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Un parcours océanien en images. Hommage à José Garanger (1926-2006)

L'exposition a été réalisée par Martine Esline (MAE, UMS 844) durant l'hiver 2007-2008. L'auteur des photographies est José Garanger sauf autre mention.
L'Equipe ArScAn-Ethnologie préhistorique est auteur des textes et des légendes sauf autre mention.

Texte d'introduction de membres de l'Equipe Ethnologie préhistorique
"Le 26 décembre 2006 le Professeur José Garanger, éminent chercheur en préhistoire océanienne, nous quittait alors qu'il venait d'avoir 80 ans. Il avait longtemps assuré la direction de l'équipe Ethnologie préhistorique (ex-URA 275 du CNRS) avant qu'elle ne soit incorporée dans l'UMR ArScAn 7041. Cette exposition, préparée par les membres de la composante Océanie de l'équipe ArScAn-Ethnologie préhistorique et le Service Photo de l'UMS 844, retrace en images son parcours scientifique.
Passionné par l'ethnologie et l'histoire ancienne, José Garanger prépara, en même temps qu'il travaillait pour gagner sa vie, une licence ès-Lettres à la Sorbonne (1961). C'est là qu'il rencontra le professeur André Leroi-Gourhan avec qui il passa un certificat d'ethnologie. Grâce à celui-ci, alors conseiller scientifique auprès de l'O RSTOM , il obtint le poste d'archéologue du Pacifique qu'avait fait créer l'ethnologue Jean Guiart dans le cadre d'un accord CNRS-ORSTOM. Cela lui permit d'entrer au CNRS en 1962. Ses travaux de terrain aboutirent à la réalisation d'un doctorat d'Etat ès-Lettres de la Sorbonne, soutenu en 1970. Ayant enseigné parallèlement à l'Université de Paris X-Nanterre, de 1969 à 1977, José Garanger accepta de quitter le CNRS en 1977 pour l'Université Paris I, Panthéon-Sorbonne, où il fut d'abord maître de conférences puis, jusqu'à sa retraite en 1995, professeur. Il y créa l'enseignement de « Préhistoire océanienne ».
Parmi ses nombreuses activités, il fut président de la Société des Océanistes, et responsable, jusqu'en 1983, de l'unité de recherche « Préhistoire de l'Océanie » qu'il avait créée. À partir de 1983, il remplaça A. Leroi-Gourhan à la direction du laboratoire d'Ethnologie préhistorique, fonction qu'il assura pendant 12 ans jusqu'en 1995. Par ses travaux de terrain et par ses nombreuses publications, José Garanger est devenu, dans les années 70 et 80, le premier spécialiste français de l'archéologie et de la préhistoire océanienne. Ses travaux l'ont fait reconnaître comme l'un des grands archéologues de la communauté internationale de l'époque.
Les travaux d'archéologie océanienne entrepris par José Garanger, le conduisirent tour à tour en Polynésie française et dans l'archipel du Vanuatu. Les quelques images exposées ici souhaitent illustrer le message scientifique que José Garanger nous a laissé à travers ses publications, telles Archéologie des Nouvelles-Hébrides (1972) et l' Encyclopédie de la Polynésie (volume IV : A la recherche des anciens Polynésiens, 1986) :

  • traiter les questions archéologiques en ethnologue,
  • considérer les résultats obtenus non comme définitifs mais comme relatifs,
  • se défier des généralisations, l'interprétation des cultures préhistoriques étant toujours plus complexe qu'on ne le suppose.

Ce message marque non seulement ses écrits mais aussi son enseignement. Dirigé par José Garanger, le séminaire du DEA « Archéologie et préhistoire de l'Océanie », deviendra dès1980, un centre de discussions réunissant étudiants et spécialistes de différentes disciplines. Des débats, portant tant sur la poterie Lapita, le peuplement de Tahiti, que l'occupation de l'espace et la navigation, ouvriront la voie à de nouvelles recherches en Nouvelle-Calédonie, à Fidji, à Wallis, aux Tuamotu et aux Marquises. Nouvelles recherches qui, durant les dernières années, ont été soutenues par le CNRS grâce à la création successive de deux GDR (GDR 1170 et 2834). Certains des travaux, illustrés ici, ont été réalisés par des élèves ou disciples de José Garanger, membres de l'équipe ArScAn-Ethnologie Préhistorique."

"Un gisement préhistorique « in situ » au sud de Bou-Saada", communication au 2e Congrès panafricain de Préhistoire et d'études du Quaternaire, Alger, 24 septembre-4 octobre 1952, et préparation des actes

Textes préparatoires des actes, documentation touristique sur l’Algérie, bulletin de souscription des actes, invitation, texte du chant du congrès, carton dédicacé, dessin (caricature), recueil de coupures de presse.

Typologies

Absence de documents relatifs à la typologie n°1.

Turquie

Diapositives 1-12. Istanbul, Mosquée bleue, hippodrome, Basilique Sainte-Sophie (s. d.).
Diapositives 13-34. Ephèse, site archéologique et objets conservés au musée, diapositives légendées (s. d.).
Diapositives 35-119. Pergame, Grand autel et autres monuments, diapositives en partie légendées (1985-1992).
Diapositives 120-122. Dodone, diapositives non légendées (s. d.).

Troisième campagne, hiver 1935-1936

Photographies portant les numéros 1420 à 1424, 1700 à 1884, 1900 à 2127, 3004 à 3006, 3010 à 3022, 3025 à 3050.
Les numéros 3004 à 3006, 3010 à 3022, 3025 à 3050 ont été utilisés deux fois dans le même inventaire.
Certaines photographies ont disparu. Elles sont signalées dans les articles concernés.
Pour chaque ensemble de photographies, un renvoi vers les pages des carnets numérisés est indiqué.

