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Fouilles, études et restaurations de marae et ahu à Tahiti (1963-1995)

Jusqu'en 1995, José Garanger travailla régulièrement dans les îles de la Société. Ainsi , il étudia et restaura plusieurs structures lithiques pré-européennes : marae et ahu, tel le Marae Ta'ata à Tahiti qu'illustrent ces quelques photos. Couvrant près de 3500 m 2 , le Marae Ta'ata, restauré en 1972, comprend, trois enceintes principales (A, B, C), une petite enceinte (D) et une plate-forme (E) que l'on peut voir sur le plan.

Restauration de monuments à wallis (Uvea, Polynésie occidentale)

Les travaux du Professeur José Garanger dans la presqu'île de Tautira, à Tahiti ainsi que la fouille et la restauration du marae Ta'ata ont fortement inspiré mes travaux à Wallis (1993-1998). Avec Daniel Frimigacci, nous avons restauré plusieurs monuments tongiens dans la partie sud de l'île, là où des groupes venus de Tonga s'installèrent vers le 11ème siècle. Dès cette époque ils construisirent d'imposants bâtiments qu'ils modifièrent et remanièrent jusqu'à très récemment. Si nos travaux d'archéologie permirent de comprendre l'architecture de ces structures et les phases successives de construction, nos restaurations, quant à elles, permirent de concrètement restituer aux Wallisiens une partie des informations collectées sur le patrimoine culturel de l'île.
Maurice Hardy, équipe ArScAn-Ethnologie préhistorique.

Pirogues et conceptions polynésiennes de l'environnement

La mise en perspective des sources ethnologiques et archéologiques dans la démarche du Pr. J. Garanger inspira ma recherche ethnoarchéologique sur la place des pirogues dans les sociétés océaniennes d'hier et d'aujourd'hui, et sur le système de représentations de l'environnement insulaire récurrent dans toute la Polynésie et centré sur le renouvellement de la fertilité. A cette notion vitale s'associent un espace arboré (vao) souvent tabou, l'eau douce, et des structures cultuelles. Les populations qui s'installèrent sur les îles du Pacifique véhiculèrent leurs conceptions du paysage : un espace culturellement construit autour d'éléments naturels et anthropiques.
Hélène Guiot, équipe ArScAn-Ethnologie préhistorique.

Complémentarité archéologie, tradition orale et fouilles de sites funéraires

Faisant suite aux démonstrations du Professeur José Garanger, des recherches ethno-archéologiques basées sur l'emploi conjoint de ces deux sources documentaires ont été menées dans différentes îles du Pacifique. Ces travaux soulignent la complémentarité des deux disciplines offrant ainsi une meilleure reconstruction palethnologique. Ils sont illustrés ici par des études de sépultures dont les restes ont été étudiés in situ et ré-inhumés.

Les sépultures du marae Te Tahata à Tepoto (Tuamotu, Polynésie française)
Sur le marae Te Tahata du petit atoll de Tepoto dans l'archipel des Tuamotu, 32 sépultures humaines ont été découvertes par Eric Conte en 1984 et 1985. Durant la fouille, les habitants de l'île et ceux de l'atoll voisin de Napuka ont participé aux fouilles ou sont venus visiter le chantier comme ici en 1985. De précieuses informations ont ainsi été recueillies sur l'histoire du monument et sa fonction à la période pré-européenne auprès des descendants de ceux qui l'édifièrent et y furent inhumés. La fouille du marae Te Tahata illustre les enseignements de José Garanger : confrontation des données archéologiques aux traditions orales encore vivaces et implication des populations dans la découverte de leur passé.
Eric Conte, Professeur à l'Université de Polynésie française et membre de l'équipe ArScAn-Ethnologie préhistorique .

Le tertre funéraire à caveau de Petania à Wallis (Uvea, Polynésie occidentale)
L'étude archéologique du tertre funéraire de Petania a mis en évidence, dans sa partie profonde, un caveau en position centrale et de nombreuses inhumations primaires adultes. Certaines se chevauchaient formant des cercles concentriques autour du caveau, indices de dépôts simultanés réalisés à la suite d'un unique événement. La tradition orale liée au site, enregistrée en parallèle à la fouille, explique de façon claire la découverte : une guerre entre Tongiens occupant le sud de l'île et groupes autochtones repoussés dans le nord, et permet de comprendre la présence, au 18ème siècle, d'une sépulture à caveau de tradition tongienne dans le nord d'Uvea.
Christophe Sand, Département Archéologie du Service des Affaires culturelles et Coutumières de Nouvelle-Calédonie et membre de l'équipe ArScAn-Ethnologie préhistorique.

Le tertre funéraire de Korotuku à Cikobia-i-Ra (Fidji)
Les sources ethnohistoriques présentent l'accompagnement du défunt comme une composante importante des funérailles fidjiennes du 19 ème siècle, évoquant des inhumations doubles ou multiples dans un unique espace sépulcral. L'étude anthropo-archéologique du tertre funéraire de Korotuku à Cikobia-i-Ra (Fidji) a permis de découvrir dix inhumations primaires individuelles. Chaque défunt adulte, associé à des perles de verroterie, reposait dans un enclos. Le tertre résulte de plusieurs phases de construction, suggérant au moins deux séries d'enterrements. Ainsi, si la tradition de l'accompagnement du défunt avait existé à Cikobia-i-Ra, elle aurait pris une forme très particulière, sans correspondance réelle avec les descriptions ethnohistoriques.
Frédérique Valentin, CNRS, membre de l'équipe ArScAn-Ethnologie préhistorique.

Stucs et stèles, figures et cornes

Le décor sculpté, en partie victime d’un iconoclasme musulman assez tardif (après le milieu du VIIIè siècle), ne régnait qu’aux deux emplacements essentiels du temple : la façade, et la plate-forme (môtab) à bétyles surmontée de son kiosque à baldaquin. Ailleurs, le décor était stuqué et peint. Une petite partie du matériel des IIè – IVè siècles consiste en menus objets votifs. C’est du tout-venant, productions régionales aux formes un peu approximatives, ou importations pas nécessairement éblouissantes : Dharih n’est pas Pétra, qui n’est pas Alexandrie ! La brève époque chrétienne et la phase islamique précoce offrent surtout du matériel de la vie quotidienne, d’où émergent quelques objets de nature plus spirituelle, comme une peu commune amulette prophylactique « pour la salut de Georges, d’Elie et de Job ».

21-24 août 2006

Photographie n° DSCN2054. Ecole secondaire de Nkoaranga, classe d’informatique, 21 août 2006.
Photographies n° DSCN2055 à DSCN2057. Ecole secondaire de Nkoaranga, 21 août 2006.
Photographie n° DSCN2058. Le mont Méru vu d’Arusha, 22 août 2006.
Photographies n° DSCN2059 à DSCN2082. Vues d’Arusha, 22 août 2006.
Photographies n° DSCN2083 à DSCN2091. Soirée chez des amis indiens de C. Baroin à Arusha, 22 août 2006.
Photographie n° DSCN2092. Des « flamboyants » (Delonix Regia).
Photographies n° DSCN2093 à DSCN2108. Dar Es Salaam, 24 août 2006.

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