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Un journaliste et sa famille

Photographies n° DSCN3198 à DSCN3200. Un journaliste de Radio-Niger chez lui à Niamey avec ses enfants.
Photographies n° DSCN3201 à DSCN3202. L'épouse du journaliste avec sa fille cadette, Niamey.
Photographies n° DSCN3203 à DSCN3204. Les enfants du journaliste, Niamey.

Préparation d'un mariage

Photographies n° DSCN3190 à DSCN3197. Réunion de femmes toubou pour préparer un mariage, Niamey.
Photographies n° DSCN3205 à DSCN3209. Deuxième réunion de femmes toubou pour préparer un mariage, Niamey.

Les accumulations d'ossements de mammouths ("bone bed")

Des accumulations d’ossements ont été trouvées au fond des paléoravines qui bordent le promontoire, où l’habitat est installé. Il y a une connexion stratigraphique entre le niveau d’accumulation d’ossements et le niveau inférieur de l’habitat sur le promontoire. Il n’y a pas d’accumulation d’ossements de mammouth sur le niveau supérieur, qui s’est installé quand la ravine était déjà comblée. La paléoravine, qui était sèche, s’est remplie très vite par une sédimentation de pente à la fonte des neiges, quand le climat est devenu plus humide. L’accumulation d’ossements correspond à un évènement unique entre deux fontes de neige.
L’accumulation d’ossements révèle la présence de nombreux mammouths d’âges et de sexes variés, qui ne correspondent pas à l’effectif d’un cortège naturel. Les ossements sont anatomiquement groupés. Des traces de découpe ont été trouvés sur certains os (côtes). Les crânes de mammouth ont été systématiquement cassés. Les plus grands ossements ont été préférentiellement prélevés. Il y a eu un dépeçage local des mammouths. D’autres ossements animaux isolés y ont été également trouvés. L’anthropisation de l’accumulation est révélé par la présence d’outils en silex taillé, d’outils en os et en ivoire et de vestiges des foyers lessivés, dont l’un a été trouvé sous une grande défense.

Le site de Gontsy dans son contexte géomorphologique et stratigraphique

Une grande coupe de plus de 20 mètres de puissance a été réalisée au sommet de la grande ravine et a fourni une séquence climatique de plus de 200 000 ans. La stratigraphie, au niveau du site, a révélé la présence de deux niveaux archéologiques, situés sous une épaisse couche de loess, à partir d'une profondeur de 3 mètres : le niveau inférieur, correspond à la construction de l’habitat sur le promontoire et à l’exploitation de l’accumulation d’ossements de la ravine. Le niveau supérieur, correspond à une réoccupation du site, quand les ravines étaient déjà comblées. Depuis 1999, les décapages sont effectués des hangars métalliques de dimensions 15 m x 12 m, Le hangar n°1 est localisé sur le promontoire où sont situés les structures d’habitats, les fosses et les zones d’activités. Le hangar n°2 est situé au dessus d’une paléoravine contenant des accumulations d’ossements de mammouths. Les niveaux archéologiques, décapés, sont laissés en place et protégés sous les hangars. En Octobre 2007, la construction d’un troisième hangar a été lancée, en extension du hangar n°1, pour permettre le décapage de deux nouvelles structures d’habitat découvertes en 2006.

Structures d’habitat et zones d’activités

L’habitat est organisé autour de plusieurs structures en os et en défenses de mammouths : de grandes cabanes ovalaires (comme la structure n°1, de 6 m de diamètre), de petites cabanes (comme la structure n°2 de 3m x 1,80 m). Des fosses ont été creusées profondément autour des cabanes (9 fosses autour de la structure n°1). Leur rôle est multiple : fournir du loess pour la construction des parois des cabanes, stocker les aliments dans le fond toujours gelé de la fosse, servir de réserve d’ossements, principalement de mammouth ou de dépotoir. De vastes zones d’activités autour de foyers s’étendent entre les structures d’habitat, où l’on retrouve des outils en silex (grattoirs, burins, pièces et pointes à dos), des outils en matière dure animale (sagaie en ivoire, pic sur extrémité de défense, hachereau sur omoplate de mammouth, marteau en bois de renne, alêne en os de lièvre et aiguille à chas en ivoire). Colorants (nappe, blocs, foyers) et coquillages sont très abondants. Les objets d'art et les parures sont également présents. La faune chassée inventoriée pour la première fois par I.G. Pidoplichko comprend le mammouth dominant, le renne, le bison, le cheval, le lièvre, la marmotte et les carnivores à fourrure : le renard bleu, le loup, le lynx, le glouton, l’ours brun. Les fouilles actuelles ont permis d’ajouter à cette liste, le bœuf musqué et le rhinocéros laineux.

