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Notice d'autorité
Personne

Will Ernest

  • FRAEPMSHRG-EW
  • Personne
  • 1913-1997

Ernest Will était spécialiste du Proche-Orient hellénistique et romain.

  • Élève de École normale supérieure après une licence à la faculté des Lettres de Strasbourg ; agrégation de Lettres classiques, 1933-1936.
  • Membre de l’École française d'Athènes, 1937-1939.
  • Professeur au lycée Thiers de Marseille puis assistant du doyen Ch. Dugas, 1940-1944.
  • Professeur au lycée Ampère de Lyon, 1945.
  • Premier pensionnaire à l'Institut français d'archéologie de Beyrouth, créé en 1946 sous la direction d'Henri Seyrig, 1946-1951.
  • Assistant de grec à la faculté des Lettres de l'université de Lille, 1951-1953.
  • Docteur ès Lettres, 1953.
  • Professeur de langue et littérature grecques et d'histoire de l'art et archéologie à la faculté des Lettres de l'université de Lille, 1953-1963.
  • Directeur des Antiquités historiques du Nord de la France, 1963-1968.
  • Professeur de langue et littérature grecques à l'université de Paris-Sorbonne, 1963-1970.
  • Professeur d'histoire de l'art et archéologie à l'université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Institut d'art et d'archéologie).
  • Membre élu de l'Académie des Inscriptions et Belles-lettres, 1973.
  • Directeur de l'Institut français d'archéologie de Beyrouth qui devient en 1977 l'Institut français d'archéologie du Proche-Orient après la création de deux antennes à Damas (Syrie) et à Amman (Jordanie), 1973-1980.
  • Directeur de la revue " Syria ", 1978-1997.

Autres fonctions :
Membre du Conseil supérieur de la recherche archéologique ; membre de la Commission des fouilles du ministère des Affaires étrangères ; membre du comité de direction du Service d'architecture antique du CNRS ; membre résidant de la Société nationale des Antiquaires de France ; membre correspondant de la British Academy et du Deutches Archäologisches Institut de Berlin.

Distinctions :
Officier de la Légion d'honneur ; commandeur des Palmes académiques ; officier de l'Ordre des Arts et Lettres.

Villeneuve François

  • FRAEPMSHRG-FV
  • Personne
  • Enseignant-chercheur à partir de 1987

Valla François

  • FRAEPMSHRG-FVA
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de 1975

Tixier Jacques

  • FRAEPMSHRG-JT
  • Personne
  • 1925-2018

Jacques Tixier était directeur de recherche honoraire au laboratoire Préhistoire et Technologie (UMR 7055, Maison Archéologie & Ethnologie René-Ginouvès). Il était un des spécialistes mondiaux de technologie lithique appliquée à l'archéologie préhistorique.

TITRES OBTENUS
Thèse de Doctorat de troisième cycle, mention Préhistoire, Université de Bordeaux, 1963.
Thèse de Doctorat d’État sur travaux, Université Paris X-Nanterre, 1978.

FONCTIONS ADMINISTRATIVES
1947-1955. Enseignant dans le primaire en Algérie.
1955-1990. Stagiaire, Attaché, Chargé, Maître puis Directeur de recherche au CNRS. Après 1990, directeur de recherche honoraire.
1955-1961. Chef du laboratoire "Préhistoire du Maghreb" au Centre de recherches anthropologiques, préhistoriques et ethnographiques, Musée du Bardo, Alger.
1960-1962. Directeur de circonscription archéologique en Algérie.
1962-1966. Membre du Laboratoire de la Chaire de Préhistoire (Muséum National d'Histoire Naturelle) dirigé par Lionel Balout.
1965-1976. Directeur de circonscription régionale des Antiquités préhistoriques (ministère de la Culture) : Lorraine (1965-1971) et Limousin (1974-1976).
1965-1973. Membre de la RCP 50 sous la direction de Marie-Henriette Alimen puis de Denise Ferenbach puis de Jean Piveteau.
1967-1972. Membre de l'ERA 50 (CNRS, Muséum) dirigé par Lionel Balout.
1972-1980. Membre du LA 184 (CNRS, Muséum) dirigé par Lionel Balout puis par Jean Anthony. Jacques Tixier dirige l'équipe "Typologie des industries préhistoriques".
1974-1976. Membre de la RCP 362 sous la direction de Jean Perrot.
1977-1983. Directeur de la RCP 476 "Recherches anthropologiques au Proche- et Moyen-Orient (Chypre, Liban, Syrie, Iran, Qatar)".
1980-1989. Directeur de l'URA 28 "Préhistoire et Technologie", ERA 28 du Centre de recherches archéologiques du CNRS (Paris, Valbonne).

DIRECTION DE CHANTIERS DE FOUILLES
1951-1953. Site préhistorique d’El Hamel, Ouled-Djellal (Algérie).
1964-1972. Abri sous roche de La Faurélie II (Dordogne).
1965-1967. Campement préhistorique de Bordj Mellala, Ouargla (Algérie).
1968-1975. Chantier international de fouilles de Ksar'Aqil (Beyrouth, Liban).
1976-1982. Mission archéologique française à Qatar.
1987-1989. Corbiac, Vignoble 2, commune de Bergerac (Dordogne).

AUTRES RESPONSABILITÉS
1967-1977. Membre du Comité directeur permanent du Congrès Panafricain de Préhistoire et d’Études du Quaternaire.
1971-1977. Président de la Commission de Nomenclature du Congrès Panafricain de Préhistoire et d’Études du Quaternaire.
1973-1980. Membre élu du Comité national du CNRS, section 30.
1978-1989. Responsable du DEA - IIIe cycle - Option Préhistoire de l'Université de Paris X - Nanterre.

Soulier Philippe

  • FRAEPMSHRG-PS
  • Personne
  • Ingénieur au CNRS à partir de 1999

Soudsky Bohumil

  • FRAEPMSHRG-BS
  • Personne
  • 1922-1976

Bohumil Soudsky est né le 19 janvier 1922 à Pilsen (Tchécoslovaquie). Il suit des études secondaires classiques et étudie ensuite, dans l'Ordre de Prémontré, la théologie, l'hébreu, l'acadien et l'archéologie biblique à l'Institut théologique de Prague.
Après la guerre, il part étudier à Paris, à la Sorbonne, à l’École du Louvre et à l’École pratique des hautes études. Il obtient alors le diplôme d'études sémitiques.
En 1948, il est nommé assistant à l'Université de Préhistoire et Protohistoire de Prague. En 1950, il obtient son doctorat en philosophie sur " Les premières civilisations agricoles de l'Asie Antérieure ".
En 1953, il devient directeur de la Section préhistorique du Musée de la Ville de Prague. Quatre années plus tard, il entre à l'Institut archéologique de l'Académie des Sciences avec le grade de chargé de recherche.
En 1971, il est nommé directeur de recherche puis obtient le doctorat d’État français à l'Université de Paris 1. Au cours des années passées à l'Institut archéologique de l'Académie des Sciences de Prague, Bohumil Soudsky fouille le site de Bylany, le plus vaste site néolithique jamais fouillé en Europe. Un nouveau modèle économique et social est alors découvert. En 1971, il est nommé professeur associé à l'UER d'Art et d'Archéologie de l'Université de Paris 1 et deux années plus tard, il fonde l'URA 12 " Le premier peuplement sédentaire de l'Europe ".
Bohumil Soudsky décède soudainement le 15 janvier 1976, au seuil de sa 54ème année. Il laisse alors une œuvre inachevée et une toute jeune équipe qui ne cessera de se développer sur les bases qu'il avait posées, des bases novatrices tant par la méthodologie de recherche que la méthodologie de fouilles, et par cette brillante idée de combiner enseignement universitaire, recherche, archéologie sur le terrain et pédagogie.

Seyrig Henri Arnold

  • FRAEPMSHRG-HAS
  • Personne
  • 1895-1973

Henri Arnold Seyrig est né le 10 novembre 1895 à Héricourt (Haute-Saône) et décédé le 21 janvier 1973 à Neuchâtel (Suisse).

  • Agrégé de grammaire (1922).
  • Membre de l'Ecole française d'Athènes (1922-1927).
  • Secrétaire général de l'Ecole française d'Athènes (1928-1929).
  • Directeur général des Antiquités de Syrie et du Liban sous le mandat français (1929-1941). Il organise les fouilles archéologiques du temple de Bêl à Palmyre, du Krak des Chevaliers et du sanctuaire d'Héliopolis à Baalbek.
  • Fondateur de l'Institut français d'archéologie du Proche-Orient (IFAPO) en 1946 et directeur jusqu'en 1967.
  • Membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (1952-1973).
  • Directeur des Musées de France (1960-1962).

"Cette carrière grecque et syrienne a fait de lui l’un des pères de l’archéologie du Proche-Orient. Il s’est particulièrement intéressé à la numismatique et a contribué à l’enrichissement des collections du cabinet des Médailles." http://www.institut-de-france.fr/fr/article/2055-colloque-henri-seyrig-1895-1973 (consulté le 27 mai 2020).

Schnapp Alain

  • FRAEPMSHRG-AS
  • Personne
  • Enseignant-chercheur à partir de ?

Sargnon Odette

  • FRAEPMSHRG-OS
  • Personne
  • 1902-1992

Après une licence de lettres classiques, Odette Sargnon obtient un diplôme de bibliothécaire.
A Paris, elle complète sa formation par des études d'art et d'archéologie. En 1945, elle obtient le diplôme d'études supérieures avec un mémoire intitulé "Y a-t-il une sénilité plastique ? Archaïsme grec, décadence romaine et art pré-byzantin".
Engagée comme collaboratrice technique par Charles Picard à l'Institut d'Art et d'Archéologie (Paris), elle prépare une thèse d'université "Les bijoux préhelléniques" qu'elle soutient en 1970 et qu'elle publie en 1987.

Santoni Marielle

  • FRAEPMSHRG-MS
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de 1979

Salanova Laure

  • FRAEPMSHRG-LS
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de 1999

Rouillard Pierre

  • FRAEPMSHRG-PR
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de 1977

Rostain Stephen

  • FRAEPMSHRG-SR
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de 2001

Roche Hélène

  • FRAEPMSHRG-HR
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de 1980

Roblin-Jouve Annie

  • FRAEPMSHRG-ARJ
  • Personne
  • 1943-2014

Annie Roblin-Jouve, professeur agrégée et docteur en géographie était rattachée à l'équipe Ethnologie préhistorique (UMR 7041 Archéologies et sciences de l'Antiquité).

Thèmes de recherche :

  • Géomorphologie du centre du Bassin parisien
  • Géomorphologie du site parisien
  • Paléomilieux quaternaires
  • Milieux fluviatiles du Bassin parisien
  • Paléogéographie des gisements préhistoriques et protohistoriques

Rattachements administratifs

  • Membre du laboratoire Ethnologie préhistorique puis de l'Equipe de l'UMR 7041, depuis 1974.
  • Membre associé de l'URA 25 Préhistoire de la région andine sous la direction de D. Lavallée, en 1975-1976.

