Aperçu avant impression Fermer

Affichage de 9338 résultats

Inventaires
Sous-dossier
Aperçu avant impression Affichage :

2031 résultats avec objets numériques Afficher les résultats avec des objets numériques

Les premiers travaux de José Garanger en Polynésie française (1963-1965)

José Garanger débuta ses travaux d'archéologie océanienne à Tahiti (Iles de la Société ) dans les vallées de la Vaitepiha et de la Vaiote où de nombreux pétroglyphes furent découverts. Il participa à des missions sur l'atoll de Rangiroa aux Tuamotu où trois marae furent restaurés. Ces travaux sont encore remarquables aujourd'hui par la méthode mise en œuvre : une fouille extensive de l'intégralité de la zone incluant les structures, et une prospection détaillée des secteurs adjacents. Grâce à cette méthode le chercheur obtint, dès les années 1960, des résultats marquants sur l'organisation spatiale, et au-delà sociale, des anciens Polynésiens.

Les travaux de José Garanger au Vanuatu (1964, 1966-67)
Les travaux réalisés au Vanuatu dans l'île d'Efate et dans le groupe des Shepherd apparaissent comme un exemple, toujours cité, de l'usage de l'ethno-histoire et de l'archéologie préhistorique. Selon les termes d'A. Leroi-Gourhan, J. Garanger a su conjuguer « l'ethnologie du présent et du passé » grâce à son approche spécifique du terrain archéologique. Là, il a démontré avec éclat que le décapage de grandes surfaces, dans des sites sépulcraux ou sacrés, était la meilleure méthode pour restituer la vision globale donnée par les récits de traditions orales et mettre en évidence les infimes détails oubliés ou volontairement occultés par les communautés.

Retoka (Efate, Vanuatu), fouille (1967) de l'ensemble sépulcral de Roy Mata

C'est le besoin d'authentifier les traditions orales qui occasionna les travaux de José Garanger sur l'îlot de Retoka et d'autres sites du centre du Vanuatu. Les travaux engagés démontrèrent la valeur historique des documents oraux, auparavant mise en doute, et le caractère complémentaire des disciplines ethnologique et archéologique « pour éclairer le passé océanien le moins ancien » (Garanger 1972).

La tradition indique qu'« à sa mort, il [Roy Mata] fut inhumé à Retoka », un îlot situé au large de la côte ouest de l'île d'Efate, peu accessible et inhabité à l'arrivée des Européens. La tradition dit encore que « son corps fut exposé dans les différents clans qui lui devaient allégeance, avant d'être transporté à Retoka. Une grande foule accompagnait sa dépouille. Une grande cérémonie, accompagnée de sacrifices, fut accomplie; qui dura plusieurs jours. Une partie de la suite de Roy Mata et des représentants de chaque clan furent enterrés vivants, ils étaient volontaires pour le suivre au pays des morts. Les hommes étaient alors inconscients, drogués par d'absorption d'une très forte dose de kava (Piper methysticum) , mais non les femmes. D'autres individus avaient été sacrifiés pendant la cérémonie funèbre. On dansa et l'on chanta puis Retoka fut déclaré "terre interdite " : nul ne pourrait plus y séjourner sans danger d'y mourir ». Le panneau présente en images les principaux résultats de la fouille archéologique qui offrent un parallèle remarquable avec le récit.

Légende du plan : Retoka (Vanuatu), plan montrant la répartition spatiale des défunts, auteur du plan inconnu.

Conférences sur le site de Oueili

Diapositives 1-19. Vues générales, reproduction de cartes et dessins (1977-1997).
Diapositives 20-38. Obeid 0 - I, vues de chantier (1990).
Diapositives 39-72. Obeid 0 - I, reproduction de plans et coupes (1988-2004).
Diapositives 73-98. Obeid 0, vues de chantier (1985-1990 et s.d.).
Diapositives 99-119. Céramique Obeid 0 - I (1987-1997).
Diapositives 120-145. Petits objets Obeid 0 - I (1987).
Diapositives 146-172. Petits objets Obeid III - IV (1985-2007).
Diapositives 173-188. Obeid IV, vues de chantier (1977-1987).
Diapositives 189-210. Obeid IV, reproduction de plans (s. d.).