Du témoin mobilier à la définition d'ensemble culturel

C'est le besoin d'authentifier les traditions orales qui occasionna les travaux de José Garanger sur l'îlot de Retoka et d'autres sites du centre du Vanuatu. Les travaux engagés démontrèrent la valeur historique des documents oraux, auparavant mise en doute, et le caractère complémentaire des disciplines ethnologique et archéologique « pour éclairer le passé océanien le moins ancien » (Garanger 1972).

La tradition indique qu'« à sa mort, il [Roy Mata] fut inhumé à Retoka », un îlot situé au large de la côte ouest de l'île d'Efate, peu accessible et inhabité à l'arrivée des Européens. La tradition dit encore que « son corps fut exposé dans les différents clans qui lui devaient allégeance, avant d'être transporté à Retoka. Une grande foule accompagnait sa dépouille. Une grande cérémonie, accompagnée de sacrifices, fut accomplie; qui dura plusieurs jours. Une partie de la suite de Roy Mata et des représentants de chaque clan furent enterrés vivants, ils étaient volontaires pour le suivre au pays des morts. Les hommes étaient alors inconscients, drogués par d'absorption d'une très forte dose de kava (Piper methysticum) , mais non les femmes. D'autres individus avaient été sacrifiés pendant la cérémonie funèbre. On dansa et l'on chanta puis Retoka fut déclaré "terre interdite " : nul ne pourrait plus y séjourner sans danger d'y mourir ». Le panneau présente en images les principaux résultats de la fouille archéologique qui offrent un parallèle remarquable avec le récit.

Les premiers travaux de José Garanger en Polynésie française (1963-1965)

José Garanger débuta ses travaux d'archéologie océanienne à Tahiti (Iles de la Société ) dans les vallées de la Vaitepiha et de la Vaiote où de nombreux pétroglyphes furent découverts. Il participa à des missions sur l'atoll de Rangiroa aux Tuamotu où trois marae furent restaurés. Ces travaux sont encore remarquables aujourd'hui par la méthode mise en œuvre : une fouille extensive de l'intégralité de la zone incluant les structures, et une prospection détaillée des secteurs adjacents. Grâce à cette méthode le chercheur obtint, dès les années 1960, des résultats marquants sur l'organisation spatiale, et au-delà sociale, des anciens Polynésiens.

Les travaux de José Garanger au Vanuatu (1964, 1966-67)
Les travaux réalisés au Vanuatu dans l'île d'Efate et dans le groupe des Shepherd apparaissent comme un exemple, toujours cité, de l'usage de l'ethno-histoire et de l'archéologie préhistorique. Selon les termes d'A. Leroi-Gourhan, J. Garanger a su conjuguer « l'ethnologie du présent et du passé » grâce à son approche spécifique du terrain archéologique. Là, il a démontré avec éclat que le décapage de grandes surfaces, dans des sites sépulcraux ou sacrés, était la meilleure méthode pour restituer la vision globale donnée par les récits de traditions orales et mettre en évidence les infimes détails oubliés ou volontairement occultés par les communautés.

Retoka (Efate, Vanuatu), fouille (1967) de l'ensemble sépulcral de Roy Mata

C'est le besoin d'authentifier les traditions orales qui occasionna les travaux de José Garanger sur l'îlot de Retoka et d'autres sites du centre du Vanuatu. Les travaux engagés démontrèrent la valeur historique des documents oraux, auparavant mise en doute, et le caractère complémentaire des disciplines ethnologique et archéologique « pour éclairer le passé océanien le moins ancien » (Garanger 1972).

La tradition indique qu'« à sa mort, il [Roy Mata] fut inhumé à Retoka », un îlot situé au large de la côte ouest de l'île d'Efate, peu accessible et inhabité à l'arrivée des Européens. La tradition dit encore que « son corps fut exposé dans les différents clans qui lui devaient allégeance, avant d'être transporté à Retoka. Une grande foule accompagnait sa dépouille. Une grande cérémonie, accompagnée de sacrifices, fut accomplie; qui dura plusieurs jours. Une partie de la suite de Roy Mata et des représentants de chaque clan furent enterrés vivants, ils étaient volontaires pour le suivre au pays des morts. Les hommes étaient alors inconscients, drogués par d'absorption d'une très forte dose de kava (Piper methysticum) , mais non les femmes. D'autres individus avaient été sacrifiés pendant la cérémonie funèbre. On dansa et l'on chanta puis Retoka fut déclaré "terre interdite " : nul ne pourrait plus y séjourner sans danger d'y mourir ». Le panneau présente en images les principaux résultats de la fouille archéologique qui offrent un parallèle remarquable avec le récit.

