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Vues de terrain. Fiches photographiques du format 24x36, films numérotés de 1 à 21

Les fiches concernent les chantiers G Maison Rouge, L et P.
Film n°1 (35 fiches). Les fiches sont numérotées de 1 à 36. Absence de la fiche n°TH04 1.26.
Film n°2 (37 fiches). Les fiches sont numérotées de 1 à 37.
Film n°4 (34 fiches). Les fiches sont numérotées de 2 à 36. Absence de la fiche n°TH04 4.18.
Film n°6 (35 fiches). Les fiches sont numérotées de 2 à 37. Absence de la fiche n°TH04 6.16.
Film n°8 (34 fiches). Les fiches sont numérotées de 1 à 37. Absence des fiches n°TH04 8.13, n°TH04 8.30 et n°TH04 8.33.
Film n°9 (34 fiches). Les fiches sont numérotées de 2 à 36. Absence de la fiche n°TH04 9.24. Les fiches n°TH04 9.2A à TH04 9.13A portent un A après le n° de vue.
Film n°10 (36 fiches). Les fiches sont numérotées de 2 à 37.
Film n°11 (35 fiches). Les fiches sont numérotées de 1 à 37. Absence des fiches n°TH04 11.10 et TH04 11.18.
Film n°12 (35 fiches). Les fiches sont numérotées de 2 à 36.
Film n°13 (26 fiches). Les fiches sont numérotées de 3 à 29.
Film n°14 (36 fiches). Les fiches sont numérotées de 1 à 36.
Film n°15 (36 fiches). Les fiches sont numérotées de 0 à 36. Absence des fiches n°TH04 15.25.
Film n°16 (35 fiches). Les fiches sont numérotées de 2 à 36.
Film n°17 (33 fiches). Les fiches sont numérotées de 4 à 37.
Film n°18 (36 fiches). Les fiches sont numérotées de 1 à 37. Absence des fiches n°TH04 18.32.
Film n°19 (35 fiches). Les fiches sont numérotées de 2 à 36.
Film n°20 (27 fiches). Les fiches sont numérotées de 3 à 30.
Film n°21 (30 fiches). Les fiches sont numérotées de 1 à 31. Absence des fiches n°TH04 21.9.
Les fiches sont identifiées comme suit : année_n° de film._n° de vue, exemple : TH04 1.1.
Absence des films n°3, 5, 7.

Quarante-et-unième campagne

THA 2004 1-THA 2004 16. Chantier L (auteur : M. Leconte).
THA 2004 17-THA 2004 19. Chantier G. Maison rouge (auteur : F. Laroche-Traunecker).
THA 2004 20-THA 2004 22. Chantier G (auteur : F. Laroche-Traunecker).
THA 2004 23-THA 2004 35. Chantier P, salle 64 (auteur : F. Laroche-Traunecker).

Présence de tirages.

Relations avec le musée du Quai Branly

Lettres, courriels, texte de présentation d'un colloque, comptes rendus de réunions, texte de projet d'une exposition sur les sociétés pastorales saharo-sahéliennes (Maures, Touaregs, Peuls WoDaaaBe, Toubous et Zaghawa), documentation pour le projet d'exposition.

Journal de la Société des Africanistes

Textes préparatoires, textes publiés, formulaires, texte de la convention pour la publication rétrospective du Journal de la Société des Africanistes sur le portail "Persée", lettre, texte de présentation de la revue, fiche de renseignement, formulaire de demande d'adhésion à "Revues.org", cahier des charges de Revues.org, état des stocks.

Vivre avec les rennes. Adaptations biologiques et culturelles : le système renne

L’exposition a été réalisée par la Maison René-Ginouvès (UMS 844) à l’initiative de Claudine Karlin Archéologue (Equipe Ethnologie préhistorique, UMR 7041) durant le printemps 2004.
Conception, numérisation, tirages : Martine Esline (MAE, UMS 844).
Textes : ACI (UMR 6130).
Présence d'une convention de prêt de l'exposition et d'une lettre (2008).

Texte d'introduction
"L’âge du Renne
En contexte préhistorique, le degré de mobilité des groupes humains témoigne directement des modes d’exploitation des territoires. La définition du degré de mobilité permet donc, selon toute vraisemblance, d’appréhender l’extraordinaire adaptation des hommes aux évolutions climatiques majeures qu’a connu la Terre au cours du Quaternaire. La reconstitution des formes de la mobilité est fondée sur la caractérisation fonctionnelle des sites, sur la possibilité de différencier leurs statuts respectifs et leur place dans les stratégies de subsistance, de les lier ainsi les uns aux autres pour reconstituer un modèle d’organisation économique et sociale.

