- PM22/23
- Pièce
- 2012
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Olivier Weller.
752 résultats avec objets numériques Afficher les résultats avec des objets numériques
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Olivier Weller.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Olivier Weller.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Olivier Weller.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Olivier Weller.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
Exposition réalisée par Isabelle Rivoal (UMR 7186 LESC), Frédérique Valentin (UMR 7041, équipe Ethnologie préhistorique), Martine Esline (MAE, USR 3225).
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Olivier Weller.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Olivier Weller.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Olivier Weller.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Olivier Weller.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Olivier Weller.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Olivier Weller.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Olivier Weller.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Olivier Weller.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Olivier Weller.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Olivier Weller.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Olivier Weller.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Olivier Weller.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Olivier Weller.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Olivier Weller.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Olivier Weller.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Olivier Weller.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Olivier Weller.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Olivier Weller.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Olivier Weller.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Olivier Weller.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Olivier Weller.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Olivier Weller.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Olivier Weller.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
Dans le Nord-Est de la Roumanie, au pied des Carpates orientales, on dénombre plus de 200 sources salées qui sont encore entretenues et utilisées de façon régulière principalement sous forme liquide. Plusieurs d'entre elles présentent des vestiges archéologiques d'exploitation remontant au Chalcolithique (Ve et VIe millénaires av. J.-C.), mais également dès le tout premier Néolithique (milieu VIe millénaire). L'exploitation actuelle de ces sources salées, en dehors de toute mécanisation, organisation économique et réglementation juridique, offre l'occasion rare, sinon unique en Europe, de mener des recherches ethnoarchéologiques dans des conditions proches, pour certains aspects, des sociétés préindustrielles.
Depuis 2003, nous menons (mission du MAEE et projet ID-CNCS) une prospection systématique de ces ressources et une série d'enquêtes aussi bien sur les sources salées, dans les villages que dans les bergeries. Ces informations ethnographiques de première main permettent aujourd'hui d'enrichir les hypothèses archéologiques autour des relations évidentes entretenues entre les émergences d'eau salée et les communautés sur divers aspects : chasse du gibier sauvage, modes d'approvisionnement, modes d'utilisation (alimentation humaine et animale, conservation des aliments et des fourrages, halothérapie, symbolique), organisation sociale des exploitations et des pratiques d'échange et de troc…
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Olivier Weller.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Olivier Weller.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Olivier Weller.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Olivier Weller.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Manuel Gutierrez.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
Dans le Jura français, des regroupements de villages fortifiés préhistoriques ont été observés autour de sources salées, suggérant un intérêt particulier pour le sel dès le Néolithique. Mais, en toute rigueur, il n'était pas possible de démontrer une véritable production de sel, en l'absence totale de structures ou de déchets d'évaporation en terre cuite. Avec Pierre et Anne-Marie Pétrequin (UMR 6249), nous nous sommes alors tournés vers les populations des Hautes Terres de Nouvelle-Guinée (Papua, Indonésie), cultivateurs de tubercules et éleveurs de porc, pour construire un modèle ethnoarchéologique (missions du MAEE 1994-1996). Il a été enrichi par une mission chez les Baruya, producteurs de grandes barres de sel très réputées chez les Anga (Papouasie Nouvelle-Guinée, 1995, resp. A. Coudart, UMR 8215).
Chez les Dani de l'Ouest (Papua), l'exploitation collective des sources salées, loin de leur territoire, est assurée par des expéditions de jeunes guerriers qui vont récolter des plantes sauvages spongieuses, les tremper dans l'eau de la source salée aménagée en bassin, puis les brûler et enfin conditionner le sel cendreux obtenu en pains agglomérés.
Chez les Baruya (PNG), l'exploitation se fait sur place à partir des cendres d'une plante à croissance rapide repiquée dans des zones irriguées par des ruisseaux bordés de sources fortement minéralisées. C'est le travail d'un spécialiste qui, par ses pouvoirs magiques et son savoir-faire technique pour les opérations de lixiviation, d'évaporation et de cristallisation, est reconnu comme tel. Il est le seul capable de fabriquer, dans un long fourneau à tunnel, de longues barres de sel blanc.
Dans les deux cas, l'exploitation du sel se fait sans utilisation de récipient, ni de terre cuite, et produit d'importantes accumulations cendro-charbonneuses qui ont été recherchées ailleurs, en Europe, aux abords de sources salées et identifiées au moyen de sondages profonds comme dans le Jura dès le Néolithique.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Manuel Gutierrez.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Manuel Gutierrez.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Manuel Gutierrez.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Manuel Gutierrez.
Du sel et des hommes : approches ethnoarchéologiques
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'exposition a été réalisée par Olivier Weller (UMR 8215, Trajectoires) et Martine Esline (MAE, USR 3225) à l'automne 2012.
L'auteur des textes et des photographies est O. Weller.
Texte d'introduction d'O. Weller
"A mi-chemin entre archéologie et ethnologie, cette exposition photographique retrace le parcours d'un chercheur à la poursuite d'un objet de recherche éminemment soluble, le sel.