Légende du plan : Retoka (Vanuatu), plan montrant la répartition spatiale des défunts, auteur du plan inconnu.

Campagne 2007, secteur nord du temple, annexe

01 : S9a, le cryptoportique nord, photographie annotée de fin de fouille de la campagne 2004 (A. Chambon).
02-10 : S9a, le cryptoportique nord, croquis de situation commentés du déroulement de la fouille (A. Chambon).
11-12 : S9a, le cryptoportique nord, photographies annotées prises de la grue avec cotation du dallage (F. Villeneuve).
13 : S9a, le cryptoportique nord, photographies annotées de la partie est du cryptoportique (D. Seigneur).
14 : S9a, le cryptoportique nord, en élévation du mur est S10Ea26 (A. Chambon).
15 : S9a, le cryptoportique nord, en plan et en élévation des cuves S9a34 et S9a38 (A. Chambon).
16 : S10Ea, angle du corridor nord S9 de l'esplanade est S10, état après dégagement de la ruine du temple, chambre tardive mamelouk (A. Chambon).
17 : S10Ea, angle du corridor nord S9 de l'esplanade est S10, état fin de campagne de fouille 2004 (A. Chambon).
18 : S10Ea29, grande chambre byzantine-omeyyade ? (A. Chambon).
19 : Dallage S10Ea27 de la chambre S10Ea29 vu vers le nord (D. Seigneur et L. Bacqué)
20 : Chambre S10Ea29, partie est.
21-23 : S10Ea, angle du corridor nord S9 de l'esplanade est S10, plan de chute vu vers l'est.
24 : S10Ea, angle du corridor nord S9 de l'esplanade est S10, état omeyyade, vue vers le nord.
25-26 : S10Ea, angle du corridor nord S9 de l'esplanade est S10, croquis de situation : démontage d'une partie du dallage S10Ea27.
27-28 : S10Ea, angle du corridor nord S9 de l'esplanade est S10, calques originaux des dessins d'objets (jarre S9a33-1, coupe nabatéenne S10Ea25-1 et anse en verre S9a35-V2 (A. Chambon).
29-34 : Inventaire des blocs d'architecture.
35 : Le cryptoportique nord S9A, légendes des fiches d'objets.
36-38 : Le cryptoportique nord S9A, fiches d'objet, jarre.
39 : Le cryptoportique nord S9A, fiche d'objet, fragments d'un vase globulaire en verre.
40 : Le cryptoportique nord S9A, fiche d'objet, anse de lampe (byzantine?) en verre.
41 : Le cryptoportique nord S9A, fiche d'objet, anse de lampe (byzantine?) en verre.
42 : Le cryptoportique nord S9A, fiche d'objet, monnaie en bronze.
43 : Le cryptoportique nord S9A, fiche d'objet, monnaie en bronze.
44 : Le cryptoportique nord S9A, fiche d'objet, perle en coquillage.
45 : Le cryptoportique nord S9A, fiche d'objet, os de petits rongeurs.
46 : Le cryptoportique nord S9A, fiche d'objet, percuteur en silex.
47 : Le cryptoportique nord S9A, fiche d'objet, percuteur en silex.
48 : Le cryptoportique nord S9A, fiche d'objet, pilon en basalte.
49 : Le cryptoportique nord S9A, fiche d'objet, pilon en basalte.
50 : Le cryptoportique nord S9A, fiche d'objet, meule en basalte.
51 : Le cryptoportique nord S9A, fiche d'objet, enduite bitumeux.
52 : Angle du corridor nord et de l'esplanade est S10Ea, légendes des fiches d'objets.
53 : Angle du corridor nord et de l'esplanade est S10Ea, fiche d'objet, fragment de lampe.
54-55 : Angle du corridor nord et de l'esplanade est S10Ea, fiche d'objet, coupe nabatéenne à pied et à anse torsadée. Recto et Verso de la fiche.
56 : Angle du corridor nord et de l'esplanade est S10Ea, fiche d'objet, fragments de verre.
57 : Angle du corridor nord et de l'esplanade est S10Ea, fiche d'objet, fragments de verre.
58 : Angle du corridor nord et de l'esplanade est S10Ea, fiche d'objet, monnaie en bronze.
59 : Angle du corridor nord et de l'esplanade est S10Ea, fiche d'objet, monnaie en bronze
60-61 : Angle du corridor nord et de l'esplanade est S10Ea, fiche d'objet, piton en fer. Recto et verso de la fiche.

