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Numéros de catalogue 10307 à 10425

N° de catalogue 10307, N17
N° de catalogue 10308, O16
N° de catalogue 10313, O14
N° de catalogue 10314, L12
N° de catalogue 10315, P15
N° de catalogue 10316, M12
N° de catalogue 10318, P14
N° de catalogue 10319, M14
N° de catalogue 10320, N12
N° de catalogue 10321, O13
N° de catalogue 10322-10329, L17
N° de catalogue 10327, O12
N° de catalogue 10328, M14
N° de catalogue 10330, O15
N° de catalogue 10350, O15
N° de catalogue 10365, L17
N° de catalogue 10366, L14
N° de catalogue 10370, O16
N° de catalogue 10373, O14
N° de catalogue 10374, O15
N° de catalogue 10376, M17
N° de catalogue 10377, N17
N° de catalogue 10390, L14
N° de catalogue 10395, O15
N° de catalogue 10400, O16
N° de catalogue 10412, N17
N° de catalogue 10413-10414
N° de catalogue 10413, N17
N° de catalogue 10414, N16
N° de catalogue 10420-10421, N16-N17
N° de catalogue 10424-10425, N15-N14

350 photographies
16 dossiers de réalisation de modèles photogrammétriques

Du 20 au 26 janvier 2014

Photographie n° 20140120_01. John Japhet déploie le drapeau du CHADEMA devant chez lui, le 20/01/2014, à Ndatu.
Photographie n° 20140120_02. Poissons mis à sécher, le 20/01/2014, à Ndatu.
Photographie n° 20140120_03. Vieillard, le 20/01/2014, à Ndatu.
Photographies n° 20140122_01 à 20140122_04. Le 22/01/2014, École KKKT de Poli.
Photographie n° 20140123_01. Le 23/01/2014, Funérailles du Colonel Sila Kaaya, à Nkoanrua.
Photographies n° 20140125_01 à 20140125_04. Le 25/01/2014, à Ndatu, vieille maison de bois, avec bougainvillées et bureau du village.
Photographies n° 20140126_01 à 20140126_24. Le 26/01/2014, Baptême de la petite fille de John Ruben Urio, l’interprète et assistant de C. Baroin, depuis l'épluchage des bananes, la cuisine, jusqu'à la cérémonie dans l'église AMEC et la réception chez le grand-père après le baptême.
CHADEMA est un parti politique conservateur en Tanzanie. C’est l’acronyme pour le Swahili “Chama cha Demokrasia na Maendeleo” qui signifie en anglais Party for Democracy and Progress.
KKKT signifie Kanisa la Kiinjili la Kilutheri Tanzania.
AMEC signifie African Methodist Episcopal Church.

Du 03 au 12 février 2014

Photographies n° 20140203_01 à 20140203_03. Le 03/02/2014, le chairman de Ndatu et sa femme.
Photographies n° 20140204_01 à 20140204_03. Le 04/02/2014, réunion de Vicoba "Nsalalo", à Ndatu.
Photographies n° 20140205_01 à 20140205_07. Le 05/02/2014, C. Baroin et une amie, avec son fils et ses vaches, à Ndatu.
Photographies n° 20140207_01 à 20140207_17. Le 07/02/2014 (vendredi), Marché de Kikatiti, avec Maasai vendant leur bétail, motos taxi attendant leurs clients, bus (daladalas) à l'arrêt, gourdes à vendre, légumes, poissons séchés, céréales, stand Vodacom.
Photographie n° 20140208_01. Le 08/02/2014, le Mont Méru.
Photographies n° 20140209_01 à 20140209_02. Le 09/02/2014, Rizières à Makumira.
Photographie n° 20140212_01. Le 12/02/2014, à Ndatu, Champ de légumes de Marisha, un chef local du groupe d’âge des Kilovio.

Vicoba signifie « Village Community Banks ».

Le 22 février 2014, à Engare Nanyuki, désignation du nouveau chef de boma

Photographies n° 20140222_01 à 20140222_03. Champ de tomates irrigué.

Photographies n° 20140222_04 à 20140222_61. Désignation du nouveau chef de boma (terme masaaï qui signifie "lignage", "maison"), après le décès du précédent. Vues de détails : viande à rôtir, les femmes à l'arrière de la réunion des hommes du clan, distribution des vêtements du mort, distribution des sodas, repas des chefs à l'intérieur.