A la fin du Paléolithique, pendant plusieurs millénaires, alors que des conditions climatiques assez drastiques règnent en Europe occidentale, la chasse du Renne semble souvent au cœur de l'économie de subsistance. De ce fait, la traque de cet animal a été systématiquement posée comme le fondement de l’organisation logistique des chasseurs, les autres activités de collecte des denrées végétales et carnées étant considérées comme complémentaires et éventuellement saisonnières. Le degré de mobilité des groupes serait alors liée aux comportements et notamment aux migrations des rennes eux-mêmes.

Les systèmes techniques relevant de ce mode économique, en apparence standardisé, présentent une palette de modalités que l’on peut mettre en relation, entre autres, avec le contexte environnemental, en même temps qu'elle traduit une diversité des organisations sociales. Compte tenu des imprécisions chronologiques propres à ces périodes, il est souvent difficile de distinguer ce qui procède des stratégies d’adaptation à des conditions écologiques particulières (changements climatiques ou particularités géographiques) de ce qui procède de choix culturels.
Les économies du renne, aujourd’hui

Les économies du renne, aujourd’hui
L’immense territoire de la Sibérie permet encore d'observer les comportements d’Hommes et d’animaux évoluant dans des biotopes comparables à ceux des périodes préhistoriques considérées ci-dessus. Par ailleurs, qu'il s'agisse des domaines techniques, sociaux ou symboliques, l’ensemble des traditions des communautés indigènes (Tchouktches, Koriaks, Evenks, Dolganes,…) est fondé sur l’omniprésence du renne.

Pourtant, des différences majeures de logistique et d’organisation peuvent être perçues : elles sont liées pour partie aux spécificités culturelles affichées par les différents groupes mais aussi aux importantes variations des conditions écologiques rencontrées dans cette zone. En effet, entre 63° et 70° de latitude nord, les variations climatiques sont considérables, reproduisant peu ou prou la diversité des biotopes fréquentés par les paléolithiques lors des épisodes froids du Quaternaire. Chacune des biozones présente sa propre spécificité, avec ses contrastes saisonniers et ses ressources potentielles, spécificité primordiale en terme de stratégie de subsistances, puisqu’elle se décline différemment dans le temps et dans l’espace selon que l’on se trouve dans un écosystème ou dans un autre. Il en va de même pour les systèmes techniques et symboliques.

Le monde sibérien permet de faire varier, selon le lieu d'enquête, différents paramètres qui influent sur les systèmes fondés sur l’exploitation du renne. L’objectif du projet est d’élaborer des modèles actualistes interdisciplinaires susceptibles d’être utilisés pour la compréhension des systèmes préhistoriques présentant le même tropisme vers cet animal. Une analyse ethno-archéologique systémique cherche à identifier des faits et des catégories perceptibles à travers les données fournies par l’archéologie (diètes, structures évidentes et latentes, cultures matérielles, représentations symboliques) en observant les réseaux de liens qu'ils entretiennent avec l'ensemble du système vivant.

Les missions au cours desquelles ont été prises ces photographies ont été largement soutenues par l'Institut Français pour la Recherche et la Technologie Polaire (IFRTP), aujourd'hui Institut Paul Emile Victor (IPEV), et aidée, pour Ethno-Renne, par le Ministère des Affaires Étrangères. C'est sur l'ensemble des résultats obtenus qu'a été construit l'ACI TTT Adaptations biologiques et culturelles, le système renne, à laquelle participent des archéologues, des anthropologues, des ethnologues."

12. Vivre avec les rennes. Environnement et mobilité. Pendant les huit mois d'hiver, chaque famille d’éleveur dolgane nomadise seule avec son troupeau. Région de Sopotchnoye, Taïmyr

La photographie date du printemps 1996.
Photo : Ethno Renne
Sylvie Beyries, CR CNRS, UMR 6130 Centre d'études de la Préhistoire, de l'Antiquité et du Moyen-Age
Francine David, IR CNRS, UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité, ArScAn-Ethnologie préhistorique
Claudine Karlin, IR CNRS, UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité, ArScan-Ethnologie préhistorique

13. Vivre avec les rennes. Environnement et mobilité. Au village de Popigaï, le rassemblement des nomades dolganes pour la fête de printemps est l’occasion d’échanger des peaux contre des vivres. Taïmyr

La photographie date du printemps 1996.
Photo : Ethno Renne
Sylvie Beyries, CR CNRS, UMR 6130 Centre d'études de la Préhistoire, de l'Antiquité et du Moyen-Age
Francine David, IR CNRS, UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité, ArScAn-Ethnologie préhistorique
Claudine Karlin, IR CNRS, UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité, ArScan-Ethnologie préhistorique

14. Vivre avec les rennes. Santé et comportements alimentaires. Préparation des blocs de glace qui, fragmentés, fondront dans un récipientprès du feu, seul point d’eau liquide. Région de Sopotchnoye, Taïmyr