Fouilles, études et restaurations de marae et ahu à Tahiti (1963-1995)

Jusqu'en 1995, José Garanger travailla régulièrement dans les îles de la Société. Ainsi , il étudia et restaura plusieurs structures lithiques pré-européennes : marae et ahu, tel le Marae Ta'ata à Tahiti qu'illustrent ces quelques photos. Couvrant près de 3500 m 2 , le Marae Ta'ata, restauré en 1972, comprend, trois enceintes principales (A, B, C), une petite enceinte (D) et une plate-forme (E) que l'on peut voir sur le plan.

Restauration de monuments à wallis (Uvea, Polynésie occidentale)

Les travaux du Professeur José Garanger dans la presqu'île de Tautira, à Tahiti ainsi que la fouille et la restauration du marae Ta'ata ont fortement inspiré mes travaux à Wallis (1993-1998). Avec Daniel Frimigacci, nous avons restauré plusieurs monuments tongiens dans la partie sud de l'île, là où des groupes venus de Tonga s'installèrent vers le 11ème siècle. Dès cette époque ils construisirent d'imposants bâtiments qu'ils modifièrent et remanièrent jusqu'à très récemment. Si nos travaux d'archéologie permirent de comprendre l'architecture de ces structures et les phases successives de construction, nos restaurations, quant à elles, permirent de concrètement restituer aux Wallisiens une partie des informations collectées sur le patrimoine culturel de l'île.
Maurice Hardy, équipe ArScAn-Ethnologie préhistorique.

Pirogues et conceptions polynésiennes de l'environnement

La mise en perspective des sources ethnologiques et archéologiques dans la démarche du Pr. J. Garanger inspira ma recherche ethnoarchéologique sur la place des pirogues dans les sociétés océaniennes d'hier et d'aujourd'hui, et sur le système de représentations de l'environnement insulaire récurrent dans toute la Polynésie et centré sur le renouvellement de la fertilité. A cette notion vitale s'associent un espace arboré (vao) souvent tabou, l'eau douce, et des structures cultuelles. Les populations qui s'installèrent sur les îles du Pacifique véhiculèrent leurs conceptions du paysage : un espace culturellement construit autour d'éléments naturels et anthropiques.
Hélène Guiot, équipe ArScAn-Ethnologie préhistorique.

Complémentarité archéologie, tradition orale et fouilles de sites funéraires

Faisant suite aux démonstrations du Professeur José Garanger, des recherches ethno-archéologiques basées sur l'emploi conjoint de ces deux sources documentaires ont été menées dans différentes îles du Pacifique. Ces travaux soulignent la complémentarité des deux disciplines offrant ainsi une meilleure reconstruction palethnologique. Ils sont illustrés ici par des études de sépultures dont les restes ont été étudiés in situ et ré-inhumés.

Les sépultures du marae Te Tahata à Tepoto (Tuamotu, Polynésie française)
Sur le marae Te Tahata du petit atoll de Tepoto dans l'archipel des Tuamotu, 32 sépultures humaines ont été découvertes par Eric Conte en 1984 et 1985. Durant la fouille, les habitants de l'île et ceux de l'atoll voisin de Napuka ont participé aux fouilles ou sont venus visiter le chantier comme ici en 1985. De précieuses informations ont ainsi été recueillies sur l'histoire du monument et sa fonction à la période pré-européenne auprès des descendants de ceux qui l'édifièrent et y furent inhumés. La fouille du marae Te Tahata illustre les enseignements de José Garanger : confrontation des données archéologiques aux traditions orales encore vivaces et implication des populations dans la découverte de leur passé.
Eric Conte, Professeur à l'Université de Polynésie française et membre de l'équipe ArScAn-Ethnologie préhistorique .

Le tertre funéraire à caveau de Petania à Wallis (Uvea, Polynésie occidentale)
L'étude archéologique du tertre funéraire de Petania a mis en évidence, dans sa partie profonde, un caveau en position centrale et de nombreuses inhumations primaires adultes. Certaines se chevauchaient formant des cercles concentriques autour du caveau, indices de dépôts simultanés réalisés à la suite d'un unique événement. La tradition orale liée au site, enregistrée en parallèle à la fouille, explique de façon claire la découverte : une guerre entre Tongiens occupant le sud de l'île et groupes autochtones repoussés dans le nord, et permet de comprendre la présence, au 18ème siècle, d'une sépulture à caveau de tradition tongienne dans le nord d'Uvea.
Christophe Sand, Département Archéologie du Service des Affaires culturelles et Coutumières de Nouvelle-Calédonie et membre de l'équipe ArScAn-Ethnologie préhistorique.

