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Mission archéologique franco-jordanienne à Iraq al-Amir

  • FRAEPMSHRG-MAFJI
  • Corporate body
  • 1976-1987

En mai 1976, Ernest Will, directeur de l'Institut français d'archéologie de Beyrouth, entreprend la fouille de l'édifice dit Qasr el'Abd à Iraq al-Amir, avec l'appui du service archéologique jordanien et, plus particulièrement, du Dr Fawsi Zayadine. Cet édifice est un palais d'époque hellénistique (IIe siècle av. J.-C.) unique en son genre.
Les fouilles du palais sont menées jusqu'en avril 1980. E. Will confie à François Larché, l'étude architecturale, la restitution et la restauration du monument. Les travaux conduits jusqu'en juin 1987, aboutiront à la reconstruction matérielle du bâtiment (rez-de-chaussée et une partie de l'étage).
Parallèlement, François Villeneuve, en poste à l'Institut Français d'Archéologie du Proche-Orient, est responsable de deux opérations conduites aux alentours du Palais, entre 1980 et 1987 : inventaire et fouilles du village d'Iraq al-Amir et des grottes hellénistiques ; prospections de 10 kilomètres autour du site.

Mission archéologique française au Khuzistan

  • FRAEPMSHRG-MAFK
  • Corporate body
  • 1977

Cette mission de prospections archéologiques au Khuzistan et dans les régions voisines a été conduite par Pierre de Miroschedji en 1977. Elle a été organisée en complément des fouilles stratigraphiques menées par la Mission de Suse (Délégation archéologique française en Iran sous la direction de Jean Perrot) depuis 1975 dans les niveaux du 1er millénaire avant l'ère chrétienne.
L'objectif des prospections était de réaliser une carte archéologique du sud-ouest de l'Iran entre 1300 et 300 et d'identifier des sites mentionnés dans les textes historiques.
La campagne de 1977 avait un double but : réexamen des sites archéologiques de la fin du IIe et du Ier millénaires découverts au nord-ouest de la plaine du Khuzistan ; reconnaissance archéologique à l'ouest de la province du Khuzistan, le long de la rive gauche de la rivière Duwaïrij. Cette mission devait se poursuivre par des recherches plus étendues et par la réalisation de sondages. Cependant le programme a été interrompu et la campagne de 1978 n'a pas eu lieu.
Les travaux de 1977 ont été subventionnés par la commission consultative pour les recherches archéologiques à l'étranger (DGRCST, ministère des Affaires étrangères) avec le soutien du Centre iranien de recherches archéologiques.

Mission archéologique française de Larsa (Irak)

  • FRAEPMSHRG-MAFL
  • Corporate body
  • 1974-1990

En 1974, la commission des fouilles du Ministère des affaires étrangères demande à Jean-Louis Huot de reprendre le chantier de Larsa (Irak) qui avait été fouillé par André Parrot puis Jean-Claude Margueron. De 1974 à 1989, Jean-Louis Huot se consacre entièrement à ce site et y adjoint dès 1976 la fouille préhistorique de Oueili situé à 3,5 km de Larsa. La mission archéologique française de Larsa effectuera neuf missions de trois mois chacune, tous les deux ans, entre 1974 et 1989.
Ces fouilles ont été subventionnées par la commission des recherches archéologiques à l'étranger du Ministère des affaires étrangères. Les archéologues ont reçu le soutien du CNRS, de la délégation archéologique française en Irak, des représentants diplomatiques français à Bagdad, de l'Ambassadeur de France auprès de la république d'Irak, de la Direction des Antiquités d'Irak, des représentants de la Direction Générale et des autorités irakiennes de Nasriyeh et Shatra.

