couple va s’amuser à faire du ski. Ils prennent alors une chambre dans une auberge du style japonais, équipée par le chauffage traditionnel: le kotatsu.

La maison japonaise est bâtie à la façon estivale, sauf au Hokkaïdo. En hiver, on enlève une partie des tatamis (des carrés 90 cm de côté) et on installe un foyer à charbon de bois. Sur le foyer, un cadre en bois est monté, couvert ensuite par un futon carré ; ce système est finalement stabilisé par une planche qui, en outre, sert de table. On y boit du thé avec ses amis, et les familles prennent même leurs repas ordinaires sur cette planche, tout en mettant leurs jambes pliées sous le futon.
Le kotatsu est installé au centre de la salle ou de la chambre des hôtes, mais dans les salles de séjour, d’usage courant, il se trouve dans un coin de la pièce, souvent creusé profondément, ce qui permet de s’asseoir autour comme sur une chaise.

Complémentarité archéologie, tradition orale et fouilles de sites funéraires

Faisant suite aux démonstrations du Professeur José Garanger, des recherches ethno-archéologiques basées sur l'emploi conjoint de ces deux sources documentaires ont été menées dans différentes îles du Pacifique. Ces travaux soulignent la complémentarité des deux disciplines offrant ainsi une meilleure reconstruction palethnologique. Ils sont illustrés ici par des études de sépultures dont les restes ont été étudiés in situ et ré-inhumés.

Les sépultures du marae Te Tahata à Tepoto (Tuamotu, Polynésie française)
Sur le marae Te Tahata du petit atoll de Tepoto dans l'archipel des Tuamotu, 32 sépultures humaines ont été découvertes par Eric Conte en 1984 et 1985. Durant la fouille, les habitants de l'île et ceux de l'atoll voisin de Napuka ont participé aux fouilles ou sont venus visiter le chantier comme ici en 1985. De précieuses informations ont ainsi été recueillies sur l'histoire du monument et sa fonction à la période pré-européenne auprès des descendants de ceux qui l'édifièrent et y furent inhumés. La fouille du marae Te Tahata illustre les enseignements de José Garanger : confrontation des données archéologiques aux traditions orales encore vivaces et implication des populations dans la découverte de leur passé.
Eric Conte, Professeur à l'Université de Polynésie française et membre de l'équipe ArScAn-Ethnologie préhistorique .

Le tertre funéraire à caveau de Petania à Wallis (Uvea, Polynésie occidentale)
L'étude archéologique du tertre funéraire de Petania a mis en évidence, dans sa partie profonde, un caveau en position centrale et de nombreuses inhumations primaires adultes. Certaines se chevauchaient formant des cercles concentriques autour du caveau, indices de dépôts simultanés réalisés à la suite d'un unique événement. La tradition orale liée au site, enregistrée en parallèle à la fouille, explique de façon claire la découverte : une guerre entre Tongiens occupant le sud de l'île et groupes autochtones repoussés dans le nord, et permet de comprendre la présence, au 18ème siècle, d'une sépulture à caveau de tradition tongienne dans le nord d'Uvea.
Christophe Sand, Département Archéologie du Service des Affaires culturelles et Coutumières de Nouvelle-Calédonie et membre de l'équipe ArScAn-Ethnologie préhistorique.

Le tertre funéraire de Korotuku à Cikobia-i-Ra (Fidji)
Les sources ethnohistoriques présentent l'accompagnement du défunt comme une composante importante des funérailles fidjiennes du 19 ème siècle, évoquant des inhumations doubles ou multiples dans un unique espace sépulcral. L'étude anthropo-archéologique du tertre funéraire de Korotuku à Cikobia-i-Ra (Fidji) a permis de découvrir dix inhumations primaires individuelles. Chaque défunt adulte, associé à des perles de verroterie, reposait dans un enclos. Le tertre résulte de plusieurs phases de construction, suggérant au moins deux séries d'enterrements. Ainsi, si la tradition de l'accompagnement du défunt avait existé à Cikobia-i-Ra, elle aurait pris une forme très particulière, sans correspondance réelle avec les descriptions ethnohistoriques.
Frédérique Valentin, CNRS, membre de l'équipe ArScAn-Ethnologie préhistorique.

Commerce, religion, agriculture : des Nabatéens à l’Islam

Plus ancienne route de la Jordanie moderne, la « route des Rois » des biblistes et des guides touristiques , en réalité « route du Sultan » d’époque ottomane, emprunte le grand itinéraire caravanier nord-sud des Nabatéens de Bosra à Hégra. Dharih est précisément sur cet itinéraire, dont seule la route militaire romaine s’est un peu écartée. Au sein des ruines, la place occupée par le sanctuaire est considérable par rapport à celle des autres constructions : Dharih nous apparaît avant tout comme une halte religieuse sur un axe caravanier. Lors de la réoccupation antique tardive, d’abord chrétienne, le complexe religieux, devenu une petite église, est le centre d’un petit village. L’islamisation aurait pu ne jamais advenir, dans ce village abandonné au IXè siècle : mais de belles inscriptions arabes islamiques en coufique montrent la maîtrise des musulmans sur les lieux dès la fin du VIIè siècle. C’est sans doute à nouveau la position sur la grande route qui a joué. La localité, par ailleurs, n’aurait pu vivre sans le bon potentiel agricole de cette vallée du Laaban : sources, terres planes, rochers accueillants pour les pressoirs, qui ont permis à un village nabatéen puis nabatéo-romain de se développer sur les pentes au-dessus du sanctuaire.

Chemins vers l'Orient

Exposition réalisée par Jöel Suire (Equipe Archéologie de l'Asie centrale, UMR 7041) durant l'été 2002. Les auteurs des tirages photographiques sont Martine Esline et Serge Oboukhoff (MAE, UMS 844).

Texte d'introduction d'André Pelle
"C’est avec le plus grand intérêt que nous vous présentons les Chemins vers l’Orient de Joël SUIRE qui associe à son métier de topographe à la MAE ( umr 7041-ArScAn, Archéologie de l’Asie centrale) un grand intérêt pour l’image. Son itinéraire vers l’Orient commença en Afghanistan, alors qu’il était simple étudiant, avec une mission dirigée par H.P Francfort. Par la suite, son parcours le conduisit vers l’Italie, la Syrie, la Crète et l’Irak… puis au Yémen, au Pakistan et en Chine.

A travers cette exposition, Joël SUIRE a choisi de nous montrer les photographies prises à l'occasion de trois de ses missions :
-La mission archéologique française au XINJIANG en Chine dirigée par Corinne Debaine-Francfort.
-La mission archéologique française au MAKRAN au Pakistan dirigée par Roland Besenval.
-La mission archéologique française dans le JAWF-HADRAMAWT au Yémen dirigée par Marie-Louise Inizan et Serge Cleuziou.

Cette exposition a été conçue et réalisée dans le service photographique de la Maison René-Ginouvès. Nous tenons à remercier Serge Oboukhoff pour ces superbes tirages, ainsi que Martine Esline ."

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