Plumet Patrick

  • FRAEPMSHRG-PP
  • Personne
  • 1934-2010

DIPLÔMES UNIVERSITAIRES
1955: Baccalauréat, série Sciences expérimentales (Paris)
1957: Certificat d'Etudes littéraires générales (Sorbonne)
1966: Licence ès-Lettres modernes avec certificat d'archéologie (Université Laval, Québec)
1975: Thèse de doctorat de 3e cycle, Archéologie préhistorique: Analyse archéologique de l'occupation paléoesquimaude à Poste-de-la-Baleine, Nouveau-Québec. Université de Paris I. Jury: M. Brézillon, A. Laming-Emperaire, A. Leroi-Gourhan directeur.
1984: Doctorat d'Etat ès-Lettres, Archéologie préhistorique: Archéologie de l'Ungava: le site de la pointe aux Bélougas (Qilalugarsiuvik) et les maisons longues dorsétiennes. Université de Paris I. Jury: José Garanger (directeur), R. Treuil, E. Knuth, A Leroi-Gourhan, J.-P. Rigaud.

SPÉCIALISATIONS

  • Préhistoire.
  • Archéologie, palethnologie et ethnohistoire de l'Amérique du Nord et de l'Arctique.
  • Histoire et archéologie des premiers établissements scandinaves dans l'Arctique et en Amérique.
    THEMES DE RECHERCHE
  • Les origines sibériennes de l'Esquimau.
  • Les relations entre le Paléolithique supérieur d'Asie orientale et le premier peuplement de l'Amérique.
  • La préhistoire de l'Arctique oriental et plus particulièrement de l'Ungava.
  • L'implantation norroise dans l'Atlantique nord et son influence sur les autochtones du Nord-Est de l'Amérique et de l'Arctique.

POSTES ET FONCTIONS OCCUPÉS
1955-59: Professeur à l'Institut français d'Athènes: enseignement de la langue et de la littérature françaises.
1960-62: Service militaire en Algérie.
1962-63: Membre de l'expédition Samivel en Islande, au Groenland et au Labrador: recherche documentaire, responsable de la photographie et cinéaste auxiliaire, pour la réalisation d'un film et d'un livre (Samivel et Plumet, 1963).
1963-64: Professeur de littérature et d'histoire au Collège St-Jean-Eudes à Québec: classes de Première et de Terminale.
1964-65: Professeur de littérature et d'histoire au Collège St-Vallier à Québec: classes de Première et de Terminale.
1966: (fin juin - fin août) Membre de la mission archéologique Ungava 66 du Centre d'Etudes Nordiques de l'Université Laval (Québec): assistant de recherche sur le terrain. Reconnaissances et fouille (cf. Travaux de terrain).
1967: (fin juin - fin août) Chargé de mission dans l'Ungava oriental et au Labrador pour le Centre d'Etudes Nordiques de l'Université Laval (Québec): reconnaissances et fouille (cf.Travaux de terrain).
1968: (fin juin - début septembre) Chargé de mission dans l'Ungava occidental pour le Centre d'Etudes Nordiques de l'Université Laval (Québec): reconnaissances et fouille (cf. Travaux de terrain).
1969: (septembre) Chargé de mission dans la baie d'Hudson par le Centre d'Etudes Nordiques de l'Université Laval (Québec): évaluation d'un site et fouille ( cf. Travaux de terrain).
1969: (à partir d'octobre) Professeur à l'Université du Québec à Montréal, section d'Histoire de l'Art. Chargé du développement de l'orientation "archéologie."
1971: Création du Laboratoire d'archéologie à l'Université du Québec à Montréal.
1975-80 : Déchargé d'enseignement pour assurer la coordination d'un programme de recherche pluridisciplinaire et interuniversitaire dans l'Arctique canadien : Tuvaaluk (cf. Travaux de terrain et activités liées à la recherche).
1980-81: Congé sabbatique en Europe: rédaction d'articles et de travaux scientifiques, visite de centres de recherches européens, conférences.
1981-83 : Coordonnateur scientifique d'un programme de recherche pluridisciplinaire sur la Haute Côte-Nord du Saint Laurent (Québec). Co-responsable d'une école de fouille dans le cadre du programme de recherche.
1981-93 : Professeur permanent au Département des Sciences de la Terre de l'Université de Québec à Montréal.
1983-84: Directeur de Recherche Associé à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris. Séminaires à Paris I
1989-90 : Congé sabbatique en France. Invité par l'ERA 28 du C.N.R.S. à Meudon et boursier du Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Science pour la coopération Québec-France.
1990 - : Chercheur associé à l'ERA-28 du CNRS.
1992 : Boursier du programme d'échange Canada-Russie de l'Association des Universités et Collèges du Canada. Invité de l'Académie des Sciences de Russsie.
1994 : (6-10 mars) invité comme professeur associé à l'Université Senghor, Le Caire, Égypte.
1994-97 : Recherche et rédaction de travaux dans le cadre d’un accord de préretraite avec l’Université du Québec. Préparation d’un site WEB rendant compte des résultats du programme de recherche Tuvaaluk (www.unites.uqam.ca/tuvaaluk).

RESPONSABILITÉS COLLECTIVES
1971 : Rapporteur pour l'archéologie du comité pour la restructuration du secteur des Arts de l'Université du Québec à Montréal.
1974: Membre du conseil de module des Sciences de la Terre (U.Q.A.M.). Membre du comité d'attribution des permis de recherche archéologique, Min. des Aff. culturelles, Québec.
1974-93 : Président du comité d'édition de la collection Paléo-Québec.
1975 : Membre de la «Task Force on archaeology», Musée national de l'Homme, Ottawa.
1976 : Membre du comité d'organisation du 3e colloque sur le Quaternaire du Québec. Membre du comité d'enquête du Conseil des Arts du Canada sur le projet Carthage.
1977-85 : Membre du comité de rédaction du «Journal Canadien d'Archéologie/Canadian Journal of Archaeology.
1980-84 : Représentant de l'Université du Québec à Montréal auprès de l'Association universitaire canadienne d'Etudes nordiques.
1985-89 : Président du Comité de Recherche nordique de l'Université du Québec à Montréal.
1985-86 : Membre du comité d'organisation du congrès d'Etudes Inuit, Université. Mc Gill, 1986.
1987-90 : Membre du comité chargé de préparer un programme de maîtrise interuniversitaire en archéologie.
1991- : Membre du comité scientifique de l'Institut des Sciences de l'Environnement (Montréal).
1992 : Conseiller scientifique pour la préparation d'une exposition sur les Vikings au Musée de la civilisation du Québec.
1992- : Membre du «Comité international pour l'archéologie en Tchoukotka» (Suisse-Canada-Allemagne).

CONFÉRENCES, ÉMISSIONS
Conférences dans les universités du Québec à Montréal, à Chicoutimi, à Trois-Rivières, à l'université Laval, à la Société de Géographie de Québec, au Musée de la Civilisation du Québec. En France, conférences à Paris I, Bordeaux, ainsi qu'auprès de sociétés savantes au Canada et en France.
Émissions de radio et de télévision: Radio-Canada, Radio-Québec, France Culture, Radio France Internationale.

TRAVAUX DE TERRAIN ET MISSIONS

  • 1955-60 : Voyages d'étude personnels en Grèce, Turquie, Iran, Afghanistan, Syrie, Liban, Egypte. Travail dans les musées, constitution d'une documentation photographique sur l'ethnologie et l'archéologie.
  • 1962-63 : Missions en Islande et au Groenland (mai - septembre 62), ainsi qu'au Labrador (juin et juillet 63). Recherche documentaire, photographie d'objets dans les musées, contribution au tournage d'un film et à la réalisation d'un livre (Samivel et Plumet, 1963).
  • 1963 : Août: participation à l'expédition archéologique "Témiscami-Albanel" avec la Société d'archéologie de Sherbrooke: fouilleur, chargé des enregistrements photographiques et cinématographiques.
  • 1964 : Voyage d'étude personnel au Mexique (juillet-août). Visite de sites et travail dans les musées. Constitution d'une documentation photographique et sonore sur l'ethnologie et l'archéologie.
  • 1965 : Voyage d'étude personnel au Chiapas (Mexique) et au Guatémala. Poursuite du travail de 1964.
  • 1966 : Juillet-août: participation aux fouilles de Pamiok, dans l'Ungava, sous la direction de Th. E. Lee, Centre d'Etudes Nordiques de l'Université Laval (Québec). Site présumé norrois.
  • 1967, Juillet-août: reconnaissance et fouille dans l'Ungava oriental et au Labrador septentrional. Mission du Centre d'Etudes Nordiques de l'Université Laval.
  • 1967, Septembre-octobre: participation aux fouilles archéologiques du site El Mirador, au Chiapas (Mexique), sous la direction de Pierre Agrinier (New World Archaeological Foundation).
  • 1968, Juillet-Août: reconnaissances et fouilles archéologiques dans l'Ungava oriental et au détroit d'Hudson. Mission du Centre d'Etudes Nordiques de l'Université Laval (Québec)
  • 1968, Septembre-octobre: participation à des reconnaissance archéologiques au Chiapas (Mexique), sous la direction de Pierre Agrinier (New World Archaeological Foundation).
  • 1969 : Septembre: reconnaissance archéologique et fouille à Poste-de-la-Baleine (est de la baie d'Hudson). Mission du Centre d'Etudes Nordiques de l'Université Laval (Québec).
  • 1970 : Juin-Septembre: reconnaissance et fouilles archéologiques au nord-ouest de l'Ungava et dans la baie du Diana (Arctique québécois). Mission du Ministère des Affaires culturelles du Québec et du Centre d'Etudes Nordiques de l'Université Laval.
  • 1972, Organisation scientifique et logistique de la mission Hudsonie-72 (côte est de la Baie d'Hudson) en collaboration avec le Centre d'Etudes Nordiques de l'Université Laval
  • 1972, Juillet: reconnaissance et expertise archéologique du Parc National de la Mauricie en collaboration avec le Musée de Préhistoire de l'Université du Québec à Trois-Rivières.
  • 1973 : Juin-Août: direction de la mission pluridisciplinaire dans le nord-ouest de l'Ungava (Laboratoire d'archéologie de l'Université du Québec à Montréal et Commission archéologique du Canada).
  • 1974: Juillet: direction de la mission pluridisciplinaire à l'île Akpatok, dans la baie d'Ungava et à la baie du Diana. Reconnaissance et fouilles archéologiques, conseiller scientifique pour la réalisation d'un film pour Explo-Mundo et Radio-Canada: Etook.
  • 1976 : Juin-août: direction de la mission pluridisciplinaire du programme Tuvaaluk. Reconnaissances dans l'Ungava occidental, mise en place des équipes des différentes disciplines, fouille et relevés palethnographiques à l'Ile du Diana (Territoires du Nord-Ouest). Enquêtes ethnohistoriques et ethnographiques.
  • 1977 : Juin-août: direction de la mission pluridisciplinaire du programme Tuvaaluk. Travail archéologique, géomorphologique et ethnohistorique sur la côte sud du détroit d'Hudson et à l'intérieur du Nouveau-Québec, fouille au nord-ouest de la baie d'Ungava.
  • 1978 : Juillet: mise en place des équipes (vingt personnes) du programme Tuvaaluk à la baie du Diana et au détroit de McLelan. Reconnaissances archéologiques et géomorphologiques, relevés palethnographiques en Ungava oriental, en Ungava méridional et au Labrador septentrional. Vérification de données ethnohistoriques.
  • 1979 : Juillet: visite des équipes du programme Tuvaaluk au lac Robert et à l'île du Diana. Relevés palethnographiques et géomorphologiques le long des côtes de la baie d'Ungava et au Labrador. Recherche des sources de matières premières préhistoriques.
  • 1983 : Juin: mission préliminaire aux Grandes Bergeronnes pour la préparation du programme de recherche pluridisciplinaire sur la Haute Côte-Nord du Saint-Laurent.
  • 1985 : Août-septembre: direction de la fouilles d'un site de l'Archaïque et coordination des recherches pluridisciplinaires aux Grandes Bergeronnes, Haute Côte-Nord du Saint-Laurent. Conseiller scientifique pourla réalisation d'un film pour Radio-Québec.
  • 1987 : Août: participation aux fouilles du gisement d'Isenya (Kenya), sous la direction d'Hélène Roche, ERA-28, CNRS.
  • 1988 : Août: visite de l'équipe de fouille de Serge Lebel au Bau de l'Aubésier (France), intégrée à l'école de fouille de l'université de Patrick Plumet.
  • 1989 : Juillet: direction du travail de terrain dans la région de Blanc-Sablon, Basse Côte-Nord du Saint-Laurent, détroit de Belle Isle. Recherche des indices archéologiques de contacts et de relations inter-ethniques entre populations arctiques et subarctiques. Travail aux musées de Red Bay (Labrador) et de Saint-Jean de Terre-Neuve.
  • 1990, Mai-juin: mission d'étude au Danemark. Travail sur des données palethnologiques et historiques provenant du Groenland.
  • 1990, Juillet-août: visite de sites archéologiques en Sibérie (lac Baïkal), examen de collections à Novosibirsk et Irkoutsk.
  • 1991: juillet-septembre: participation à l'expédition internationale «Pour la contribution des scientifiques du monde au Grand Nord soviétique» au Kamtchatka et en Tchoukotka.
  • 1992, juin: séjour à Neuchâtel (Suisse); préparation d'un projet de recherche.
  • 1992, septembre-octobre: mission d'étude à Moscou à l’invitation de l’Académie des sciences. Travail sur les collections du Musée des Arts et des peuples d'Orient et dans les archives de l'Institut d'Archéologie.
  • 1992, novembre-décembre: séjour de travail à l'ERA-28 du CNRS (Meudon).
  • 1994, 21-24 avril: participation à la rencontre franco-danoise sur les recherches archéologiques et ethnologiques dans l'Arctique.
  • 1994, août-septembre: invitation de l’Alaskan-Siberian Research Center, voyage de recherche en Alaska.
  • 1996, mai-juillet : bourse de la Fondation Paule Mikkelsen pour un séjour de recherche au Danemark.
  • 2002, Avril, séminaire à l’Institut d’ethnologie du Musée national du Danemark .
  • 2002, 9-14 septembre : communication au Northern Archaeological Congress, Ekaterinburg- Khanty-Mansiisk, Sibérie occidentale, Russie.
  • 2006, 26-28 octobre : communication à la conférence du SILA à Copenhague : The Thule Culture – New Perspectives in Inuit Prehistory.