Photographies n° 20140222_62 à 20140222_63. Centre ville.

Du 04 au 09 mars 2014

Photographies n° 20140304_01 à 20140304_20. Le 04/03/2014, à Poli, réunion du clan Pallangyo; le secrétaire du clan fait le pointage des présents.

Photographies n° 20140305_01 à 20140305_02. Le 05/03/2014, à Ndatu, gamins jouant aux voitures.

Photographies n° 20140307_01 à 20140307_02. Le 07/03/2014, à Tengeru, école moderne et bus scolaire.

Photographie n° 20140308_01. Le 08/03/2014, portrait du « père » des Kilovio Ndesaulo Akyoo sur vidéo.

Photographies n° 20140309_01 à 20140309_02. Le 09/03/2014, cormorans au lac Duluti.

Du 09 au 17 janvier 2014

Photographies n° 20140109_01 à 20140109_08. Le 09/01/2014, à Arusha. Temple Sikh, gare des bus, mosquée, Maasai vendeurs de tanzanite.

Photographies n° 20140112_01 à 20140112_30. Le 12/01/2014, cérémonie de remise du diplôme Honoris causa au bishop Paulo Akyoo, à Usa River, dans une église.

Photographies n° 20140113_01 à 20140113_05. Le 13/01/2014, Agape Women Group, à Mulala, avec ruches et vente de fromages par Mama Anna.

Photographie n° 20140116_01. Le 16/01/2014, Tengeru.

Photographies n° 20140117_01 à 20140117_04. Le 17/01/2014, « Imbaseny school » fondée par Kleopa Akyoo, un pasteur luthérien, à Imbaseny.

Le 1er mars 2014, cérémonie de demande de circoncision des Kilovio à leurs "pères", à Migandini

Photographies n° 20140301_001 à 20140301_004. Le nswa est servi avant la cérémonie
Photographies n° 20140301_006 à 20140301_007. Conseil préalable
Photographies n° 20140301_008 à 20140301_026. Les femmes des Kilovio apportent les bouteilles de soda escortées par les guerriers.
Photographies n° 20140301_023 à 20140301_026. Et le "père" des Kilovio vient à leur rencontre.
Photographies n° 20140301_027 à 20140301_038. Arrivée sur le lieu de la cérémonie.
Photographies n° 20140301_043 à 20140301_049. Demande de circoncision.
Photographies n° 20140301_050 à 20140301_054. Et don des sodas.
Photographie n° 20140301_055. Deux vieillards.
Photographie n° 20140301_056. Le secrétaire général des Kilovio prend la parole.
Photographies n° 20140301_057 à 20140301_109. Dons de couvertures et de pagnes aux épouses, ainsi qu'à la doyenne.
Photographie n° 20140301_111. Côté cuisine.
Photographies n° 20140301_114 à 20140301_124. Repas final à l'ombre.

Du 23 au 27 mars 2014

Photographies n° 20140323_01 à 20140323_03. Le 23/03/2014, à Poli. Le tribunal, devant le mont Meru, avec le mringaringa (arbre sous lequel ont lieu toutes les grandes réunions).

Photographies n° 20140324_01 à 20140324_16. Le 24/03/2014, à Ndatu. Vente de salades, sentier menant à une maison, avec haie d'isaale, vaches et chèvres à l'étable, potager de légumes, élevage de poulets, chèvres sur pilotis.

Photographies n° 20140327_01 à 20140327_03. Le 27/03/2014, à Akheri, réservoir pour irrigation et filtre, sur la ferme de Jehovahroy Kaaya.

Du 27 janvier au 1er février 2014

Photographies n° 20140127_01 à 20140127_07. Le 27/01/2014, à Ndatu. Deux vieux Akyoo dans une veillée de deuil et une femme devant son ancienne maison.
Photographies n° 20140128_01 à 20140128_09. Le 28/01/2014, réunion du Vicoba "Nsalalo", à Ndatu.
Photographie n° 20140129_01. Le 29/01/2014, labour avec tracteur, à Ndatu.
Photographies n° 20140130_01 à 20140130_02. Le 30/01/2014, devise affichée à Karatu Estate, Ndatu.
Photographies n° 20140201_01 à 20140201_12. Le 01/02/2014 (samedi), réunion d'information sur les Vicoba au Bethel du KKKT, de Maji ya Chai.