Fouilles de Tell el-Oueili (1976-1989)
Le site préhistorique de Tell el-Oueili a été découvert par André Parrot en 1967. Il est situé en basse Mésopotamie, entre Larsa et l'Euphrate, à 3,5 km de Larsa. Les fouilles entamées par Jean-Louis Huot en 1976 permettent d'établir la séquence des plus anciennes installations connues en basse Mésopotamie. Le site est occupé de la fin du 7e millénaire à la fin du 4e, soit, pour l'essentiel, de l'époque Obeid final à l'Uruk récent, époque où le site est déserté.
Tell el-Oueili est un site incontournable pour la préhistoire mésopotamienne, donnant son nom à une période de l'occupation humaine de cette région jusque-là ignorée.
Après quelques prospections de surface en 1974, l'équipe voit la possibilité de mener une fouille extensive et de mettre au jour quatre bâtiments. Le site présente alors en surface quelques tessons Obeid récent et quelques tessons Uruk. Les couches chalcolithiques affleurent.
Les fouilles débutent en 1976. A l'issue des premières campagnes, la mission propose une interprétation en cinq niveaux, tous datés de l'Obeid final.
En 1981, la mission lance le sondage des couches profondes Y27 mené par Yves Calvet où sont atteints les niveaux Obeid 1 (époque d'Eridu). Le site de Oueili met en exergue deux phases importantes de la préhistoire mésopotamienne : celle qui vit, au milieu du 6e millénaire av. J.-C., le début de l'agriculture dans les basses terres mésopotamiennes, et celle qui précéda immédiatement plus de deux millénaires plus tard, l'époque Uruk récent, époque des premières agglomérations urbaines et des premières sociétés hiérarchisées. Les couches récentes de Tell el-Oueili sont attribuées à un niveau Obeid 4, phase finale d'une longue évolution conduisant la basse Mésopotamie des premiers villages d'agriculteurs vers les grandes agglomérations de l'époque d'Uruk.
La campagne de 1983 permet d'atteindre une phase antérieure jamais atteinte en Mésopotamie, la phase de Oueili ou Obeid 0. Cette phase antérieure à l'Obeid 1 présente des liens de plus en plus évidents avec la culture Samarra.
En 1985, la mission poursuit, d'une part, les fouilles des phases anciennes Obeid 1 et Obeid 0 et, d'autre part, celles des phases plus récentes jusqu'à l'Uruk récent sur la butte orientale du tell. Ces niveaux présentent très peu d'architecture et surtout des fours de potier et des couches de défournement. L'étude des périodes les plus anciennes et la fouille extensive de l'architecture confortent l'hypothèse des relations entre cette architecture et celle dite de Samarra. L'habitat composite est constitué au moins de maisons d'habitation et d'installations à murets parallèles ou à casiers (probablement des greniers). Cela montrerait l'importance des céréales dans l'économie du village.
Les campagnes 1987 et 1989 ont surtout permis d'éclairer d'un jour nouveau la phase la plus récente de l'Obeid 0, la phase I et ainsi de mieux percevoir les parallélismes avec Sawwan I-II et les particularismes locaux.

Mission archéologique française à Qatar

  • FRAEPMSHRG-MAFQA
  • Corporate body
  • 1976-1982

En 1975, sur invitation du Ministère de l'information du Qatar, Jacques Tixier se rend à Doha afin de mettre au point un projet de recherche sur la Préhistoire au Qatar.
En 1976, après accord entre le CNRS et les autorités qataries, un programme de trois années de recherche est lancé dans le cadre de la Recherche Coopérative sur Programme (RCP) 476 créée en janvier 1977 sous la direction de Jacques Tixier.
Les fouilles sont conduites par Jacques Tixier et Marie-Louise Inizan.
Trois premières campagnes de fouilles ont lieu de décembre 1976 à février 1979. Le programme est ensuite renouvelé pour trois années et donnera lieu à trois autres campagnes de fouilles, jusqu'en février 1982.
L'objectif de ce programme était triple :

  • retracer la vie des hommes préhistoriques au Qatar : connaître leurs armes et leurs outils, leurs activités, leurs organisations sociales, les rapports avec leur environnement...
  • retracer la trame paléogéographique de la préhistoire de l'homme au Qatar
  • reconstituer les modes de vie préhistoriques en comparaison avec ceux actuels ou subactuels

Pour mener à bien ses recherches, la mission archéologique française a bénéficié du soutien du Ministère de l'information du Qatar, du CNRS et du ministère français des affaires étrangères.

Mission archéologique de Franchthi (Grèce)

  • FRAEPMSHRG-MAFR
  • Corporate body
  • 1967-1976

Les fouilles de la grotte de Franchthi ont été conduites sous la direction du Professeur T.W. Jacobsen entre 1967 et 1976.
Jusqu'en 2001, Catherine Perlès a effectué plusieurs missions d'étude des industries lithiques.

