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Inventaires
Pièce Avec objets numériques
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06. Itinéraires de Belleville à Djerba de femmes juives tunisiennes vivant en France. Photographie et anthropologie. Joueurs de tiercé, Café La vielleuse, Belleville

La clientèle du café La vielleuse est mixte mais les Juifs tunisiens marquent systématiquement un partage sexuel de l'espace : il y a le coin des hommes et celui des femmes représentant des tablées à quelques mètres de distance. Les femmes conversent entre elles tout l'après-midi, les hommes ne viennent qu'en fin de journée, animés par le plaisir de jouer ensemble au tiercé et de calculer les probabilités des meilleurs paris à l'aide du journal Paris Turf .
L'auteur de la photographie est S. Conord.

07. Itinéraires de Belleville à Djerba de femmes juives tunisiennes vivant en France. Photographie et anthropologie. Simone, Café La Vielleuse, Belleville

Ce portrait représente une expression du sujet photographié bien distincte de celles enregistrées lors des premières auto-mises-en-scène. Le visage de cette femme, soucieux, dévoile déjà un premier aperçu de « l'autre face » : celle d'individus vivant derrière l'apparence, les sourires et les rires, des difficultés d'ordre affectif ou matériel, des problèmes de santé. Quelques propos à ce sujet m'avaient été confiés dès la deuxième visite ; ces témoignages m'orientèrent probablement dans ce choix de prises de vues. Cette photo fut complètement rejetée par le sujet photographié : « Je souris pas, c'est pas moi» dit-elle.
L'auteur de la photographie est S. Conord.

15. Itinéraires de Belleville à Djerba de femmes juives tunisiennes vivant en France. Photographie et anthropologie. Henna, Paris 19ème

Le henna précède la cérémonie du mariage. Il s'agit d'offrir des cadeaux aux fiancés (des bijoux en or pour la femme) et de placer une boule de henné dans la paume de leur main ainsi qu'un ruban rouge à leur poignet afin de leur porter chance et bonheur.
L'auteur de la photographie est S. Conord.

16. Itinéraires de Belleville à Djerba de femmes juives tunisiennes vivant en France. Photographie et anthropologie. La coupe du poisson par les jeunes mariés, Paris XIXe

Lors de ces invitations à participer à des événements familiaux, j'ai pu découvrir une coutume tunisienne d'origine rurale, plutôt rare de nos jours, m'a-t-on expliqué. Il s'agit de réunir toute la famille autour d'un grand repas, quelques jours après un mariage. Un poisson cru spécialement préparé pour l'occasion est alors apporté aux jeunes mariés. On leur donne deux couteaux. La femme arrive aisément à trancher l'animal, tandis que le mari peine : la coutume veut qu'il ne puisse pas y arriver. Un petit morceau de bois a été préalablement placé (par une sœur du mari) à l'endroit où l'homme doit couper la tête du poisson. Cette scène a pour fonction de marquer symboliquement la suprématie de la femme dans sa maison. La maison est ainsi, au Maghreb, un lieu essentiellement féminin.
L'auteur de la photographie est S. Conord.

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