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Inventaires
Série organique
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Activités

Présence d'un inventaire détaillé joint aux articles SEF10, SEF11, SEF12, SEF13 et SEF14.

Activités de terrain

Cet ensemble regroupe les documents relatifs à la mission d'A. Leroi-Gourhan au Japon entre 1937 et 1939 ainsi qu'un rapport sur une mission effectuée en Alaska probablement en 1946.
Les archives d'A. Leroi-Gourhan relatives à la direction de fouilles archéologiques en France ou à sa participation à des chantiers, ont été classées comme à l'origine, dans le fonds de l'Equipe Ethnologie préhistorique.

Organisation de la recherche archéologique

A la suite de la "loi Carcopino" (1941) relative à la réglementation de l'archéologie en France, le CNRS est chargé de la nouvelle organisation des fouilles et des publications. Pour cela, sont créés le Comité technique de la recherche archéologique en France, la XVe Commission du CNRS et la revue "Gallia". Ces trois organes sont présidés par Albert Grenier. C'est dans le cadre de cette nouvelle organisation de l'archéologie qu'en 1949, le CNRS demande à Albert Grenier de mener une enquête sur l'activité et l'orientation scientifique des sociétés académiques ou savantes intéressées par l'archéologie et la Préhistoire. L'objectif de cette enquête est de fixer à l'échelon national, l'état de l'activité scientifique et d'offrir un soutien aux Sociétés. Les courriers échangés avec les directeurs des circonscriptions ainsi que les questionnaires remplis par les sociétés savantes constituent la plus grande part des documents conservés.

Cours et conférences

Après une première thèse intitulée "Habitations gauloises et villas latines de la cité des Médiomatrices", soutenue en 1906 à l’École des hautes études, Albert Grenier est maître de conférence en Grammaire antique à la Faculté des Lettres de Nancy. Il prépare alors sa thèse de doctorat sur la protohistoire de Bologne. Entre 1914 et 1918, Albert Grenier est mobilisé en tant qu'officier d'infanterie. Après la guerre, en 1919, la chaire d'antiquités gallo-romaines et rhénanes est créée pour lui à la Faculté des Lettres de l'Université de Strasbourg. Albert Grenier y enseignera jusqu'en 1935. Quelques manuscrits de cours ainsi que des notes de travail témoignent de ses premières années d'enseignement entre 1919 et 1925. En 1935, Albert Grenier occupe la chaire d'antiquités nationales au Collège de France, rétablie pour lui après la mort de Camille Jullian. Parallèlement, il assure la direction de la section Antiquités de la Gaule celtique et romaine à l’École des hautes études. Il mènera ce double enseignement jusqu'en 1945, à Paris et à l'Université de Montpellier où la chaire du Collège de France est transférée durant la seconde guerre mondiale. Les textes de cours conservés couvrent les années d'enseignement au Collège de France et l'année 1932-1933 durant laquelle Camille Jullian, alors malade, demande à Albert Grenier de le suppléer.

Préparation de publications

Les manuscrits, notes de travail et illustrations préparatoires dont le volume est le plus important concernent l’œuvre majeure d'Albert Grenier, le "Manuel d'archéologie gallo-romaine". Ce projet est amorcé dès 1919, lorsque Camille Jullian lui confie la tâche de poursuivre le "Manuel d'archéologie préhistorique, celtique et gallo-romaine" de Joseph Déchelette. En 1931 puis en 1934, Albert Grenier publie les tomes suivants. Le premier s'intitule "Généralités. Travaux militaires" et le second, en deux volumes, traite de l'archéologie du sol. Puis, la publication est interrompue jusqu'en 1958. A cette date, paraissent deux autres volumes sur l'architecture, puis deux ans plus tard, sont publiés les deux derniers volumes sur les monuments des eaux. De cette œuvre qui s'échelonne sur de nombreuses années, ont été conservés d'une part, les illustrations préparatoires et en particulier les différents états des dessins, et d'autre part, des manuscrits correspondant à certains chapitres des quatre derniers volumes. De l'époque où Albert Grenier était professeur à Nancy puis à Strasbourg, entre 1907 et 1935, seuls trois autres documents sont conservés aux cotes AG88/2, AG88/3 et AG89. Puis, à partir de 1935 lorsqu'il est nommé professeur au Collège de France, les traces de son travail sont plus régulières. Les manuscrits conservés correspondent à certaines de ses études majeures : "La Gaule romaine" dans l'ouvrage de Tenney Franck "A economic Survey of Ancient Rome" publié en 1937 ; "Sur la "coutume ouvrière" des potiers gallo-romains", article publié en 1938 dans la "Festschrift fur August Oxé" ; "Hercule et les théâtres gallo-romains" dans la "Revue des études latines" de 1940 ; la seconde édition du volume "Les Gaulois" publiée en 1945 ; "Tibère et la Gaule" publié en 1946 dans la "Revue des études anciennes". Sont conservés également les notes et les manuscrits d'un ouvrage de vulgarisation "La Gaule province romaine" paru en 1946 ainsi que des documents de 1959 correspondant à un ouvrage qu'Albert Grenier n'a pu terminer "Les Fastes de la province de Narbonnaise". Dès 1930, Albert Grenier est chargé par Camille Jullian de publier dans la "Revue des études anciennes", les "Notes d'archéologie romaine" puis en 1934, la "Chronique gallo-romaine". Bien qu'il assume cette charge jusqu'en 1946, seuls deux documents préparatoires en témoignent. S'ajoutent aussi quelques comptes rendus d'ouvrages publiés dans la REA ou dans d'autres revues comme la "Revue historique" (AG91/4) ou le "Journal des savants" (AG90/9) . Enfin, un ensemble de documents concerne la préparation de la "Carte archéologique de la Gaule romaine". A la demande d'Adrien Blanchet, Albert Grenier en prend la direction en 1955, dans le cadre du Comité technique de la recherche archéologique. Jusqu'en 1960, treize fascicules seront publiés avec l'appui de l'Institut de France. Albert Grenier est l'un des auteurs de la "Carte archéologique de l'Aude" (fascicule XII) qui paraît en 1959. Des travaux de préparation de ce fascicule et des précédents, il ne reste que quelques cartes préliminaires annotées. Les dossiers de travail les plus complets sont ceux qu'Adrien Blanchet confie à Albert Grenier en 1955. Ces dossiers, datés des années 1929-1931 sont relatifs à plusieurs projets de publication comme par exemple, la Carte archéologique de Haute-Savoie préparée par Charles Marteaux.

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