Le tertre funéraire de Korotuku à Cikobia-i-Ra (Fidji)
Les sources ethnohistoriques présentent l'accompagnement du défunt comme une composante importante des funérailles fidjiennes du 19 ème siècle, évoquant des inhumations doubles ou multiples dans un unique espace sépulcral. L'étude anthropo-archéologique du tertre funéraire de Korotuku à Cikobia-i-Ra (Fidji) a permis de découvrir dix inhumations primaires individuelles. Chaque défunt adulte, associé à des perles de verroterie, reposait dans un enclos. Le tertre résulte de plusieurs phases de construction, suggérant au moins deux séries d'enterrements. Ainsi, si la tradition de l'accompagnement du défunt avait existé à Cikobia-i-Ra, elle aurait pris une forme très particulière, sans correspondance réelle avec les descriptions ethnohistoriques.
Frédérique Valentin, CNRS, membre de l'équipe ArScAn-Ethnologie préhistorique.

Stucs et stèles, figures et cornes

Le décor sculpté, en partie victime d’un iconoclasme musulman assez tardif (après le milieu du VIIIè siècle), ne régnait qu’aux deux emplacements essentiels du temple : la façade, et la plate-forme (môtab) à bétyles surmontée de son kiosque à baldaquin. Ailleurs, le décor était stuqué et peint. Une petite partie du matériel des IIè – IVè siècles consiste en menus objets votifs. C’est du tout-venant, productions régionales aux formes un peu approximatives, ou importations pas nécessairement éblouissantes : Dharih n’est pas Pétra, qui n’est pas Alexandrie ! La brève époque chrétienne et la phase islamique précoce offrent surtout du matériel de la vie quotidienne, d’où émergent quelques objets de nature plus spirituelle, comme une peu commune amulette prophylactique « pour la salut de Georges, d’Elie et de Job ».

21-24 août 2006

Photographie n° DSCN2054. Ecole secondaire de Nkoaranga, classe d’informatique, 21 août 2006.
Photographies n° DSCN2055 à DSCN2057. Ecole secondaire de Nkoaranga, 21 août 2006.
Photographie n° DSCN2058. Le mont Méru vu d’Arusha, 22 août 2006.
Photographies n° DSCN2059 à DSCN2082. Vues d’Arusha, 22 août 2006.
Photographies n° DSCN2083 à DSCN2091. Soirée chez des amis indiens de C. Baroin à Arusha, 22 août 2006.
Photographie n° DSCN2092. Des « flamboyants » (Delonix Regia).
Photographies n° DSCN2093 à DSCN2108. Dar Es Salaam, 24 août 2006.

18-19 septembre 2006

Photographies n° DSCN2193 à DSCN2197. Ruches dans les arbres, Poli, 18 septembre 2006.
Photographies n° DSCN2198 à DSCN2203. Un boucher et barman, Poli, 18 septembre 2006.
Photographie n° DSCN2204. La fille de l’interprète et assistant de C. Baroin avec ses enfants, Ndatu, 18 septembre 2006.
Photographie n° DSCN2205. Maison de pauvres, NDatu, 18 septembre 2006.
Photographies n° DSCN2206 à DSCN2208. Eglise, Poli, 18 septembre 2006.
Photographie n° DSCN2209. Séminaire à Arusha, 19 septembre 2006.

21-22 septembre 2006

Photographies n° DSCN2210 à DSCN2215. Rivière, paysage et canaux d’irrigation en descendant de Seela, 21 septembre 2006.
Photographies n° DSCN2216 à DSCN2217. Culture en terrasses, Ndatu, 22 septembre 2006.
Photographies n° DSCN2218 à DSCN2219. Fabrication de briques, Ndatu, 22 septembre 2006.
Photographies n° DSCN2220 à DSCN2223. Le chairman du village de Ndatu, dans son bureau, avec affiches, 22 septembre 2009.
Photographies n° DSCN2224 à DSCN2237. Fabrication des briques à Ndatu, 22 septembre 2006.
Photographie n° DSCN2238. Densité urbaine à Ndatu, 22 septembre 2009.

17-18 octobre 2006

Photographies n° DSCN2390 à DSCN2391. L'assistant et interprète de C. Baroin et sa femme, Ndatu, 17 octobre 2006.
Photographies n° DSCN2392 à DSCN2400. Chez un habitant de Nkoaranga, 18 octobre 2006.
Photographies n° DSCN2401 à DSCN2402. Maisons des ouvriers d’une grande plantation de café, Nkoaranga, 18 octobre 2006.
Photographie n° DSCN2403. Marchand de viande grillée, Kilala, 18 octobre 2006.
Photographies n° DSCN2404 à DSCN2406. Au bistrot avec un boucher et spécialiste de l’enseignement aux circoncis, Kilala, 18 octobre 2006.