Plateaux Michel

  • FRAEPMSHRG-MP
  • Personne
  • 1958-1990

Michel Plateaux a commencé à travailler sur le site néolithique de Cuiry-lès-Chaudardes en août 1974, à seize ans. Il pratiquait l'archéologie en amateur près de Saint-Quentin et avait lu dans le journal qu'une équipe du C.N.R.S., l'unité de recherche archéologique n°12, recherchait des fouilleurs. D'abord élève de cette équipe, Michel Plateaux en est devenu collaborateur en tant qu’archéologue contractuel jusqu'à son décès en 1990.
Après un an d'études universitaires à Amiens en mathématiques, Michel Plateaux a rejoint l'université de Paris I et a obtenu une licence puis une maîtrise de protohistoire. Il a choisi la spécialité de la matière lithique, de l'outillage et du geste technique, de l'approvisionnement et de l'échange des matières premières, à laquelle il consacrait sa thèse de doctorat.
Il a constitué le fichier informatisé de tout l’outillage lithique néolithique de la vallée de l’Aisne.
Michel Plateaux travaillait au Centre archéologique de Soissons. Il y organisa plusieurs fois des stages.
Il avait la charge, pour la France, d’un séminaire européen réunissant, autour de la technologie lithique, les Universités d’Amsterdam, Cambridge, Sarrebruck, Naples et Paris I.

Perrot Jean

  • FRAEPMSHRG-JP
  • Personne
  • 1920-2012

Boursier de l'École biblique et archéologique de Jérusalem en 1945-1946, Jean Perrot entre au CNRS en tant que stagiaire le 1er octobre 1946. Il y fera toute sa carrière. Il développe d'abord ses recherches en Israël sur les sociétés pastorales du IVe millénaire, puis sur la néolithisation. En 1958, sous l'influence de R.J. Braidwood, il développe des recherches plurisciplinaires qui le conduisent en 1964 à créer au CNRS une RCP (recherche coopérative sur programme, RCP50 puis RCP 362) : "Civilisations préhistoriques et protohistoriques du Proche-Orient asiatique" réunissant géologues, anthropologues, paléozoologues, paléobotanistes de plusieurs nationalités travaillant sur plusieurs pays du Proche-Orient et en Ethiopie. Plus tard il fera évoluer la mission française en Israël, d'un cadre au départ informel à une Mission permanente du CNRS (MP3) qui deviendra le Centre de recherche français du CNRS en Israël ; il le dirigera jusqu'à sa retraite.
En 1967, il est nommé par le ministère des Affaires étrangères directeur de la Délégation archéologique française en Iran (DAFI) et devient directeur de la Mission archéologique de Suse .
Il était rattaché en tant que directeur de recherche honoraire du CNRS à l'équipe "Du village à l’État au Proche et Moyen-Orient" (UMR 7041 Archéologies et sciences de l'Antiquité).

Perlès Catherine

  • FRAEPMSHRG-CP
  • Personne
  • Enseignant-chercheur à partir de 1971

Catherine Perlès est professeur émérite à l'université de Paris Ouest Nanterre La Défense. Ses travaux de recherche ont suivi deux voies principales : l'étude de certains aspects des modes de vie préhistoriques tels que l'usage du feu, l'alimentation ou les habitats, et l'étude d'ensembles lithiques, du Paléolithique supérieur au Néolithique. Actuellement, ces deux voies se confondent en une perspective synthétique sur l'évolution des sociétés préhistoriques.

TITRES OBTENUS :

    1. Maîtrise de préhistoire, Foyers paléolithiques en URSS. Jury : A. Leroi-Gourhan et M. Brézillon, Sorbonne.
    1. Doctorat de troisième cycle en Ethnologie (mention préhistoire), Le feu au Paléolithique. Jury : E. de Dampierre, A. Leroi-Gourhan (directeur), L. Balout et J. Garanger.
  • 1986 . Doctorat d’État ès Lettres : Les industries lithiques taillées de Franchthi (Grèce). Jury : A. Bietti, M.-C. Cauvin (directeur), J. Courtin, R. Ginouvès, J. Tixier. Nanterre, université de Paris X.

DISTINCTIONS HONORIFIQUES :

    1. "Kress National Lecturer" of the American Institute of Archaeology. "Fellow" of the Institute for Advanced Studies de l'Université d'Indiana.
    1. "Kromp Distinguished Lecturer in Anthropology", Indiana Université (USA).
    1. Doctorat Honoris Causa (Honorary Degree Doctor in Humane Letters), Indiana University, USA.
    1. " Movius lecturer ", Peabody Museum, University of Harvard.
    1. Commandeur de l'Ordre des palmes académiques.

FONCTIONS ET RATTACHEMENTS SCIENTIFIQUES :

Postes occupés :

  • 1971-1973. Chargée de cours à l'université de Paris X.
    1. Assistante au Muséum National d'Histoire Naturelle (de mai à novembre).
  • 1973-1983. Maître-assistante de Préhistoire à l'université de Paris X .
  • 1983-1985. Détachement auprès de la section 33 du CNRS sur poste d'accueil.
  • Depuis 1986. Professeur à l'Université Paris X.
  • 1993-1998. Élection à l'Institut Universitaire de France comme membre senior.
  • 1998-2003. Réélection à l'Institut Universitaire de France.

Rattachements scientifiques :

  • 1971-1979. Membre du laboratoire de Préhistoire du Muséum National d'Histoire Naturelle (LA 140).
  • 1973-1978. Membre de la Mission archéologique de Kitsos (Grèce).
  • Depuis 1980. Membre de l'UPR 7549 du CNRS (qui devient l' UMR 7055 au 1/1/99).
  • 1984-1986. Membre de la Mission Néolithique de Thessalie, MAE.
  • 1987-1997. Responsable de la Mission Néolithique de Grèce,MAE.

RESPONSABILITÉS COLLECTIVES

Université et Ministère de l’Éducation Nationale :

  • Depuis 1976. Responsable de la section de préhistoire du département d'Ethnologie et Préhistoire de l'université de Paris X et membre du Conseil de l'UER à plusieurs reprises ; membre de la Commission des Spécialistes (section 20).
  • Depuis 1986. Membre du Conseil et du Jury de D.E.A. Ethnologie et Sociologie comparative de l'université de Paris X.
  • Depuis 1989. Responsable de l'option "Sociétés préhistoriques" du D.E.A. Ethnologie et sociologie comparative de l'université de Paris X.
  • 1992-2004. Responsable pour Paris X du D.E.A. multisceaux "Archéologie et environnement".
  • 1992-1995. 1er Vice-Président de la section 20 du CNU.
  • 1996-1999. Membre élu du CNU (section 20).

Ministère des Affaires Étrangères :

  • 1980-1988. Membre nommé de la Commission des Fouilles du Ministère des Affaires Étrangères.
  • 1987-1998. Responsable de la Mission Néolithique de Grèce.

C.N.R.S.:

  • 1988-1995. Directeur de l'UPR 7549 du CNRS "Préhistoire et Technologie" (ERA 28 du CRA).
  • 1988-1995. Membre du Bureau du Conseil des Directeurs de Laboratoire du campus de Meudon.
  • 1989-1993. Responsable du réseau Catalogue Collectif des Ouvrages "Préhistoire".
  • 1990-1995. Coordinateur de la commission archéologique du Tandétron.
  • 1992-1995. Membre nommé du Conseil de Département sciences humaines du CNRS.
  • 1998-2004. Membre nommé à titre de personnalité scientifique du Conseil d'Administration du CNRS.
  • 2001-2008. Membre élu du Conseil scientifique de la Maison de l'archéologie et de l'ethnologie René-Ginouvès.

Muséum National d'Histoire Naturelle :
2002-2006. Membre nommé du Conseil Scientifique à titre de personnalité scientifique.

Étranger :

  • 2006-2010. Membre nommé à titre étranger du Comité d'Histoire, Histoire de l'Art et Archéologie du FNRS (Belgique).
    • Rapports d'évaluation pour le National Science Foundation (USA).
    • Rapports d'évaluation pour le Fonds de la Recherche Scientifique (Suisse).

