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Trois millénaires de civilisation entre Colombie et Equateur. La région de la Tumaco La Tolita

L'exposition a été réalisée par J.-F Bouchard (UMR 8096 Archéologie des Amériques, Nanterre) et P. Usselman (UMR 6012, Maison de la Géographie, Montpellier) au printemps 2003.
Numérisation et tirages numériques : Martine Esline (MAE, UMS 844).

Texte d'introduction de J.-F Bouchard et P. Usselman
"La région Tumaco La Tolita comprend environ 400 kilomètres sur la côte nord équatorial du Pacifique, de part et d'autre de la frontière entre la Colombie et l'Equateur. Ces basses terres, situées entre l'Océan et la Cordillère occidentale, ont été occupées, il y a près de trois milliers d'années par des groupes amérindiens. En marge des grandes aires culturelles préhispaniques du Pérou et de la Méso-amérique, cette région a vu se développer des civilisations d'une grande originalité, au milieu d'un environnement souvent déconcertant aux yeux de ceux qui la découvrent.
Le brillant passé de ces populations est illustré en particulier par la principale phase culturelle, appelée Tumaco La Tolita qui s'épanouit dans ces milieux tropicaux humides entre environ 300 avant J.C. et 300 après J.C.
Après cette période exceptionnelle, les populations amérindiennes connurent des difficultés à trouver un équilibre stable et semblent avoir connu une récession drastique socioculturelle. Au XVIe siècle, les conquistadors menés par Pizarro, partis de Panama à la recherche des richesses des Andes préhispaniques, atteignirent d'abord ces rivages, mais sans vraiment les chercher à les occuper. Néanmoins, dans les siècles qui suivirent, ce furent colons occidentaux et des afro-américains qui prirent
le contrôle de ces basses terres du Pacifique. Ces nouveaux occupants, aux origines si différentes, y ont introduit leurs propres modèles socio culturels et économiques dont les impacts ont souvent été plus destructeurs que positifs. L'entrée récente de technologies modernes n'est pas toujours synonyme d'amélioration car le milieu naturel et les groupes humains traditionnels sont très menacés par cette modernisation.
Les recherches menées par JF Bouchard (UMR 8096, MAE Nanterre) et P. Usselmann (UMR 6012, Maison de la Géographie, Montpellier) croisent les visions de l'archéologie et la géographie, Elles montrent l'histoire de cette région depuis son peuplement indigène jusqu'à nos jours et suggèrent que l'avenir raisonné de ces basses terres ne devrait pas se construire sans la connaissance de son passé indigène."

Vivre avec les rennes. Adaptations biologiques et culturelles : le système renne

L’exposition a été réalisée par la Maison René-Ginouvès (UMS 844) à l’initiative de Claudine Karlin Archéologue (Equipe Ethnologie préhistorique, UMR 7041) durant le printemps 2004.
Conception, numérisation, tirages : Martine Esline (MAE, UMS 844).
Textes : ACI (UMR 6130).
Présence d'une convention de prêt de l'exposition et d'une lettre (2008).

Texte d'introduction
"L’âge du Renne
En contexte préhistorique, le degré de mobilité des groupes humains témoigne directement des modes d’exploitation des territoires. La définition du degré de mobilité permet donc, selon toute vraisemblance, d’appréhender l’extraordinaire adaptation des hommes aux évolutions climatiques majeures qu’a connu la Terre au cours du Quaternaire. La reconstitution des formes de la mobilité est fondée sur la caractérisation fonctionnelle des sites, sur la possibilité de différencier leurs statuts respectifs et leur place dans les stratégies de subsistance, de les lier ainsi les uns aux autres pour reconstituer un modèle d’organisation économique et sociale.

A la fin du Paléolithique, pendant plusieurs millénaires, alors que des conditions climatiques assez drastiques règnent en Europe occidentale, la chasse du Renne semble souvent au cœur de l'économie de subsistance. De ce fait, la traque de cet animal a été systématiquement posée comme le fondement de l’organisation logistique des chasseurs, les autres activités de collecte des denrées végétales et carnées étant considérées comme complémentaires et éventuellement saisonnières. Le degré de mobilité des groupes serait alors liée aux comportements et notamment aux migrations des rennes eux-mêmes.