21-22 octobre 2006, à Kondoa

Photographies n° DSCN2407 à DSCN2473. Peintures rupestres.
Photographies n° DSCN2474 à DSCN2476. Vues des alentours de Kondoa.
Photographies n° DSCN2477 à DSCN2479. Les sources chaudes.
Photographies n° DSCN2480 à DSCN2486. Un baobab géant.
Photographies n° DSCN2487 à DSCN2490. Chez un habitant.

Commerce, religion, agriculture : des Nabatéens à l’Islam

Plus ancienne route de la Jordanie moderne, la « route des Rois » des biblistes et des guides touristiques , en réalité « route du Sultan » d’époque ottomane, emprunte le grand itinéraire caravanier nord-sud des Nabatéens de Bosra à Hégra. Dharih est précisément sur cet itinéraire, dont seule la route militaire romaine s’est un peu écartée. Au sein des ruines, la place occupée par le sanctuaire est considérable par rapport à celle des autres constructions : Dharih nous apparaît avant tout comme une halte religieuse sur un axe caravanier. Lors de la réoccupation antique tardive, d’abord chrétienne, le complexe religieux, devenu une petite église, est le centre d’un petit village. L’islamisation aurait pu ne jamais advenir, dans ce village abandonné au IXè siècle : mais de belles inscriptions arabes islamiques en coufique montrent la maîtrise des musulmans sur les lieux dès la fin du VIIè siècle. C’est sans doute à nouveau la position sur la grande route qui a joué. La localité, par ailleurs, n’aurait pu vivre sans le bon potentiel agricole de cette vallée du Laaban : sources, terres planes, rochers accueillants pour les pressoirs, qui ont permis à un village nabatéen puis nabatéo-romain de se développer sur les pentes au-dessus du sanctuaire.

Maisons et huileries, hôtellerie et tombeau

Le village consiste en des maisons paysannes en pierres taillées : une ou deux cours, trois ou quatre pièces ; des arcs clavés sur jambes en pilastres portent des dalles de plafond en pierre. Une belle demeure, surplombant le sanctuaire, est beaucoup plus vaste ; elle abrite des bains chauffés, des salles de réception, des vestiges cultuels. C’est peut-être la maison de la famille du chef du district, le ra’s Aïn Laaban (chef de la Source du Laaban) signalé par une inscription nabatéenne. On soupçonne que l’unique tombeau monumental de la nécropole, construit vers 110 apr. J .-C. pour trente défunts, était l’ultime demeure des maîtres de cette grande maison. Toutes les autres tombes sont de simples fosses. La culture de l’olivier occupait déjà dans l’Antiquité la place majeure qui est la sienne aujourd’hui : plusieurs huileries sont assez bien conservées, échelonnées entre les Ier et VIè siècles apr. J.-C. Tout à côté du sanctuaire mais à l’extérieur de son enceinte, un bâtiment rectangulaire à plan compact reste mystérieux. Il avait deux niveaux. L’étage, complètement détruit, a livré quelques éléments de décor sculpté et stuqué ; le rez-de-chaussée à-demi enterré avait un hall central à piliers et une salle à manger à trois banquettes en pierres. On a pensé à une hôtellerie du sanctuaire, mais rien n’est moins sûr, car il y avait aussi, ailleurs, un caravansérail.

26-28 septembre 2006

Photographies n° DSCN2268 à DSCN2271. Buveurs de bière de banane, Poli, 26 septembre 2006.
Photographie n° DSCN2272. Maison d’une veuve pauvre, Poli, 26 septembre 2006.
Photographie n° DSCN2273. Lessive à la source, Seela, 26 septembre 2006.
Photographies n° DSCN2274 à DSCN2279. Une maison au toit en feuilles de bananier, Seela, 26 septembre 2006.
Photographie n° DSCN2280. Four à biogaz chez un particulier, Mulala, 27 septembre 2006.
Photographies n° DSCN2281 à DSCN2282. Un vieux chef avec sa canne sculptée, Ndatu, 28 septembre 2006.
Photographies n° DSCN2283 à DSCN2284. Grand pré où se réunit le clan Pallangyo, au pied d’un arbre mseseve (Rohulfa caffra), Ndatu, 28 septembre 2006.
Photographies n° DSCN2285 à DSCN2286. Pilage du maïs au mortier, Ndatu, 28 septembre 2006.
Photographie n° DSCN2287. Cercueils à vendre, Ndatu, 28 septembre 2006.
Photographies n° DSCN2288 à DSCN2289. Femmes cuisinant pour le restaurant, Ndatu, 28 septembre 2006.