Comités de rédaction :

  • Membre du comité de rédaction de L'Histoire (1978-1981).
  • Membre du comité de rédaction des Nouvelles de l'Archéologie (1978-2002).
  • Membre du comité de rédaction du Journal of World Archaeology.
  • Membre du comité de rédaction du Journal of Mediterranean Archaeology.
  • Membre du comité de rédaction du Journal of Field Archaeology.
  • Membre du Comité scientifique de Paléo.
  • Membre du Comité scientifique du Bulletin de la Société Préhistorique Française.
  • Membre du Comité scientifique d'ArchéoNil.

Parrot André

  • FRAEPMSHRG-AP
  • Personne
  • 1901-1980

Fils d’un pasteur de l’église luthérienne du Pays de Montbéliard, André Parrot débute des études de théologie à la Faculté de théologie protestante de Paris en 1921 et se destine à devenir pasteur luthérien. Il étudie en parallèle l’Histoire de l’art à l’Ecole du Louvre à partir de 1924 où il suit les cours de René Dussaud. Archéologue spécialiste du Proche-Orient ancien, André Parrot obtient en 1926 une bourse à l’Ecole biblique et archéologique de Jérusalem et participe aux fouilles de Neirab, en Syrie actuelle. L’année suivante, il dirige les fouilles de Baalbek (Liban) et participe à celles de Byblos, sous la direction de Maurice Dunand.
En 1929, il décide de s’orienter vers l’archéologie mésopotamienne. Il prend alors part aux fouilles de Tello-Lagash (Irak), sous la direction de l’abbé Genouillac, auquel il succède en 1930-1931, puis de Larsa en 1933.
La même année, à la demande de Henri Seyrig, il se rend sur le site de Tell Hariri, dans la vallée de l’Euphrate, près de la frontière syro-irakienne. On y a découvert des inscriptions cunéiformes qui permettent à André Parrot de reconnaître la cité ancienne de Mari, disparue au milieu du IIe millénaire avant notre ère. De 1933 à 1974, il y mène vingt-et-une campagnes lors desquelles il met au jour le Grand Palais de la cité, quelques édifices de son centre religieux ainsi qu’une multitude de tablettes cunéiformes.
A partir de 1937, André Parrot est chargé de cours à la Faculté de théologie protestante de Paris (1937-1955) ainsi que professeur d’archéologie orientale et d’Histoire générale de l’art à l’Ecole du Louvre et conservateur-adjoint des Musées nationaux. Il dirige la revue Syria et la Revue d’assyriologie et d’archéologie orientale aux côtés de René Dussaud, Henri Seyrig, Edouard Dhorme et Georges Contenau.
En 1946, il occupe le poste de conservateur en chef du Musée du Louvre (Antiquités orientales et Arts musulmans) et devient secrétaire général de la Commission des fouilles et missions archéologiques en 1958. De 1968 à 1972, il est le premier directeur du Musée du Louvre.
Fait Commandeur de la Légion d’Honneur en 1961, André Parrot est également élu membre de l’Académie britannique en 1962 et de l’Académie des inscriptions et belles-lettres en 1963, dont il assure la présidence à partir de 1970. Il est l’auteur de trente-cinq publications et de plus d’une centaine d’articles et études au sein de revues spécialisées.

Orliac Catherine

  • FRAEPMSHRG-CO
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de 1985

Mouton Michel

  • FRAEPMSHRG-MM
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de 1993

Monthel Gérard

  • FRAEPMSHRG-GM
  • Personne
  • Ingénieur au CNRS à partir de 1981

Gérard Monthel, dessinateur topographe, a été membre de l'UMR 7055 Préhistoire et Technologie jusqu'à sa retraite en 2013.

FONCTIONS AU CNRS ET HORS CNRS

  • 1971-1977. Vacataire au laboratoire d’archéologie de l’Ecole Normale Supérieure (Paris).
  • 1977-1981. Collaborateur (travailleur indépendant) au laboratoire d’archéologie de l’Ecole Normale Supérieure (Paris).
  • 1979-1981. Consultant UNESCO dans le cadre du programme d’étude des vallées d’oueds du nord de la Libye (sud de la Tripolitaine et désert de la Syrte).
  • 1981-1986. Membre du bureau d’architecture antique de Dijon, Institut de recherche en architecture antique du CNRS.
  • 1986-1996. Détaché du CNRS et mis à disposition de a ville de Chalon-sur-Saône.
  • 1986-1989. Conservateur au musée Denon à Chalon-sur-Saône.
  • 1989-1996. Responsable du service d’archéologie de la ville de Chalon-sur-Saône.
  • 1996-2013. Membre du laboratoire Préhistoire et Technologie (UMR 7055) de la Maison Archéologie et Ethnologie René-Ginouvès.

TRAVAUX DE TERRAIN
De 1967 à 1996, Gérard Monthel a été responsable scientifique et technique de nombreux chantiers de fouilles (en moyenne, 3 chaque année) regroupant un total d’environ 200 fouilleurs bénévoles et professionnels.

ENSEIGNEMENT ET FORMATION

  • 1980-1989. Responsable de stages de formation aux techniques de dessin archéologique auprès des universités de Fès et de Rabat, du Service marocain de l’archéologie et des étudiants de l’Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine (INSAP) au Maroc (missions de coopération du ministère des Affaires étrangères).
  • 1982-1992. Chargé de cours à l’université de Franche-Comté.
    1. Directeur du premier stage de formation des archéologues de l’Association française d’archéologie nationale (AFAN).
  • 1997-2002. Responsable du stage de formation « Dessins de céramique et petit mobilier archéologique » dans le cadre des programmes de CNRS Formation.

Michel Cécile

  • FRAEPMSHRG-CM
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de 1990

Margueron Jean-Claude

  • FRAEPMSHRG-JCM
  • Personne
  • Enseignant-chercheur à partir de 1979

Maillard Monique

  • FRAEPMSHRG-MOM
  • Personne
  • 1939-2010

Monique Maillard était spécialiste de l'art bouddhique en Chine et en Asie centrale.
Entrée au CNRS en 1966, elle a été rattachée à l'équipe "Archéologie de l'Asie centrale " entre 1995 et 2005.

Lyonnet Bertille

  • FRAEPMSHRG-BEL
  • Personne
  • Chercheur au CNRS, dates inconnues

Lion Brigitte

  • FRAEPMSHRG-BLI
  • Personne
  • Enseignant-chercheur à partir de 1995

Leroi-Gourhan Arlette

  • FRAEPMSHRG-ARLG
  • Personne
  • 1913-2005

Arlette Leroi-Gourhan), diplômée de l'Ecole du Louvre, suit en 1934 les cours de l'ethnologue Marcel Mauss. Elle y rencontre André Leroi-Gourhan qu'elle épouse en 1937. Dès le mois de février de cette même année, le couple part au Japon, André Leroi-Gourhan ayant obtenu une mission ethnographique de deux ans et une charge d'enseignement à Kyoto. Arlette Leroi-Gourhan s'associe au travail de son époux, réalisant à la fois des travaux photographiques et de secrétariat. Ils se consacrent ensemble à l'étude des derniers Aïnous de l'île d'Hokkaïdo.
Arlette Leroi-Gourhan publiera sous leurs deux noms l'intégralité des données collectées d'abord en France en 1989, puis au Japon en 1991. Leur mission est interrompue en 1939 alors que la situation internationale se dégrade. Arlette Leroi-Gourhan rentre prématurément en France avec des objets destinés au Musée de l'Homme et au Musée Guimet.

Elle se consacre les quinze années suivantes à l'éducation de ses enfants et à la carrière de son époux. Elle s'investit néanmoins dès le début des années 1950 dans sa propre recherche et devient l'initiatrice de la palynologie appliquée à l'archéologie.
Ayant acquis la certitude que l'approche environnementale est indispensable à la démarche archéologique, elle considère que "la reconstitution du paysage botanique rend directement perceptible l'existence matérielle de l'homme" (Emery-Barbier Aline, Leroyer Chantal, Soulier Philippe, "Arlette Leroi-Gourhan (1913-2005)", Bulletin de la Société préhistorique française, 103, n°4, p. 825). Avec les conseils de Madeleine Van Campo, Arlette Leroi-Gourhan analyse les dépôts préhistoriques et en tout premier lieu, ceux des grottes d'Arcy-sur-Cure, puis des sites de Saint-Marcel (Indre) et de la Cotte de Saint-Brelade (Jersey).
L'étude palynologique des dépôts préhistoriques en grotte constitue une démarche complètement novatrice à l'époque. La palynologie apporte des données essentielles à la reconstitution du paléoenvironnement des sites archéologiques, à la compréhension de l'évolution du climat et à l'évolution des chronologies préhistoriques.
A partir de 1955, elle installe un laboratoire d'analyse palynologique au Musée de l'Homme où se trouve le Centre de documentation et de recherches préhistoriques rattaché au laboratoire associé 275 et dirigé par André Leroi-Gourhan. Ce centre devient ensuite le laboratoire d'Ethnologie préhistorique rattaché au CNRS à partir de 1967. Le laboratoire de palynologie est depuis le début une composante du laboratoire d'Ethnologie préhistorique.
Les études palynologiques se développent et viennent compléter les données de la sédimentologie et de la paléontologie pour la reconstitution des paléoenvironnements de même que pour les attributions chrono-climatiques des niveaux stratigraphiques en relation avec les datations C14 : la palynologie devient une composante de la science préhistorique.
Arlette Leroi-Gourhan étend ensuite ses analyses à l'Afrique du Nord et au Moyen-Orient et commence l'étude de grottes françaises et espagnoles du Paléolithique supérieur comme la grotte de Lascaux ou de la Vache. L'ensemble de ses résultats l'amènent à établir un cadre chrono-climatique pour le Paléolithique supérieur. Au Moyen-Orient, ses travaux portent sur l'environnement durant le Paléolithique moyen et supérieur avec le projet "d'établir la trame d'un découpage climatique de cette partie du monde en liaison avec les géologues et les préhistoriens" (ibidem, p.825). Ils portent également sur la paléoclimatologie du Tardiglaciaire et du début de l'Holocène ainsi que sur les prémices de l'agriculture.
Durant ces 50 années de recherche, Arlette Leroi-Gourhan publie de nombreux articles et ouvrages (170 publications) et participent aux grands rassemblements de préhistoriens comme les congrès de l'Association Française pour l’Étude du Quaternaire (AFEQ) ou les congrès de l'International Union for Quaternary Research (INQUA). En témoignage de son implication au sein de la Société préhistorique française, elle en est élue présidente en 1971, puis présidente d'honneur en 1988.
Parallèlement à ses activités de recherche, elle enseigne l'analyse pollinique et forme des palynologues aujourd'hui reconnus comme Aline Emery-Barbier qui poursuit le travail d'analyse pollinique au sein de l'actuelle équipe "Ethnologie préhistorique".
Arlette Leroi-Gourhan ne s'installe pas à la Maison René-Ginouvès en 1997 et conserve jusqu'en 2001 un petit bureau au musée de l'Homme auquel elle était très attachée.
Bien qu'ayant mené ses recherches de façon bénévole, elle a produit une œuvre scientifique remarquable et internationalement reconnue, marquée par son entrée dans l'Ordre national du Mérite, la médaille de chevalier lui ayant été remise le 9 mars 1990 au Musée de l'Homme par le Professeur Yves Coppens.