Mission archéologique française à Sharjah (Emirats arabes unis)

  • FRAEPMSHRG-MAFS
  • Corporate body
  • 1985-1998

La Mission archéologique française à Sharjah (Emirats arabes unis) a été fondée par Rémy Boucharlat en 1985. Il en assure la direction jusqu'en 1992.
De 1992 à 1998, la Mission est dirigée par Michel Mouton.
A partir de 1998, les programmes sont intégrés dans la Mission archéologique française aux Émirats arabes unis, dirigée par Sophie Méry.

Mission archéologique française à Tureng Tepe (Iran)

  • FRAEPMSHRG-MAFTT
  • Corporate body
  • 1960-1980

C'est à la suite d'une campagne de prospection en 1959 que Jean Deshayes (professeur à l'Université de Lyon II puis à l'Université de Paris I) décide d'entreprendre les fouilles du site de Tureng Tepe. En 1931, des investigations avaient déjà été menées sur le site par F.R. Wulsin (American Institute for Persian Art and Archaeology) lors de deux campagnes de sondages.
Tureng Tepe est situé dans la province du Gorgan, au nord-est de l'Iran, près de la frontière avec le Turkménistan. Le site couvre une superficie de 35 hectares et a été occupé pendant plus de 5000 ans. Il est constitué de trois tells (ou tepes) : le Grand Tepe au nord-ouest, le Petit Tepe un peu plus à l'ouest et le Tepe Sud dans la partie méridionale, l'ensemble étant séparé par un lac. La partie est du site est occupée par un village moderne alors que son cimetière est situé au nord du Grand Tepe.
Sous la direction de Jean Deshayes, la mission archéologique française à Tureng Tepe débute les recherches en 1960. L'objectif est alors de mieux comprendre les relations entre le monde iranien et les cultures des régions situées à l'est de la mer Caspienne, relations qui avaient été révélées par les travaux de E. Schmidt (Université de Pennsylvanie) lors des fouilles de Tepe Hissar dans les années 1930. Douze campagnes de fouilles seront conduites par la mission française jusqu'en 1977, chaque année entre 1960 et 1964 puis tous les deux ans à partir de 1965. Des sondages seront ouverts sur le Petit Tepe et le Tepe Sud alors qu'une fouille extensive sera menée sur le Grand Tepe. La partie est du site ainsi que la zone située au nord du Grand Tepe ne seront pas explorées en raison de la présence du village actuel et du cimetière.
Durant les six premières campagnes, entre 1960 et 1965, les travaux se concentrent sur les secteurs du Petit Tepe et du Tepe Sud. En 1960, deux sondages A et B, destinés à explorer la stratigraphie du site, sont ouverts sur la partie nord du Petit Tepe. Alors que les fouilles du sondage B sont arrêtées à la fin de la campagne de 1962, celles du sondage A se poursuivent jusqu'en 1965 lorsque les fouilleurs atteignent la nappe phréatique. Les travaux sur le Tepe Sud débutent en 1962. Un premier sondage (sondage C) est alors ouvert dans la partie est du tepe afin de vérifier la situation de trouvailles fortuites. Puis, en 1963, dans le but d'explorer une éventuelle enceinte du site, l'équipe ouvre deux sondages en bordure sud du tepe : les sondages D et E. Contigu à ce dernier, un nouveau sondage est ouvert en 1969. C'est à cette date que s'arrêtent les fouilles sur le Tepe Sud, mis à part le dégagement d'un four en 1973. Sur le Petit Tepe, de nombreuses tombes sont mises au jour. Les recherches menées dans ces deux secteurs, Petit Tepe et Tepe Sud, permettront à Jean Deshayes et son équipe d'établir une chronologie pour les périodes néolithique, chalcolithique et de l'âge du bronze. Mais celle-ci ne sera clairement définie qu'au terme de la onzième campagne, en 1975, après cinq années de fouilles sur le Grand Tepe. Les fouilles de ce secteur débutent en 1967 et se poursuivront durant 10 années, à raison d'une campagne tous les deux ans. Après une série de sondages stratigraphiques menés pendant deux campagnes, une fouille extensive commence en 1971, au sommet du Grand Tepe, là où un fort sassanide avait été découvert. La même année débutent les fouilles de la terrasse qui forme la base du Grand Tepe. A partir de 1973, les fouilles sont réparties en trois secteurs :

