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Inventaires
Albert Grenier. Archéologie gallo-romaine Sous-série organique
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Photographies de vestiges hors de France

Après sa thèse de doctorat soutenue en 1912, Albert Grenier, professeur à l'Université de Nancy, fait un voyage en Italie et visite les principaux sites archéologiques et musées italiens. En 1945, il est nommé directeur de l’École française de Rome, charge qu'il assume jusqu'à la fin de l'année 1952. Il doit réorganiser l’École fermée depuis 1940, et c'est sur son initiative que les français ouvrent les chantiers de Bolsena et Megara Hyblaea. De cette période sont conservées des photographies illustrant des visites de sites archéologiques et la vie quotidienne à Rome au Palais Farnèse. En tant que directeur de l’École française de Rome, Albert Grenier est chargé de l'inspection des fouilles et des musées archéologiques d'Afrique du Nord. Il constitue alors une documentation photographique des sites qu'il visite, en particulier en Algérie.

Fouilles et trouvailles en France

Albert Grenier a conservé les nombreux rapports de fouilles et documents photographiques que lui transmettaient les archéologues à travers toute la France. A partir de 1945, dans le cadre de la nouvelle réglementation de l'archéologie, les rapports étaient parallèlement transmis à la Direction générale de l'architecture (Commission supérieure des monuments historiques) . Certains documents ont été utilisés pour préparer la revue "Gallia" depuis sa création en 1942. Les diverses annotations sur les tirages photographiques montrent en particulier le travail de sélection et de mise en page des illustrations. Les documents datés des années 1930 ont peut-être été utilisés par Albert Grenier pour publier les fouilles plus anciennes dans "Gallia" ou pour préparer les "Notes d'archéologie romaine" ou la "Chronique gallo-romaine" (Revue des études anciennes) dont il a la charge entre 1934 et 1946. Il est aussi probable que cette documentation lui ait servi à préparer ses ouvrages et en particulier le "Manuel d'archéologie gallo-romaine" paru entre 1931 et 1960. Les correspondances conservées aux cotes AG39 et AG40, témoignent des liens qu'Albert Grenier a pu nouer avec de nombreux fouilleurs ou érudits locaux, amateurs d'archéologie. Les informations qu'elles contiennent ont sans doute contribué à alimenter les nombreuses chroniques archéologiques qu'il publie durant toute sa carrière.