Leroi-Gourhan André

  • FRAEPMSHRG-ALG
  • Personne
  • 1911-1986

André Leroi-Gourhan peut être qualifié à la fois d'anthropologue, d'orientaliste, de zoologue, d'ethnologue et de préhistorien. Sa riche carrière et ses nombreuses activités ont fait de lui une référence dans ses domaines de prédilection.

Les années de formation
Fils de Georges Leroi et de Marcelle Gourhan, André Leroi naît le 25 août 1911 à Paris. Après le décès de son père en 1915, il est élevé par ses grands-parents maternels. C'est pourquoi il ajoutera le patronyme " Gourhan " à celui de son père. Dès son plus jeune âge, il va régulièrement au Jardin des plantes et au Muséum d'histoire naturelle. De plus, il se promène souvent dans les bois avec des naturalistes et des préhistoriens. Enfant curieux, il aime étudier des crânes et disséquer de petits animaux. Il parcourt aussi les marchés aux puces en quête d'objets de la vie quotidienne venus d'horizons lointains (Europe, Afrique, Asie, Amérique). Mais le jeune André a une scolarité difficile. Il avouera lui même que seuls le français et les sciences naturelles l'intéressent. En 1925, il quitte l'école et devient apprenti dans la bonneterie puis dans l'édition et la librairie.
Malgré l'abandon rapide de l'école, André Leroi-Gourhan se forme par lui même et choisit les disciplines qui l'intéressent. La lecture de " Les hommes fossiles " de Marcellin Boule le fascine. Dès 1927, il fréquente l'École d'anthropologie de Paris, fondée en 1875 par Paul Broca. Il y suit les cours de Raoul Anthony, titulaire de la chaire d'anthropologie anatomique, et de Georges Papillault. Souhaitant devenir bibliothécaire, il suit des cours dans ce sens. Il fait alors un stage pratique à la bibliothèque Forney de la ville de Paris au cours duquel il rencontre Mlle Arrivot qui a une influence déterminante sur le jeune André Leroi-Gourhan. Elle l'incite à se faire baptiser alors qu'il est issu d'une famille athée. Elle lui permet en outre de rencontrer Paul Boyer. Remarquant son potentiel, ce dernier, administrateur de l'École des langues orientales, lui enseigne le russe et lui conseille de persévérer dans ses études. Il le pousse aussi vers l'apprentissage du chinois avec Marcel Granet. André Leroi-Gourhan se passionne alors pour les civilisations et les langues extrêmes orientales. En 1931, il est diplômé de l'École des langues orientales en russe, puis en chinois en 1933. Cette même année, il obtient également une licence de lettres.

Premiers pas professionnels
Dans les années 1930, André Leroi-Gourhan se présente à Paul Rivet, alors directeur du Musée d'ethnologie du Trocadéro (qui deviendra le Musée de l'Homme en 1937). Bénévole, il est affecté à la section Eskimos dans le département Amérique. Grâce à Georges-Henri Rivière, nommé sous-directeur du musée et chargé de le réorganiser, il apprend les bases de la muséographie. Il participe notamment en 1934 à l'exposition " Les Eskimos " et en 1935, à l'exposition " L'Indonésie ".
Parallèlement à ses activités au Musée du Trocadéro, il est employé comme secrétaire adjoint de Paul Boyer puis comme bibliothécaire à l'École des langues orientales.
Son premier ouvrage " La Civilisation du renne ", travail d'ensemble présentant les relations qu'entretiennent l'Homme et l'animal, est publié en 1936 alors qu'il a 25 ans. Cette même année, il épouse Arlette Royer.

Le Japon (1937-1939)
En 1937, André Leroi-Gourhan se rend au Japon grâce à une bourse octroyée par le gouvernement japonais. Ses objectifs étaient d'ordre anthropologique, sociologique, archéologique et ethnologique. Il déserte rapidement Tokyo pour rejoindre Kyoto. Il entreprend des observations ethnologiques et entre en contact avec la culture japonaise. Lors de son séjour sur l'île d'Hokkaïdo, il étudie ce qui subsiste du peuple Aïnou. Pour compléter la bourse du gouvernement japonais, il donne des cours de latin, d'ancien français et de français à l'Institut franco-japonais du Kansaï à Kyoto. De plus, il est chargé par le musée de l'Homme de ramener en France des objets japonais. Il revient donc en 1939 avec une collection de 1500 objets pour le musée de l'Homme mais aussi pour le musée Guimet (musée des Arts de l'Extrême-Orient) et avec une collection personnelle très importante.

Les années de guerre (1939-1945)
À son retour du Japon, la France est en guerre. André Leroi-Gourhan est alors âgé de 28 ans et est mobilisé. En 1940, il est affecté dans le corps des officiers interprètes et du chiffre de la Marine nationale. L'été 1944, il est envoyé au château de Valençay pour veiller aux collections du musée du Louvre, évacuées pour protection. Il entre alors en contact avec des résistants et mène quelques actions avec ces derniers en tant qu'officier des Forces françaises de l'intérieur (FFI). Il obtient pour ces actions la Croix de guerre et la Légion d'honneur.
Ces années de guerre constituent une période prolifique pour la carrière scientifique d'André Leroi-Gourhan. Il est tout d'abord boursier puis chargé de recherche au CNRS de 1940 à 1944. Il donne de plus des conférences au Collège de France sur le thème de l'archéologie du Pacifique Nord. Il remplace temporairement Philippe Stern, victime des lois raciales, en tant que conservateur adjoint au musée Guimet. De 1943 à 1945, il est également attaché au musée Cernuschi (musée des Arts chinois).
Un poste de maître de conférences est créé par le ministère des Colonies de l'État français, pour l'année universitaire 1944-1945, d'abord à Grenoble, puis à Lyon (sous demande expresse de Marcel Griaule). Il s'agit d'un enseignement d'ethnologie coloniale. Alors que beaucoup de personnes compétentes ont fui la France, aucun postulant ne semble satisfaire totalement. André Leroi-Gourhan n'est pas spécialiste de la discipline mais il obtient tout de même le poste. Toutefois, il n'a pas encore soutenu sa thèse, préalable pourtant nécessaire. Il s'inscrit donc en janvier 1944 pour soutenir en juin de la même année une thèse de lettres : " Archéologie du Pacifique nord " et une thèse complémentaire : " Documents pour l'art comparé d'Eurasie septentrionale " sous la direction de Marcel Mauss. Pour mener à bien cette lourde tâche en un temps si restreint, il reprend et organise les manuscrits de ses conférences données au Collège de France sur le sujet.

L'enseignement
André Leroi-Gourhan occupe le poste de maître de conférences à l'université de Lyon de 1944 à 1956. Cette opportunité l'oriente vers l'ethnologie générale et l'éloigne de ses préoccupations premières d'orientaliste. Parallèlement à ce poste, il enseigne à l'Institut d'ethnologie de l'université de Paris à partir de 1948 puis au Centre d'études sociologiques, à l'École normale de Saint-Cloud, ainsi qu'à l'École des langues orientales vivantes à partir de 1950. Dans le but d'enseigner l'ethnologie en faculté de sciences, il soutient en 1954 une seconde thèse intitulée " Les tracés de l'équilibre mécanique du crâne des vertébrés terrestres ", accompagnée de sa thèse complémentaire " Étude des restes humains fossiles provenant des grottes d'Arcy-sur-Cure ". Il n'enseigne finalement pas en faculté de sciences puisque la mort inattendue de Marcel Griaule le propulse à la tête de la chaire d'ethnologie de la Sorbonne en 1956. Il rentre alors définitivement à Paris. Devenu enseignant-chercheur il bénéficie rapidement d'une audience nationale puis internationale. Il enseigne à la Sorbonne jusqu'en 1968. En 1969, il est nommé à la chaire de Préhistoire du Collège de France. Il y donne un cours consacré à l'Art paléolithique. Il y enseigne jusqu'en 1982.

Une implication dans de nombreux domaines
Mais l'enseignement ne représente qu'une partie de ses activités. De 1946 à 1950, il est sous directeur du Musée de l'Homme en intérim de Jacques Soustelle qui devient alors ministre de l'information. En 1962, il prend la direction de Gallia Préhistoire à la suite d'Albert Grenier et ce jusqu'à sa mort. Il a, par ailleurs, un engagement institutionnel et agit auprès du ministère de la Culture pour le développement de l'archéologie en France. Il fait notamment partie de la Commission supérieure des monuments historiques, section des grottes ornées. Il est aussi l'un des experts de la Commission d'études scientifiques pour la sauvegarde de la grotte préhistorique de Lascaux, créée en 1963 par André Malraux, alors ministre de la Culture, à la suite de la fermeture du site à la visite pour cause de dégradations des peintures préhistoriques. Cette commission fonctionne jusqu'en 1976. En outre, dès 1948, il est membre du Comité technique de la recherche archéologique française (CTRAF) puis du Conseil supérieur de la recherche archéologique (CSRA) en 1964.

La formation et la recherche
Dans sa pratique d'enseignant, il ne peut se résoudre à dispenser uniquement des cours théoriques. L'ethnologie ne peut être dissociée du terrain et de l'expérimentation. Il organise donc des stages tous les ans avec ses étudiants de Lyon. La formation l'intéresse énormément. Il aime beaucoup échanger avec les étudiants qui commencent d'ailleurs à le surnommer " Patron " en vertu du respect qu'ils lui témoignent. Ce pseudonyme le suit jusqu'à la fin de sa vie. André Leroi-Gourhan crée une école de fouille sur le site des Furtins à Berzé-la-Ville (Saône-et-Loire) où peu à peu, les étudiants parisiens rejoignent les lyonnais. Pour donner un ancrage institutionnel à ces activités de formation, il crée deux centres du CNRS au cours de l'année 1948 : le Centre de formation aux recherches ethnologiques (CFRE) et le Centre de documentation et de recherches préhistoriques (CDRP). Un enseignement concret avec des stages sur le terrain en France y est proposé. Les activités de ces deux centres sont très liées. Les mêmes personnels y interviennent. Ils auront toutefois une évolution différente. Ils sont le reflet de l'interdisciplinarité de ses recherches.

Le Centre de formation aux recherches ethnologiques
Le CFRE fonctionne depuis 1946 mais n'est reconnu institutionnellement qu'en 1948. C'est un centre de formation en ethnologie. Il est le premier en son genre en France. Il est rattaché à l'Institut d'ethnologie de l'université de Paris. Le centre est peu doté financièrement et les enseignants y travaillent la plupart du temps de manière bénévole. Les étudiants titulaires d'une licence peuvent y entrer ainsi que des étudiants étrangers après étude de leur dossier. Le cycle de formation (stages et cours) se déroule sur deux ans, mais beaucoup se forment en fait en une seule année. Le centre fonctionne jusqu'en 1969 et forme une centaine d'ethnologues.

