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Inventaires
Service des archives de la Maison des Sciences de l'Homme Mondes Sous-dossier
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Campagne 1975-1976

Les diapositives ne sont pas légendées.

Diapositives 1-122. Figurines humaines, n°308 à 314, 565, 315, 317, 318, 316, 319, 321, 327, 322, 320, 324, 325, 328 à 330, 335, 338 à 343, 359 à 363, 368, 369, 372 à 377, 379 à 382, 384 à 387, 390, 391, 394, 395, 397 à 400, 406, 431, 564, 29, 28, 344 à 348, 350, 352, 353, 358.
Diapositives 123-154. Figurines animales, n°438, 439, 449, à 452, 455, 458 à 461, 464 à 479, 706, 707.

Campagne 1982-1983

Diapositives 1-3. Figurine humaine provenant du secteur MR 1, n° 3131.
Diapositives 4-6. Figurines humaines provenant du secteur MR 1 C, n° 3123 et 3124.
Diapositives 7-10. Figurines humaines, période I, provenant du chantier MR 3 F, n° 3068.
Diapositives 11-14. Figurines humaines, période II A, provenant du chantier MR 3 / 4, n° 3096, 3106.
Diapositive 15. Figurines animales, périodes II – III, provenant du chantier MR 2, n° 3037.
Diapositives 16-19. Figurines animales provenant du chantier MR 1 C, n° 3120 à 3122.
Diapositives 20-24. Figurines animales provenant du chantier MR 1 K, n° 3140, 3141.

Campagne 1983-1984

Diapositive 1. Figurine humaine provenant du chantier MR C, n° 3322.
Diapositives 2-12. Figurines humaines provenant du chantier MR K, n° 3323 à 3327.
Diapositive 13. Figurine humaine provenant du chantier MR 3 D, n° 3337.
Diapositives 14-15. Figurines humaines, période I, provenant du chantier MR 3 S, n° 3272.
Diapositives 16-24. Figurines humaines, période II A, provenant des chantiers MR 3 C et MR 3 / 4, n° 3275, 3279, 3311, 3312 et sans numéro.
Diapositive 25. Figurine animale, périodes II – III, provenant du chantier MR 3 / 4, n° 3268.
Diapositive 26. Figurine animale provenant du chantier MR C, n° 3338.
Diapositive 27. Figurine animale provenant du chantier MR K, locus CXXI, n° 3415.

Campagne 1984-1985

Diapositives 1-10. Figurines humaines provenant du chantier MR K, locus CXVIII, n° 3521, 3516 à 3520, 3522, 3523.
Diapositives 11-16. Figurine humaine provenant du chantier MR K, locus C, n° 3538.
Diapositive 17. Figurine humaine provenant du chantier MR G, n° 3528.
Diapositive 18. Figurines humaines provenant du chantier MR K 1, n° 3468.
Diapositives 19-24. Figurines humaines provenant du chantier MR 1 N, n° 3469, 3470.
Diapositives 25-26. Figurine humaine provenant du chantier MR K, n° 3474.
Diapositives 27-30. Figurines humaines provenant du chantier MR 1, n° 3471, 3586, 3479.
Diapositives 31-32. Figurines humaines provenant du chantier MR F, n° 3475, 3472.
Diapositive 33. Figurines humaines provenant de Sibri, n° 3478.
Diapositives 34-35. Figurines animales provenant du chantier MR K, locus CXVIII, n° 3534, 3535.
Diapositive 36. Figurine animale provenant du chantier MR G, n° 3536.
Diapositives 37-39. Figurines animales provenant du chantier MR 1, n° 3537, 3626.
Diapositives 40-44. Figurine animale provenant du chantier MR C, locus CCIV, n° 3588.
Diapositives 45-54. Figurines humaines, période II A, provenant du chantier MR 3 / 4, n° 3593, 3594, 3732, 3733.