  • Le secteur situé au sommet du Grand Tepe où sont dégagés le fort sassanide, des vestiges du VIIe siècle, au tournant des époques sassanide et islamique (fosses creusées dans les ruines du fort, habitat dans la partie nord-est, Temple du feu au nord-ouest) , des fosses d'époque abbasside (VIIIe-Xe s.) , des tombes, un mur d'enceinte et des fosses dont la chronologie s'échelonne entre les XIe et XIXe siècles.
  • Le secteur de la terrasse et des bâtiments qui lui sont associés, situé à la base du Grand Tepe sur sa face sud. Ces vestiges sont datés de l'âge du bronze, période déjà reconnue dans tous les sondages ouverts sur le Petit Tepe et le Tepe Sud.
  • Les niveaux intermédiaires, situés sur les pentes sud et ouest, dégagés à partir de 1975 lors des deux dernières campagnes de fouilles. Des vestiges de l'âge du fer à la période parthe sont mis au jour et en particulier une forteresse d'époque achéménide.
    Après quinze années de recherches à Tureng Tepe, Jean Deshayes et son équipe établissent le cadre chronologique de l'occupation du site, de la période néolithique à la période islamique. Le système de notation adopté est inspiré de celui défini par E.F. Schmidt pour Tepe Hissar. Chaque période est ainsi représentée par un chiffre romain (de I à IX) puis subdivisée par des lettres majuscules et éventuellement des chiffres arabes. On notera que ces indications apparaissent très fréquemment pour identifier les documents : on les trouve en légendes de photographies par exemple, mais aussi dans les inventaires et dans les études typologiques du matériel céramique.
    Seule la période I (néolithique) n'a pas été reconnue par les fouilles car elle se situe sous le niveau de la nappe phréatique. Elle se trouve cependant attestée par la présence de tessons peints trouvés sur tout le site.
    La période II (chalcolithique) a été reconnue dans le sondage A (Petit Tepe).
    La période III (Age du bronze) a été révélée dans tous les sondages ouverts sur le Petit Tepe et le Tepe Sud. Elle est subdivisée en trois phases (A, B et C1) qui correspondent à celles définies pour Tepe Hissar. C'est à la phase III C1 qu'appartient la terrasse qui forme la base du Grand Tepe. La phase III C2 n'a été reconnue qu'à Tureng Tepe dans les sondages A et E.
    Les périodes IV et V correspondent à l'Age du fer et à la période parthe. La phase IV A, reconnue sur la pente sud du Grand Tepe, est équivalente au Fer II iranien occidental, tandis que la phase IV B correspond au Fer III iranien occidental. Les vestiges correspondants ont été découverts dans les sondages A et B du Petit Tepe et sur la pente Sud du Grand Tepe. La forteresse achéménide mise au jour sur le Grand Tepe dans le secteur des niveaux intermédiaires définit la phase V A. La phase V B, représentée au même endroit, correspond à la période parthe ancienne. Enfin, la phase V C est équivalente à la période parthe.
    Les vestiges découverts au sommet du Grand Tepe (cf. supra) ont permis de définir les périodes suivantes : VI (sassanide) ; VII A-B (tournant des époques sassanide et islamique) ; VII C (abbassides).
    La période VIII qui correspond aux époques pré-mongole (fin XIIe - début XIIIe siècles) et mongole (XIIIe - début XIVe siècles) a été reconnue dans les sondages D et E sur le Tepe Sud.
    Enfin, la période IX, dont les vestiges sont localisés au sommet du Grand Tepe, s'étend du XIe au XIXe siècles.

Le décès de Jean Deshayes en 1979 interrompt les recherches sur le site. L'équipe décide alors, dès 1980, d'entreprendre la publication des résultats. Un groupe de travail, regroupant une partie des fouilleurs, est donc constitué. Il sera dissout en 1985. Seuls, les niveaux supérieurs du Grand Tepe, des époques sassanides et islamiques (IIIe s. av. J.-C. - XIVe s. ) seront publiés en 1987 : il s’agit du volume 1 des fouilles, fondé sur le cadre chronologique établi par Jean Deshayes.

Afin de mener à bien ses travaux, la mission archéologique française a bénéficié de l'appui technique et administratif du Centre iranien de recherche archéologique. Le financement des opérations de terrain et de publication a été obtenu auprès de la Direction générale des relations culturelles (Ministère des affaires étrangères), du CNRS (dans le cadre de l'Unité de recherche associée 30 du Centre de recherches archéologiques) et de l'Université de Paris I (Centre de recherches d'archéologie orientale). Le matériel issu des fouilles a été déposé au musée de Téhéran.