Les systèmes techniques relevant de ce mode économique, en apparence standardisé, présentent une palette de modalités que l’on peut mettre en relation, entre autres, avec le contexte environnemental, en même temps qu'elle traduit une diversité des organisations sociales. Compte tenu des imprécisions chronologiques propres à ces périodes, il est souvent difficile de distinguer ce qui procède des stratégies d’adaptation à des conditions écologiques particulières (changements climatiques ou particularités géographiques) de ce qui procède de choix culturels.
Les économies du renne, aujourd’hui

Les économies du renne, aujourd’hui
L’immense territoire de la Sibérie permet encore d'observer les comportements d’Hommes et d’animaux évoluant dans des biotopes comparables à ceux des périodes préhistoriques considérées ci-dessus. Par ailleurs, qu'il s'agisse des domaines techniques, sociaux ou symboliques, l’ensemble des traditions des communautés indigènes (Tchouktches, Koriaks, Evenks, Dolganes,…) est fondé sur l’omniprésence du renne.

Pourtant, des différences majeures de logistique et d’organisation peuvent être perçues : elles sont liées pour partie aux spécificités culturelles affichées par les différents groupes mais aussi aux importantes variations des conditions écologiques rencontrées dans cette zone. En effet, entre 63° et 70° de latitude nord, les variations climatiques sont considérables, reproduisant peu ou prou la diversité des biotopes fréquentés par les paléolithiques lors des épisodes froids du Quaternaire. Chacune des biozones présente sa propre spécificité, avec ses contrastes saisonniers et ses ressources potentielles, spécificité primordiale en terme de stratégie de subsistances, puisqu’elle se décline différemment dans le temps et dans l’espace selon que l’on se trouve dans un écosystème ou dans un autre. Il en va de même pour les systèmes techniques et symboliques.

Le monde sibérien permet de faire varier, selon le lieu d'enquête, différents paramètres qui influent sur les systèmes fondés sur l’exploitation du renne. L’objectif du projet est d’élaborer des modèles actualistes interdisciplinaires susceptibles d’être utilisés pour la compréhension des systèmes préhistoriques présentant le même tropisme vers cet animal. Une analyse ethno-archéologique systémique cherche à identifier des faits et des catégories perceptibles à travers les données fournies par l’archéologie (diètes, structures évidentes et latentes, cultures matérielles, représentations symboliques) en observant les réseaux de liens qu'ils entretiennent avec l'ensemble du système vivant.

Les missions au cours desquelles ont été prises ces photographies ont été largement soutenues par l'Institut Français pour la Recherche et la Technologie Polaire (IFRTP), aujourd'hui Institut Paul Emile Victor (IPEV), et aidée, pour Ethno-Renne, par le Ministère des Affaires Étrangères. C'est sur l'ensemble des résultats obtenus qu'a été construit l'ACI TTT Adaptations biologiques et culturelles, le système renne, à laquelle participent des archéologues, des anthropologues, des ethnologues."

12. Vivre avec les rennes. Environnement et mobilité. Pendant les huit mois d'hiver, chaque famille d’éleveur dolgane nomadise seule avec son troupeau. Région de Sopotchnoye, Taïmyr

La photographie date du printemps 1996.
Photo : Ethno Renne
Sylvie Beyries, CR CNRS, UMR 6130 Centre d'études de la Préhistoire, de l'Antiquité et du Moyen-Age
Francine David, IR CNRS, UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité, ArScAn-Ethnologie préhistorique
Claudine Karlin, IR CNRS, UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité, ArScan-Ethnologie préhistorique

13. Vivre avec les rennes. Environnement et mobilité. Au village de Popigaï, le rassemblement des nomades dolganes pour la fête de printemps est l’occasion d’échanger des peaux contre des vivres. Taïmyr

La photographie date du printemps 1996.
Photo : Ethno Renne
Sylvie Beyries, CR CNRS, UMR 6130 Centre d'études de la Préhistoire, de l'Antiquité et du Moyen-Age
Francine David, IR CNRS, UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité, ArScAn-Ethnologie préhistorique
Claudine Karlin, IR CNRS, UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité, ArScan-Ethnologie préhistorique

14. Vivre avec les rennes. Santé et comportements alimentaires. Préparation des blocs de glace qui, fragmentés, fondront dans un récipientprès du feu, seul point d’eau liquide. Région de Sopotchnoye, Taïmyr

La photographie date du printemps 1996.
Photo : Ethno Renne
Sylvie Beyries, CR CNRS, UMR 6130 Centre d'études de la Préhistoire, de l'Antiquité et du Moyen-Age
Francine David, IR CNRS, UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité, ArScAn-Ethnologie préhistorique
Claudine Karlin, IR CNRS, UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité, ArScan-Ethnologie préhistorique

18. Vivre avec les rennes. Santé et comportements alimentaires. Dans la yaranga, préparation de viande sur un plat en bouleau pendant que d'autres morceaux en attente sont fumés. Région de Tchaoun, Tchoukotka. Photographie non diffusable

La photographie date de l'hiver 1993.
Auteur : Joëlle Robert-Lamblin, DR CNRS, UPR 2147 Dynamique de l'évolution humaine : individus, populations, espèces.