Si le sel représente aujourd'hui un bien courant, une substance quasi inépuisable, aussi bien alimentaire qu'industrielle, il n'en a pas été de même dans de nombreuses sociétés préindustrielles. C'est au moins dès le Néolithique que les sociétés d'agriculteurs éleveurs en Europe ont cherché à l'extraire de ses divers supports naturels, soit dès le VIe millénaire avant J.-C. Actuellement, on associe plus volontiers l'exploitation du sel aux marais salants littoraux. Pourtant une grande majorité de la production a été et est encore réalisée par la chauffe artificielle d'une saumure ou bien par l'extraction de sel gemme.
Face à la disparité des salinités et des supports salés naturels (solide : roches, efflorescences, terres, sables, plantes ; liquide : eaux de mer, sources minérales, liquides physiologiques), les populations ont eu recours à une large gamme de techniques d'extraction. Toutefois, hormis l'exploitation du sel gemme, l'extraction du sel revient le plus souvent, parfois après lixiviation d'un produit salé, à traiter un liquide en le soumettant à une évaporation naturelle (sel solaire) ou bien artificielle (sel ignigène) jusqu'à cristallisation. Le sel en grain obtenu peut alors être utilisé tel quel ou bien emballé sous forme de pains durs de forme et de poids standardisés. Sous cette forme, il pourra être conservé et facilement transporté puis échangé sur de longues distances. La diversité de méthodes observables à travers le monde paraît alors intimement liée à celle des contextes environnementaux et au type de ressource salifère exploitée; elle répond aussi à la qualité du produit recherché (type de sels, cendres salées, sel en grains ou blocs de sel) et aux spécificités de la demande et du contexte social.
En privilégiant une approche ethnoarchéologique autour d'un objet de recherche à jamais disparu, il a été possible à la fois de construire un référentiel général des techniques de fabrication du sel, mais également, directement sur le terrain ethnographique, de documenter des formes d'exploitation (et de déchets) insoupçonnées et ainsi rechercher, sur le terrain archéologique, de nouveaux témoins d'exploitation ou revenir sur la fonction de certains vestiges. Plus encore, cette approche nous a permis d'avancer de nouvelles hypothèses sur la place de cette substance irremplaçable aussi bien dans la sphère domestique, technique que socio-économique.
A travers deux terrains ethnographiques, l'un en Nouvelle-Guinée (Indonésie et Papouasie Nouvelle-Guinée, Océanie) et l'autre en Moldavie (Roumanie, Europe), le sel produit, utilisé et manipulé revêt des fonctions bien diverses depuis le pain de sel standardisé utilisé dans les paiements, les échanges cérémoniels, voir comme monnaie primitive, et capable de circuler sur de longues distances à côté d'autres biens fortement valorisés, à un bien domestique et technique abondant sur place (sous forme de saumure) intensément exploité aussi bien pour la conservation alimentaire, l'alimentation animale, les usages thérapeutiques ou symboliques et, il y a encore peu de temps, pour la production de sel en bloc destiné à l'échange. Dans les deux cas, l'observation participante de l'archéologue, voire la fouille de structure ethnographique, a permis de préciser les réalités ethnographiques, mais surtout de construire plusieurs modèles prédictifs qui ont été testés sur le terrain archéologique. Ces derniers, même s'ils demeurent limités, ont permis de mettre à jour des situations passées inattendues pour le Néolithique et de mieux caractériser les fonctionnements sociaux des groupes qui l'ont manipulé et des processus historiques qu'il a accompagnés."
Remerciements
Ces recherches en Papouasie (Indonésie), Papouasie Nouvelle-Guinée et Roumanie ont été financées à travers plusieurs missions archéologiques du Ministère des Affaires Etrangères français (resp. P. Pétrequin, A. Coudart et O. Weller) ainsi qu'un projet CNRS-SHS (resp. OW) et un projet roumain ID-CNCS (resp. M. Alexianu).
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Manuel Gutierrez.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Manuel Gutierrez.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Manuel Gutierrez.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Manuel Gutierrez.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Manuel Gutierrez.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Manuel Gutierrez.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Manuel Gutierrez.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Manuel Gutierrez.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
Bien que la Namibie soit un pays semi-désertique, il compte des massifs rocheux riches en sites d'art rupestre. Ils se trouvent aussi bien au nord qu'au sud de son vaste territoire, 825000 km2. Au nord c'est notamment dans le massif du Drakensberg que l'on trouve de très nombreux sites de peintures rupestres. Les gravures rupestres sont également très nombreuses et l'on trouve une forte concentration dans l'ensemble de Twyfelfontein, au nord du pays.
A l'autre extrémité du pays, le site d'Apollo 11, dans les montagnes Huns, a livré des plaques en pierre couvertes de peintures représentant des animaux et qu'à l'époque de leur découverte, au milieu des années 1970, étaient considérées comme le plus ancien témoignage de la création artistique africaine (26 000 BP).
L'interprétation de la l'art rupestre de la Namibie a fait l'objet de nombreuses approches et l'un des sites emblématiques des difficultés qui entourent cette partie de l'étude de l'art rupestre est sans doute la grotte Maack devenue, par un concours de circonstances, la "grotte de la dame blanche".
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur de la photographie est Manuel Gutierrez.