Gutierrez Manuel

  • FRAEPMSHRG-MAG
  • Person
  • Enseignant chercheur à l'université Paris I

Mission archéologique en Hainaut occidental et en Moyenne Belgique

  • FRAEPMSHRG-MAHMB
  • Corporate body
  • 1977-2002

La mission archéologique en Hainaut occidental et en Moyenne Belgique a débuté en 1977 sous la direction de Claude Constantin.
En 1993, Laurence Burnez-Lanotte, professeur au Département d'archéologie des Facultés universitaires Notre-Dame-de-la-Paix à Namur (Belgique), devient co-directrice de la mission. Les objectifs de recherche portent, d'une part sur la néolithisation de la Belgique moyenne et, d'autre part sur le développement des sociétés hiérarchisées.
Elles s'inscrivent dans le cadre du vaste programme de recherche de l'Equipe protohistoire européenne (UMR 7041) sur les sociétés de l'Europe, depuis les premières communautés agricoles (VIIe millénaire) jusqu'à l'apparition des premières formations étatiques. C'est à la fin des années 1970, que l'équipe qui constitue le laboratoire URA 12, élargit son terrain d'étude limité à la vallée de l'Aisne, à d'autres régions du Bassin parisien et de l'Europe.
Les travaux en Belgique moyenne (fouilles, prospections et sondages) ont été conduits sur divers sites du Brabant, des provinces du Hainaut et de Liège jusqu'en 2002. Ils ont permis de révéler une nouvelle séquence culturelle néolithique et de développer les connaissances quant aux mécanismes et aux modalités d'implantation des premières sociétés agricoles en Moyenne Belgique. Cette mission a bénéficié, en particulier, du soutien du Ministère français des Affaires étrangères et de financements du gouvernement belge. Elle a été menée en étroite collaboration avec divers organismes belges, notamment les facultés universitaires Notre-Dame-de-la-Paix (Namur) et les membres de "L'ASBL. Recherches et prospections archéologiques en Wallonie". Au sein de l'équipe Protohistoire européenne, deux chercheurs ont été associés à ce programme : J.-P. Farrugia et P. Allard.

Mission archéologique des Indes

  • FRAEPMSHRG-MAI
  • Corporate body
  • 1947-1958

La Mission archéologique des Indes a été dirigée par Jean-Marie Casal entre 1947 et 1958.
Les premières fouilles ont eu lieu sur le territoire de Pondichéry : en 1947-1948, Jean-Marie Casal reprend les fouilles de Virapatnam-Arikamedu, ville portuaire qui remonte au IIème siècle av. J.-C. puis en 1950, il explore deux sites funéraires, Mouttrapaléon et Souttoukeny. Il y applique les méthodes stratigraphiques strictes mises au point par Sir Robert Eric Mortimer Wheeler, directeur de l'Archaeological Survey of India (ASI) depuis 1944. « Grâce à la publication rapide des rapports de fouilles de ces sites, Jean-Marie et Geneviève Casal apportent de nouveaux éléments sur les rapports de l’empire romain et de l’Inde du sud et sur toute la question des mégalithes et des champs d’urnes du 2ème et 1er siècle avant J.C.»*

Entre 1951 et 1958, les recherches se poursuivent sur le site de Mundigak (Afghanistan). « Ces fouilles, parallèlement aux recherches soviétiques au Turkestan, ont permis pour la première fois de saisir l’importance de l’Asie centrale sur le plan de l’histoire culturelle des 4 ème et 3 ème millénaires. Là, J.-M. Casal a su mettre en évidence la mise en place de structures sociales hiérarchisées qui aboutissent, à la période IV du site, à la construction d’un « palais » à colonnade et d’importants remparts. Les fouilles de Mundigak continuent de servir de référence pour tous les travaux sur l’âge du bronze de ces régions.»*

En 1958, la Mission archéologique française de l’Indus succède à la Mission archéologique des Indes. Elle sera dirigée par Jean-Marie Casal jusqu’en 1974 puis entre 1975 et 2012 par Jean-François Jarrige.

*Jarrige Jean-François, "Jean-Marie Casal (1905-1977)" dans J. E. Van Lohuizen-De Leeuw, South Asian Archaeology 1975, Leiden, 1979, p. 1-2.