Complémentarité archéologie, tradition orale et fouilles de sites funéraires

Faisant suite aux démonstrations du Professeur José Garanger, des recherches ethno-archéologiques basées sur l'emploi conjoint de ces deux sources documentaires ont été menées dans différentes îles du Pacifique. Ces travaux soulignent la complémentarité des deux disciplines offrant ainsi une meilleure reconstruction palethnologique. Ils sont illustrés ici par des études de sépultures dont les restes ont été étudiés in situ et ré-inhumés.

Les sépultures du marae Te Tahata à Tepoto (Tuamotu, Polynésie française)
Sur le marae Te Tahata du petit atoll de Tepoto dans l'archipel des Tuamotu, 32 sépultures humaines ont été découvertes par Eric Conte en 1984 et 1985. Durant la fouille, les habitants de l'île et ceux de l'atoll voisin de Napuka ont participé aux fouilles ou sont venus visiter le chantier comme ici en 1985. De précieuses informations ont ainsi été recueillies sur l'histoire du monument et sa fonction à la période pré-européenne auprès des descendants de ceux qui l'édifièrent et y furent inhumés. La fouille du marae Te Tahata illustre les enseignements de José Garanger : confrontation des données archéologiques aux traditions orales encore vivaces et implication des populations dans la découverte de leur passé.
Eric Conte, Professeur à l'Université de Polynésie française et membre de l'équipe ArScAn-Ethnologie préhistorique .

Le tertre funéraire à caveau de Petania à Wallis (Uvea, Polynésie occidentale)
L'étude archéologique du tertre funéraire de Petania a mis en évidence, dans sa partie profonde, un caveau en position centrale et de nombreuses inhumations primaires adultes. Certaines se chevauchaient formant des cercles concentriques autour du caveau, indices de dépôts simultanés réalisés à la suite d'un unique événement. La tradition orale liée au site, enregistrée en parallèle à la fouille, explique de façon claire la découverte : une guerre entre Tongiens occupant le sud de l'île et groupes autochtones repoussés dans le nord, et permet de comprendre la présence, au 18ème siècle, d'une sépulture à caveau de tradition tongienne dans le nord d'Uvea.
Christophe Sand, Département Archéologie du Service des Affaires culturelles et Coutumières de Nouvelle-Calédonie et membre de l'équipe ArScAn-Ethnologie préhistorique.

Le tertre funéraire de Korotuku à Cikobia-i-Ra (Fidji)
Les sources ethnohistoriques présentent l'accompagnement du défunt comme une composante importante des funérailles fidjiennes du 19 ème siècle, évoquant des inhumations doubles ou multiples dans un unique espace sépulcral. L'étude anthropo-archéologique du tertre funéraire de Korotuku à Cikobia-i-Ra (Fidji) a permis de découvrir dix inhumations primaires individuelles. Chaque défunt adulte, associé à des perles de verroterie, reposait dans un enclos. Le tertre résulte de plusieurs phases de construction, suggérant au moins deux séries d'enterrements. Ainsi, si la tradition de l'accompagnement du défunt avait existé à Cikobia-i-Ra, elle aurait pris une forme très particulière, sans correspondance réelle avec les descriptions ethnohistoriques.
Frédérique Valentin, CNRS, membre de l'équipe ArScAn-Ethnologie préhistorique.

