- PM42/03
- Pièce
- 2008
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
Les auteurs du poster sont Marie-Charlotte Arnauld, Dominique Michelet (CNRS) et Philippe Nondédéo (Université Paris 1).
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
Les auteurs du poster sont Marie-Charlotte Arnauld, Dominique Michelet (CNRS) et Philippe Nondédéo (Université Paris 1).
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
L'auteur du poster est Perla Petrich ( Université Paris 8).
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
Les auteurs du poster sont Gilles Polian (Ciesas Sureste, Mx) et Jean-Léo Léonard (CNRS).
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
Rachel dès les premières prises de vues étudie ses poses. Ici, elle a volontairement approché le bouquet de roses de son visage pour la prise de vues. Les photos réalisées ne doivent montrer qu'une « image positive », celle d'un moment de convivialité, de bonne santé. La coquetterie, toujours soignée pour ces sorties (en tout cas en ce qui concerne le choix des ornements), doit aussi apparaître dans la composition de l'image, car elle représente ici, un élément essentiel dans la valorisation de la personne.
L'auteur de la photographie est S. Conord.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
Marta devint tout de suite ma meilleure « cliente ». Lors de mes visites, elle acceptait, avec enthousiasme, toutes les photos prises, posées ou non, et réclamait constamment de nouvelles prises de vues. J'ai calculé, qu'à la fin de mes années de recherche sur le terrain, elle avait dû collectionner ainsi environ cent cinquante portraits d'elle-même.
L'auteur de la photographie est S. Conord.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
La vitrine du café est investie systématiquement par ces habituées. Dès le début de l'enquête, j'ai pu remarquer qu'au sein de ce groupe de femmes, « être vues », et « voir » représentent des motivations essentielles de ces rendez-vous quotidiens. Le choix des places occupées, les manières de poser devant l'appareil photo (comme celle adoptée par Marta au premier plan), ajoutent à ce plaisir d'auto-mise-en-scène.
Mais ces clientes, formant un cercle autour de deux, trois, quatre tables, sont, la plupart du temps, installées dos à la vitre ; rares sont les regards dirigés vers la rue. Les jeux de représentation sont destinés essentiellement au plus proche public (les voisines de table), ou à celui constitué par les autres groupes de femmes installés dans le café. Si parfois elles se tournent vers l'extérieur, c'est pour remarquer la venue d'une personne reconnue. Avant son entrée « en scène », dans le café, celle-ci fera l'objet de commentaires (concernant sa santé, ses enfants), ou de médisances, selon les dernières nouvelles et le type de relation entretenue avec elle.
L'auteur de la photographie est S. Conord.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
Toucher des mains le Sefer Torah (objet cylindrique en bois contenant les textes sacrés), lui adresser des baisers représentent un rite qui tient une place centrale dans la plupart des cérémonies que j'observerai par la suite.
L'auteur de la photographie est S. Conord.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
On peut observer fréquemment lors de ces rencontres des manifestations d'états de transe. Au son de l'instrument à vent la ghaîta ou des kralet (crotales en fer), plusieurs participantes sont entraînées sur la piste de danse par des rythmes musicaux répétitifs dans une série de mouvements qui, peu à peu, s‘amplifient, s'accélèrent.
L'auteur de la photographie est S. Conord.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
Cette série montre le lien très étroit existant entre danse, musique et transe. Selon les témoignages il s'agissait bien de transes de possession associées à une croyance religieuse populaire en les djnoun ou djinn, sortes de génies. Cette croyance est encore très répandue au Maghreb et ses origines, selon Gilbert Rouget, remonteraient à l'époque préislamique.
L'auteur de la photographie est S. Conord.
Fait partie de Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
Majorité religieuse d'un garçon de treize ans.
L'auteur de la photographie est S. Conord.