Campagne 2007, secteur nord du temple, annexe

01 : S9a, le cryptoportique nord, photographie annotée de fin de fouille de la campagne 2004 (A. Chambon).
02-10 : S9a, le cryptoportique nord, croquis de situation commentés du déroulement de la fouille (A. Chambon).
11-12 : S9a, le cryptoportique nord, photographies annotées prises de la grue avec cotation du dallage (F. Villeneuve).
13 : S9a, le cryptoportique nord, photographies annotées de la partie est du cryptoportique (D. Seigneur).
14 : S9a, le cryptoportique nord, en élévation du mur est S10Ea26 (A. Chambon).
15 : S9a, le cryptoportique nord, en plan et en élévation des cuves S9a34 et S9a38 (A. Chambon).
16 : S10Ea, angle du corridor nord S9 de l'esplanade est S10, état après dégagement de la ruine du temple, chambre tardive mamelouk (A. Chambon).
17 : S10Ea, angle du corridor nord S9 de l'esplanade est S10, état fin de campagne de fouille 2004 (A. Chambon).
18 : S10Ea29, grande chambre byzantine-omeyyade ? (A. Chambon).
19 : Dallage S10Ea27 de la chambre S10Ea29 vu vers le nord (D. Seigneur et L. Bacqué)
20 : Chambre S10Ea29, partie est.
21-23 : S10Ea, angle du corridor nord S9 de l'esplanade est S10, plan de chute vu vers l'est.
24 : S10Ea, angle du corridor nord S9 de l'esplanade est S10, état omeyyade, vue vers le nord.
25-26 : S10Ea, angle du corridor nord S9 de l'esplanade est S10, croquis de situation : démontage d'une partie du dallage S10Ea27.
27-28 : S10Ea, angle du corridor nord S9 de l'esplanade est S10, calques originaux des dessins d'objets (jarre S9a33-1, coupe nabatéenne S10Ea25-1 et anse en verre S9a35-V2 (A. Chambon).
29-34 : Inventaire des blocs d'architecture.
35 : Le cryptoportique nord S9A, légendes des fiches d'objets.
36-38 : Le cryptoportique nord S9A, fiches d'objet, jarre.
39 : Le cryptoportique nord S9A, fiche d'objet, fragments d'un vase globulaire en verre.
40 : Le cryptoportique nord S9A, fiche d'objet, anse de lampe (byzantine?) en verre.
41 : Le cryptoportique nord S9A, fiche d'objet, anse de lampe (byzantine?) en verre.
42 : Le cryptoportique nord S9A, fiche d'objet, monnaie en bronze.
43 : Le cryptoportique nord S9A, fiche d'objet, monnaie en bronze.
44 : Le cryptoportique nord S9A, fiche d'objet, perle en coquillage.
45 : Le cryptoportique nord S9A, fiche d'objet, os de petits rongeurs.
46 : Le cryptoportique nord S9A, fiche d'objet, percuteur en silex.
47 : Le cryptoportique nord S9A, fiche d'objet, percuteur en silex.
48 : Le cryptoportique nord S9A, fiche d'objet, pilon en basalte.
49 : Le cryptoportique nord S9A, fiche d'objet, pilon en basalte.
50 : Le cryptoportique nord S9A, fiche d'objet, meule en basalte.
51 : Le cryptoportique nord S9A, fiche d'objet, enduite bitumeux.
52 : Angle du corridor nord et de l'esplanade est S10Ea, légendes des fiches d'objets.
53 : Angle du corridor nord et de l'esplanade est S10Ea, fiche d'objet, fragment de lampe.
54-55 : Angle du corridor nord et de l'esplanade est S10Ea, fiche d'objet, coupe nabatéenne à pied et à anse torsadée. Recto et Verso de la fiche.
56 : Angle du corridor nord et de l'esplanade est S10Ea, fiche d'objet, fragments de verre.
57 : Angle du corridor nord et de l'esplanade est S10Ea, fiche d'objet, fragments de verre.
58 : Angle du corridor nord et de l'esplanade est S10Ea, fiche d'objet, monnaie en bronze.
59 : Angle du corridor nord et de l'esplanade est S10Ea, fiche d'objet, monnaie en bronze
60-61 : Angle du corridor nord et de l'esplanade est S10Ea, fiche d'objet, piton en fer. Recto et verso de la fiche.

