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Plans d’ensemble

Plan 1. Situation des différents foyers du niveau IV20 (sans auteur, s. d.).
Plans 2-5. Liaisons entre les différentes unités du IV20 (sans auteur, s. d.).
Plan 6. Limites des foyers de Pincevent 1986-1989 (auteur : Ramiro March, 1989).
Plan 7. Niveau IV20, sections 36, 45, 35, 44 (sans auteur, s. d.).
Plan 8. Section 17 nord, recherche des niveaux IV2 et IV213 (sans auteur, s. d.).
Plan 9. Section 37, atelier nord. 1995-1996 (sans auteur, [1996].
Plan 10. Section 17 A-E 62-74. 1995-1996 (sans auteur, [1996].
Plan 11. Section 27 N-Z 75-87. 1995-1996 (sans auteur, [1996].
Plan 12. Section 37, partie sud. 1995-1998 (sans auteur, [1998].
Plan 13. Sections 36 et 45, parties sud. 1995-1998 (sans auteur, [1998].
Plan 14. Niveau IV20, sections 37/46. 1995-1998 (sans auteur, [1998].
Plan 15. Section 27, partie est. 1995-1998 (sans auteur, [1998].
Plan 16. Section 27 H-R 82-96 (sans auteur, s. d.).
Plan 17. Section 46 partie sud. 1995-1998 (sans auteur, [1998].
Plan 18. Section 37, partie nord-est. 1995-1998 (sans auteur, [1998].
Plan 19. Section 37, partie nord-ouest. 1995-1998 (sans auteur, [1998].
Plan 20. Niveau IV20, sections 37-45. 1995-1998 (sans auteur, [1998].
Plan 21. Niveau IV20, plan général (auteur : G. Debout, 2009).
Plan 22. Niveau IV20, plan général avec liaisons des silex et des pierres et localisation des foyers et des vidanges (sans auteur, s. d.).
Le plan n° 8 est annoté.

Un journaliste et sa famille

Photographies n° DSCN3198 à DSCN3200. Un journaliste de Radio-Niger chez lui à Niamey avec ses enfants.
Photographies n° DSCN3201 à DSCN3202. L'épouse du journaliste avec sa fille cadette, Niamey.
Photographies n° DSCN3203 à DSCN3204. Les enfants du journaliste, Niamey.

Préparation d'un mariage

Photographies n° DSCN3190 à DSCN3197. Réunion de femmes toubou pour préparer un mariage, Niamey.
Photographies n° DSCN3205 à DSCN3209. Deuxième réunion de femmes toubou pour préparer un mariage, Niamey.

Les accumulations d'ossements de mammouths ("bone bed")

Des accumulations d’ossements ont été trouvées au fond des paléoravines qui bordent le promontoire, où l’habitat est installé. Il y a une connexion stratigraphique entre le niveau d’accumulation d’ossements et le niveau inférieur de l’habitat sur le promontoire. Il n’y a pas d’accumulation d’ossements de mammouth sur le niveau supérieur, qui s’est installé quand la ravine était déjà comblée. La paléoravine, qui était sèche, s’est remplie très vite par une sédimentation de pente à la fonte des neiges, quand le climat est devenu plus humide. L’accumulation d’ossements correspond à un évènement unique entre deux fontes de neige.
L’accumulation d’ossements révèle la présence de nombreux mammouths d’âges et de sexes variés, qui ne correspondent pas à l’effectif d’un cortège naturel. Les ossements sont anatomiquement groupés. Des traces de découpe ont été trouvés sur certains os (côtes). Les crânes de mammouth ont été systématiquement cassés. Les plus grands ossements ont été préférentiellement prélevés. Il y a eu un dépeçage local des mammouths. D’autres ossements animaux isolés y ont été également trouvés. L’anthropisation de l’accumulation est révélé par la présence d’outils en silex taillé, d’outils en os et en ivoire et de vestiges des foyers lessivés, dont l’un a été trouvé sous une grande défense.

Le site de Gontsy dans son contexte géomorphologique et stratigraphique

Une grande coupe de plus de 20 mètres de puissance a été réalisée au sommet de la grande ravine et a fourni une séquence climatique de plus de 200 000 ans. La stratigraphie, au niveau du site, a révélé la présence de deux niveaux archéologiques, situés sous une épaisse couche de loess, à partir d'une profondeur de 3 mètres : le niveau inférieur, correspond à la construction de l’habitat sur le promontoire et à l’exploitation de l’accumulation d’ossements de la ravine. Le niveau supérieur, correspond à une réoccupation du site, quand les ravines étaient déjà comblées. Depuis 1999, les décapages sont effectués des hangars métalliques de dimensions 15 m x 12 m, Le hangar n°1 est localisé sur le promontoire où sont situés les structures d’habitats, les fosses et les zones d’activités. Le hangar n°2 est situé au dessus d’une paléoravine contenant des accumulations d’ossements de mammouths. Les niveaux archéologiques, décapés, sont laissés en place et protégés sous les hangars. En Octobre 2007, la construction d’un troisième hangar a été lancée, en extension du hangar n°1, pour permettre le décapage de deux nouvelles structures d’habitat découvertes en 2006.