Vicoba signifie « Village Community Banks ».
KKKT signifie Kanisa la Kiinjili la Kilutheri Tanzania.

Le samedi 22 mars 2014, à Ulonga, remise du ndata au chef local des Kilovio

Photographies n° 20140322_001 à 20140322_015. Danses des voisins Arusha.
Photographies n° 20140322_016 à 20140322_022. Arrivée des Kilovio avec les caissons de soda.
Photographie n° 20140322_025. Les VIP à la tribune, la sono.
Photographies n° 20140322_027 à 20140322_035. Remise de Bibles aux leaders et leurs épouses.
Photographies n° 20140322_042 à 20140322_069. Le ndata passe de main en main, d'un chef à l'autre...
Photographies n° 20140322_070 à 20140322_084. ... avant d'être remis au nouveau chef par le "père" des Kilovio, Ndesaulo Melita Akyoo.
Photographies n° 20140322_087 à 20140322_093. Remise de couvertures au nouveau chef et son assistant ...
Photographies n° 20140322_094 à 20140322_095. ... et de pagnes à leurs épouses.
Photographies n° 20140322_096 à 20140322_109. Autres remises de couvertures, de pagnes et de guirlandes.
Photographies n° 20140322_110 à 20140322_123. Discours de l'assistant du Nshili Nnini.
Photographie n° 20140322_124. Le chef des Kilovio d'Ulonga et sa femme, avec C. Baroin.

Du 14 au 20 février 2014

Photographies n° 20140214_01 à 20140214_07. Le 14/02/2014, à Kilala, nids de serins dans un arbre et construction d'une maison.
Photographies n° 20140215_01 à 20140215_15. Le 15/02/2014 (samedi), Marché de Tengeru.
Photographie n° 20140219_01. Le 19/02/2014, à Singisi, Ndesaulo Melita Akyoo, le père générationnel de tous les Kilovio, devant sa maison avec John Urio, l’interprète et assistant de C. Baroin.
Photographies n° 20140220_01 à 20140220_05. Le 20/02/2014, près de Kilimanjaro Airport, plaine inondée en pays maasai, après l'orage.

Du 23 au 25 février 2014, à Momella et Engare Nanyuki

Photographies n° 20140223_01 à 20140223_05. Le 23/02/2014, à Momella (Engare Nanyuki). Catherine Baroin et la famille de Peterson, le premier interprète de C. Baroin dans les années 1990, devant le mont Meru.

Photographies n° 20140224_01 à 20140224_08. Le 24/02/2014, à Momella (Engare Nanyuki). Maison de terre devant le mont Meru, un chef de clan, spray sur champ de tomates, et la maison occupée par C. Baroin lors de sa première mission en 1992.

Photographies n° 20140225_01 à 20140225_20. Le 25/02/2014, à Engare Nanyuki. Irrigation des champs de tomates, spray, cultures, maison de torchis, décoration d'un bouchon de calebasse, le village de Nasula, une vendeuse de tomates, et la rivière Waato ou Engare Nanyuki river.

Du 14 au 19 mars 2014

Photographies n° 20140314_01 à 20140314_03. Réunion de conciliation entre deux lignages Pallangyo, après un accident, à Ndatu, le 14/03/2014.

Photographie n° 20140314_04. Portrait du chef du clan pour le ward de Poli, le 14/03/2014.

Photographies n° 20140314_05 et 20140314_06. Réunion de conciliation entre deux lignages Pallangyo, après un accident, à Ndatu, le 14/03/2014.

Photographie n° 20140314_07. L’interprète de C. Baroin et sa petite fille, le 14/03/2014.

Photographies n° 20140314_08 à 20140314_11. Mama Siyoi (la femme de Kleopa Akyoo chez qui C. Baroin logeait durant la mission) dans sa cuisine, le 14/03/2014.

Photographies n° 20140315_01 à 20140315_03. Le 15/03/2014, à Njoro. Port de fourrage et c hamp de maïs et haricot.

Photographie n° 20140316_01. Le 16/03/2014, à Kimundo, nids sur fil électrique.

Photographie n° 20140317_01. Annonce de la coopérative pour la vente de café, le 17/03/2014, à Ndatu.

Photographies n° 20140317_02 à 20140317_04. Café dans la demonstration farm de la coopérative, le 17/03/2014, à Ndatu.