Du Centre de documentation et de recherches préhistoriques au Laboratoire associé 275
Le CDRP absorbe l'école de fouilles qui fonctionnait en 1945 aux Furtins puis à Arcy-sur-Cure. Il vise à former les étudiants en archéologie de terrain. Cette démarche est novatrice en France. Il est basé au musée de l'Homme et dépend en partie du CNRS et de la direction des Monuments historiques. Un centre de documentation situé au quatrième étage dans les locaux du musée de l'Homme ainsi qu'un laboratoire d'analyse lui sont rattachés. Peu à peu, le CDRP se développe et le personnel devient permanent.
Ce centre grandit et est prolongé en 1962 par le Centre de recherches préhistoriques et protohistoriques (CRPP). Celui-ci englobe l'école de fouilles ainsi que le centre de documentation du musée de l'Homme. Toutefois ce centre de documentation conserve le nom de CDRP. Cette modification d'appellation donne aussi lieu à un changement de rattachement. Le CRPP dépend désormais de la chaire d'ethnologie générale de l'université de Paris-La Sorbonne. Il comprend deux volets distincts : la recherche et l'enseignement. Il est le support institutionnel des opérations de fouilles. Le laboratoire connaît encore deux phases d'évolution successives du vivant d'André Leroi-Gourhan. Il devient une équipe de recherche associée au CNRS en 1967 (ERA 52) puis, en 1977, l'équipe se transforme en laboratoire associé sous le nom de " Laboratoire d'ethnologie préhistorique " (LA 275).
En 1999, le laboratoire devient une équipe de l'unité mixte de recherche 7041 de la Maison René-Ginouvès Archéologie et Ethnologie.

Les fouilles archéologiques
André Leroi-Gourhan révolutionne la technique de la fouille. Il préconise la fouille horizontale et l'enregistrement des objets à leur emplacement. Une fois mise au jour, chaque pièce est dessinée et photographiée. Les fouilles prennent une dimension collective et pluridisciplinaire sur les chantiers-écoles.
Les chantiers archéologiques les plus importants de sa carrière sont à Arcy-sur-Cure dans l'Yonne (1946-1963) et à Pincevent en Seine-et-Marne (1964-1984).
Arcy-sur-Cure
Des grottes, occupées au Paléolithique supérieur, sont fouillées par l'équipe d'André Leroi-Gourhan. Celui-ci poursuit l'expérimentation de nouvelles techniques de fouilles. Tous les déblais sont lavés et les vestiges ainsi mis au jour reçoivent des indications stratigraphiques et photographiques.
Pincevent
À Pincevent, une installation domestique magdalénienne découverte en 1964 occupe une surface importante sur laquelle de nombreux témoins lithiques et osseux ont été découverts. Ce site est un nouveau terrain idéal pour les stages avec les étudiants. Il est aussi plus proche des universités parisiennes. L'organisation des stages s'en trouve donc simplifiée. Le site est, par ailleurs, acquis par le ministère de la Culture. De nombreuses campagnes de fouilles annuelles sont réalisées depuis 1964 jusqu'à nos jours. La stabilité de cette fouille offre la possibilité de procéder à un enregistrement rigoureux des données de terrains. En 1965, l'équipe réalise un moulage du sol de l'habitation magdalénienne n°1 de Pincevent, premier grand moulage de sol préhistorique réalisé au monde. De nombreux préhistoriens sont formés à Pincevent, site de renommée nationale et internationale.
André Leroi-Gourhan organise de nombreux autres chantiers de fouilles dans le cadre notamment de l'école de fouille du CDRP.

Années 1945-1948. Fouille de la grotte des Furtins à Berzé-la-Ville, Saône et Loire.
Année 1947. Fouille du cimetière mérovingien et franc de la basilique St Laurent à Lyon, Rhône.
Année 1948. Fouille à Auvernier, Suisse.
Année 1949. Fouille du cimetière mérovingien à Curtil-sous-Burnand, Saône et Loire.
Année 1949. Fouille des grottes du " Perthuis " et du " Grenier " à St Romain, Côte-d'Or.
Année 1951. Fouille du cimetière St Irénée à Lyon, Rhône.
Année 1957. Fouille de la grotte du Pendo à Santander, Espagne.
Année 1959. Fouille de l'hypogée des " Mournouards " au Mesnil-sur-Oger, Marne.
Année 1961. Fouille d'une enceinte préhistorique à Champs, Yonne.
Année 1963. Fouilles à Nitry, Saint-Moré et à Monéteau, Yonne.
Année 1964. Mission à Hassi-Messaoud, Algérie.

Distinctions
La riche carrière d'André Leroi-Gourhan est saluée par de nombreux prix et distinctions. Il obtient notamment la médaille d'or du CNRS en 1973, le grand prix national d'archéologie du ministère de la Culture en 1978, la médaille d'or de l'Académie d'architecture et le prix international de la fondation Fyssen en 1979. En 1980, il est élu membre de l'Académie des Inscriptions et des Belles-Lettres. Il reçoit par ailleurs la Légion d'honneur en 1947.

Publications
La bibliographie d'André Leroi-Gourhan comporte des œuvres majeures pour l'ethnologie et la préhistoire. Les archives témoignent de la préparation de nombreux ouvrages et articles dont les références sont données en bibliographie du répertoire.

Lequeux Brigitte

  • FRAEPMSHRG-BL
  • Personne
  • Ingénieur au CNRS à partir de 1975

Lepelley Claude

  • FRAEPMSHRG-CL
  • Personne
  • 1934-2015

Claude Lepelley était spécialiste de l'Antiquité tardive et de l'Afrique romaine. Professeur à l'université Parix X Nanterre, il a dirigé le Centre de recherche sur l'Antiquité tardive et le Haut Moyen Age, devenu en 1998 une équipe de l'UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité de la MAE.

Etudes

    1. Agrégation d'histoire.
  • 1957-1959. Nomination à l'université de Tunis.
  • 1959-1962. Service militaire en Algérie.
    1. Thèse de doctorat d'Etat ès Lettres "Les cités de l'Afrique romaine au Bas-Empire, étude d'histoire municipale, université Paris-Sorbonne, sous la direction de William Seston.

Carrière

  • 1962-1967. Assistant à la Sorbonne.
  • 1967-1970. Maître de conférences à l'universités d'Amiens.
  • 1970-1984. Maître de conférences à l'université Lille 3 puis professeur en 1977.
  • 1984-2001. Professeur à l'université de Paris X-Nanterre.
  • 1992-2001. Direction de séminaires à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes.

Autres responsabilités

  • 1982-?. Membre du Comité des travaux historiques et scientifiques puis secrétaire à partir de 1992.

  • 1987-2000. Président de l'Institut des études augustiniennes.

  • 1992-? Membre de l'Association pour l’encouragement des études sur l’Afrique du Nord préhistorique, antique et médiévale (anpam) devenue en 2000 la Société d’étude du Maghreb préhistorique, antique et médiéval (Sempam). Claude Lepelley était membre du bureau de l'Anpam.

  • 1992-2008. Directeur de la collection "Nouvelle Clio".

  • 1995-1996. Premier Président de la Société française d’études épigraphiques sur Rome et le monde romain (SFER).

  • Membre de la Société nationale des antiquaires de France et président en 2003.

Leclerc Jean

  • FRAEPMSHRG-JL
  • Personne
  • 1931-2012

Lechevallier Monique

  • FRAEPMSHRG-MLE
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de 1968

Le Dû Raymond

  • FRAEPMSHRG-RLD
  • Personne
  • Dates inconnues

Raymond Le Dû était ingénieur en chef du Génie rural des Eaux et forêts. Il a effectué la plus grande partie de sa carrière en Algérie (1929-1958). En 1935, il a fondé la Société de Préhistoire et d'Archéologie de Tébessa et à partir de 1952, il a dirigé la 17e circonscription archéologique. R. Le Dû a découvert et publié notamment l'Atérien de l'Oued-Djouf-el-Djemel, région de Tébessa-Chéria, en 1933. Il fut l'un des premiers à s'intéresser à l'analyse des charbons préhistoriques pour l'étude de la paléoflore.

Le Brun Alain

  • FRAEPMSHRG-ALB
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de 1967

Alain Le Brun est archéologue, directeur de recherche honoraire au CNRS, membre associé de l’UMR7041 ArScAn « Archéologies et Sciences de l’Antiquité » (équipe « Du village à l’état au Proche et Moyen-Orient ») depuis 2004. Après une formation de linguiste (licence d’allemand et maîtrise de russe) Alain Le Brun s’oriente vers l’archéologie (doctorat de troisième cycle en préhistoire, « La notion de style dans les figurines anthropomorphes néolithiques du Proche-Orient et de l'Europe du Sud-Est. Étude à partir du cadrage et du rythme », Université de Paris I.). Ses recherches se sont développées selon deux axes : 1- Suse et l’Iran du sud-ouest dans la seconde moitié du 4e millénaire av.n.e. avec pour thème l’étude de la formation des sociétés urbaines et des structures étatiques. Les évènements survenus en Iran en 1979 ont entraîné l’arrêt des recherches sur le terrain. 2- L’étude du processus de néolithisation dans un cadre insulaire, par l’analyse des traits caractéristiques du Néolithique précéramique de Chypre.

PARCOURS PROFESSIONNEL :
• Vacataire au Centre de Recherches Préhistoriques et Protohistoriques de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, 1967.
• Attaché de recherche au Centre National de la Recherche Scientifique, 1968.
• Membre de la Délégation Archéologique Française en Iran : directeur du chantier de l'Acropole I de Suse, 1969-1980.
• Directeur de la Mission Archéologique du Cap Andreas-Kastros (Chypre), CNRS, 1970-1974.
• Directeur de la Mission Archéologique de Khirokitia (Chypre), CNRS-MAEE, 1976-2009.
• Directeur de recherche au Centre National de la Recherche Scientifique, 1990-2004.

RATTACHEMENTS PROFESSIONNELS :
• RCP50 puis RCP362 « Civilisations préhistoriques et protohistoriques du Proche-Orient asiatique », Paris, 1968-1976.
• URA19 « Iran sud», Paris, 1973-1984.
• RCP476 « Recherches anthropologiques au Proche-Orient », Meudon, 1977-1983.
• URA17 puis UPR 7537 « Origines et développements de la sédentarisation au Proche-Orient », Maison de l’Orient et de la Méditerranée, Lyon, 1984-1999.
• UMR7041 « Archéologies et Sciences de l’Antiquité » (équipe « Préhistoire en Méditerranée Orientale » puis « Du village à l’état au Proche et Moyen-Orient »), Maison Archéologie & Ethnologie, René-Ginouvès, Nanterre, 2000-2012.

DIRECTION DE CHANTIERS DE FOUILLES ARCHÉOLOGIQUES :
Suse dans la seconde moitié du 4e millénaire :
• Directeur des fouilles du chantier de l'Acropole I de Suse, 1969-1979, Délégation Archéologique Française en Iran. Publications dans les Cahiers de la DAFI 1, 8 et 9.