03 octobre 2006, à Mbuguni

Photographies n° DSCN2318 à DSCN2320. Chez un riche propriétaire de mines de tanzanite.
Photographies n° DSCN2321 à DSCN2330. Visite des mines de tanzanite, portraits de mineurs.
Photographies n° DSCN2331 à DSCN2335. Rues de Mbuguni.
Photographie n° DSCN2336. Marchande de légumes à la sortie de Mbuguni.
Photographies n° DSCN2337 à DSCN2342. Réunion publique.
Photographie n° DSCN2343. Le mont Méru vu depuis Mbuguni.
Photographie n° DSCN2344. Nettoyage d’une charrette à bœufs.
Photographies n° DSCN2345 à DSCN2350. Ecole de Mbuguni.
Photographie n° DSCN2351. Canal d’irrigation.
Photographie n° DSCN2352. Chez le pasteur ELCT de Mbuguni, l’hôte de C. Baroin.
Photographies n° DSCN2353 à DSCN2356. Au marché de Mbuguni.

ELCT signifie Evangelical Lutheran Church in Tanzania.

Du bétyle d’al-Uzza à la chapelle de la Theotokos

Le temple de Dharih (22 m de long, 17 m de large, 15 m de haut) faisait partie d’un grand complexe : voie sacrée bordée d’un bain et d’un caravansérail, salles de banquets, puis deux grands parvis en enfilade, et un petit autel sacrificiel à côté du temple. Le tout fut bâti du Ier siècle au début du IIIè et fonctionna jusqu’au milieu du IVè. Un séisme (363) et la christianisation eurent raison du lieu de culte. La découverte en 1998-99 du décor sculpté, en partie intact, du couronnement de façade, a attiré l’attention du public et des musées : une architrave à rinceaux peuplés d’animaux, une frise où alternent figures du Zodiaque et Victoires qui les couronnent, un fronton aux centaures marins affrontés, couronnés par des Victoires en vol. Tout ce décor un peu pataud devait mettre en valeur une (ou deux ? ) divinité(s), peut-être féminine, trônant dans le tympan entre les valeureux ichthyocentaures. Mais, de cette al-Uzza, la grande déesse nabatéenne — proche de la syrienne Atargatis, et maudite par le Coran — ne subsistent que des fragments. À l’intérieur du temple, la divinité et ses parèdres étaient adorés sous forme de bétyles (pierres sacrées sans images). Au VIè siècle et au-delà, l’inscription grecque de l’église laisse penser qu’elle était consacrée à la Vierge.

20 août 2006, travail à la ferme à Songoro

Photographies n° DSCN2006 à DSCN2028. Vues de la ferme, traite des vaches et travaux des champs.
Photographies n° DSCN2029 à DSCN2036. Vaporisation d’anti-tiques sur les vaches.
Photographies n° DSCN2037 à DSCN2046. Préparation du complément alimentaire pour vaches, 20 août 2006.
Photographies n° DSCN2047 à DSCN2049. Le fermier et son fils coupent des feuilles.
Photographies n° DSCN2050 à DSCN2053. Alimentation des vaches.

27 août-05 septembre 2006

Photographies n° DSCN2109 à DSCN2127. Voyage à Bagamoyo (ancien port de négriers), 27 août 2006.
Photographie n° DSCN2128. Marchand de meubles, Dar Es Salaam, 1er septembre 2006.
Photographies n° DSCN2129 à DSCN2131. Maisons et entrée de l’école secondaire, Nkoaranga, 5 septembre 2006.
Photographie n° DSCN2132. Transport du lait vers Arusha, Nkoaranga, 5 septembre 2006.
Photographie n° DSCN2133. Portail d’entrée du MUCO (Makumira University College), Makumira, 5 septembre 2006.
Photographies n° DSCN2134 à DSCN2135. Eglise en construction, élèves sur le chemin de l’école, Songoro, 5 septembre 2006.