Photographies n° 20140317_05 à 20140317_06. Enfants chassant des larves d'insectes dans des trous, sous les feuilles de bananier, le 17/03/2014, à Ndatu.

Photographie n° 20140317_07. Bassins de pisciculture chez un fermier de Ndatu, le 17/03/2014.

Photographies n° 20140319_01 à 20140319_06. Le 19/03/2014 (mercredi), à Poli. Réunion du Comité Central, dit mringaringa, avec portraits des chefs du mringaringa et de Nkasiyoi, la femme qui promeut la langue ki-rwa.

DVD de chants en Ki-Rwa

DVD de chants en Ki-Rwa (signifie la langue des Rwa) interprétés par le groupe de musique de Madame Nkasiyoi Pallangyo « ee-Yeiyo » (52 minutes 58 secondes). Copyright VEEMBI VA TIKISI SIRI YA SURA, Recorded and edited by GMT Technologies (GMTT), Arusha, Tanzania.

La Nouvelle-Guinée

Dans le Jura français, des regroupements de villages fortifiés préhistoriques ont été observés autour de sources salées, suggérant un intérêt particulier pour le sel dès le Néolithique. Mais, en toute rigueur, il n'était pas possible de démontrer une véritable production de sel, en l'absence totale de structures ou de déchets d'évaporation en terre cuite. Avec Pierre et Anne-Marie Pétrequin (UMR 6249), nous nous sommes alors tournés vers les populations des Hautes Terres de Nouvelle-Guinée (Papua, Indonésie), cultivateurs de tubercules et éleveurs de porc, pour construire un modèle ethnoarchéologique (missions du MAEE 1994-1996). Il a été enrichi par une mission chez les Baruya, producteurs de grandes barres de sel très réputées chez les Anga (Papouasie Nouvelle-Guinée, 1995, resp. A. Coudart, UMR 8215).
Chez les Dani de l'Ouest (Papua), l'exploitation collective des sources salées, loin de leur territoire, est assurée par des expéditions de jeunes guerriers qui vont récolter des plantes sauvages spongieuses, les tremper dans l'eau de la source salée aménagée en bassin, puis les brûler et enfin conditionner le sel cendreux obtenu en pains agglomérés.
Chez les Baruya (PNG), l'exploitation se fait sur place à partir des cendres d'une plante à croissance rapide repiquée dans des zones irriguées par des ruisseaux bordés de sources fortement minéralisées. C'est le travail d'un spécialiste qui, par ses pouvoirs magiques et son savoir-faire technique pour les opérations de lixiviation, d'évaporation et de cristallisation, est reconnu comme tel. Il est le seul capable de fabriquer, dans un long fourneau à tunnel, de longues barres de sel blanc.
Dans les deux cas, l'exploitation du sel se fait sans utilisation de récipient, ni de terre cuite, et produit d'importantes accumulations cendro-charbonneuses qui ont été recherchées ailleurs, en Europe, aux abords de sources salées et identifiées au moyen de sondages profonds comme dans le Jura dès le Néolithique.

La Moldavie

Dans le Nord-Est de la Roumanie, au pied des Carpates orientales, on dénombre plus de 200 sources salées qui sont encore entretenues et utilisées de façon régulière principalement sous forme liquide. Plusieurs d'entre elles présentent des vestiges archéologiques d'exploitation remontant au Chalcolithique (Ve et VIe millénaires av. J.-C.), mais également dès le tout premier Néolithique (milieu VIe millénaire). L'exploitation actuelle de ces sources salées, en dehors de toute mécanisation, organisation économique et réglementation juridique, offre l'occasion rare, sinon unique en Europe, de mener des recherches ethnoarchéologiques dans des conditions proches, pour certains aspects, des sociétés préindustrielles.
Depuis 2003, nous menons (mission du MAEE et projet ID-CNCS) une prospection systématique de ces ressources et une série d'enquêtes aussi bien sur les sources salées, dans les villages que dans les bergeries. Ces informations ethnographiques de première main permettent aujourd'hui d'enrichir les hypothèses archéologiques autour des relations évidentes entretenues entre les émergences d'eau salée et les communautés sur divers aspects : chasse du gibier sauvage, modes d'approvisionnement, modes d'utilisation (alimentation humaine et animale, conservation des aliments et des fourrages, halothérapie, symbolique), organisation sociale des exploitations et des pratiques d'échange et de troc…