La photographie date du printemps 1996.
Photo : Ethno Renne
Sylvie Beyries, CR CNRS, UMR 6130 Centre d'études de la Préhistoire, de l'Antiquité et du Moyen-Age
Francine David, IR CNRS, UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité, ArScAn-Ethnologie préhistorique
Claudine Karlin, IR CNRS, UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité, ArScan-Ethnologie préhistorique

18. Vivre avec les rennes. Santé et comportements alimentaires. Dans la yaranga, préparation de viande sur un plat en bouleau pendant que d'autres morceaux en attente sont fumés. Région de Tchaoun, Tchoukotka. Photographie non diffusable

La photographie date de l'hiver 1993.
Auteur : Joëlle Robert-Lamblin, DR CNRS, UPR 2147 Dynamique de l'évolution humaine : individus, populations, espèces.

19. Vivre avec les rennes. Santé et comportements alimentaires. Tout se mange dans le renne : les sabots grillés fermentent avec d'autres abats dans du sang, dans une poche en peau de phoque hermétiquement fermée. Région d'Amgouema, Tchoukotka. Photographie non diffusable

La photographie date de l'été 1999.
Auteur : Virginie Vaté, Post-doctorante au Centre interuniversitaire d'études et de recherches autochtones, Université Laval-Québec (Canada) ; boursière de la Fondation Fyssen ; Chercheur associé au Siberian Studies Centre du Max Planck Institute for Social Anthropology (Allemagne).

Techniques

En archéologie, l’étude de la culture matérielle a longtemps privilégié les artefacts à travers les questions relatives aux chaînes opératoires de fabrication, à la fonction et au mode de fonctionnement des outils. En revanche, sont moins bien connues les conditions de mise en œuvre, qui traduisent des choix de procédés.
En Sibérie, la majorité des activités restent domestiques, ce qui permet d’observer dans toutes ses composantes un système technique servant un mode de vie par certains points comparables à celui des nomades du Paléolithique final, comme, par exemple, la mise en œuvre d'outils en pierre.
Aujourd’hui, chasse du renne sauvage et élevage du renne domestique sont deux modes d’acquisition complémentaires. La chasse peut se pratiquer seul selon des techniques traditionnelles. En groupe, lors des migrations d’automne ou de printemps, elle est l’occasion de renforcer les liens sociaux. L’élevage est l'activité qui structure l'organisation des groupes, alors même que les attentions à porter au troupeau varient selon les saisons et la qualité des pâturages. Pour chaque utilisation de traction ou de monte, ou pour être abattus, les rennes domestiques sont capturés au lasso, moment essentiel dans la relation éleveur/renne, où s'expriment de multiples compétences. Lorsqu’il doit être consommé, le renne est abattu par les hommes. La découpe, quant à elle, peut, selon les régions et les circonstances, rester l'apanage des hommes ou être effectuée par tous. Tout dans le renne est utilisable, à fin alimentaire ou technique.
De même que l'élevage est l'activité valorisante des hommes, le travail des peaux, destinées à la fabrication des couvertures d’habitation ou des vêtements, est l'activité valorisante des femmes, depuis la fabrication des grattoirs en pierre utilisés en Tchoukotka et Kamtchatka jusqu’à la décoration des vêtements. Les hommes interviennent dans la sellerie ou le travail des peaux plus dures comme celles de l’élan ou de l’ours.
Si le temps est structuré par certaines activités prépondérantes qui donnent sa nature spécifique au système technique, les moments intermédiaires sont utilisés pour réaliser des tâches apparemment annexes mais tout aussi nécessaires à la vie du groupe, et tout aussi partie prenante du système technique. Il existe différents type d’utilisation des matériaux offrant des degrés d'investissement variables, adaptés aux objectifs. Ainsi, le bois peut-être complètement transformé (vaisselle rituelle en bois de bouleau), simplement préparé (perches constituant l’armature de l’habitation, et soigneusement transportées d’étape en étape), ou utilisé en l'état (bois de chauffe). Ces différentes utilisations sont des marqueurs environnementaux forts qui, tout autant que des artefacts, expriment des choix techniques.

21. Vivre avec les rennes. Techniques. La chasse collective au renne sauvage lors de la migration est l’occasion de resserrer les liens sociaux après l’isolement de l’hiver. Région de Sopotchnoye, Taïmyr

La photographie date du printemps 1996.
Photo : Ethno Renne
Sylvie Beyries, CR CNRS, UMR 6130 Centre d'études de la Préhistoire, de l'Antiquité et du Moyen-Age
Francine David, IR CNRS, UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité, ArScAn-Ethnologie préhistorique
Claudine Karlin, IR CNRS, UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité, ArScan-Ethnologie préhistorique

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