08-10 septembre 2006

Photographie n° DSCN2136. Travaux aux champs, de Nkoaranga vers Urisho, 8 septembre 2006.
Photographie n° DSCN2137. Travaux aux champs, de Nkoaranga vers Urisho, 8 septembre 2006. Citerne d’eau.
Photographies n° DSCN2138 à DSCN2141. Travaux aux champs, de Nkoaranga vers Urisho, 8 septembre 2006.
Photographie n° DSCN2142. Brouette pour descendre les bidons de lait, de Nkoaranga vers Urisho, 8 septembre 2006.
Photographies n° DSCN2143 à DSCN2147. Enfants tenant chiots et poules, Songoro, 9 septembre 2006.
Photographies n° DSCN2148 à DSCN2150. Bananiers, maïs et limites de champ, Songoro, 9 septembre 2006.
Photographies n° DSCN2151 à DSCN2161. Visite à une accouchée, Songoro, 9 septembre 2006.
Photographie n° DSCN2162. Champ de pommes de terre et haie d’isali, près de Songoro, 9 septembre 2006.
Photographies n° DSCN2163 à DSCN2164. Groupe d’enfants devant une maison, 10 septembre 2006.
Photographies n° DSCN2165 à DSCN2166. Coiffeuse tressant les cheveux d'une femme, Songoro, 10 septembre 2006.
Photographie n° DSCN2167. Un couple au restaurant, Usa River, 08 septembre 2006.
Photographie n° DSCN2168. C. Baroin dans un bar chic, avec ses hôtes, Usa River, 08 septembre 2006.
Photographies n° DSCN2169 à DSCN2170. Procession de fourmis.

11-17 septembre 2006

Photographies n° DSCN2171 à DSCN2172. « Songoro Secondary School », 11 septembre 2006.
Photographies n° DSCN2173 à DSCN2185. Les hauts de Songoro à la limite de la forêt, 11 septembre 2006.
Photographies n° DSCN2186 à DSCN2188. « Nkoaranga secondary school », 12 septembre 2006.
Photographie n° DSCN2189. Enfants de l’hôte de C. Baroin à Songoro, 12 septembre 2006.
Photographies n° DSCN2190 à DSCN2191. Eglise inachevée à Songoro, 15 septembre 2006.
Photographie n° DSCN2192. L’évêque de l’église AMEC d’Akheri, Akheri, 17 septembre 2006.

30 septembre-1er octobre 2006

Photographie n° DSCN2290. Pancarte pour l’achat du café, de Ndatu vers Ngyani, 30 septembre 2006.
Photographie n° DSCN2291. Eglise et tombes, en allant de Ndatu vers Ngyani, 30 septembre 2006.
Photographies n° DSCN2292 à DSCN2295. Pancartes des églises rivales KKKT et AMEC, Ngyani, 30 septembre 2006.
Photographies n° DSCN2296 à DSCN2300. Grande église AMEC en construction, Ngyani, 30 septembre 2006.
Photographies n° DSCN2301 à DSCN2302. Fabrication et vente de « chapati » à Ngyani, 30 septembre 2006.
Photographies n° DSCN2303 à DSCN2304. Bâtiment à façade décorée à Ngyani, 30 septembre 2006.
Photographies n° DSCN2305 à DSCN2316. Service religieux à l’église AMEC de Ndatu, 1er octobre 2006.
Photographie n° DSCN2317. Service religieux à l’église AMEC de Ndatu. Sacs de maïs donnés par les fidèles, 1er octobre 2006.

AMEC signifie African Methodist Episcopal Church.
KKKT signifie Kanisa la Kiinjili la Kilutheri Tanzania.

07-14 octobre 2006

Photographies n° DSCN2357 à DSCN2369. A Ndatu, chez un pasteur luthérien ELCT, les 07 et 08 octobre 2006. Réception d’étrangers, service religieux et vente aux enchères à la sortie de l’église.
Photographie n° DSCN2370. Préparation d’une boisson alcoolisée, kangara, Ndatu, 9 octobre 2006.
Photographies n° DSCN2371 à DSCN2372. A la ferme, chèvres et vaches, Ndatu, 9 octobre 2006.
Photographies n° DSCN2373 à DSCN2375. Egrennage du maïs, Ndatu, 9 octobre 2006.
Photographies n° DSCN2376 à DSCN2377. Pancartes pour achat de café aux producteurs, Ndatu, 9 octobre 2006.
Photographies n° DSCN2378 à DSCN2383. Kimundo, 11 octobre 2006.
Photographie n° DSCN2384. Plantations dans un jardin.
Photographie n° DSCN2385. Jacaranda en fleurs, Nkoaranga, 12 octobre 2006.
Photographies n° DSCN2386 à DSCN2389. Avec un " casseur de pots " (rituel permettant de lancer une malédiction sur quelqu’un), Samaria, 14 octobre 2006.

ELCT signifie Evangelical Lutheran Church in Tanzania.

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