Mission archéologique française de Khirokitia (Chypre)

  • FRAEPMSHRG-MAKH
  • Corporate body
  • 1977-2009

L’invasion de Chypre par l'armée turque en 1974 entraîna une réorientation des recherches archéologiques dans l’île. Les recherches de la mission archéologique se portèrent alors sur le site de Khirokitia, gros village néolithique installé à quelques kilomètres du littoral au sud de l'île.
Les objectifs restaient identiques : étudier le processus de néolithisation de l’île de Chypre par l‘analyse les traits caractéristiques du Néolithique précéramique et répondre à la question de son origine, mais dans un autre cadre, les deux établissements différant l’un de l’autre par leur position géographique, par leur environnement, par leur taille, par leur économie et par leur développement. A ces objectifs s’en ajoutaient également d’autres suscités par l’ampleur du site et concernant en premier lieu son inscription dans l’espace et l’organisation de l’établissement. Les fouilles entreprises en 1977, sous la direction d’Alain Le Brun et d’Odile Daune-Le Brun, furent achevées en 2009.
Site majeur du Néolithique précéramique récent, le village Néolithique de Khirokitia est situé dans le sud de l’île, à environ 6 km à vol d’oiseau du rivage actuel. Il est installé aux flancs d’une colline enserrée dans un des méandres de la rivière Maroni. Il couvre une superficie qui, lors de l’extension maximale de l’espace bâti, peut être estimée à environ 3 ha. Occupé du 7e millénaire au milieu du 6e millénaire avant notre ère, le site, après un abandon de près de mille ans, est réoccupé au 5e millénaire au cours du Néolithique Céramique ou « Culture de Sotira », avant d’être définitivement abandonné. De cette réoccupation du site il ne subsiste que les rares vestiges que l’érosion a épargnés.
Le site a été découvert en 1934 par l’archéologue chypriote P. Dikaios qui, de 1936 à 1946, en conduisit l’exploration. Une brève opération y fut entreprise en 1972 par le Département des Antiquités. 1976 marqua la reprise des travaux sur le site, d’abord par une opération conjointe CNRS (RCP 362) et British School of Archaeology in Jerusalem, puis de 1977 à 2009 par la Mission archéologique française de Khirokitia, CNRS/ MAEE (dir. A. Le Brun et O. Daune-Le Brun). Les campagnes de fouille et d’études ont été conduites dans le cadre de la RCP 476 (1977 à 1981), du CRA - URA 17 puis UPR 7537 (1983 à 1999) et enfin de l’UMR 7041 - Maison Archéologie & l’Ethnologie, René-Ginouvès (2000-2009).
Le site a été inscrit en 1998 par l’UNESCO au Patrimoine mondial de l’Humanité.
La richesse, la variété et la nouveauté de la documentation recueillie, qui s’appuie sur un cadre stratigraphique précis, permet une multiplicité d’approches : le développement du village, de son implantation, de son organisation spatiale et de son organisation sociale, l’environnement, les stratégies de subsistance ainsi que les techniques de construction et les différents artisanats.
L’intérêt de cette documentation est d’autant plus vif qu’elle illustre l’aboutissement d’un processus de colonisation dont on connaît maintenant sinon les tout premiers débuts, du moins une phase très ancienne. Pouvant ainsi être mise en perspective, elle constitue un point de référence à partir duquel il est possible de suivre l’élaboration du Néolithique précéramique chypriote avec ses spécificités propres, la mise en place des espèces cultivées, l’évolution de la faune, les transformations de l’environnement sous l’effet des impacts anthropiques et climatiques.
Les derniers travaux de terrain ont conduit à reconsidérer le développement du Néolithique précéramique récent de l’île. Les changements et continuités observés dans l’ensemble de la documentation sur la culture matérielle et l’environnement sont analysés à la lumière des évènements majeurs qui ont affecté le village, le plus important étant le déplacement et la redistribution de l’espace villageois vers la fin du 7e mil. av. J.C., une période marquée au Proche-Orient par le « 6.2 Climatic event ».
Ils ont également apporté de nouveaux indices d’une continuité entre les deux épisodes de la préhistoire chypriote, le Néolithique précéramique et le Néolithique céramique, qui suggèrent que loin d’avoir été complètement désertée, l’île semble être restée occupée, mais par une population qui apparemment a changé de style de vie, préférant de petites communautés plus mobiles et, par conséquent, archéologiquement moins facilement détectables.
Les résultats des campagnes effectuées entre 1977 et 1991 ont fait l’objet de trois monographies publiées par la Direction Générale des Relations Culturelles du Ministère des affaires étrangères :
LE BRUN A. (s.d), Fouilles récentes à Khirokitia (Chypre), 1977-1981. Paris : Edition Recherche sur les civilisations (Etudes néolithiques, Mémoire 41), 1984.
LE BRUN A. (s.d), Fouilles récentes à Khirokitia (Chypre) 1983-1986. Paris : Edition Recherche sur les Civilisations (Etudes néolithiques, Mémoire 81), 1989.
LE BRUN A. (s.d), Fouilles récentes à Khirokitia (Chypre) 1988-1991. Paris : Edition Recherche sur les Civilisations (Etudes néolithiques), 1994.
L’activité de l’équipe est désormais consacrée à l’analyse de ces données et à la publication des volumes 4 (en cours d’achèvement) à 6 de la série des Fouilles récentes à Khirokitia.
Le matériel archéologique a été déposé au Musée de Nicosie puis à partir de 1983, au Musée archéologique de Larnaca.