Afrique du Sud

Les sites d'art rupestre d'Afrique du Sud sont très nombreux, ils se comptent par milliers.L'extension du territoire, 1 222 000 km2, et la longue durée des occupations humaines font que la création artistique sur parois rocheuses est très diversifiée et doit correspondre à des auteurs et à des époques différentes. Il est aussi très probable que les finalités et significations des figures en présence soient également variées. Il serait donc illusoire de proposer une seule interprétation pour l'ensemble de cette partie du continent.
Les informations sur l'art rupestre d'Afrique du Sud sont anciennes puisque dès 1873, J. Orpen signale l'existence de peintures rupestres dans le Drakensberg mais aussi la familiarité des San de la région avec les figures peintes. Cette connaissance des auteurs de certaines peintures et de leur signification, permet de proposer des interprétations sur des bases solides.

Angola

Les recherches actuelles en Angola montrent l'existence d'une cinquantaine de sites d'art rupestre sur l'ensemble du territoire. La diversité de peuples qui habitent le pays et l’extension de territoire, 1248000 km2, sont sans doute à l'origine de la diversité de l'art rupestre du pays. De la même manière que dans d'autres régions du continent, il est très probable que les motivations des artistes et donc les significations des figures soient très variées. Il faut donc tenir compte de ces données pour aborder l'interprétation de l'art de cette partie de l'Afrique.
Les publications sur l'art rupestre d'Angola sont relativement anciennes et c'est en 1818 que J. Tuckey signale l'existence d'un site d'art rupestre sur la rive gauche du fleuve Zaïre/Congo. Depuis cette date d'autres sites ont été découverts, en particulier au sud du pays. Il est fort probable que des campagnes de prospection sur des zones peu connues du point de vue artistique rendraient l'actuelle carte des sites beaucoup plus fournie.

Namibie

Bien que la Namibie soit un pays semi-désertique, il compte des massifs rocheux riches en sites d'art rupestre. Ils se trouvent aussi bien au nord qu'au sud de son vaste territoire, 825000 km2. Au nord c'est notamment dans le massif du Drakensberg que l'on trouve de très nombreux sites de peintures rupestres. Les gravures rupestres sont également très nombreuses et l'on trouve une forte concentration dans l'ensemble de Twyfelfontein, au nord du pays.

A l'autre extrémité du pays, le site d'Apollo 11, dans les montagnes Huns, a livré des plaques en pierre couvertes de peintures représentant des animaux et qu'à l'époque de leur découverte, au milieu des années 1970, étaient considérées comme le plus ancien témoignage de la création artistique africaine (26 000 BP).

L'interprétation de la l'art rupestre de la Namibie a fait l'objet de nombreuses approches et l'un des sites emblématiques des difficultés qui entourent cette partie de l'étude de l'art rupestre est sans doute la grotte Maack devenue, par un concours de circonstances, la "grotte de la dame blanche".

Colloque "Regards scientifiques sur l'Afrique. Nouvelles méthodes, nouvelles données en sciences humaines", musée du Quai Branly, 17-18 novembre 2011

Catherine Baroin était dans le comité organiseur du colloque. Elle a aussi présenté cette communication : "Internet au service de la science : histoire et fonctionnement du réseau Méga-Tchad".
Programme, texte du projet de colloque, textes préparatoires de la communication et de la publication, texte publié.

Botswana

Pays enclavé du centre de l'Afrique Australe, le Botswana est surtout connu par l'existence des populations Khoi-San et par l'existence d'une île végétale au milieu du désert de Kalahari, le delta de l'Okavango.

Bien que d'une superficie relativement réduite par rapport à ses voisins, 582000 km2, le pays compte de nombreux sites d'art rupestre dont certains ont été signalés dès le milieu des années 1800. Toutefois, il faut attendre les années 1980 pour voir apparaître des publications scientifiques concernant cet aspect de l'archéologie du pays.

Parmi les ensembles les plus remarquables, il faut signaler Tsodilo Hills au nord du pays. Quatre collines qui comptent de très nombreuses figures peintes, souvent exposées aux intempéries. Parmi les animaux peints, il est important de signaler la présence d'au moins deux cétacés et d'un palmipède marin. La distance qui sépare Tsolido Hills de l'océan Indien et de l'océan Atlantique implique que ces mammifères n'ont jamais fréquenté la région. L'art rupestre n'est donc pas une illustration de la faune régionale, mais une activité créatrice humaine avant tout.

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