Le Néolithique de Chypre 7e-5e millénaires (Cap Andreas-Kastros, Khirokitia) :
• Directeur de la mission archéologique de Cap Andreas-Kastros (Chypre), 1971-1974. (Ouvrage : 1981, Paris, ADPF).
• Prospection de la partie orientale de la péninsule du Karpas (Chypre), 1971.
• Directeur de la mission archéologique de Khirokitia (Chypre), 1976-2009. (Ouvrages : 1984, 1989, 1994, Paris, ERC).

INFORMATION SCIENTIFIQUE :
• Membre du Comité Scientifique de la revue CNRS « Paléorient » (Revue CNRS), 1991.

ADMINISTRATION DE LA RECHERCHE :
• Membre du Comité National de la recherche scientifique (section 44), 1987-1990.

Lavallée Danièle

  • FRAEPMSHRG-DL
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de 1964

Laubenheimer Fanette

  • FRAEPMSHRG-FL
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de 1973

Fanette Laubenheimer est actuellement directrice de recherche au CNRS, spécialiste de l'histoire économique de la Gaule romaine : productions et échanges.

TITRES OBTENUS :

  • Doctorat d'État ès Lettres, Montpellier, 1984 : La production des amphores en Gaule Narbonnaise.
  • Doctorat de 3ème cycle, Montpellier, 1968 : Recherches sur les lingots de cuivre et de plomb d'époque romaine dans les régions de Languedoc- Roussillon et de Provence-Corse.
  • Diplôme d'Études Supérieures, Montpellier, 1965 : Recherches sur le commerce maritime à l'époque romaine en Languedoc d'après les trouvailles sous-marines.
  • Licence en Histoire de l'Art, Montpellier, 1964.
  • Licence en Histoire et Géographie, Montpellier, 1963.

ENTRÉE AU CNRS : 1973

ÉQUIPES DE RECHERCHE AU CNRS ET MOBILITÉ :

  • ERA 63, Montpellier 1973-1976.
  • Groupe d'Archéologie Nucléaire d'Orsay-Saclay 1976-1986.
  • URA 338, Analyse des formations sociales, Besançon, 1986-1997.
  • UMS 844, Maison de l'Archéologie et de l'Ethnologie, Nanterre, 1998.
  • UMR 7041, Archéologies et Sciences de l'Antiquité, Équipe Archéologie de la Gaule, Structures Économiques et Sociales, Maison de l'Archéologie et de l'Ethnologie, Nanterre depuis 1999.

DIRECTION DE GROUPES DE RECHERCHE :

  • Responsable de l'équipe Archéologie de la Gaule, Structures Économiques et Sociales, UMR 7041, Archéologies et Sciences de l'Antiquité, Maison de l'Archéologie et de l'Ethnologie, Nanterre, de 1999 à 2005.
  • Directeur du GDR 2138 : Les denrées en Gaule romaine, production, consommation, échanges , 2000-2003.
  • Directeur du GDR 1040 du CNRS : Les amphores gauloises dans le monde romain, 1992-1999.
  • Responsable du Projet Collectif de Recherche Les amphores en Gaule : production et circulation, programme H13 puis H26 du Centre National de la Recherche Archéologique depuis 1988, toujours en cours en 2005.

DIRECTION DE CHANTIERS DE FOUILLES ARCHÉOLOGIQUES :

  • Direction de la fouille sous-marine de l'épave de la Tour Sainte-Marie, Cap Corse, 1967.
  • Direction des fouilles du site de Sallèles d'Aude 1976-1998.

RESPONSABILITES ÉDITORIALES :

  • Directrice de l'UPS 852, Gallia, Gallia Préhistoire et Gallia Informations, 1994-1997.
  • Directrice des publications Gallia, Gallia Préhistoire et Gallia Informations depuis leur rattachement à l'UMS 844 de la Maison de l'Archéologie et de l'Ethnologie de Nanterre en 1998 jusqu'en 2001.
  • Directeur scientifique de la revue Gallia : 1994-2001.
  • Directeur scientifique de la revue Gallia-Informations : 1994-2001.
  • Directrice de la série Amphores aux Presses Universitaires Franc-Comtoises depuis 1990.
  • Membre du Comité de Lecture du CNRS : 1995-2001.
  • Membre du Comité de rédaction de la Revue Archéologique de Narbonnaise, 1997-2003.
  • Membre du Comité de lecture du laboratoire Cultures et Environnements. Préhistoire, Antiquités, Moyen Age (CEPAM) à Valbonne, depuis 1998.
  • Membre du comité de lecture de la revue Gallia depuis 2002.
  • Membre du comité de lecture de la revue Gallia Informations depuis 2002.
  • Membre du Comité de rédaction de la collection Documents d'archéologie française, depuis 2001.

RESPONSABILITÉ AU CNRS :

  • Présidente du Comité de l'Archéologie du CNRS 1997-2005.

RESPONSABILITÉ A L'INSTITUT NATIONAL DE RECHERCHES ARCHÉOLOGIQUES PRÉVENTIVES (INRAP)

  • Expert auprès du Conseil scientifique.

Chevalier de la Légion d'Honneur au titre du Ministère de la Culture en 2000.

Laming-Emperaire Annette

  • FRAEPMSHRG-ALE
  • Personne
  • 1917-1977

Spécialiste de l'art pariétal, Annette Laming-Emperaire a participé à de nombreuses fouilles en Amérique du Sud, travaillant notamment avec son mari l'ethnologue José Emperaire (1912-1958). Particulièrement intéressée à la préhistoire du Brésil, elle a dirigé la Mission archéologique franco-brésilienne de Lagoa Santa jusqu'à son décès accidentel survenu en 1977 lors d'un voyage au Brésil.

PARCOURS ET ACTIVITES

    1. Entrée au CNRS.
  • A partir de 1951. Prospections et fouilles au Brésil et en Patagonie dans le cadre des Missions archéologiques françaises au Chili austral et au Brésil méridional.

    1. Thèse de Doctorat d’Etat : "La Signification de l’art rupestre paléolithique" sous la direction de André Leroi-Gourhan.
    1. Fondation d'une école de fouille au Brésil.
  • 1960-1966. Enseignement de l’archéologie préhistorique en tant que Maître assistant à la Sorbonne.

  • 1965-1968. Fouilles du gisement de Marazzi (Terre du Feu).

    1. Election en tant que directeur d’études à la 6e section de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes (EPHE), animation d'un séminaire sur l’anthropologie préhistorique américaine et la question du peuplement ancien du continent.
  • 1971-1977. Direction de la Mission archéologique franco-brésilienne de Lagoa Santa (Brésil).

  • Vers 1970-1977. Direction de l’Unité de Recherche Archéologique N° 5 "préhistoire brésilienne" (URA 5) et de la Recherche Coopérative sur Programme n° 394 "Analyse des peintures rupestres au Brésil" (RCP 394).

    1. Chargée par l’UNESCO et le gouvernement uruguayen d’un programme de sauvetage archéologique dans la région de Salto Grande.

Klaric Laurent

  • FRAEPMSHRG-LK
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de 2005

Kepinski Christine

  • FRAEPMSHRG-CKL
  • Personne
  • Chercheur au CNRS depuis 1984

Christine Kepinski-Lecomte est directeur de recherche émérite à l'UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité, ArScAn, équipe Histoire et archéologie de l'Orient cunéiforme (HAROC). Ses recherches portent sur l'archéologie du Moyen-Orient du Chalcolithique à l’Âge du Fer, notamment sur les villes et territoires de haute Mésopotamie (Ve-Ie mill. av. J.-C.) en Irak, Syrie et Turquie.

TITRES OBTENUS :

  1. Doctorat de 3e cycle en Archéologie Orientale, Université de Paris I.
  2. HDR, Université de Paris I.

DISTINCTION HONORIFIQUE :

  1. Prix Clio pour la recherche archéologique, prix spécial du jury.

ACTIVITES PROFESSIONNELLES :
1979-1984. Pensionnaire-déléguée de la DAFIq (Délégation Archéologique Française en Iraq).
1984-1988. CNRS, chargée de recherche à l'URA 8.

  1. CNRS, chargée de recherche à l'UPR 9032 puis à l'UMR 7041.
  2. CNRS, directeur de recherche à l'UMR 7041.
    Depuis 2015. Docteur de recherche émérite à l'UMR 7041.

ADMINISTRATION, ANIMATION ET GESTION DE LA RECHERCHE :
1981-1988. Direction de la mission archéologique de Haditha à Khirbet ed-Diniyeh (Irak).
1989-1990 puis 2000-2002. Direction mission archéologique du Sinjar à Tell Khoshi et Grai Resh (Irak).
1994-2007. Direction mission archéologique de Tilbeshar (Turquie).
2011- 2015. Direction mission archéologique du Peramagron (Iraq).
2005- 2009. Membre élu du Conseil de Laboratoire de l’UMR 7041.
2006- 2010. Responsable-adjointe élue, équipe 05 « Du Village à l’Etat au Proche et Moyen-Orient » de l’UMR 7041.
2006-2012. Membre du bureau, cycle de conférences, Les Amis de Larsa, en collaboration avec l’association Orient-Express des étudiants de l’Université de Paris I.
2006-2012. Membre du conseil scientifique de l’IFPO (Institut Français du Proche-Orient).
2006 (en cours). Expert auprès de l’UNESCO/INTERPOL ; Comité International pour la sauvegarde du patrimoine culturel irakien.
2012 (en cours). Membre du comité de lecture de la revue Anatolia Antiqua, IFEA (Institut Français d’Etudes Anatoliennes), Istanbul.
2012 (en cours). Expert MIUR (Italian Ministry of Education, University and Research).
2014 (en cours). Membre du bureau APMAP (Association Pour la Mission Archéologique du Peramagron).
2014 (en cours). Membre Conseil scientifique EMMS (Etudes Mésopotamiennes/Mesopotamian Studies).
2016 (en cours). Membre conseil scientifique revue Mesopotamia, Université de Turin.
Expertises occasionnelles, instances françaises : ERC (Editions Recherche pour les Civilisations), Editions MOM (Maison de l’Orient Méditerranéen), revue SYRIA, revue Anthropobotanica, CNIL (Comité national de l’informatique et des libertés), dossier BQR de l’ EPHE (Ecole Pratique des Hautes Etudes), Office central de lutte contre le trafic des biens culturels du Ministère de l’intérieur de l’outre-mer et des collectivités territoriales.
Expertises occasionnelles, instances étrangères : HCECR (High Commission for Erbil Citadel Revitalization) Iraq, DAAD (Deutscher Akademischer Austausch Dienst), Allemagne, ANVUR (Agenzia Nazionale di Valutazione del sistema Universitario e della Ricerca), Italie.

Kahil Lilly

  • FRAEPMSHRG-LIK
  • Personne
  • 1926-2002

DIPLOMES

  • 1942-43 : Baccalauréat de l'enseignement secondaire (Le Caire).
  • 1947 : Licence ès-Lettres (Sorbonne).
  • 1948 : Diplôme d'études supérieures classiques.
  • 1954 : Doctorat ès-Lettres (Sorbonne), doctorat d'Etat, prix Salomon Reinach de l'Académie des Inscriptions et Belles- Lettres.