19. Vivre avec les rennes. Santé et comportements alimentaires. Tout se mange dans le renne : les sabots grillés fermentent avec d'autres abats dans du sang, dans une poche en peau de phoque hermétiquement fermée. Région d'Amgouema, Tchoukotka. Photographie non diffusable

La photographie date de l'été 1999.
Auteur : Virginie Vaté, Post-doctorante au Centre interuniversitaire d'études et de recherches autochtones, Université Laval-Québec (Canada) ; boursière de la Fondation Fyssen ; Chercheur associé au Siberian Studies Centre du Max Planck Institute for Social Anthropology (Allemagne).

21. Vivre avec les rennes. Techniques. La chasse collective au renne sauvage lors de la migration est l’occasion de resserrer les liens sociaux après l’isolement de l’hiver. Région de Sopotchnoye, Taïmyr

La photographie date du printemps 1996.
Photo : Ethno Renne
Sylvie Beyries, CR CNRS, UMR 6130 Centre d'études de la Préhistoire, de l'Antiquité et du Moyen-Age
Francine David, IR CNRS, UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité, ArScAn-Ethnologie préhistorique
Claudine Karlin, IR CNRS, UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité, ArScan-Ethnologie préhistorique

24. Vivre avec les rennes. Techniques. Surveillance du troupeau assurée par la femme, en l’absence de son mari parti à la chasse. Région de Sopotchnoye, Taïmyr

La photographie date du printemps 1996.
Photo : Ethno Renne
Sylvie Beyries, CR CNRS, UMR 6130 Centre d'études de la Préhistoire, de l'Antiquité et du Moyen-Age
Francine David, IR CNRS, UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité, ArScAn-Ethnologie préhistorique
Claudine Karlin, IR CNRS, UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité, ArScan-Ethnologie préhistorique

34. Vivre avec les rennes. Techniques. Fabrication de fil en tendons de renne. Atchaïvaïm, Nord Kamtchatka

La photographie date de l'automne 1998.
Photo : Ethno Renne
Sylvie Beyries, CR CNRS, UMR 6130 Centre d'études de la Préhistoire, de l'Antiquité et du Moyen-Age
Francine David, IR CNRS, UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité, ArScAn-Ethnologie préhistorique
Claudine Karlin, IR CNRS, UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité, ArScan-Ethnologie préhistorique

35. Vivre avec les rennes. Techniques. Belles de Sopotchnoye ; décor perlé de tradition dolgane et patchwork en peau de renne de tradition nganassane. Motifs et couleurs sont signifiants. Taïmyr

La photographie date du printemps 1996.
Photo : Ethno Renne
Sylvie Beyries, CR CNRS, UMR 6130 Centre d'études de la Préhistoire, de l'Antiquité et du Moyen-Age
Francine David, IR CNRS, UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité, ArScAn-Ethnologie préhistorique
Claudine Karlin, IR CNRS, UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité, ArScan-Ethnologie préhistorique

44. Vivre avec les rennes. Aspects symboliques. Rennes evenks décorés au printemps pour fêter la renaissance de la vie. Région de Nérungri, Sud Yakoutie. Photographie non diffusable

La photographie date du printemps 1995.
Auteur : Alexandra Lavrillier, doctorante, Centre d'études mongole et sibérienne, Groupe de sociologie des religions et de la laïcité, EPHE.

46. Vivre avec les rennes. Aspects symboliques. Durant la corralisation, l’abattage du premier renne s’effectue lorsque apparaît le premier rayon du soleil, moment très ritualisé. Région d’Atchaïvaïam, Nord Kamtchatka

La photographie date du printemps 2000.
Photo : Ethno Renne
Sylvie Beyries, CR CNRS, UMR 6130 Centre d'études de la Préhistoire, de l'Antiquité et du Moyen-Age
Francine David, IR CNRS, UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité, ArScAn-Ethnologie préhistorique
Claudine Karlin, IR CNRS, UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité, ArScan-Ethnologie préhistorique

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