Affichage de 2889 résultats

Inventaires
Image Avec objets numériques
Aperçu avant impression Affichage :

15. Itinéraires de Belleville à Djerba de femmes juives tunisiennes vivant en France. Photographie et anthropologie. Henna, Paris 19ème

Le henna précède la cérémonie du mariage. Il s'agit d'offrir des cadeaux aux fiancés (des bijoux en or pour la femme) et de placer une boule de henné dans la paume de leur main ainsi qu'un ruban rouge à leur poignet afin de leur porter chance et bonheur.
L'auteur de la photographie est S. Conord.

12. Itinéraires de Belleville à Djerba de femmes juives tunisiennes vivant en France. Photographie et anthropologie. Transe, Rebaybia

Cette série montre le lien très étroit existant entre danse, musique et transe. Selon les témoignages il s'agissait bien de transes de possession associées à une croyance religieuse populaire en les djnoun ou djinn, sortes de génies. Cette croyance est encore très répandue au Maghreb et ses origines, selon Gilbert Rouget, remonteraient à l'époque préislamique.
L'auteur de la photographie est S. Conord.

11. Itinéraires de Belleville à Djerba de femmes juives tunisiennes vivant en France. Photographie et anthropologie. Entrée en transe, Rebarbya

On peut observer fréquemment lors de ces rencontres des manifestations d'états de transe. Au son de l'instrument à vent la ghaîta ou des kralet (crotales en fer), plusieurs participantes sont entraînées sur la piste de danse par des rythmes musicaux répétitifs dans une série de mouvements qui, peu à peu, s‘amplifient, s'accélèrent.
L'auteur de la photographie est S. Conord.

10. Itinéraires de Belleville à Djerba de femmes juives tunisiennes vivant en France. Photographie et anthropologie. Danse, Rebarbya

Une rebarbya selon leur interprétation est une après-midi dansante exclusivement féminine à l'exception des musiciens qui sont généralement des tunisiens. La rebarbya est organisée par une personne (souvent une femme juive tunisienne) qui fixera un tarif d'entrée. Elles ont lieu dans des salles louées à Belleville ou dans le 9ème arrondissement à Paris. Les rebaybia existaient déjà dans dans les milieux populaires de Tunis dans les années 1950.
L'auteur de la photographie est S. Conord.

09. Itinéraires de Belleville à Djerba de femmes juives tunisiennes vivant en France. Photographie et anthropologie. Sefer Torah, fête Hanoukkah dite des lumières

Toucher des mains le Sefer Torah (objet cylindrique en bois contenant les textes sacrés), lui adresser des baisers représentent un rite qui tient une place centrale dans la plupart des cérémonies que j'observerai par la suite.
L'auteur de la photographie est S. Conord.

08. Itinéraires de Belleville à Djerba de femmes juives tunisiennes vivant en France. Photographie et anthropologie. Danse à l'occasion de la fête Hanoukkah dite des lumières

La signification de cette fête telle qu'elle me fut racontée est liée à la croyance en un miracle. Antiochus IV Epiphane était un roi grec qui voulut conquérir la Palestine mais les macchabéens sortis victorieux du conflit cherchèrent de l'huile dans le Temple Saint. Ils ne trouvèrent qu'une fiole qui pouvait servir qu'une seule nuit. « Le miracle est qu'elle a pu servir huit nuits » me dit-on.
L'auteur de la photographie est S. Conord.

07. Itinéraires de Belleville à Djerba de femmes juives tunisiennes vivant en France. Photographie et anthropologie. Simone, Café La Vielleuse, Belleville

Ce portrait représente une expression du sujet photographié bien distincte de celles enregistrées lors des premières auto-mises-en-scène. Le visage de cette femme, soucieux, dévoile déjà un premier aperçu de « l'autre face » : celle d'individus vivant derrière l'apparence, les sourires et les rires, des difficultés d'ordre affectif ou matériel, des problèmes de santé. Quelques propos à ce sujet m'avaient été confiés dès la deuxième visite ; ces témoignages m'orientèrent probablement dans ce choix de prises de vues. Cette photo fut complètement rejetée par le sujet photographié : « Je souris pas, c'est pas moi» dit-elle.
L'auteur de la photographie est S. Conord.

06. Itinéraires de Belleville à Djerba de femmes juives tunisiennes vivant en France. Photographie et anthropologie. Joueurs de tiercé, Café La vielleuse, Belleville

La clientèle du café La vielleuse est mixte mais les Juifs tunisiens marquent systématiquement un partage sexuel de l'espace : il y a le coin des hommes et celui des femmes représentant des tablées à quelques mètres de distance. Les femmes conversent entre elles tout l'après-midi, les hommes ne viennent qu'en fin de journée, animés par le plaisir de jouer ensemble au tiercé et de calculer les probabilités des meilleurs paris à l'aide du journal Paris Turf .
L'auteur de la photographie est S. Conord.

Résultats 251 à 260 sur 2889