Mission archéologique franco-hellénique de Kitsos

  • FRAEPMSHRG-MAKI
  • Corporate body
  • 1968-1978

La grotte préhistorique de Kitsos est située à 5 km à l'ouest de Lavrion, près de la pointe sud de l'Attique.
Les fouilles ont été conduites entre 1968 et 1978 sous la direction de Nicole Lambert.
Catherine Perlès est membre de l'équipe entre 1970 et 1973 puis en 1978.

La présence humaine la plus ancienne sur le site remonte sans doute à l'époque moustérienne (phase Kitsos I) et se poursuit de la fin du néolithique moyen aux périodes hellénistique et romaine, puis après interruption, au XIXe siècle où la grotte devient le repaire du bandit Kitsos.

Les résultats des fouilles ont été publiés en 1981 :
Lambert (Nicole) ed. "La Grotte Préhistorique de Kitsos (Attique). Missions 1968-1978. L'occupation néolithique. Les vestiges des temps paléolithiques, de l'antiquité et de l'histoire récente", Paris, ADPF - Ecole française d'Athènes, 1981.

Mission archéologique franco-syrienne de Khirbet el Umbashi

  • FRAEPMSHRG-MAKU
  • Corporate body
  • 1991-1997

La Mission archéologique franco-syrienne de Khirbet el Umbashi (Syrie) a été dirigée par Frank Braemer, directeur de recherche au CNRS, membre de l'UPR 7541, ERA n°20 du CRA de 1989 à 1992 puis directeur adjoint du Centre de recherches archéologiques (Valbonne) entre 1993 et 1997.
Les résultats des fouilles ont été publiés en 2004 :
BRAEMER Frank, Jean-Claude ÉCHALLIER, Ahmad TARAQJI dir., "Khirbet al Umbashi. Villages et campements de pasteurs dans le "désert noir" (Syrie) à l'âge du Bronze. Travaux de la mission conjointe franco-syrienne 1991-1996", Beyrouth, Institut Français du Proche-Orient, 2004.

Mission archéologique française au Laos

  • FRAEPMSHRG-MAL
  • Corporate body
  • 1995-2008

Sous la direction de Marielle Santoni, la mission a réalisé des fouilles sur les sites de Vat Phou (début des périodes historiques) et des prospections dans la province de Champassak (préiodes préangkoriennes et angkoriennes), de Bolikhamsay et de Khammouane (préhistoire).

Mission archéologique française à La Tolita (Equateur)

  • FRAEPMSHRG-MALTO
  • Corporate body
  • 1982-1987

Le projet "La Tolita" fait suite aux recherche effectuées entre 1976 et 1981 dans la région de Tumaco.
La mission dirigée par Jean-François Bouchard, directeur de recherche au CNRS, a été conduite dans le cadre de l'URA 25 du Centre de recherches archéologiques (CNRS) en collaboration avec Francisco Vadez, archéologue et Juan Garcia, anthropologue (Musée archéologique de la Banque centrale de l'Equateur). Elle a bénéficié du soutien du ministère des Affaires étrangères.

Mission archéologique française au Pérou

  • FRAEPMSHRG-MAP
  • Corporate body
  • 1995-2008

La mission archéologique française au Pérou a été dirigée par Danièle LAVALLÉE et Michèle JULIEN. Financée par le Ministère des affaires étrangères et le CNRS, elle a été conduite en collaboration avec l'Institut français d'études andines (Lima, Pérou).

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