Structures d’habitat et zones d’activités

L’habitat est organisé autour de plusieurs structures en os et en défenses de mammouths : de grandes cabanes ovalaires (comme la structure n°1, de 6 m de diamètre), de petites cabanes (comme la structure n°2 de 3m x 1,80 m). Des fosses ont été creusées profondément autour des cabanes (9 fosses autour de la structure n°1). Leur rôle est multiple : fournir du loess pour la construction des parois des cabanes, stocker les aliments dans le fond toujours gelé de la fosse, servir de réserve d’ossements, principalement de mammouth ou de dépotoir. De vastes zones d’activités autour de foyers s’étendent entre les structures d’habitat, où l’on retrouve des outils en silex (grattoirs, burins, pièces et pointes à dos), des outils en matière dure animale (sagaie en ivoire, pic sur extrémité de défense, hachereau sur omoplate de mammouth, marteau en bois de renne, alêne en os de lièvre et aiguille à chas en ivoire). Colorants (nappe, blocs, foyers) et coquillages sont très abondants. Les objets d'art et les parures sont également présents. La faune chassée inventoriée pour la première fois par I.G. Pidoplichko comprend le mammouth dominant, le renne, le bison, le cheval, le lièvre, la marmotte et les carnivores à fourrure : le renard bleu, le loup, le lynx, le glouton, l’ours brun. Les fouilles actuelles ont permis d’ajouter à cette liste, le bœuf musqué et le rhinocéros laineux.

Zones 2 à 6 et BT

Le dossier comporte 5 fichiers de matériel. Le dossier contient également des fiches de matériel de Sia, campagne 1996, Sia 353, "secteur" « cuve 7 » et « cuve 8 ».

Fichier 1. Zone 2, secteurs 2 et 3, fiches numéro 2300 à 2375 (2003).
Fichier 2. Zone 4, secteurs 2 et 3, fiches numéro 4077, 4088 et 4092 (2003).
Fichier ????? Zone 4, secteurs 4 et non-mentionnés, fiches numéro 4400 à 4476 (2003).
Fichier 3. Zone 5, secteurs non-mentionnés, fiches numéro 5237 à 5251 (2003).
Fichier 4. Zone 6, secteurs non-mentionnés, fiches numéro 6001 à 6095 (2003).
Fichier 5. Zone BT, secteur BTA, fiches numéro BTA01 et BTA03 (2007).
Zone BT, secteur BTA Sud, fiches numéro BTA Sud 01 à BTA Sud 05 (2007).
Zone BT, secteur BTA Nord, fiches numéro BTA Nord 02 à BTA Nord 05 (2007).
Zone BT, secteur BTB, fiches numéro BTB01 à BTB12 (2007).
Zone BT, secteur remblai dans M2, fiche numéro BT02 (2007).
Zone BT, secteur 1000 Sud, fiche numéro 1005 (2008).
Zone BT, secteur non-mentionnés, fiches numéro 1013 et 1017 (2008).
Zone BT, secteur « salle semi-circulaire », fosse, fiches numéro 1101 à 1104 (2008).
Zone BT, secteur citerne, canalisation, fiches numéro 1201 à 1206 (2008).
Zone BT, secteur non-mentionnés, fiches numéro 1303 (2008).
Zone BT, secteur 1300, fiches numéro 1312 et 1321 (2008).
Zone BT, secteur non-mentionnés, sol, porte de la salle semi-circulaire, placard, fiches numéro 1400 à 1403 (2008).
Zone BT, secteur 1500, fiche numéro 1500 (2008).
Zone BT, secteur 1600 remblais de surface, fiches numéro 1601 à 1602 (2008).
Zone BT, secteur 1700, fiches numéro 1700 (2008).
Zone BT, secteur 1800 canal-cour, fiches numéro 1801 à 1810 (2008).
Zone BT, secteur 1900, fiche numéro 1905 (2008).
Zone BAT, secteur non-mentionnés, fiches numéro 2108, 2116, 2131, 2132, 2135, 2140, 2142, 2207, 2212, 2231, 2240, 2251, 2260 à 2264 et 2282 (2008).

Du témoin mobilier à la définition d'ensemble culturel

C'est le besoin d'authentifier les traditions orales qui occasionna les travaux de José Garanger sur l'îlot de Retoka et d'autres sites du centre du Vanuatu. Les travaux engagés démontrèrent la valeur historique des documents oraux, auparavant mise en doute, et le caractère complémentaire des disciplines ethnologique et archéologique « pour éclairer le passé océanien le moins ancien » (Garanger 1972).

La tradition indique qu'« à sa mort, il [Roy Mata] fut inhumé à Retoka », un îlot situé au large de la côte ouest de l'île d'Efate, peu accessible et inhabité à l'arrivée des Européens. La tradition dit encore que « son corps fut exposé dans les différents clans qui lui devaient allégeance, avant d'être transporté à Retoka. Une grande foule accompagnait sa dépouille. Une grande cérémonie, accompagnée de sacrifices, fut accomplie; qui dura plusieurs jours. Une partie de la suite de Roy Mata et des représentants de chaque clan furent enterrés vivants, ils étaient volontaires pour le suivre au pays des morts. Les hommes étaient alors inconscients, drogués par d'absorption d'une très forte dose de kava (Piper methysticum) , mais non les femmes. D'autres individus avaient été sacrifiés pendant la cérémonie funèbre. On dansa et l'on chanta puis Retoka fut déclaré "terre interdite " : nul ne pourrait plus y séjourner sans danger d'y mourir ». Le panneau présente en images les principaux résultats de la fouille archéologique qui offrent un parallèle remarquable avec le récit.

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