Fouilles, études et restaurations de marae et ahu à Tahiti (1963-1995)

Jusqu'en 1995, José Garanger travailla régulièrement dans les îles de la Société. Ainsi , il étudia et restaura plusieurs structures lithiques pré-européennes : marae et ahu, tel le Marae Ta'ata à Tahiti qu'illustrent ces quelques photos. Couvrant près de 3500 m 2 , le Marae Ta'ata, restauré en 1972, comprend, trois enceintes principales (A, B, C), une petite enceinte (D) et une plate-forme (E) que l'on peut voir sur le plan.

Restauration de monuments à wallis (Uvea, Polynésie occidentale)

Les travaux du Professeur José Garanger dans la presqu'île de Tautira, à Tahiti ainsi que la fouille et la restauration du marae Ta'ata ont fortement inspiré mes travaux à Wallis (1993-1998). Avec Daniel Frimigacci, nous avons restauré plusieurs monuments tongiens dans la partie sud de l'île, là où des groupes venus de Tonga s'installèrent vers le 11ème siècle. Dès cette époque ils construisirent d'imposants bâtiments qu'ils modifièrent et remanièrent jusqu'à très récemment. Si nos travaux d'archéologie permirent de comprendre l'architecture de ces structures et les phases successives de construction, nos restaurations, quant à elles, permirent de concrètement restituer aux Wallisiens une partie des informations collectées sur le patrimoine culturel de l'île.
Maurice Hardy, équipe ArScAn-Ethnologie préhistorique.

Pirogues et conceptions polynésiennes de l'environnement

La mise en perspective des sources ethnologiques et archéologiques dans la démarche du Pr. J. Garanger inspira ma recherche ethnoarchéologique sur la place des pirogues dans les sociétés océaniennes d'hier et d'aujourd'hui, et sur le système de représentations de l'environnement insulaire récurrent dans toute la Polynésie et centré sur le renouvellement de la fertilité. A cette notion vitale s'associent un espace arboré (vao) souvent tabou, l'eau douce, et des structures cultuelles. Les populations qui s'installèrent sur les îles du Pacifique véhiculèrent leurs conceptions du paysage : un espace culturellement construit autour d'éléments naturels et anthropiques.
Hélène Guiot, équipe ArScAn-Ethnologie préhistorique.

Complémentarité archéologie, tradition orale et fouilles de sites funéraires

Faisant suite aux démonstrations du Professeur José Garanger, des recherches ethno-archéologiques basées sur l'emploi conjoint de ces deux sources documentaires ont été menées dans différentes îles du Pacifique. Ces travaux soulignent la complémentarité des deux disciplines offrant ainsi une meilleure reconstruction palethnologique. Ils sont illustrés ici par des études de sépultures dont les restes ont été étudiés in situ et ré-inhumés.

Les sépultures du marae Te Tahata à Tepoto (Tuamotu, Polynésie française)
Sur le marae Te Tahata du petit atoll de Tepoto dans l'archipel des Tuamotu, 32 sépultures humaines ont été découvertes par Eric Conte en 1984 et 1985. Durant la fouille, les habitants de l'île et ceux de l'atoll voisin de Napuka ont participé aux fouilles ou sont venus visiter le chantier comme ici en 1985. De précieuses informations ont ainsi été recueillies sur l'histoire du monument et sa fonction à la période pré-européenne auprès des descendants de ceux qui l'édifièrent et y furent inhumés. La fouille du marae Te Tahata illustre les enseignements de José Garanger : confrontation des données archéologiques aux traditions orales encore vivaces et implication des populations dans la découverte de leur passé.
Eric Conte, Professeur à l'Université de Polynésie française et membre de l'équipe ArScAn-Ethnologie préhistorique .