FONCTIONS

  • 1949-1954 : Membre étranger de l'Ecole Française d'Athènes.
  • 1954-1955 : Membre de l'Institute for Advanced Study, Princeton.
  • 1955-1957 : Attachée de recherches au CNRS, détachée à Athènes jusqu'en juin 1956.
  • 1957-1960 : Professeur extraordinaire à l'Université de Fribourg, Suisse.
  • Après 1960 : Professeur ordinaire à la même université (à partir de 1979 à temps partiel).
  • A partir de 1957 : Chargée de mission au Département des Antiquités grecques et romaines du Musée du Louvre, Paris.
  • A partir de 1963 : Professeur invité à l'Université Laval (Québec).
  • 1967 : Membre de l'Institute for Advanced Study, Princeton.
  • 1969 à 1979 : Professeur à l'Université de Paris X.
  • A partir de 1979 : assure libéralement un séminaire hebdomadaire de troisième cycle.
  • Eté 1969 : Entretiens sur l'Antiquité classique, Fondation Hardt, Genève.
  • A partir de 1973 :Secrétaire général du Lexicon Iconographicum Mythologiae Classicae. Secrétaire général de la Fondation pour le LIMC.
  • 1974, 1977, 1978 : Membre de l'Institute for Advanced Study, Princeton.
  • A partir de 1979 : Directeur de recherche titulaire au CNRS.

DISTINCTIONS

  • A partir de 1965 : Membre correspondant de l'Institut Archéologique Allemand.
  • A partir de 1975 : Membre correspondant de l'Institut Archéologique Autrichien.
  • Janvier-mars 1985 : Norton Lecturer de l'Archeological Institute of America (conférences dans 20 universités américaines).
  • Mars-avril 1985 : Visiting Professor of the Australian Archaeological Institute at Athens (Universités de Sydney, Melbourne, Armidale, Canberra, Brisbane, Adelaide, Hobarth, Perth : conférences et séminaires).
  • Mai 1988 : Docteur honoris causa de l'Université d'Athènes (Ethnikon kai Kapodistriakon Panepistimion Athinôn).
  • Janvier 1989 : Foreign Honorary Member of the Archaeological Institute of America.
  • Avril 1989 : Membre d'honneur de la Société Archéologique d'Athènes.
  • Juin 1990 : Docteur honoris causa de l'Université Laval, Québec.
  • Octobre 1992 : Membre correspondant de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris.
  • Octobre 1992 : Membre correspondant de la Fondation pour la Culture hellénique, Athènes.

Jullian Camille

  • FRAEPMSHRG-CJ
  • Personne
  • 1859-1933

Camille Jullian, historien, philologue et archéologue, a été professeur au Collège et France puis membre de l'académie des inscriptions et belles-lettres et de l'Académie française.
Ses principales recherches ont porté sur l'"histoire de la Gaule" dont les huit volumes ont paru entre 1908 et 1921.

  1. Camille Jullian entre à l’École normale supérieure.
  2. Agrégation d'histoire.
    1880-1882. Étude de l'épigraphie antique en Allemagne après du professeur Mommsen (université frédéric-Guillaume de Berlin) puis à l’École française d Rome.
  3. Doctorat sur les transformations politiques dans l’Italie impériale romaine.
  4. Professeur à l'université de Bordeaux.
  5. Professeur au Collège de France, titulaire de la chaire des Antiquités nationales.
  6. Membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres.
  7. Membre de l'Académie française.

Joannès Francis

  • FRAEPMSHRG-FJ
  • Personne
  • Enseignant-chercheur à partir de 1988

Jean Perrot

  • Personne
  • 1920-2012

Jean Perrot est né le 10 juin 1920 à Landresse (Doubs) près de Besançon, d’un père instituteur et directeur d’école et d’une mère institutrice. Après des études secondaires à Besançon, puis Vesoul, il s’installe à Paris en 1939 pour suivre l’enseignement de l’École Nationale Supérieure des Arts décoratifs. Passionné par l’Orient, attiré par l’architecture et l’archéologie, il s’inscrit en 1942 à l’École du Louvre. Il y suit les cours d’André Parrot et René Dussaud en archéologie orientale puis ceux de James G. Février sur les Phéniciens à l’EPHE. En 1945, à la fin de sa formation à l’École du Louvre, une bourse de l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres lui est proposée pour suivre une formation à l’archéologie de la Palestine durant un an, à l'École biblique et archéologique de Jérusalem. Il y est accueilli par le père Vincent qui le forme et effectue ses premières fouilles aux côtés du père Roland de Vaux à Telle el’Farah près de Naplouse. Le 1er octobre 1946, certainement sur recommandation de René Neuville, Jean Perrot entre au CNRS en tant que stagiaire pour une période d’un an renouvelable. Il y fera toute sa carrière.
Il développe d'abord ses recherches en Israël sur les sociétés pastorales du IVe millénaire, puis sur la néolithisation (Abou Gosh, Abou Matar, Mallaha). Au début des années cinquante, interrompant pour quelques temps ses activités de terrain il revient à Paris pour suivre les cours de René Vaufrey et d’Henri Victor Vallois à L’Institut de Paléonthologie Humaine et ceux d’André Leroy Gourhan au Musée de l’Homme. C’est durant ce séjour en France qu’il rencontre François Bordes et Denise de Sonneville-Bordes. Leurs échanges permettent à Jean Perrot de perfectionner ses connaissances en typologie et débouche en 1954 sur la publication d’un ouvrage de référence avec D. de Sonneville-Bordes : le Lexique typologique du Paléolithique supérieur. Rentré en Israël en 1952, à la fin de la guerre d’indépendance, il reprend ses activités de terrain, sur deux nouveaux sites proche de Beershéva, Abou Matar en 1953 et Safadi en 1954. Sollicité par l’archéologue, politicien et militaire israélien Yigaël Yadin (1917-1984), il entame des fouilles à Hatzor en 1955 et y applique librement ses méthodes de fouille. C’est durant la campagne 1955 qu’il est appelé pour authentifier un site archéologique découvert à l’occasion de travaux de captation de la source d’Ain Malaha dans la vallée du Jourdain (lac Houleh). Un diagnostic archéologique réalisé en accord avec le Département des Antiquités lui permet de rapprocher le matériel lithique découvert de celui des sites natoufiens fouillés par l’archéologue anglaise D. Garrod (grotte de Shukbah et d’El Wad).
En 1958, sous l'influence de R.J. Braidwood, il développe des recherches plurisciplinaires qui le conduisent en 1964 à créer au CNRS une RCP (recherche coopérative sur programme, RCP50 puis RCP362) : "Civilisations préhistoriques et protohistoriques du Proche-Orient asiatique" réunissant géologues, anthropologues, archéozoologues, paléobotanistes de plusieurs nationalités travaillant sur plusieurs pays du Proche-Orient et en Ethiopie. Plus tard il fait évoluer la mission française en Israël, d'un cadre au départ informel à une Mission permanente du CNRS (MP3) qui devient le Centre de recherche français du CNRS en Israël ; il le dirige jusqu'à sa retraite. En juin 1967, à la demande d’André Parrot, prenant la succession de Roman Ghirshman (1895-1979), il est nommé par le ministère des Affaires étrangères directeur de la Délégation archéologique française en Iran (DAFI) et devient directeur de la Mission archéologique de Suse. En 1973, il fonde avec Bernard Vandermeersch la revue Paléorient, revue pluridisciplinaire de préhistoire et protohistoire de l’Asie du Sud-Ouest et poursuit une activité éditoriale jusqu’à la fin de sa vie.

Jarrige Jean-François

  • FRAEPMSHRG-JFJ
  • Personne
  • 1940-2014

Jean-François Jarrige était orientaliste et protohistorien, directeur de recherche au CNRS, directeur de l’Unité Mixte de Recherche 9993 « Centre de recherche Indus-Balochistan, Asie centrale et orientale » (CNRS/Ministère de la Culture). Élu, le 7 février 1997, membre de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, au fauteuil de Jacques Heurgon. Président pour 2008.

DOMAINES DE RECHERCHE
Domaines géographiques : mission Archéologique de l’Indus ; Pakistan, Inde, les régions frontières indo-iraniennes.
Domaines thématiques : émergence des premières communautés néolithiques au Balochistan pakistanais ; les antécédents de la civilisation de l’Indus ; la civilisation de l’Indus et les périodes post-Indus jusque vers 500 av. J.-C.

FORMATION ET CARRIÈRE
Licence ès-lettres à la Sorbonne (1965) et diplôme de sanskrit (1966).
Diplôme de l’École du Louvre (1967).
Attaché de recherche au CNRS (1967).
Doctorat en archéologie orientale, université de Paris I (1971).
Chargé de recherche au CNRS (1972).
Maître de recherche au CNRS (1983).
Directeur de recherche au CNRS (1985).
Directeur de recherche émérite au CNRS (2008).

RESPONSABILITÉS SCIENTIFIQUES ET ADMINISTRATIVES
Coopérant enseignant à l’Université de Lucknow, Inde (1966-1968).

Directeur de l’unité de recherche associée (URA) 16 du CNRS « Mission archéologique de l’Indus » (unité rattachée au Centre de recherches archéologiques - ERA 16 - en 1977), devenue Unité propre de recherche (UPR) 316 en 1986, puis en 1994, Unité Mixte de Recherche (UMR) 9993 (CNRS/Ministère de la Culture) « Centre de recherche archéologique Indus-Balochistan, Asie centrale et orientale » (1975-2008).

Directeur des fouilles de Pirak, 1800-600 av. J.-C. (1973-1975).

Directeur de la Mission archéologique de l’Indus (1975-2021).
Fouilles de Mehrgarh (7000-2500 av. J.-C.) entre 1975 et 1985 puis de 1996 à 2000.
Fouilles de Nausharo (3000-2000 av. J.-C.) entre 1986 et 1996.

Directeur du musée Guimet, musée national des arts asiatiques (1986 et 2008).

Secrétaire général de la Commission consultative des recherches archéologiques à l’étranger du ministère des Affaires étrangères (1994 et 2014).

Membre de la Société asiatique (Paris).
Membre du Comité national de la recherche scientifique du CNRS, section n° 44 (Langues et civilisations orientales) puis de la section n° 31.
Membre du Comité culture de la Commission nationale de l’UNESCO (vice-président) et du Bureau de l’Association internationale des Archéologues de l’Asie du Sud (président), de la Commission d’admission à l’Institut français d’Archéologie orientale (IFAO).
Membre étranger de l’Académie des Sciences de la Nature et de la Société (branche d’Arménie).

DISTINCTIONS
Commandeur de l’ordre national de la Légion d’honneur (2008).
Commandeur de l’Ordre national du Mérite.
Commandeur des Palmes académiques (2013)
Commandeur de l’Ordre des Arts et Lettres (2003).
Médaille de bronze du C.N.R.S.
Décoré de l’Étoile du Pakistan (1987) et de l’ordre du Soleil levant du Japon (2005).

Inizan Marie-Louise

  • FRAEPMSHRG-MLI
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de 1978

Huot Jean-Louis

  • FRAEPMSHRG-JLH
  • Personne
  • Enseignant-chercheur à partir de 1969

Gutierrez Manuel

  • FRAEPMSHRG-MAG
  • Personne
  • Enseignant chercheur à l'université Paris I
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