Le site de Gontsy dans son contexte géomorphologique et stratigraphique

Une grande coupe de plus de 20 mètres de puissance a été réalisée au sommet de la grande ravine et a fourni une séquence climatique de plus de 200 000 ans. La stratigraphie, au niveau du site, a révélé la présence de deux niveaux archéologiques, situés sous une épaisse couche de loess, à partir d'une profondeur de 3 mètres : le niveau inférieur, correspond à la construction de l’habitat sur le promontoire et à l’exploitation de l’accumulation d’ossements de la ravine. Le niveau supérieur, correspond à une réoccupation du site, quand les ravines étaient déjà comblées. Depuis 1999, les décapages sont effectués des hangars métalliques de dimensions 15 m x 12 m, Le hangar n°1 est localisé sur le promontoire où sont situés les structures d’habitats, les fosses et les zones d’activités. Le hangar n°2 est situé au dessus d’une paléoravine contenant des accumulations d’ossements de mammouths. Les niveaux archéologiques, décapés, sont laissés en place et protégés sous les hangars. En Octobre 2007, la construction d’un troisième hangar a été lancée, en extension du hangar n°1, pour permettre le décapage de deux nouvelles structures d’habitat découvertes en 2006.

Structures d’habitat et zones d’activités

L’habitat est organisé autour de plusieurs structures en os et en défenses de mammouths : de grandes cabanes ovalaires (comme la structure n°1, de 6 m de diamètre), de petites cabanes (comme la structure n°2 de 3m x 1,80 m). Des fosses ont été creusées profondément autour des cabanes (9 fosses autour de la structure n°1). Leur rôle est multiple : fournir du loess pour la construction des parois des cabanes, stocker les aliments dans le fond toujours gelé de la fosse, servir de réserve d’ossements, principalement de mammouth ou de dépotoir. De vastes zones d’activités autour de foyers s’étendent entre les structures d’habitat, où l’on retrouve des outils en silex (grattoirs, burins, pièces et pointes à dos), des outils en matière dure animale (sagaie en ivoire, pic sur extrémité de défense, hachereau sur omoplate de mammouth, marteau en bois de renne, alêne en os de lièvre et aiguille à chas en ivoire). Colorants (nappe, blocs, foyers) et coquillages sont très abondants. Les objets d'art et les parures sont également présents. La faune chassée inventoriée pour la première fois par I.G. Pidoplichko comprend le mammouth dominant, le renne, le bison, le cheval, le lièvre, la marmotte et les carnivores à fourrure : le renard bleu, le loup, le lynx, le glouton, l’ours brun. Les fouilles actuelles ont permis d’ajouter à cette liste, le bœuf musqué et le rhinocéros laineux.

Recherches franco-bulgares sur le site néolithique de Kovacevo en Bulgarie. Les structures

À l'exception d'un cas, les maisons de Kovačevo n'ont pas été incendiées, ce qui rend leur fouille particulièrement complexe, d'autant que les vestiges ont été retravaillés par l'érosion. La variété des techniques de construction est frappante. Un bâtiment au plan légèrement trapézoïdal exceptionnellement grand avec une surface de 156 m2 date de la deuxième période (Ib) du Néolithique ancien. Les tranchées et trous de poteaux sont bien visibles sur la photographie aérienne générale. Si une partie des habitations est construite à même le sol, d'autres sont aménagées au-dessus d'une fosse faisant office de vide sanitaire, sans doute en raison des conditions humides et pluvieuses de la région, dues au régime climatique méditerranéen. Les sols des habitations sont traditionnellement enduits d'une terre blanche carbonatée, à l'instar du Proche-Orient. Ces enduits sont régulièrement refaits, comme le montre la stratigraphie lorsqu'ils se sont effondrés dans les fosses sous-jacentes. Des espaces étaient ménagés entre les habitations, toutes d'orientation identique. Des fours à voûte et des foyers étaient installés à l'intérieur des bâtiments, pour le chauffage et la cuisson des aliments. Divers autres fosses ont été creusées. Des systèmes de fossés assuraient un drainage. Un puits à eau provient des niveaux du Néolithique moyen et est sans doute l'un des plus anciens connus en Europe. Aucune tombe d'adulte n'a été retrouvée, mais plusieurs tombes d'enfants, dont deux fœtus ou morts nés au fond de poteries, se trouvaient sous ou à côté des maisons. Plusieurs dépôts organisés d'animaux (chien, bucrane de bovidé) paraissent avoir eu une fonction particulière.

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