Le tertre funéraire à caveau de Petania à Wallis (Uvea, Polynésie occidentale)
L'étude archéologique du tertre funéraire de Petania a mis en évidence, dans sa partie profonde, un caveau en position centrale et de nombreuses inhumations primaires adultes. Certaines se chevauchaient formant des cercles concentriques autour du caveau, indices de dépôts simultanés réalisés à la suite d'un unique événement. La tradition orale liée au site, enregistrée en parallèle à la fouille, explique de façon claire la découverte : une guerre entre Tongiens occupant le sud de l'île et groupes autochtones repoussés dans le nord, et permet de comprendre la présence, au 18ème siècle, d'une sépulture à caveau de tradition tongienne dans le nord d'Uvea.
Christophe Sand, Département Archéologie du Service des Affaires culturelles et Coutumières de Nouvelle-Calédonie et membre de l'équipe ArScAn-Ethnologie préhistorique.

Le tertre funéraire de Korotuku à Cikobia-i-Ra (Fidji)
Les sources ethnohistoriques présentent l'accompagnement du défunt comme une composante importante des funérailles fidjiennes du 19 ème siècle, évoquant des inhumations doubles ou multiples dans un unique espace sépulcral. L'étude anthropo-archéologique du tertre funéraire de Korotuku à Cikobia-i-Ra (Fidji) a permis de découvrir dix inhumations primaires individuelles. Chaque défunt adulte, associé à des perles de verroterie, reposait dans un enclos. Le tertre résulte de plusieurs phases de construction, suggérant au moins deux séries d'enterrements. Ainsi, si la tradition de l'accompagnement du défunt avait existé à Cikobia-i-Ra, elle aurait pris une forme très particulière, sans correspondance réelle avec les descriptions ethnohistoriques.
Frédérique Valentin, CNRS, membre de l'équipe ArScAn-Ethnologie préhistorique.

Documents graphiques

Certaines diapositives portent une légende. Elles ne sont pas numérotées.
Diapositives 1-4 . Plans généraux des fouilles du site (s.d.).
Diapositives 5-21. Plans de maison obéidienne (1982-2007).
Diapositives 22-23. Plans schématiques de la maison obéidienne et d'un bâtiment de réunion (2004, 2007).
Diapositive 24. Plan du bâtiment de réunion (1982).
Diapositive 25. Plan schématique du secteur sud-est de la maison obéidienne (s.d.).
Diapositives 26-28. Restitution de la maison obéidienne (2004, 2007).

Sites d'Irak et bâtiments

Les reproductions sont issues pour la plupart de publications.
Diapositives 1-6. Ahmed el Hattu (1995).
Diapositive 7. Choga Mami (1999).
Diapositives 8-19. Mésopotamie du sud, DA (1995-2004).
Diapositives 20-26. Samarra, Tell es Sawwan (1999-2007).
Diapositives 27-43. Tell Abada (1988-2002).
Diapositives 44-47. Tell al Nammal (1999).
Diapositives 48-56. Tell el Obeid (1995-2004).
Diapositives 57-58. Tell Gubbah (1998).
Diapositives 59-99. Tepe Gawra (1988-2007).
Diapositives 100-101. Tepe Madhloum (1998, 2002).
Diapositives102-119. Tello (1988-2004).
Diapositives 120-122. Umm Dabagiyeh (1999-2002).
Diapositives 123-130. Ur (1995-2004).
Diapositives 131-143. Eridu (1998-2007).
Diapositives 144-173. Uruk (1999-2004).
Diapositives 174-222. Sites non identifiés (1995-2007).

Résultats 81 à 100 sur 9338