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09. Itinéraires de Belleville à Djerba de femmes juives tunisiennes vivant en France. Photographie et anthropologie. Sefer Torah, fête Hanoukkah dite des lumières

Toucher des mains le Sefer Torah (objet cylindrique en bois contenant les textes sacrés), lui adresser des baisers représentent un rite qui tient une place centrale dans la plupart des cérémonies que j'observerai par la suite.
L'auteur de la photographie est S. Conord.

11. Itinéraires de Belleville à Djerba de femmes juives tunisiennes vivant en France. Photographie et anthropologie. Entrée en transe, Rebarbya

On peut observer fréquemment lors de ces rencontres des manifestations d'états de transe. Au son de l'instrument à vent la ghaîta ou des kralet (crotales en fer), plusieurs participantes sont entraînées sur la piste de danse par des rythmes musicaux répétitifs dans une série de mouvements qui, peu à peu, s‘amplifient, s'accélèrent.
L'auteur de la photographie est S. Conord.

12. Itinéraires de Belleville à Djerba de femmes juives tunisiennes vivant en France. Photographie et anthropologie. Transe, Rebaybia

Cette série montre le lien très étroit existant entre danse, musique et transe. Selon les témoignages il s'agissait bien de transes de possession associées à une croyance religieuse populaire en les djnoun ou djinn, sortes de génies. Cette croyance est encore très répandue au Maghreb et ses origines, selon Gilbert Rouget, remonteraient à l'époque préislamique.
L'auteur de la photographie est S. Conord.

21. Itinéraires de Belleville à Djerba de femmes juives tunisiennes vivant en France. Photographie et anthropologie. Grotte de la Ghriba, île de Djerba, Tunisie

Cette petite grotte est située au fond de la synagogue de la Ghriba. Les pèlerines viennent y déposer des œufs en offrande sur lesquels elles ont inscrit le prénom de leur fille ou d'un fils. A l'origine, on inscrivait le nom d'une jeune fille sur un œuf cru que l'on déposait dans cette grotte au moment du pèlerinage, uniquement dans l'espoir de la marier. A la fin du pèlerinage, chacune retirait l'œuf qu'elle avait déposé et qui avait durci à la chaleur des chandelles, et le rapportait à la jeune fille concernée. Celle-ci devait alors le consommer et était alors sûre de trouver un mari dans l'année. Mais au fil du temps les vœux concernent aussi la santé, le travail, la guérison, la solitude, toutes sortes de difficultés que vivent les juives tunisiennes installées maintenant en France.
L'auteur de la photographie est S. Conord.

25. Itinéraires de Belleville à Djerba de femmes juives tunisiennes vivant en France. Photographie et anthropologie. Zyara, El Hamma, Gabès, Tunisie

La visite de tombes de rabbins saints fait aussi partie du programme du pèlerinage. Ici, c'est la tombe de Rabbi Youssef El Maraabi surnommé le « Saint du désert », située dans un village proche de Gabès. La vie de ce saint demeure un mystère, il aurait vécu au XVème siècle. On voit ici l'expression corporelle d'une pèlerine se prosternant sur la tombe du rabbin vénéré en formulant des vœux.
L'auteur de la photographie est S. Conord.

19. Itinéraires de Belleville à Djerba de femmes juives tunisiennes vivant en France. Photographie et anthropologie. Synagogue de la Ghriba, île de Djerba, Tunisie

Première salle intérieure de la synagogue ancienne. Selon les croyances populaires l'installation des Juifs à Djerba suit la destruction du Temple de Salomon en 586 avant J.C. Un groupe de prêtres, les kohanim , fuient Jérusalem et arrivent à Djerba portant avec eux une porte (delet en hébreu) et les pierres du sanctuaire. Ces vestiges du Temple auraient été intégrés à la synagogue de la Ghriba.
L'auteur de la photographie est S. Conord.

30. Itinéraires de Belleville à Djerba de femmes juives tunisiennes vivant en France. Photographie et anthropologie. Quartier Hafsia, Tunis

Lise finit par retrouver la maison de son grand-père dans les dédales des rues étroites. Elle est située en face d'une école coranique. « J'avais trois ans quand je m'asseyais sur les marches de cet escalier, je m'en souviens très bien. Je me souviens des mosaïques » me dit-elle émue.
L'auteur de la photographie est S. Conord.

15. Itinéraires de Belleville à Djerba de femmes juives tunisiennes vivant en France. Photographie et anthropologie. Henna, Paris 19ème

Le henna précède la cérémonie du mariage. Il s'agit d'offrir des cadeaux aux fiancés (des bijoux en or pour la femme) et de placer une boule de henné dans la paume de leur main ainsi qu'un ruban rouge à leur poignet afin de leur porter chance et bonheur.
L'auteur de la photographie est S. Conord.

16. Itinéraires de Belleville à Djerba de femmes juives tunisiennes vivant en France. Photographie et anthropologie. La coupe du poisson par les jeunes mariés, Paris XIXe

Lors de ces invitations à participer à des événements familiaux, j'ai pu découvrir une coutume tunisienne d'origine rurale, plutôt rare de nos jours, m'a-t-on expliqué. Il s'agit de réunir toute la famille autour d'un grand repas, quelques jours après un mariage. Un poisson cru spécialement préparé pour l'occasion est alors apporté aux jeunes mariés. On leur donne deux couteaux. La femme arrive aisément à trancher l'animal, tandis que le mari peine : la coutume veut qu'il ne puisse pas y arriver. Un petit morceau de bois a été préalablement placé (par une sœur du mari) à l'endroit où l'homme doit couper la tête du poisson. Cette scène a pour fonction de marquer symboliquement la suprématie de la femme dans sa maison. La maison est ainsi, au Maghreb, un lieu essentiellement féminin.
L'auteur de la photographie est S. Conord.

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