Troisième campagne, fiches n°977 à 1341

Dates des fiches : 28 décembre 1935 au 18 mars 1936.

Liste des objets (entiers, fragments) :

  • Outils, armes : hache, hache votive, masse d’armes, burin, hameçon, ciseau, lame à douille.

  • Récipients : céramique, fiole, bouteille, support de plat, tasse-passoire, plat à rebord, gourde, coupe, coupelle, assiette, vase, godet, godet votif, incrustations de rebord de vase, jarre.

  • Bijoux : bague, pendeloque, pendeloque en forme de sauterelle, petit croissant en or (boucle d’oreille ou anneau de nez), amulette-pendentif.

  • Statues, statuettes, figurines : homme et femme (tête, buste, torse, bas), petite tête de femme déesse, figurine-plaquette (dieu barbu, tête, acéphale, lion hurlant), tête de lion, femme nue, statuette acéphale, torse acéphale, buste acéphale, buste d’un guerrier à casque, buste d’une statuette d’homme imberbe, tête masculine imberbe, petit taureau, homme barbu, fragment de deux mains jointes, petite tête de taureau, taureau androcéphale, buste de personnage, robe, long vêtement de parade, statue de la déesse au vase jaillissant, personnage à haute tiare, canard, base, tête de mouton, animal.

  • Autres : cylindre, demi-cylindre, brique rectangulaire inscrite, moule rectangulaire, moule cylindrique, moule (de statue), moule en forme de poisson, moule allongé arrondi, moule au lion, moule au poisson, poids, cheminée, plaquette, amulette, coquille-amulette, épingle, os gravé, languette, clou, clou de fondation, tablettes, baguette en feuille d’or, hochet, croissant, aiguille, spatule à ongle, cachet, élément d’incrustation, foie inscrit, dés à jouer, petit relief, couvercle, brique inscrite, poinçon.

  • Liste des matériaux utilisés : terre cuite, terre vernissée, pierre, pierre calcaire, pierre blanche, pierre gris cendré, pierre rose, coquille, lapis-lazuli, terre crue, bronze, cuivre, céramique, gypse, albâtre, os, fritte, or, stéatite.

Absence des fiches n° : 1143, 1193 à 1196, 1238, 1255, 1257 à 1258, 1271, 1285, 1304-1305, 1308-1309, 1311, 1314-1315, 1317-1327.
Les fiches n°980, 987-989, 1094-1096, 1194-1196, 1118, 1197-1199, 1255, 1200, 1201, 1257, 1258, 1202-1207, 1237, 1239, 1256, 1208-1211, 1238, 1212-1226, 1229-1233, 1291, 1234-1236, 1240-1249, 1193, 1250-1254, 1259, 1263-1269, 1270, 1273, 1274, 1908-1912, 1289, 1306, 1301, 1302, 1356, 1331, 1358, 1352, 1297-1299, 1295-1296, 1360, 1337-1339, 1357, 1353, 1354, 1308, 1309, 1329, 1330, 1333 ont été prélevées pour être mises dans le fichier des tombes.
Présence de photocopies.

Trois millénaires de civilisation entre Colombie et Equateur. La région de la Tumaco La Tolita

L'exposition a été réalisée par J.-F Bouchard (UMR 8096 Archéologie des Amériques, Nanterre) et P. Usselman (UMR 6012, Maison de la Géographie, Montpellier) au printemps 2003.
Numérisation et tirages numériques : Martine Esline (MAE, UMS 844).

Texte d'introduction de J.-F Bouchard et P. Usselman
"La région Tumaco La Tolita comprend environ 400 kilomètres sur la côte nord équatorial du Pacifique, de part et d'autre de la frontière entre la Colombie et l'Equateur. Ces basses terres, situées entre l'Océan et la Cordillère occidentale, ont été occupées, il y a près de trois milliers d'années par des groupes amérindiens. En marge des grandes aires culturelles préhispaniques du Pérou et de la Méso-amérique, cette région a vu se développer des civilisations d'une grande originalité, au milieu d'un environnement souvent déconcertant aux yeux de ceux qui la découvrent.
Le brillant passé de ces populations est illustré en particulier par la principale phase culturelle, appelée Tumaco La Tolita qui s'épanouit dans ces milieux tropicaux humides entre environ 300 avant J.C. et 300 après J.C.
Après cette période exceptionnelle, les populations amérindiennes connurent des difficultés à trouver un équilibre stable et semblent avoir connu une récession drastique socioculturelle. Au XVIe siècle, les conquistadors menés par Pizarro, partis de Panama à la recherche des richesses des Andes préhispaniques, atteignirent d'abord ces rivages, mais sans vraiment les chercher à les occuper. Néanmoins, dans les siècles qui suivirent, ce furent colons occidentaux et des afro-américains qui prirent
le contrôle de ces basses terres du Pacifique. Ces nouveaux occupants, aux origines si différentes, y ont introduit leurs propres modèles socio culturels et économiques dont les impacts ont souvent été plus destructeurs que positifs. L'entrée récente de technologies modernes n'est pas toujours synonyme d'amélioration car le milieu naturel et les groupes humains traditionnels sont très menacés par cette modernisation.
Les recherches menées par JF Bouchard (UMR 8096, MAE Nanterre) et P. Usselmann (UMR 6012, Maison de la Géographie, Montpellier) croisent les visions de l'archéologie et la géographie, Elles montrent l'histoire de cette région depuis son peuplement indigène jusqu'à nos jours et suggèrent que l'avenir raisonné de ces basses terres ne devrait pas se construire sans la connaissance de son passé indigène."

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